Transition Evergreen : Vatel Direct annonce son vingtième remboursement intégral

La Rédaction
Le Courrier Financier

Vatel Direct — plateforme de financement participatif obligataire de Vatel Capital — annonce le remboursement total de l’émission obligataire réalisée avec Transition Evergreen. Cette obligation de 3 M€ émise en avril 2022 offrait un rendement annuel de 5,50 % sur une durée de 18 mois avec un remboursement in fine du capital et un versement semestriel des intérêts

Vatel Direct propose à ses membres sur sa plateforme des opportunités obligataires unitaires. Les émetteurs des projets présentés sur la plateforme sont des PME françaises matures cotées et non cotées. Depuis sa création en 2016, Vatel Direct a réalisé 55 opérations de financement pour plus de 70 M€ et nous avons remboursé, capital et intérêts compris, plus de 54 M€ aux souscripteurs. Au 30 juin 2023, le taux de défaut global est de 0,92 % — en dessous de la moyenne du secteur.

Focus sur la société Transition Evergreen

Transition Evergreen est un fonds d’investissement coté sur Eunonext Paris et dédié à la transition écologique et à la réduction de l’empreinte carbone. L’activité de la société consiste en la prise de participations dans des entités françaises et européennes majoritairement non cotées qui font de la transi(on écologique le vecteur de leur croissance.

Le fonds est ainsi présent dans différents univers de développement : le biogaz, l’efficacité énergétique, le bois et l’hydrogène. A titre indicatif, pour 10 000 euros investis dans ce projet, l’investisseur a perçu un total de 825 euros d’intérêts bruts, soit un taux de rendement interne (TRI) avant impôts de 5,54 %.

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Lombard Odier Investment Managers lance la stratégie Fallen Angels Recovery

La Rédaction
Le Courrier Financier

Lombard Odier Investment Managers (LOIM) — division de gestion d’actifs de Lombard Odier, banque privée fondée en 1796 — annonce ce mardi 11 janvier élargir sa gamme de produits obligataires. LOIM lance Fallen Angels Recovery, une stratégie axée sur les convictions les plus fortes, qui investissent dans des entreprises dont la note de crédit a baissé mais qui présentent de solides perspectives de reprise et dont la valorisation est attrayante.

Phénomène des « anges déchus »

La stratégie Fallen Angels Recovery a été lancée le 31 décembre 2021. Son encours sous gestion s'élève actuellement à 86 M$. Une stratégie axée sur la recherche qui exploite « les conditions idéales du crédit » afin de dégager des rendements corrigés du risque tout au long du cycle (« through the cycle ») pour les investisseurs.

Les « anges déchus » sont des émissions obligataires dont la note a été abaissée de « investment grade » à « haut rendement », mais qui sont fortement sous-évaluées par rapport aux autres titres de la même tranche. Selon une approche axée sur les convictions les plus fortes et sur la recherche, la stratégie Fallen Angels Recovery propose aux investisseurs des rendements corrigés du risque tout au long du cycle (« through the cycle »). Elle offre également une forte exposition à la reprise, tout en limitant l'exposition aux ventes massives.

La stratégie tire parti des recherches de pointe menées par LOIM sur le phénomène des anges déchus, qui, depuis seize ans, dégagent des rendements systématiquement supérieurs. En effet, sur cette période, les anges déchus affichent les rendements les plus élevés parmi toutes les tranches de notation, tant en termes de performance totale que de rendement excédentaire.

Opportunités d'investissement

L'approche d'investissement de la stratégie combine une gestion des composantes alpha et bêta pour atténuer les risques et les pertes, tout en exploitant les opportunités bottom-up. Le portefeuille compte une centaine positions, dont environ 90 % sont notées BB. Les titres sont choisis en fonction d'une analyse fondamentale des émetteurs et des critères de soutenabilité est intégrés tout au long du processus d'investissement. 

La stratégie Fallen Angels Recovery est supervisée par Yannik Zufferey, CIO for Fixed Income, et gérée par Ashton Parker, Lead Portfolio Manager et Head of Credit Research. Tous deux sont soutenus par une équipe d'investissement dédiée formée par Jérôme Collet, Anando Maitra et Denise Yung.

« Notre stratégie Fallen Angels Recovery offre une opportunité d'investissement tout aussi attrayante. La performance historique des anges déchus par rapport à d'autres segments du crédit d'entreprise est extrêmement prometteuse. Notre équipe d'investissement, qui combine une analyse fondamentale du crédit, des capacités systématiques et une grande expérience du crédit crossover, œuvre afin d'exploiter ces opportunités et de générer des rendements attrayants pour nos clients », déclare Yannik Zufferey, CIO, Fixed Income chez LOIM.

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Dette émergente : Aviva Investors annonce trois recrutements

La Rédaction
Le Courrier Financier

Aviva Investors — branche mondiale de gestion d'actifs d'Aviva — annonce ce lundi 28 juin l'expansion de son équipe dette émergente avec trois nouveaux recrutements. Amy Kam (gérante de portefeuille senior), Nafez Zouk (analyste de la dette souveraine) et Aleksej Gren (analyste, spécialiste de la dette émergente d’entreprises) rejoignent l'équipe.

« Leurs expertises combinées seront d’une grande valeur pour renforcer nos compétences en matière de dette émergente. Leurs recrutements sont la preuve de l'engagement d'Aviva Investors sur cette classe d'actifs, qui constitue un élément important de son activité obligataire », déclare Liam Spillane, responsable de la dette émergente.

Focus sur les trois nouveaux profils

Amy Kam est nommée gérante de portefeuille senior, sur la stratégie d'obligations d'entreprises sur les marchés émergents d'Aviva Investors, aux côtés d'Aaron Grehan, responsable de la dette émergente en devises fortes. Amy Kam bénéficie de plus de dix ans d'expérience dans l'investissement en dette d'entreprise émergente et a précédemment travaillé chez GAM en tant que gérante. Elle est titulaire d'un doctorat en finance de la Cass Business School et d'un MBA de l'université de Cranfield.

Nafez Zouk, a également rejoint récemment l'équipe dette émergente en tant qu'analyste de la dette souveraine dans une fonction nouvellement créée. Nafez Zouk a plus de dix ans d'expérience et se concentrera principalement sur les émetteurs souverains, actifs sur les marchés locaux et en devises fortes. Il travaillait auparavant pour Oxford Economics en tant que stratégiste des marchés émergents.

Aleksej Gren est nommé analyste, spécialiste de la dette émergente d’entreprises, dans un autre rôle nouvellement créé. Il sera responsable de l'analyse des émetteurs de dette d'entreprise sur les marchés émergents, en particulier dans les secteurs des métaux et des mines, de la consommation, des infrastructures et de l'immobilier. Aleksej Gren a rejoint Aviva Investors en septembre 2020, après avoir travaillé en tant qu'analyste crédit pendant plus de huit ans, côté « buy-side » et « sell-side ». 

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Chine : perspectives sur le marché obligataire corporate

Peter Ru
Neuberger Berman
Comment expliquer les défauts de paiement sur le marché obligataire corporate chinois ? Que faut-il retenir du segment des entreprises chinoises d'Etat (SOEs) ? Le point avec Peter Ru, Conseiller en Investissement chez Neuberger Berman.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Gestion obligataire : Invesco publie sa troisième étude mondiale

La Rédaction
Le Courrier Financier

Invesco — société mondiale de gestion d’actifs, basée à Atlanta — a publié le 18 mai dernier les résultats (en anglais) de sa troisième étude annuelle mondiale sur la gestion obligataire. L'étude a été menée auprès auprès de 159 CIO et détenteurs d'actifs obligataires en Amérique du Nord, dans la région EMEA et dans la région Asie-Pacifique (APAC).

Leurs encours combinés s'élèvent à 20 000 milliards de dollars au 31 décembre 2019. Les répondants exerçaient au sein de fonds de pension, de fonds souverains, de sociétés d’assurance, de banques privées, de sociétés de gestion de fonds diversifiés, de multi-gestionnaires et de concepteurs de modèles.

Dette émergente

L'étude constate une nouvelle année d'intérêt croissant pour la dette émergente (EMD). Un momentum solide, des rendements relativement attractifs et une diversification renforcée ont conduit les investisseurs à augmenter leur exposition au secteur. 72 % des investisseurs ont désormais une allocation en dette émergente contre 49 % dans l'étude de 2018, soit une augmentation de 47 %.

Cette augmentation a été menée par les investisseurs des régions EMEA et APAC : 80 % et 89 % d’entre eux ayant respectivement une allocation en EMD, contre seulement 51 % en Amérique du Nord. De plus, parmi les investisseurs ayant investi en EMD, l'allocation moyenne est beaucoup plus élevée en Asie-Pacifique (APAC) (7,2 %) et dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) (6,5 %) qu'en Amérique du Nord (3,6 %).

Compenser de faibles rendements

La spécialisation est aussi en hausse, notamment chez les investisseurs attirés par les rendements. Il privilégient des allocations ajustées à chaque pays (63 %). 42 % des investisseurs gérant une allocation EMD sont intéressés par la Chine, pour ses avantages en matière de diversification et de moindre obstacles à l'investissement : 62 % des investisseurs estiment que l'accès est moins difficile qu'il y a deux ans.

Les perspectives de rendements relativement élevés sur la dette émergente sont perçues comme particulièrement attrayantes par les assureurs. Les assureurs sont plus susceptibles d'investir sur les marchés obligataires émergents (71 % y sont exposés). C'est le rendement plutôt que la diversification qui les y attirent  (71 % se disent principalement motivés par le rendement, contre 59 % en moyenne).

Comment éviter les risques

Pour de nombreuses compagnies d'assurance devant faire face à des objectifs de rendements et un cadre réglementaire exigeant sur la solvabilité, la dette émergente en devises fortes s'est avérée un choix prisé. La faiblesse des rendements a poussé les assureurs à réviser leur spectre des risques acceptables pour faire face à leurs engagements futurs.

Autre défi, la règlementation Solvency II incite les assureurs à détenir des actifs plus liquides et moins risqués pour bénéficier de charges de capital moindres. Les deux tiers des assureurs s'inquiètent donc de leur capacité à générer les rendements prévus sans augmenter de façon significative le risque d'investissement. 37 % d'entre eux affirment rencontrer des difficultés à se conformer aux exigences réglementaires en fonds propres.

Pour les assureurs, les prêts bancaires et les prêts directs offrent une opportunité de générer des rendements supplémentaires à long terme grâce à une prime d'illiquidité, tout en exerçant un contrôle et en restant dans les limites de solvabilité. Pour les assureurs peu enclins à prendre des risques, la dette immobilière s'est avérée un moyen intéressant d'augmenter les rendements sans prendre trop de risques supplémentaires, grâce à la relative facilité de recouvrement.

L'ESG consolide sa présence

Les investisseurs obligataires ont fortement amplifié leur intégration des critères ESG : 80 % des investisseurs de la région EMEA et 69 % de ceux de la région APAC prennent ainsi en compte les facteurs ESG dans leurs portefeuilles obligataires, contre respectivement 51 % et 38 % en 2018.

Au sein de ces portefeuilles, les investisseurs de la zone EMEA ont la plus forte proportion d'investissements ESG, avec 34 % contre 22 % en Amérique du Nord et 19 % pour la région APAC. Les investisseurs nord-américains ont été les moins enthousiastes à l'égard des critères ESG, avec seulement 56 % d'entre eux les intégrant dans leurs portefeuilles.

Intégration ESG et rendements

L'époque où les investisseurs considéraient l'adoption des principes ESG comme un obstacle à la performance des investissements est révolue. Seuls 3 % des personnes interrogées dans le cadre de notre enquête sont encore de cet avis, alors que la moitié considèrent l'évaluation des risques ESG des émetteurs comme un outil important pour améliorer leurs rendements. 

Les émetteurs qui ne tiennent pas compte des préoccupations environnementales et de gouvernance risquent des coûts d'emprunt et de refinancement plus élevés. 54% des répondants pensent que l'analyse ESG peut libérer de la valeur cachée dans l’obligataire. 50 % des investisseurs soulignent l'amélioration du rendement comme un facteur clé en faveur de l'intégration de l'ESG dans leurs portefeuilles obligataires. Les investisseurs de la région EMEA sont les plus positifs.

52 % déclarent que l'intégration des critères ESG dans leurs portefeuilles obligataires contribue aux rendements. Seuls 2 % y voient un inconvénient. Les investisseurs de la région EMEA sont aussi les plus optimistes sur l'avenir des normes ESG, 34 % d'entre eux estimant que ces considérations auront une « influence beaucoup plus importante » dans trois ans. Seuls 15 % d’entre eux estimant que les questions ESG n’auront pas plus de poids dans trois ans qu'elles n’en ont actuellement, soit la proportion la plus faible.

Paradoxe de la liquidité

A la fin du dernier cycle haussier, les propriétaires d'actifs ont étendu leurs allocations aux catégories d'actifs non liquides. Pourtant, 51% d’entre eux ont exprimé des inquiétudes concernant la liquidité du marché obligataire, incertains de la façon dont les marchés obligataires se comporteraient pendant des périodes plus difficiles, par exemple l'introduction de réglementations telles que la loi Dodd-Frank ou le retrait des teneurs de marché traditionnels qui a suivi la crise financière mondiale.

Ces préoccupations sur la liquidité ont entrainé un intérêt accru pour les stratégies qui peuvent contribuer à améliorer la liquidité et à réduire le risque, telles que la négociation de blocs directement entre clients via les ETF (utilisés par 59 % des investisseurs), la négociation de portefeuilles de crédit (utilisée par 30 % d’entre eux) et une plus large adoption de stratégies à échéance fixe (56 %).

Turbulences de marchés

Les investisseurs obligataires faisaient preuve d’une aversion croissante pour le risque avant même la crise du Covid-19 qui s’est déclarée au premier trimestre 2020. Près de la moitié (43 %) des répondants pensaient au moment de l’enquête que la fin du cycle haussier adviendrait dans un an ou moins, le consensus étant en faveur d'un atterrissage en douceur. 23 % identifiaient alors une bulle sur le marché obligataire, tandis que 29 % seulement craignaient un effondrement majeur des prix des obligations.

Les politiques des banques centrales ont conduit à des rendements faibles voire négatifs, poussant certains investisseurs à prendre des risques supplémentaires pour soutenir les rendements et atteindre leurs objectifs. L’étude montre un marché en proie à la peur : la peur de perdre, mais aussi la peur de louper des opportunités. Malgré un certain regain d’appétit pour le risque en fin de cycle, la confluence des préoccupations concernant la fin du cycle et les craintes de guerre commerciale s’est traduite par des portefeuilles relativement bien protégés contre le choc pandémique actuel.  

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Lancement de Transparency Capital : l’accès des privés au Private Equity

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le concept de Transparency Capital SCA est d’agréger la demande d'investisseur privés via une émission obligataire, afin d'atteindre le seuil minimal d'investissement requis par les fonds de private equity. Ces investisseurs privés peuvent dès lors avoir accès aux performances des meilleurs fonds.

Lors de sa première émission obligataire, Transparency Capital va proposer aux investisseurs une obligation d'un montant nominal de 150 000 euros, cotée sur le marché EuroMTF de la Bourse de Luxembourg, et servant un intérêt variable à son souscripteur. Transparency Capital offre ainsi un support d'investissement en private equity flexible au profit d'une clientèle dont la demande était jusqu'à aujourd'hui peu adressée.

Pour sa première émission obligataire, qui aura lieu au début du mois de mai 2018, la plateforme a sélectionné un fonds d'investisseurs actifs.  Le Fonds a adopté une stratégie et un positionnement différenciant hybride : il investit exclusivement dans des sociétés européennes cotées, tout en conservant une approche typique du private equity, prenant une part substantielle au capital et travaillant avec le management.

Un objectif de souscription de 202 millions d’euros

Afin de mener à bien cette première émission, Transparency Capital a fixé un montant minimum d’engagement cumulé de 60 millions d’euros, tout en se fixant comme objectif un engagement total de 202 millions d’euros. La souscription est ouverte jusqu’au 7 juin 2018.

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Sepimo annonce le succès de son émission obligataire convertible de 5 millions d’euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette levée de fonds va contribuer au financement de son portefeuille de projets ainsi que de s’engager dans la croissance externe afin de dupliquer le modèle existant dans d’autres régions françaises. Les obligations d’une maturité de 5 ans portent un intérêt annuel de 5% avec une prime de non-conversion de 3% et a été souscrite en totalité par Fédérale Assurance. Le Groupe a été accompagné dans cette opération par Invest Corporate Finance en tant que conseil.

Fort de cette dynamique, la société Sepimo, a racheté la société Jean Coeur Promotion, promoteur immobilier local du département de la Haute-Savoie, reconnu depuis plus de 20 ans pour son savoir-faire.

 
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