SCPI : le réflexe pour protéger son épargne de l’inflation

Guillaume Arnaud
Sofidy
Le réflexe SCPI peut-il contribuer à protéger l'épargne de l’inflation ? Les explications de Guillaume Arnaud, Président du Directoire de Sofidy.
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Assurance emprunteur : Crédixia réagit à la nouvelle condition du HCSF

La Rédaction
Le Courrier Financier

Comment encourager et faciliter l’emprunt immobilier ? Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a annoncé le 27 janvier dernier l'obligation pour les banques d’inclure le coût de l’assurance de prêt dans les charges annuelles de crédit pour calculer l’endettement des futurs emprunteurs. D'après Crédixia — courtier en prêt immobilier — cette disposition « met aujourd’hui des bâtons dans les roues à certains emprunteurs ».

Un frein pour l’emprunt ?

Le fait d’inclure le coût de l’assurance emprunteur dans les charges annuelles d’emprunt « augmente automatiquement Taux Annuel Effectif Global (TAEG) », rappelle Crédixia. Pour rappel, le TAEG est limité au taux d’usure qui est actuellement fixé à 2,67 % pour les prêts immobiliers à taux fixe d’une durée de 20 ans et plus.

Le taux d’usure désigne le taux maximum auquel un prêt peut être accordé. Cela signifie que si le TAEG dépasse le taux d’usure, alors le prêt immobilier sera refusé. D'après Crédixia, la nouvelle recommandation du HCSF risque donc « d’écarter certains dossiers et de décourager les emprunteurs ».

Solliciter l'aide d'un courtier

Pour s’assurer de l’obtention d’un crédit immobilier, Crédixia recommande fortement de souscrire une délégation d’assurance. Cette option permet de réduire considérablement le coût de l’assurance. Les banques proposent en général leur assurance groupe lors de la souscription d’un prêt immobilier.

Crédixia invite les emprunteurs à se renseigner et à comparer les différents contrats qui existent sur le marché. Objectif, « obtenir le coût le plus juste avec des garanties égales à celles du contrat proposé par la banque ». Pour faciliter la recherche, l’emprunteur peut solliciter l’aide d’un courtier.

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Courtiers en crédit : les associations réclament le maintien de la liberté de choix des emprunteurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Fin 2019, les tensions s'aggravent entre les banques et les intermédiaires en opérations de banques et services de paiement (IOBSP). Les associations de courtiers IOBSP ont publié ce vendredi 13 décembre un communiqué commun pour défendre la profession. Le document est co-signé par l’Association Française des Intermédiaires Bancaires (AFIB), l’Association NAtionale des Conseils FInanciers (ANACOFI IOBSP), la Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF Crédit), la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP) et La Compagnie IOBSP.

Les associations professionnelles déclarent réagir « face aux remontées d’informations nombreuses et factuelles de leurs adhérents, les conventions supprimées unilatéralement et souvent sans préavis, les refus de certains établissements bancaires de travailler avec les intermédiaires IOBSP, et la communication ouverte de certains établissements dénigrant le courtage ». Elles appellent au maintien de la liberté de choix des emprunteurs, et de leur capacité à trouver « les meilleurs produits ».

Libre choix des consommateurs

« Confrontées à des taux historiquement bas, à un poids réglementaire et financier de plus en plus lourd, les banques cherchent à restaurer leurs marges. Mais ces établissements maintiennent une posture commerciale offensive, en pratiquant des barèmes de taux toujours plus bas et en cherchant toujours à gagner des parts de marché. Il est donc paradoxal de constater que en parallèle, les mêmes établissements cherchent à limiter le rôle des intermédiaires, avec résiliation de conventions, en occultant totalement le rôle fondamental du courtier », déclarent les associations.

« Ce qui est en jeu est ni plus ni moins que la capacité pour les emprunteurs d’avoir accès à la totalité de l’offre du marché et de pouvoir faire jouer la concurrence, en crédit et en assurance du crédit. En cherchant à exclure les courtiers — par lesquels passent aujourd’hui 40 % de la production de crédit — c’est la liberté de choix des consommateurs qui est menacée. Plus de 10 000 professionnels, sur le terrain, guident et accompagnent ainsi les clients dans le maquis des offres », ajoutent-elles.

Défendre le rôle des courtiers

Face à ce constat, les associations représentatives de l’intermédiation bancaire veulent « agir collectivement auprès de toutes les instances et demander le respect de leur statut et de la loi. Accompagnateurs de croissance, les courtiers concrétisent les projets de leurs clients, en tenant compte de leurs profils et de leur connaissance de la matière financière ».

Elles entendent défendre le rôle des courtiers en crédit qui « par leur approche client pédagogique et personnalisée accompagnent leurs clients, dans la gestion de leur budget et de leurs projets de vie. Cette relation humaine repose sur une vraie création de valeurs ». En conclusion, elles souhaitent « le rétablissement de relations harmonieuses de partenariat avec les établissements bancaires dans le dialogue et la concertation dans l’intérêt des clients et d’une saine concurrence ».

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Résiliation d’assurance de crédit immobilier : Comment s’y préparer ?

Raimi Adet
Dès le 1er janvier 2018, toute personne détenant un crédit immobilier pourra décider de changer d'assurance en cours de prêt à la date anniversaire. Alors que les assureurs ont dû faire face en 2015 au même scénario avec les assurances habitation et auto avec la mise en application de la loi Hamon, ces derniers vont devoir redoubler d'efforts pour fidéliser leur clientèle. Cependant, cette fois-ci, ils ne sont pas les seuls touchés. En effet, c'est au tour des banques de se retrouver confrontées à la même problématique…
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Loi Hamon / assurances emprunteur : plus d’un milliard de bénéfices !

La Rédaction
Le Courrier Financier
Depuis la mise en place de la loi Hamon en juillet 2014, les français ont désormais la possibilité de changer d'assurance emprunteur au cours de la première année de souscription de leur prêt immobilier. Avec plus de 50 000 changements d'assurance en trois ans, ce dispositif a permis aux souscripteurs une économie totale de plus d'un milliard d'euros.
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La prescription biennale dans les crédits immobiliers à la consommation

Axel Ferly
Le consommateur est une personne particulièrement protégée par le législateur, notamment dans le cadre d'un crédit immobilier de consommation. Dans un tel cadre, le législateur a prévu dans le Code de la consommation des dispositions qui permettent de limiter dans le temps le droit d'agir des établissements-prêteurs contre les emprunteurs. Alors que, en application du droit commun de la prescription, l'emprunteur aura jusqu'à cinq années pour exercer une action contre sa banque, cette dernière ne disposera, conformément au droit de la consommation, que de deux années pour agir contre l'emprunteur (par exemple, dans le cas où ce dernier cesserait de rembourser la créance née de l'emprunt).
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Crédit à la consommation : portrait de l’emprunteur-type

La Rédaction
Le Courrier Financier
Le marché du crédit à la consommation confirme sa reprise, avec une progression de 5,9% en 2015 (source ASF). Après trois ans de recul, la croissance de la production a gagné 1,1% en 2014. 
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