FPF, Lemonway et Mangopay soutiennent et accompagnent les plateformes de crowdlending dans la distribution des Prêts Garantis par l’Etat

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dès le 17 mars et l’annonce par le Gouvernement de la mise en place d’un dispositif de soutien aux entreprises avec un prêt garanti par l’État à hauteur de 90%, FPF, LEMONWAY et MANGOPAY ont interpelé le Ministère de l’Économie et des Finances afin que les acteurs de la finance participative puissent contribuer à l’effort aux côtés des institutions financières en permettant aux plateformes – et donc aux prêteurs particuliers – d’être intégrées au dispositif. En effet, l’agilité des acteurs du crowdfunding leur permet de répondre – dans des délais rapides – aux besoins des TPE et PME qui ne peuvent être tous satisfaits par les banques.

Aucune marge sur les PGE : l’engagement de LEMONWAY et MANGOPAY pour soutenir l’économie réelle

C’est tout un secteur de la finance alternative qui participe ainsi à l’effort puisque les plateformes qui souhaitent s’engager dans la démarche ne réaliseront pas de profits sur ces prêts. Afin d’accompagner cet élan de solidarité, LEMONWAY et MANGOPAY - établissements de paiement européens dédiés aux marketplaces et partenaires de plus de 80% des entreprises de financement participatif - s’unissent dans la démarche et s’accordent à n’appliquer aucune marge sur leurs frais bancaires pour les PGE portés par leurs plateformes partenaires.

“Je salue cette décision du gouvernement qui permet aux plateformes de crowdlending de jouer un rôle clé pour répondre aux besoins de trésorerie et soutenir l’économie réelle. Nous sommes fiers d'avoir participer à un tel projet pour nos plateformes et l'écosystème français”, précise Romain Mazeries, CEO de MANGOPAY.

“Le crowdfunding a largement fait ses preuves au cours des dernières années, tout particulièrement dans les moments de crise. C’est donc tout naturellement que nous avons voulu unir nos forces pour soutenir et accompagner cette démarche d’aide au financement des nombreuses TPE-PME aujourd’hui en difficulté”, ajoute Antoine Orsini, CEO de LEMONWAY.

Assouplir le cadre réglementaire relatif aux IFP : une nécessité pour répondre à la forte demande

Le secteur espère désormais que les prêteurs particuliers suivront le mouvement pour soutenir l’économie réelle dans cette période troublée. Pour augmenter la participation et répondre à la forte demande des entreprises, la profession préconise de revoir le statut d’Intermédiaire en Financement Participatif en l’élargissant aux personnes morales, afin qu’elles aussi puissent prêter aux côtés des particuliers. De même, le seuil par prêteur aujourd’hui limité à 2.000€ par projet pourrait être relevé à 5.000€, comme c’est actuellement le cas pour les prêts sans intérêts.

“Reconnaître le crowdfunding comme canal de distribution du PGE aux côtés des banques est une belle avancée pour le secteur, qui va lui permettre de participer à l’effort national ! L’ouverture aux conseillers en investissements participatifs n’a malheureusement pas pu entrer dans le cadre. C’est pourquoi il nous semble important d’ouvrir le statut d’IFP aux personnes morales, afin de les associer aux côtés des particuliers à l’effort collectif ”, conclut Jérémie Benmoussa, président de Financement Participatif France.

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Face à la crise : gouvernements et banques centrales à la manœuvre

Jean-Jacques Friedman
Natixis Wealth Management
Depuis le 14 avril dernier, la crise sanitaire a pris le nom officiel de « Grand Confinement » pour le FMI. Cette crise aura surtout été marquée par la réaction sans précédent des Etats et des banques centrales. Ces mesures permettront-elles de relancer l'économie lors du déconfinement ? L'analyse de Jean-Jacques Friedman, directeur des investissements chez Natixis Wealth Management.
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Urbanisme : une ordonnance pour réamorcer la filière immobilière

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Union des Syndicats de l'Immobilier (UNIS) — organisation professionnelle qui regroupe 2 200 entreprises du secteur en France — se félicite de l'ordonnance du 15 avril prise par le Gouvernement, afin de fluidifier la chaîne de l'immobilier. Ce texte portant diverses dispositions en matière de délais a été publié au Journal Officiel de ce jeudi 16 avril.

Condition de reprise d'activité

Après 5 semaines d'arrêt quasi total, l'UNIS juge « impératif » de permettre la finalisation des ventes immobilières en cours avant le confinement, et d'accompagner la poursuite d'une activité qui, « bien que très fortement ralentie par la période d'urgence sanitaire, n'a pas totalement cessé ».

Cette ordonnance « répond en grande partie aux propositions de l'UNIS pour réamorcer la filière immobilière » et en particulier les ventes d'immeubles. L'essentiel des mesures prises dans ce texte concerne les ajustements des délais suspendus dans le cadre du confinement :

  • Poursuite de l'instruction des DIA par les communes titulaires d'un droit de préemption la période allant du 12 mars au 24 mai — date de la fin de l'état d'urgence fixé par la loi — devient une parenthèse pendant laquelle les délais n'auront pas couru. Le mois d'instruction supplémentaire qui avait été ajouté à la fin du délai de l'état d'urgence est supprimé. Parallèlement, les professionnels mèneront un travail commun avec les collectivités territoriales afin d'encourager l'instruction et la délivrance de décision expresse dans ce domaine sans attendre l'expiration des délais ;
  • Droit de rétractation de l'acquéreur dans les 10 jours de la signature d'une promesse de vente (loi SRU) : il est à nouveau confirmé que le délai de rétractation n'a jamais été suspendu et continue à courir pendant l'état d'urgence ;
  • Droits de recours sur les permis de construire : la situation était préoccupante puisque le délai ne recommençait à courir qu'à la fin de l'état d'urgence augmenté d'un mois, et dans son intégralité. L'ordonnance du 15 avril supprime désormais cette période d'un mois. Les instructions en cours redémarreront pour les délais restants, dès la fin de l'état d'urgence — avec un délai minimum de 7 jours pour instruction.

Quelques questions en suspens

Dans son communiqué publié ce vendredi 17 avril, l'UNIS souligne la qualité d'écoute et la réactivité du Gouvernement face aux « difficultés que les professionnels et leurs clients ont rencontrées sur le terrain ». Cela avait déjà été le cas pour la signature des actes de ventes avec les notaires, et la signature à distance par voie électronique décrétée le 4 avril dernier.

Cependant, « l'ordonnance ne répond pas à toutes les questions, notamment celle de conditions suspensives d'obtention d'un prêt », regrette l'UNIS. L'organisation recommande donc de s'en tenir à la pratique actuelle dans les études notariales qui consiste souvent à « opter pour une prorogation automatique du délai d'obtention, sans bien sûr, ne pouvoir dépasser le délai de réalisation fixé de la promesse de vente ». 

Se tourner vers l'avenir

Concernant l'ordonnance du 25 mars relative à la copropriété, « qui présentait des zones d'ombres », des ajustements sont à l'étude. L'UNIS souhaite à présent « se tourner vers l'avenir et envisager le déconfinement au cours du mois de mai ». Dans le cadre d'un retour progressif de l'activité, l'UNIS souligne que l'immobilier fait partie des secteurs fragiles nécessitant une reprise immédiate. L'UNIS s'engage à poursuivre la sensibilisation de ses adhérents au strict respect des gestes barrières et des recommandations sanitaires. Un guide est en cours de préparation à cet effet.

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Momentum – La grande sidération

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Avec la crise sanitaire liée au coronavirus, nous ne faisons pas seulement face à une économie à l'arrêt mais à un véritable basculement du monde. Monnaie, travail, liberté : tentons de prendre la mesure des bouleversements en cours. Notre expert Waldemar Brun-Theremin vous livre son analyse dans ce nouveau Momentum, votre incontournable rendez-vous financier !
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Covid-19 : une aide exceptionnelle pour les travailleurs indépendants

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Conseil de la Protection Sociale des Travailleurs Indépendants (CPSTI) a a entériné une aide exceptionnelle pour les travailleurs indépendants, ce vendredi 10 avril suite à son assemblée générale (AG). Cette aide monte à 1 250 euros nets d’impôt et de cotisations sociales. Elle sera octroyée en avril à l’ensemble des cotisants à la Retraite Complémentaire des Indépendants (RCI), dans la limite des cotisations versées en 2018 par le bénéficiaire.

Le paiement de cette somme sera uniquement conditionné au fait d’être en activité au 15 mars 2020 et immatriculé avant le 1er janvier 2019. Elle sera prochainement versée par le CPSTI, sans que les indépendants concernés n’aient la moindre démarche à accomplir. Cette aide demandée par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) est cumulable avec le Fonds de Solidarité mis en place par le Gouvernement.

Intervention de la FFB

La Fédération Française du Bâtiment (FFB) a fortement soutenu la mise en place de cette aide pour les indépendants. Ses représentants, et notamment Valérie Copin, Vice-Présidente du CPSTI, Pierre Tountevich, Président de la Commission des Finances du CPSTI, ainsi que Guy Beyel et Alexandre Bataille, ont insisté pour que l’aide bénéficie automatiquement et dès la mi-avril aux travailleurs indépendants.

« Dans une période de grande incertitude pour nombre d’artisans qui ne bénéficient d’aucun dispositif de maintien de leur revenu, cette aide est un véritable ballon d’oxygène. Nous nous félicitons que les Pouvoirs Publics aient validé les propositions que nous avons formulées », a réagi Jacques Chanut, président de la FFB jusqu'au 12 juin prochain — date à laquelle il sera remplacé par son successeur élu Olivier Salleron.

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Coronavirus : le Sénat auditionne Bruno Le Maire sur la relance économique

La Rédaction
Le Courrier Financier

« Coronavirus : comment éviter un naufrage économique et préparer la relance ? » C'est en ces termes que la commission des affaires économiques du Sénat à Paris a auditionné ce lundi 6 avril — en visioconférence pendant deux heures et demie — le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, sur la mise en œuvre du plan d’urgence. La semaine dernière, la commission a mis en place sept cellules sectorielles de suivi de l’application des mesures de soutien économique sur le terrain.

Leur travail a nourri plus d’une centaine de questions au ministre. Les sénateurs ont abordé les différents volets du plan d’urgence et de soutien à l’économie : fonds de solidarité, reports de charges, activité partielle, rôle des banques et des assurances, arrêt des chantiers, problèmes d’approvisionnement, versement des dividendes, recapitalisations publiques… Le ministre a annoncé plusieurs ajustements.

https://twitter.com/Senat/status/1247155561776332800

Solidarité économique

Les critères d’éligibilité au fonds de solidarité devraient être revus d’ici la fin de la semaine. La période de référence pour le calcul de la baisse du chiffre d’affaires — actuellement, le mois de mars 2019 — devrait être élargie afin de faciliter et d’amplifier le recours aux subventions de ce fonds ; de même, une prise en compte spécifique des professions aux rythmes particuliers de revenu (comme les architectes, par exemple) devrait être prévue. Bruno Le Maire a également indiqué qu'une réflexion sur un éventuel report des soldes d’été a été engagée.

Le ministre a annoncé qu’il saisissait le médiateur du crédit des difficultés rencontrées par certaines professions (agents immobiliers, etc.) en matière d’accès aux prêts de trésorerie garantis par l’État. Il n’a pas non plus fermé la porte à d’éventuelles annulations de charges sociales et fiscales pour les entreprises les plus durement frappées par le virus, au cas par cas.

Concernant la faiblesse des fonds propres des entreprises françaises, le ministre a évoqué la possibilité de nationaliser temporairement certaines entreprises fragilisées ou d’intervenir par le biais d’un apport de fonds propres, en particulier dans les secteurs stratégiques de l’économie.

Quelle sortie de crise ?

Les sénateurs ont également évoqué devant le ministre les perspectives de sortie de crise. La souveraineté économique, les transitions énergétique et numérique, le soutien à l’investissement, le rééquilibrage des relations extérieures et la relance du projet européen sont apparus comme autant de leviers à mobiliser. Objectif, contrer les effets délétères de la crise sur le tissu productif, l’emploi et les finances publiques.

Pour ce qui concerne la transition énergétique, le ministre a exprimé son inquiétude sur le financement des énergies renouvelables, imputable à la chute des recettes des taxes intérieures de consommation sur l’énergie, ainsi que la nécessité d’une réindustrialisation à l’échelle européenne, à l’instar des projets déjà lancés dans le domaine des batteries électriques.

Les sénateurs ont insisté auprès du ministre sur la nécessité de prévoir un plan de relance spécifique pour les secteurs les plus affectés — comme l’automobile, l’aéronautique ou le tourisme ; autant de secteurs structurants pour l’économie française.

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Covid-19 : l’Ordre des experts-comptables défend les entreprises

Charles-René Tandé
Président du Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts Comptables

Point au 1er avril 2020

Parallèlement à la mise en œuvre d’un dispositif d’accompagnement global des professionnels dans cette période particulièrement difficile (« SOS entreprises » et « SOS cabinets EC/CAC » qui ont déjà traité plus de 3 000 demandes en 15 jours), le Conseil supérieur de l'Ordre fait remonter quotidiennement au Gouvernement les difficultés de terrain rencontrées par les experts-comptables et les entreprises.

A ce stade, je vous informe des messages que nous avons portés, des améliorations que nous avons obtenues, des questions sur lesquelles nous n’avons pas été entendus et des sujets sur lesquels des négociations sont toujours en cours. Car le Conseil supérieur est en contact avec des interlocuteurs privilégiés des principaux ministères et des administrations.

Ce que nous avons obtenu :

  • En début de crise, la possibilité pour les collaborateurs des cabinets de circuler librement dans le cadre de leur activité professionnelle ;
  • Le passage de 70 % à 50 % du seuil de baisse de CA ouvrant accès au fonds de solidarité pour les petites entreprises, annoncé hier par le ministre de l’Economie après la publication du décret ;
  • La suspension des contrôles fiscaux et des contrôles Urssaf ;
  • Le remboursement des crédits d’impôt sur les sociétés ;
  • L’assouplissement des procédures d’inscription, pour les experts-comptables, sur le portail déclaratif de l’activité partielle (dispense de faire signer un contrat de prestation de services au client) ;
  • L’application d’un seul taux de CSG aux allocations d’activité partielle à compter de mars ;
  • Le bénéfice du régime social de l’allocation d’activité partielle (exonération de charges sociales, CSG et CRDS au taux de 6,7 %) pour le complément de rémunération décidé par l’employeur ;
  • Des garanties sur la responsabilité pénale des employeurs qui continueraient de faire travailler les salariés sur site ;
  • L’extension du dispositif d’activité partielle pour réduction d’activité aux salariés sous convention de forfait annuel en heures ou en jours ;
  • L’extension du dispositif d’activité partielle aux entreprises étrangères sans établissement en France, pour leurs salariés travaillant en France ;
  • Le décalage des délais de dépôt des comptes de campagne ;
  • Un premier décalage des délais de dépôt des liasses fiscales et des déclarations de revenus des indépendants ;
  • Le décalage des délais d’approbation des comptes et l’adaptation des modalités de tenue des AG ;
  • Des mesures de bienveillance de la part du réseau des URSSAF.

Ce qui ne changera pas, malgré nos demandes :

  • La nécessité de déclarer et de verser la TVA ;
  • La déclaration et la transmission DSN : 5 avril pour les entreprises d’au moins 50 salariés, 15 avril pour les autres ;
  • La mise en place d’une hotline dédiée aux experts-comptables, pour le portail déclaratif de l’activité partielle.

Ce qui est en cours de négociation et d’amélioration :

  • Un nouveau report des délais de dépôt des liasses fiscales et des déclarations de revenus ;
  • Le report de paiement des échéances d’impôts directs du mois d’avril ;
  • Le report du paiement du solde de l’IS, de la liquidation de la CVAE et de la TVA ;
  • L’assouplissement des modalités de déclaration de TVA faites en avril et en mai pour tenir compte des difficultés d’obtention des pièces justificatives et de la réduction sensible d’activité pour un grand nombre d’entreprises ;
  • Le remboursement immédiat des créances de carry-back ;
  • L’assouplissement généralisé et homogénéisé des exigences des banques dans le cadre du prêt garanti par l’Etat (PGE) ;
  • L’homogénéisation de la doctrine des DIRRECTE dans la prise en charge de l’activité partielle et les modalités pratiques d’indemnisation des salariés ;
  • L’extension du bénéfice de l’activité partielle aux mandataires sociaux assimilés salariés (gérant minoritaire SARL, dirigeant SAS…) ;
  • L’homogénéisation des règles applicables aux salariés bénéficiant d’un arrêt garde d’enfants, lorsque l’entreprise est en activité partielle ;
  • L’acceptation des millésimes 2019 pour les liasses déjà transmises.

Par ailleurs, nous avons sollicité le ministère de l’Economie suite aux annonces du Ministre relatives à l’interdiction de verser des dividendes pour les entreprises ayant bénéficié des aides de l’Etat pendant la crise. Pour un nombre important de petites entreprises, les dividendes permettent de compléter la rémunération des dirigeants, ou encore de faire face au remboursement des prêts liés à l’acquisition du fonds de commerce ou de la structure d’exercice. Nous poursuivons les échanges avec le ministère sur ce sujet.

Vous noterez que pendant toute cette période, nous n’avons pas souhaité réagir ou surréagir à chaque annonce, privilégiant la prise de recul et le sang-froid. Nous avons opté pour une communication sûre et vérifiée.

Quoi qu’il en soit, tout ceci illustre à la fois notre détermination et notre volonté d’obtenir des aménagements de dispositifs réalistes permettant à un maximum d’entreprises d’être sauvées, et aux professionnels que nous sommes de travailler dans des conditions acceptables et pragmatiques.

Merci à toutes et à tous !

Prenez soin de vous.

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Prêts garantis : l’Etat publie une foire aux questions

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, en lien avec la Fédération bancaire française (FBF) et Bpifrance, annonce ce mercredi 1er avril la publication d’un document questions-réponses sur le dispositif de Prêts garantis par l’Etat (PGE). Ce texte répond à près de 40 interrogations pratiques sur les entreprises éligibles au dispositif, la procédure d’octroi, les caractéristiques du prêt et de la garantie apportée.

85 % des entreprises françaises

Le support vise à répondre aux interrogations des entreprises bénéficiaires et à assister les réseaux bancaires dans l’instruction des demandes. Il rappelle notamment que :

  • Les banques s’engagent à octroyer très largement le prêt garanti par l’Etat dans un délai de 5 jours à compter de la réception d’un dossier simplifié, pour toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 M€ (ou un seuil supérieur propre à la banque) et qui ne présentent pas de difficulté financière (notations de 3++ à 5+), soit 85 % des entreprises en France ;
  • Les banques s’engagent pour tous les autres professionnels et entreprises à examiner attentivement, au cas par cas, leur demande ; c’est également le cas des startups et des entreprises dont la notation Fiben ou équivalente ne serait pas encore représentative de leur potentiel à moyen terme ;
  • En cas de décision négative, le professionnel ou l’entreprise peut se rapprocher d’autres banques ou s’adresser à la médiation du crédit de son ressort.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Coronavirus : plan de soutien aux entreprises françaises exportatrices

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, annoncent ce mardi 31 mars un plan de soutien exceptionnel aux entreprises françaises exportatrices en réponse au ralentissement économique lié à l’épidémie de Covid-19.

Quatre mesures dans le plan d'urgence

Ce plan d’urgence permettra à la fois de soutenir les entreprises exportatrices face aux conséquences immédiates de la crise — notamment en sécurisant leur trésorerie — et d’assurer leur rebond à l’international après la crise. Il s’adresse en particulier aux PME et ETI et vient compléter les mesures d’urgence prises par le Gouvernement en soutien aux entreprises françaises. Il comprend 4 mesures exceptionnelles :

  • L’octroi des garanties de l’Etat à travers Bpifrance Assurance Export pour les cautions et les préfinancements de projets export sera renforcé afin de sécuriser la trésorerie des entreprises exportatrices. Les quotités garanties seront ainsi relevées à 90 % pour toutes les PME et ETI. La durée de validité des accords de garanties des préfinancements export sera prorogée, pour atteindre six mois ;
  • Les assurances-prospection en cours d’exécution seront prolongées d’un an, permettant une extension de la période de prospection couverte ;
  • Une capacité de 2 Md€ sera apportée à l’assurance-crédit export de court terme grâce à l’élargissement du dispositif de réassurance publique Cap Francexport. Ce dispositif couvrira l’ensemble des pays du globe ;
  • L’accompagnement et l’information par les opérateurs de la Team France Export (Bpifrance, Business France et les Chambres de commerce et d’industrie) seront renforcés, en lien avec les régions et le réseau des conseillers du commerce extérieur, en complémentarité avec les acteurs privés de l’accompagnement. Une veille spécifique sur chaque zone géographique intéressant les entreprises est mise en place. Business France adapte également son offre existante afin de proposer des solutions aux entreprises face à l’impossibilité de déplacement à l’étranger.

Le rôle de la Team France Export

« Le plan de soutien à l’export que nous déployons aujourd’hui permettra à nos entreprises — notamment aux PME — de préserver leurs positions à l’international dans le contexte difficile de l’épidémie du Covid-19. Avec l’ensemble des opérateurs de la Team France Export, nous ferons tout notre possible pour préserver la compétitivité de nos entreprises exportatrices », déclare Bruno Le Maire.

« Les débouchés à l’export permettent à nos entreprises d’être plus résilientes pour affronter les difficultés actuelles. Le soleil semble d’ores et déjà se lever à l’est, en Asie. En renforçant notre soutien financier et notre accompagnement à l’international, nous souhaitons aider les entreprises à traverser cette période difficile et à préparer la reprise dès que les conditions sanitaires seront réunies », ajoute Jean-Baptiste Lemoyne.

En outre, les outils de soutien financier à l’export demeurent pleinement disponibles pour aider les entreprises à conserver ou rapidement reconquérir leurs marchés à l’international. Ils seront utilisés activement pour soutenir le rebond des entreprises une fois la pandémie passée, de même que l’action de la Team France Export :

  • l’Assurance Prospection, qui appuie les PME et ETI pour explorer des
    opportunités sur de nouveaux marchés ;
  • les FASEP, subvention d’études préalables aux projets d’infrastructures et de démonstrateurs de technologies innovantes ;
  • l’assurance-crédit opérée par Bpifrance Assurance Export ;
  • les prêts du Trésor pour les projets d’Etat à Etat dans les pays émergents et en développement, notamment pour répondre aux besoins sanitaires des pays touchés par le coronavirus en positionnant l’offre industrielle française en la matière.
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Startups : le Gouvernement annonce un plan d’urgence de 4 milliards d’euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le secrétariat d’Etat chargé du numérique, le secrétariat général pour l’investissement et Bpifrance annoncent ce mercredi 25 mars un plan de soutien spécifique pour les startups françaises face à la crise sanitaire. De nombreuses startups sont encore des PME fragiles du fait de leur modèle de développement, fondée sur des investissements conséquents, une forte croissance et l’atteinte de la rentabilité seulement après plusieurs années d’activité, et de leur positionnement sur des produits et services innovants.

« Du fait de la spécificité de leur modèle de développement, il convenait de prendre des mesures d’urgence dédiées afin de soutenir, aux côtés de leurs actionnaires, celles dont l’activité est fortement affectée par le COVID-19. Au total, ce sont près de 4 milliards d’euros dont vont pouvoir bénéficier les startups pour leur trésorerie », déclare Cédric O, secrétaire d’Etat chargé du numérique. L’écosystème technologique français a notamment connu une très forte accélération ces dernières années.

Accompagner les startups

Le financement des startups repose essentiellement sur les investisseurs en capital-risque que sont les business angels et fonds d’investissement. En tant qu’actionnaires, ils doivent « continuent à assumer leur rôle central dans cette période de difficultés » estime le Gouvernement. En accompagnement de ce soutien des investisseurs privés et en plus des mesures ouvertes à toutes les entreprises, les startups peuvent ainsi bénéficier de mesures spécifiques :

  • Une enveloppe de 80 millions d’euros, financée par le Programme d’investissements d’avenir (PIA) et gérée par Bpifrance, afin de financer des bridges entre deux levées de fonds : les cibles de ce dispositif sont les startups qui étaient en cours de levée de fonds ou qui devaient en réaliser une dans les prochains mois et qui sont dans l’incapacité de le faire du fait de la contraction du capital-risque. Ces financements prennent la forme d’obligations avec accès possible au capital et ont vocation à être cofinancés par des investisseurs privés, constituant un total d’au moins 160 millions d’euros.
  • Des prêts de trésorerie garantis par l’Etat pouvant aller spécifiquement jusqu’à deux fois la masse salariale France 2019, ou, si plus élevé, 25 % du chiffre d’affaires annuel comme pour les autres entreprises : adossés à la garantie de 300 milliards d’euros de l’Etat adoptée en loi de finances rectificative, ces prêts sont distribués à la fois par les banques privées et Bpifrance, interlocuteur privilégié des startups, qui lance un produit dédié. Ils devraient représenter un total de près de 2 milliards d’euros. La garantie peut couvrir jusqu’à 90 % du prêt et est tarifée à un coût modique, en fonction de la maturité du prêt.
  • Le remboursement accéléré par l’Etat des crédits d'impôt sur les sociétés restituables en 2020, dont le crédit impôt recherche (CIR) pour l’année 2019, et des crédits de TVA : comme annoncé par Gérald Darmanin, toutes les entreprises ont la possibilité de demander un remboursement anticipé des créances d'impôt sur les sociétés restituables en 2020 et un traitement accéléré des demandes de remboursement des crédits de TVA par la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Les startups en tant que PME et/ou jeunes entreprises innovantes (JEI) sont éligibles à la restitution immédiate du CIR. Elles peuvent donc demander dès maintenant et sans attendre le dépôt de la déclaration de résultat (« liasse fiscale ») un remboursement du CIR pour l’année 2019, ce qui correspond à une avance de trésorerie de l’ordre d’1,5 milliard d’euros. Les services des impôts des entreprises (SIE) se mobilisent pour traiter au plus vite, sous quelques jours, les demandes de remboursement des entreprises.
  • Le versement accéléré des aides à l’innovation du PIA déjà attribuées mais non encore versées, pour un montant total estimé de 250millions d’euros : à la demande de l’Etat, Bpifrance et l’Ademe accélèrent automatiquement le paiement des aides à l’innovation du PIA, comme les concours d’innovation, en versant par anticipation les tranches non encore distribuées pour les dossiers déjà validés. D’autre part, pour les entreprises bénéficiaires d’aides sous forme d’avances remboursement ou assorties de redevances, les prochaines échéances de remboursement sont reportées jusqu’à 6 mois. 

Enfin, l’Etat maintient, à travers Bpifrance, son soutien aux entreprises innovantes avec près d’1,3 milliard d’euros d’aides à l’innovation prévu pour 2020 (subventions, avances remboursables, prêts, etc.). Bpifrance poursuivra par ailleurs ses investissements directs et en fonds de fonds,aux côtés des investisseurs privés.

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