Kermony Office lance « K-Lab », pour investir dans les start-up de la French Tech

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kermony Office - multi-family office spécialisé dans l’accompagnement patrimonial des familles — crée « K-Lab », en partenariat avec Caption, une plateforme d’investissement unique d’actions de start-up, pour ouvrir l’accès à ses clients aux meilleures start-up de la French Tech.

"Faciliter l'accès"

Michael Sfez, associé de Kermony Office, explique : « Nous avons souhaité offrir à nos clients une solution pour faciliter l’accès au capital des plus belles start-up de la French Tech. Nos clients sont demandeurs d’investissements tangibles et la French Tech représente un vivier puissant de croissance sur le long terme. »

L’objectif est d’offrir aux clients du family office l’opportunité d’investir dans le capital de start-up disruptives suffisamment tôt pour profiter des périodes de forte croissance de ces entreprises innovantes.

En effet, attendre l’entrée en bourse d’une licorne fait globalement rater aux investisseurs une grande partie de la croissance d’une société non-cotée. Ce vivier recèle d’opportunités en constante évolution tout en permettant de diversifier son patrimoine. La French Tech n'est donc plus un épiphénomène dans l’univers des placements.

Des fenêtres d'exclusivité

L’offre K-Lab s’adresse aux clients du multi-family office pour leur permettre de se constituer graduellement un portefeuille de start-ups triés sur le volet. Pour cela, Kermony Office s’appuie entre autres sur une information riche apportée par Caption sur les entreprises dont l’information est moins accessible que sur les entreprises cotées. 

Grâce au partenariat, Kermony Office dispose de fenêtres d’exclusivité lui permettant de donner le temps à ses clients pour investir et bâtir sur le long terme un portefeuille diversifié. Ces investissements étaient jusque-là réservés aux fonds professionnels, investisseurs institutionnels ou grandes entreprises.

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Impact : le Family Office KIMPA obtient la certification B Corp

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kimpa — premier Family Office à Impact Social et Environnemental en Europe — annonce ce lundi 10 janvier l'obtention de la certification Benefit Corp (B Corp). Kimpa a pour ambition d’accompagner les entrepreneurs et les familles entrepreneuriales qui souhaitent investir leur patrimoine de manière stratégique et dans une optique d’impact positif pour la planète.

Investissement responsable

La certification B Corp permet à Kimpa de rejoindre une communauté de plus de 2 700 entreprises dans le monde. Fondé aux Etats-Unis en 2006, ce groupement inclut des entreprises bien connues (Ben&Jerry’s, Patagonia, Nature & Découvertes, Triodos Bank) mais aussi de jeunes entreprises innovantes (La Ruche qui dit oui, Squiz, FairPhone). Elles ont en commun de conjuguer performance économique et impacts positifs pour la planète.

En France, B Corp est présente depuis fin 2015. La certification forme une communauté d’environ 160 membres, reflet de l'économie européenne avec des entreprises de tailles variées et issues d'un large éventail d'industries. Kimpa est le premier Family Office à les rejoindre.

Finance alternative à impact

Kimpa s'est spécialisé sur le marché de l’investissement à impact dans le monde des Family Office. Objectif, accompagner les grandes transitions qui impactent la société. Son premier objectif consiste à promouvoir la dimension sociale et environnementale dans toutes les composantes du patrimoine :

« Les engagements environnementaux et sociaux ne sont plus une option mais une obligation pour nous, mais aussi sans doute définitivement pour la plupart des entreprises. L’obtention de la certification B Corp et le référentiel d’évaluation des pratiques qui en découle nous aide à définir nos voies de progrès mais aussi à évaluer et valoriser l’impact réel et les contributions positives de nos activités », précise Julien Lescs, cofondateur de Kimpa Impact Family Office.

En savoir plus sur B Corp

B Corp est un label d’entreprises internationales, soutenu par une ONG (B Lab), dont l’objectif est d’identifier et de faire  progresser les entreprises qui intègrent à leurs activités et leur business model des objectifs sociaux et environnementaux. B Corp est une nouvelle forme de label qui ne se contente pas d’évaluer les politiques RSE d’une entreprise mais bien d’évaluer  et de valoriser l’impact réel et les contributions positives des activités de l’entreprise.

Par ailleurs, le principe d’interdépendance  vise à faire progresser non seulement l’entreprise mais aussi tout son écosystème (partenaires, fournisseurs, clients) en les  incitant à s’évaluer grâce au BIA (Business Impact Assessment) et développent des projets et des relations commerciales entre elles. Le label B Corp induit une obligation de progrès pour les entreprises certifiées : celles-ci sont en effet réévaluées tous les deux  ans à l’aune d’un BIA lui-même revu tous les deux ans et de plus en plus exigeant. 

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Stéphane Fragues – Occur : « Nous commençons à accompagner nos clients à l’international »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Le réseau social Occur s'est lancé le 15 mars 2021, à destination des professionnels de la gestion de patrimoine. Quel bilan pour cette première année d'existence ? Quels projets de développement technologiques et en termes de rencontres inter-professionnelles pour l'année 2022 ?
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AFFO – AUREP : Family Officer, une nouvelle formation au métier à partir de janvier 2022

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
L'Association Française du Family (AFFO) et et l’organisme de formation AUREP lancent la 3e édition de leur formation certifiante « Métiers du Family Office » à Paris en janvier 2022. Comment la profession se développe-t-elle en France ? Quels sont les avantages de cette formation ?
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Investissement durable : l’AFFO publie son 7e livre blanc

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française du Family Office (AFFO) — association à but non lucratif qui promeut lemétier de Family Office en France et en Europe — annonce ce lundi 7 juin la publication de son septième livre blanc, L’Investissement durable, un sujet précurseur des besoins des familles. Avec ce livre blanc, l'AFFO analyse ce sujet essentiel pour les Family Offices avec des professionnels reconnus.

Développement durable en 2021

Ce livre blanc questionne la définition de l’investissement durable, en lien avec le développement durable. Il analyse aussi bien les Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU et les accords de Paris, que la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et les piliers environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), ainsi que le cadre réglementaire de l’Investissement Socialement Responsable (ISR), les labels et les enjeux des bilans carbone.

Le livre blanc a été rédigé la commission Investissement durable de l’AFFO, présidée par Florian Boulte. Il se penche sur les raisons de choisir l’investissement durable à travers l’intérêt manifesté par les investisseurs et les professionnels du patrimoine et de la gestion, mais aussi à travers des approches par opportunités et par risques. Il analyse enfin l’intégration de la durabilité dans une allocation d’actifs, selon les classes d’actifs et leurs différents impacts, tout en précisant le rôle du Family Office.

Réagir face à la crise sanitaire

« La crise sanitaire mondiale de 2020, nous a montré combien l’organisation de notre société, nos modes de vie, sont fragiles et peu résilients. Mais elle est aussi une formidable opportunité de faire le point sur les vrais enjeux des 30 prochaines années et d’infléchir notre chemin vers des modes de vie durables et inclusifs, les mieux à même de protéger les familles et leurs patrimoines », explique Florian Boulte.

« Néanmoins, il me semble difficile d’envisager « le monde d’après » sans avoir compris les principales lois physiques qui nous gouvernent, les limites qui s’imposent à nous et les ordres de grandeur des changements à envisager. Ce savoir est à mon sens ce qui permet d’appréhender les formidables opportunités liées au changement, ainsi que les risques importants qui pèsent sur les familles et leurs patrimoines », ajoute-t-il.

Choix d’investissement...

Jusqu’au début des années 1970, les principales monnaies n’étaient pas seulement des outils de transaction mais avaient aussi une contrepartie réelle dans le monde physique. Il existait ainsi une restriction à la création de monnaie, et donc au crédit. Ensuite, le monde physique et le monde monétaire ont été dissociés, mais notre thermomètre économique, le PIB, est resté le même. Le lien avec le monde physique a disparu, et notre perception de la durabilité s’est amoindrie.

Les théories économiques ne prennent en compte que les flux de ressources naturelles, les stocks étant considérés comme gratuits. Pourtant, tel n’est pas le cas, car en réalité, il faut intégrer les notions de dépréciation du stock, en qualité comme en quantité : le constat final est que nous vivons aujourd’hui essentiellement du capital.

...ou vision d’avenir ?

Progressivement, le capitalisme s’est imposé au niveau mondial. Il entraîne généralement dans son sillage paix, amélioration des conditions de vie, prospérité, développement et croissance. Mais chaque médaille a son revers, et celui du capitalisme est une vision à court terme, qui ignore les enjeux à long terme comme les limites physiques dans lesquelles il évolue, son impact sur l’environnement et sur la société. Les jeunes générations sont aujourd’hui conscientes qu’il est indispensable de changer de mode de vie et de modèle économique.

Cet équilibre repose sur un socle environnemental, afin de mettre en place une harmonie nécessaire à un monde économique prospère et pérenne. La durabilité n’est donc pas un choix d’investissement, mais une vision de l’avenir des générations suivantes. « Intégrer la durabilité dans ses choix d’investissement revient en quelque sorte à orienter son argent vers des projets qui auront un impact positif sur l’environnement et sur la société. Elle constitue une manière de se mettre au service de causes que personne ne peut plus se permettre d’ignorer », commente Florian Boulte.

Problématique climatique

Si le sujet de l’investissement durable va au-delà de la problématique climatique, celle-ci doit être traitée — elle en est la colonne vertébrale. Les entreprises familiales et les Family Offices auront un rôle essentiel à jouer dans la mutation qui s’annonce. Leurs visions s’inscrivent, par définition, dans le long terme. Pour ce livre Blanc, l’AFFO a préféré le terme d’investissement durable à celui d’investissement ISR, qui lui a semblé trop réducteur. La notion de durabilité est dynamique et évolue dans le temps. Elle se définit aussi en fonction des événements que nous traversons.

La pandémie du Covid a conduit à une baisse générale et massive de l’activité sur tous les continents, ainsi qu’à une baisse de marché inédite en temps de paix. Elle a aussi montré que les modèles d’affaires les plus résilients, les plus en phase avec nos besoins primaires et les capacités de notre planète, étaient ceux qui avaient le mieux résisté. « Le livre blanc Investissement durable opère un parti-pris qui replace la notion de durabilité dans le contexte actuel des enjeux de développement durable. Il évoque les différentes raisons pour lesquelles le choix de l’investissement durable va vraisemblablement s’imposer et analyse la question de savoir comment placer la durabilité dans une allocation d’actifs », précise Florian Boulte.

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Family Offices : quel impact face à la Covid-19 ? [ETUDE BlackRock]

La Rédaction
Le Courrier Financier

BlackRock — société multinationale américaine spécialisée dans la gestion d'actifs — publie ce vendredi 14 mai la première « BlackRock Global Family Office Survey » (en anglais). L'enquête interroge 185 Family Offices dans le monde. Malgré les turbulences du marché et de difficiles perspectives économiques, seuls 23 % des Family Offices entendent modifier leur allocation d'actifs, en raison de leur horizon d'investissement à long terme. 

L'enquête montre que lorsque des changements ont été apportés, la priorité absolue des Family Offices était de trouver un substitut aux allocations obligataires, tandis que les préoccupations relatives à la valorisation des actions et aux besoins de liquidité sont placées au premier plan.  

La menace de l'inflation suscite désormais plus d'attention des Family Offices dans le monde. Malgré le choc déflationniste initial de la crise Covid-19 sur les marchés, ils sont soucieux de l'impact des mesures extraordinaires de relance budgétaire et monétaire injectées dans l'économie mondiale. Les Family Offices considèrent l'inflation comme un risque important à moyen terme.  

Actifs alternatifs de plus en plus importants

En moyenne, les Family Offices allouent environ 35 % de leurs portefeuilles à des classes d'actifs alternatifs. Dans ce cadre, ils consacrent 10 à 25 % de leur portefeuille au capital-investissement. Plus de la moitié (55  %) des Family Offices ont déclaré qu'ils s'attendaient à accroître leur exposition au capital-investissement.  

L'enquête montre un changement de perception des investisseurs sur  la  dette  privée ; historiquement, les allocations ont été faibles — 87 % d'entre eux allouant moins de 10%, mais deux tiers des Family Offices ont indiqué  qu'ils ont l'intention  d'augmenter leur exposition à l'avenir, attirés par les  rendements potentiels suscités par les dislocations du marché.  

Si les fonds spéculatifs n'ont pas été très appréciés dans un passé récent, 38 % des Family offices interrogés ont déclaré avoir l'intention d'augmenter leur exposition — en citant la possibilité de générer des rendements significatifs, non corrélés et ajustés au risque, dans un environnement de marché plus volatil ou de remplacer les titres obligataires. 

Les  investissements dans les actifs d’infrastructure représentent actuellement une composante relativement modeste des portefeuilles des Family Offices, 56 % des investisseurs ayant une exposition de  5 %  ou moins. Pourtant, nous observons une nette tendance à la  hausse pour les infrastructures, 62 % des Family Offices ayant l'intention d'augmenter leur exposition à ces actifs. 

L'investissement durable va s'accélérer 

Plus des trois quarts (80 %) des Family Offices interrogés ont actuellement intégré une exposition à des  investissements durables dans leur  stratégie  de gestion  de portefeuille.  Il est de plus en plus reconnu qu'une  exposition durable n'entraîne pas nécessairement un choix entre les  rendements et les valeurs éthiques. Plus de la moitié (59 %) des participants jugent que la poursuite de leurs objectifs en matière de durabilité ne compromettra pas le rendement. 

La manière dont les Family Offices appréhendent l'investissement durable laisse entrevoir des divergences. Parmi ceux qui investissent dans ces stratégies : 

• 34 % s'appuient sur des politiques d'exclusion ;  

• 56 % utilisent des stratégies durables dédiées ; 

• 38 % ont adopté la durabilité comme élément clé de leur évaluation des risques d'investissement. 

L'ampleur des  engagements en faveur de l'investissement durable varie  d'une région à l'autre. Dans la région EMEA, en moyenne, les Family Offices allouent 22 % de leurs portefeuilles globaux à ces stratégies. Partant d'un point de départ relativement modeste à l'échelle mondiale, cette tendance devrait toutefois s'accélérer rapidement, les trois quarts des Family Offices prévoyant d'accroître leur exposition au cours de l'année à venir.  

Les entretiens menés dans le cadre de de l'enquête ont également révélé que l'intérêt des Family Offices pour les stratégies d'investissements durables s'est accéléré pendant la crise de la Covid-19. Beaucoup ont  indiqué une reconnaissance accrue des besoins de la société — en particulier des collectivités locales, et du rôle des Family Offices.

La mesure d'impact devient essentielle

« De nombreux Family Offices ont perçu les turbulences du marché provoquées par la pandémie comme une période de volatilité à court terme, la majorité d'entre eux ne cherchant pas à apporter des changements si significatifs à leur allocation d'actifs. Bien que nous reconnaissions que les Family Offices ont un horizon d'investissement à long terme, nous pensons que la nature de la crise aura un impact durable sur la croissance économique, les taux d'intérêt et les fondamentaux des entreprises », précise Sheryl Needham, Managing Director et responsable des  Family Offices EMEA chez BlackRock.

« Cela entraînera des changements structurels dans les différentes catégories d'actifs. Il est important pour tous les investisseurs, y compris ceux de long terme, d’évaluer la résilience de leurs portefeuilles en révisant leur allocation stratégique d'actifs, afin de s'assurer qu'ils sont  positionnés pour naviguer sur les marchés actuels, protéger leur patrimoine et exploiter les opportunités de la reprise », ajoute-elle.

« Les Family Offices ne perçoivent plus l'investissement durable comme  un sacrifice du rendement. Cependant, alors que la prochaine génération de membres de Family Offices manifeste un intérêt accru pour la durabilité et  exercent une pression afin de mieux refléter leurs valeurs éthiques dans  leurs allocations, une meilleure sensibilisation à propos des investissements durables et l’adoption d’un cadre commun permettant de mesurer l’impact seront essentielles afin d’assurer une intégration plus généralisée  de ces facteurs dans les stratégies d’investissement des Family Offices », conclut Sheryl Needham.

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Family Offices : quelles préoccupations face à la crise sanitaire ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Association française du Family Office (AFFO) présente ce lundi 18 mai son baromètre OpinionWay 2019. Cette enquête a été menée au cours des deux premiers mois de cette année auprès de Family Officers (mono et multi) et de partenaires de l’AFFO. Créée en 2001, l’AFFO est une association à but non lucratif, qui veille à la promotion et au développement du métier de Family Office en France et en Europe.

Ce baromètre annuel — animé par Rémi Béguin, président de l'AFFO — a été lancé en 2016. Objectif, dresser un panorama des choix d’investissement des familles : leur appétence aux risques, la répartition des investissements entre classes d’actifs, l’évolution des choix d’investissement ou encore l’impact de l’actualité sur leurs choix.

Private Equity et immobilier en tête

Dans les produits d’investissement les plus représentés dans les classes d’actifs des familles en 2019 restent en tête le Private Equity avec 21 % (investissement directs 13 % et via des fonds 8 %), en hausse de 1 point pour les investissements directs et en baisse de 1 point via des fonds, par rapport à 2018.

Il sont suivis de l’immobilier avec 18 % (immobilier d’investissement 16 % et pierre papier 2 %), en hausse de 1 point pour l’immobilier d’investissement et stable pour la pierre papier. Viennent ensuite les actions cotées avec 17 % (en hausse de 1 point), l’assurance vie multi-support avec 13 % (en hausse de 1 point) et la trésorerie incluant le fonds en euros 12 % en baisse de 1 point par rapport au 2018.

Nous observons une hausse de 3 points pour les actifs tangibles avec 7 % (forêts, vignobles, foncier agricole, or, etc.), une baisse de 4 points pour la dette cotée et les produits de taux avec 3 %. La philanthropie et la dette non cotée restent stables à 3 % ainsi que les fonds alternatifs à 2 %. Les investissements dans l’Art avec 1 % sont en baisse de 1 point.
A noter qu’en 2019, 77 % des familles investissent dans des startups.

Attrait des actifs tangibles en 2019

Pour l’année 2020, la grande majorité des personnes interrogées pensent que la part du Private Equity en investissements directs (78 %) et via des fonds (69%) devrait augmenter, tout comme celle de la part de l’immobilier d’investissement (49 %) et des autres actifs tangibles — forêts, vignoble, foncier agricole, or, etc. — (45 % avec une hausse de 18 points par rapport à 2019). La part de la dette cotée et produits de taux devrait continuer à diminuer.

Mais l’année 2020 a été marqué par un événement exceptionnel sans précédent. Depuis le 16 mars, la plupart des français sont en confinement et la France tourne au ralenti. La plupart des sociétés de conseil et notamment des Family Offices s’est organisée en télétravail. Une situation qui devrait perdurer puisque le déconfinement qui a commencé le 11 mai devrait se faire de façon prudente et progressive.

Relation avec les clients

La première préoccupation des Family Officers est d’accompagner leurs familles et d’assurer l'ensemble des services. Ils ont notamment sécurisé leurs données pour préserver la confidentialité des familles qui est clef dans ce secteur d’activité. Les relations avec les familles n’ont pas vraiment changé et les rendez-vous ont été maintenus mais par visioconférence.

La faisabilité des opérations en cours a été immédiatement vérifiée pour assurer une continuité. Il y a eu peu d’annulation, quelques reports en fonction de l’évolution de la situation : prises de participations, refinancements, projets capex, etc. Les Family Officers se sont assurés que toutes les dispositions nécessaires étaient bien en place pour la gestion, surtout pour les dirigeants les plus âgés, plus exposées à la maladie.

La profession va être confrontée au problème des délais. Par exemple, dans le cas d’une famille impliquée dans des opérations liées à un « schéma d’organisation familiale ». Compte tenu de la situation, ces opérations peuvent prendre du retard, car plus longues à réaliser, rendant difficile le respect de délais. (Ex : limite d’âge).

Quels investissements en 2020 ?

Il y a eu peu de panique chez les familles qui attendent le bon timing de réinvestissement. Les Family Offices sont régulièrement en contact avec les gérants d’actifs des familles, afin de présenter des scénarios argumentés et réfléchis. Ils recommandent prudence et patience, mais étudient toutes les propositions, afin de saisir les opportunités.

Malgré la volatilité qui perdure et l’absence de visibilité sur la situation économique post confinement, un réinvestissement graduel dans des valeurs solides reste probablement une stratégie pertinente. Sur le non coté, il est encore trop tôt pour mesurer l’ampleur des conséquences, mais il est certain qu’elles seront importantes.

L’appétit pour le Private Equity et l’immobilier ne devrait pas se démentir dans les prochains mois : leur caractère tangible fait leur force et la volatilité des marchés financiers est souvent un important catalyseur qui alimente les arbitrages. Il est encore difficile de mesurer l’impact de la crise et de connaître ses répercussions dans les mois à venir. Les Family Offices restent confiants, pour l’instant leur activité ne ralentit pas.

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L’Immobilier pour les Familles : l’AFFO présente son 6e livre blanc

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association française du Family Office (AFFO) a annoncé le 10 mars dernier la publication de son 6e livre blanc, « L’immobilier pour les familles ». Il s'agit d'un guide pratique et opérationnel à destination des Family Officers, qui doit leur donner les outils nécessaires à la gestion efficace d’un patrimoine immobilier — de sa constitution à sa transmission — et les aider à prendre des décisions sécurisées dans la gestion d’un portefeuille immobilier.

Cet ouvrage apporte un éclairage sur les particularités de chaque classe d’actifs immobiliers. Il étudie les différentes stratégies immobilières qui peuvent être adoptées par les Family Offices, répertorie les étapes préalables à l’investissement, et transmet les différentes manières d’envisager la gestion d’un patrimoine immobilier complexe. Enfin, ce livre blanc expose le cadre juridique et fiscal actuel.

Accompagner plusieurs générations

« La place de l’immobilier sous ses différentes formes est plus ou moins significative selon chaque Family Office. C’est plus que jamais un placement attractif et stable, cependant soumis à une pression fiscale importante à chaque étape de l’investissement », explique Yohann Floc’h, président de la commission. Le Family Officer doit « combiner la rentabilité attractive du placement immobilier, l’impact conséquent de la fiscalité immobilière ainsi que la nécessaire diversification de son patrimoine », ajoute-t-il.

Créée en 2001 et présidée par Jean-Marie Paluel-Marmont depuis 2012, l’AFFO est une association à but non lucratif. Elle soutient le développement et la reconnaissance du métier de Family Office en France et en Europe. L’AFFO fédère les acteurs de ce métier et offre un lieu d’échanges, d’expertises et de connaissances pour renforcer leurs liens et créer une interactivité forte. Objectif, accompagner les familles dans la préservation de leur capital financier, humain et social sur plusieurs générations.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Family Office : l’AFFO et l’Aurep lancent une formation certifiante destinée aux professionnels

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française du Family Office (AFFO) et l’Aurep — organisme de formation aux métiers de la gestion de patrimoine — annoncent ce mardi 30 avril le lancement d’une formation dédiée au métier du Family Office. Ce programme s'adresse aux professionnels de la gestion de patrimoine qui exercent auprès des familles et qui souhaitent développer leur expertise : Mono ou Multi Family Office, banquiers privés, conseillers en gestion de patrimoine (indépendants ou salariés) ou encore professionnels du droit et du chiffre, tels que les notaires, avocats, experts comptables, etc.

Les candidats devront justifier soit d’un diplôme de niveau bac + 4 dans les domaines juridique, économique, commercial ou de gestion, sans autre condition ; soit d’une expérience professionnelle d’au moins 5 ans dans le domaine de la gestion de patrimoine, de la finance ou de la gouvernance d’entreprise. Dans ce dernier cas, les dossiers seront examinés par la commission de Validation des Acquis de l’AUREP. Les inscriptions débuteront le 13 mai 2019, en ligne sur les sites de l’Aurep et de l’AFFO.

Quelques éléments sur la formation

La formation durera 20 jours, soit 140 heures réparties sur plusieurs mois. Conçue conjointement par l’AFFO et l’AUREP, elle sera dispensée à Paris par des professionnels et membres de l’AFFO et par l’équipe pédagogique de l’AUREP. La formation commencera début 2020 pour un coût de 10.000 € — tarifs non soumis à la TVA — et s'articulera autour de 3 axes principaux :

  • La gouvernance d’entreprise et familiale ;
  • L’organisation patrimoniale de la famille ;
  • L’accompagnement de la famille ou comment gérer l’affection familiale ;

La formation permet de mieux appréhender le métier de Family Officer, qu'il soit dédié à une famille unique ou à plusieurs familles, qu’il soit salarié ou prestataire dédié. Sa mission globale est d'accompagner les familles dans la gestion, la préservation et la transmission de leur patrimoine, tout en fédérant l’harmonie et la cohésion familiale. Il doit appréhender la situation de la famille dans sa globalité, afin d'identifier les bons interlocuteurs et les compétences nécessaires au bénéfice des intérêts patrimoniaux. La formation permet d'apprendre à gérer cette pluridisciplinarité.

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