APICIL obtient les Labels Diversité et Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Groupe APICIL — troisième groupe français de Protection Sociale avec 2,9 Md€ de chiffre d’affaires — annonce ce jeudi 16 septembre avoir obtenu les labels Diversité et Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes, au terme d’une procédure d’audit et d’évaluation mise en œuvre par AFNOR Certification (Association française de normalisation).

Ces labels consacrent l’engagement du groupe dans la prévention des discriminations, le respect de l’égalité des chances et la promotion de la diversité dans sa gestion des ressources humaines.

De quels labels parlons-nous ?

Crées en 2018, les labellisations Diversité et Egalité professionnelle sont indépendantes et paritaires. Elles attestent que les processus de recrutement, d’intégration et de déroulement de carrière des collaborateurs ne provoquent pas de discriminations. Ces certifications sont délivrées pour 4 ans par la Commission Nationale de Labellisation, composée de représentants de l’Etat, des organisations patronales et syndicales.

Tous les 2 ans, un réexamen a lieu lors d'un audit mené par un expert indépendant. Les labels Diversité et Egalité professionnelle reconnaissent la pertinence des nombreuses actions mises en place en matière de diversité et de parité par le Groupe APICIL dans le cadre de sa politique de recrutement, de gestion de carrière et de rémunération.

Engagement pour la diversité

Concrètement, le Groupe s’engage à être une entreprise attractive et exemplaire grâce à un recrutement focalisé sur les compétences dans l’optique d’accueillir des collaborateurs qui soient le reflet de la société dans toutes ses diversités. Il s’assure que chacun et chacune puisse évoluer et développer ses compétences, quel que soit son profil, et met tout en œuvre pour réduire les plafonds de verre. APICIL a ainsi mis en place un programme de formation dédié au leadership « Potentiel.le.s » afin de révéler les potentiels féminins au sein de l’organisation.

En outre, le Groupe développe « une culture d’entreprise inclusive et multiculturelle grâce à un management bienveillant qui favorise l’engagement, la reconnaissance, le bien-être au travail, et la prévention des stéréotypes et des comportements inappropriés tels que le sexisme, le racisme, la LGBT-phobie ». Apicil est aussi signataire de la charte de L’Autre Cercle pour favoriser l’inclusion des personnes LGBTQ++ dans le monde du travail.

L’inclusion portée par APICIL


L’obtention de ces labels marque la volonté du Groupe APICIL d’ancrer durablement ses bonnes pratiques dans sa culture d’entreprise et de permettre à chacune de ses parties prenantes d’être sensibilisée et engagée sur ces sujets. L’objectif étant de favoriser des collectifs de travail plus ouverts, plus justes, plus solidaires et plus performants. C’est dans cette optique que de nouvelles feuilles de route ont été définies et mises en œuvre dans le cadre du plan stratégique H24.

Objectif, réaffirmer les engagements d'APICIL dans la prévention des discriminations, le respect de l’égalité des chances et la promotion de la diversité au travers de la gestion de son Capital Humain (recrutement, intégration, gestion des carrières) en prenant en compte l’évolution de son contexte et environnement sociétal (ancrage territorial, relations et engagements auprès de ses clients, fournisseurs, partenaires, administrateurs, etc.). Ce plan prévoit de former les collaborateurs sur la diversité et l’inclusion sur les quatre prochaines années.

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Gouvernance : les société de gestion face au défi de l’égalité hommes/femmes

François Lett
Ecofi
L’Association Française de la Gestion Financière (AFG) s'est penchée sur la diversité hommes-femmes au sein des équipes des société de gestion. En termes de gouvernance, qu'en est-il de la mixité dans ce secteur ? Comment se traduit le plafond de verre, en termes de représentation dans les comités de direction et de salaires ? Le point avec François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
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ESG : le CAC 40 exclut les femmes de la gouvernance, d’après une étude SKEMA

La Rédaction
Le Courrier Financier

La SKEMA Business School publie ce lundi 2 mars l'édition 2020 de son Observatoire de la Féminisation des entreprises. Cette étude est dirigée par le professeur Michel Ferrary. Ce chercheur affilié à SKEMA Business School analyse chaque année la place des femmes au plus haut niveau de l'entreprise.

D'après l'étude, les femmes demeurent largement exclues de l'Olympe de la gouvernance — à savoir présidence et direction générale — malgré les avancées rendues possibles par la loi Copé-Zimmermann. Pourtant, un portefeuille composé d'actions d'entreprises dont l'encadrement est féminisé à plus de 40 % surperforme le CAC 40 et le portefeuille des entreprises les plus masculines sur le long terme.

Où sont les femmes ?

L'étude souligne les effets positifs de la loi Copé-Zimmermann sur la féminisation des conseils d'administration : au 1er janvier 2019, la quasi-totalité des entreprises du CAC 40 domiciliées en France étaient au-delà du quota de 40 % de femmes dans leur conseil d'administration. La moyenne du CAC 40+20 se situe à 42,53 %.

L'Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises livre un résultat sans appel. Les femmes occupent seulement 3,33 % des 120 postes de président et/ou directeur général des 60 plus grandes entreprises du CAC40+20. L'étude recense 2 femmes présidentes du conseil d'administration et 2 femmes directrices générales, mais aucune PDG.

Michel Ferrary constate une rupture de plus en plus marquée entre les entreprises très féminisées — pourcentage élevé de femmes dans les effectifs et l'encadrement — qui ont des difficultés à recruter des hommes et les entreprises peu féminisées — pourcentage faible de femmes dans les effectifs et dans l'encadrement — qui peinent à recruter des femmes.

Evadés sociaux et plafond de verre

Les évadés sociaux du CAC40+20, ce sont les groupes qui s'expatrient pour éviter le quota de 40 % de femmes dans le conseil d'administration imposé par la loi Copé-Zimmermann. Sur les 7 entreprises qui sont les plus éloignées du quota de 40 %, la plupart sont juridiquement domiciliées dans des pays étrangers non soumis à des quotas ou avec des quotas plus faibles.

C'est le cas d'Airbus (25 %) aux Pays-Bas, de TechnipFMC (21,43 %) au Royaume-Uni, de SES (25 %) et d'ArcelorMittal (33,33 %) au Luxembourg et de STMicroelectronics (33,33 %) en Suisse. Les femmes ne représentent que 17,49 % des comités exécutifs alors qu'elles représentent 32,97 % de la population des cadres, vivier traditionnel de recrutement des dirigeants. L'épaisseur du plafond de verre (15,48 %) est bien réelle.

La stabilité de cette faible représentation plaide pour l'instauration de quotas de femmes dans les comités exécutifs. L'index d'inégalité met en évidence les entreprises qui discriminent les femmes en matière de promotion professionnelle. L'étude remet le Prix citron à Hermès et le Prix orange à Sodexo.

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