L’Inflation Reduction Act : le projet de loi climatique le plus important de l’histoire des Etats-Unis ?

Equipe spécialistes « climat » de Schroders.
Schroders.
La nouvelle loi américaine sur la réduction de l'inflation, baptisée « Inflation Reduction Act », a été considérée comme une évolution majeure de la politique américaine en matière de lutte contre le changement climatique. Elle pourrait réduire les émissions américaines de 40 %. Mais en quoi consiste-t-elle exactement et pourquoi revêt-elle autant d’importance ? Le décryptage par les spécialistes « climat » de Schroders.
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Changement climatique : Pictet Asset Management lance un fonds en obligations mondiales

La Rédaction
Le Courrier Financier

Pictet Asset Management (Pictet AM) — filiale de gestion d'actifs du groupe bancaire suisse Pictet — annonce ce mercredi 11 mai le lancement du fonds « Pictet-Global Climate Government Bond ». Celui-ci est conçu pour proposer aux investisseurs en dette obligataire souveraine un moyen d’intégrer dans leurs portefeuilles le problème du changement climatique — critère ESG (environnemental, social et de gouvernance) qui oriente les politiques publiques actuelles.

Ce nouveau fonds — conforme à la directive UCITS et domicilié au Luxembourg — investit dans les obligations d’Etat des marchés développés et émergents en fonction des mesures mises en place par les différents pays pour gérer leurs émissions de carbone. Il est soumis aux dispositions de l’article 9 du règlement européen SFDR et s’appuie sur un conseil consultatif composé d’experts des questions climatiques.

Un fonds enregistré dans 14 pays

Le conseil consultatif du fonds se compose d’éminents universitaires spécialistes du changement climatique :

  • Michaël Köhl, professeur responsable du département d’économie forestière internationale à l’Institut des sciences du bois de l’Université de Hambourg ;
  • Joeri Rogelj, directeur de recherche au Grantham Institute et chargé de cours en sciences et politiques climatiques au Centre de politique environnementale de l’Imperial College de Londres ;
  • et Vaclav Smil, professeur émérite au sein du département des sciences de l’environnement et de géographie de l’Université de Manitoba (Winnipeg), membre de la Société royale du Canada (Académie des sciences) et membre de l’Ordre du Canada.

Compartiment de la SICAV de droit luxembourgeois Pictet, le fonds est enregistré en Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Liechtenstein, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Singapour et en Suède.

Réduire les émissions de carbone

Le fonds « Pictet-Global Climate Government Bond » s’adresse à des investisseurs institutionnels et professionnels qui recherchent le profil risque/rendement des obligations souveraines mondiales, mais avec une empreinte carbone limitée. Le capital est affecté aux pays dont les émissions de carbone affichent la baisse la plus marquée à la fois en chiffres absolus et proportionnellement à la taille de leur économie. Cette approche peut écarter des pays qui sont des piliers des indices obligataires traditionnels, ce qui offre une diversification supplémentaire.

Afin d’obtenir des résultats optimaux, le processus analyse les émissions de CO2 des pays signataires de l’Accord de Paris pour former l’univers d’investissement — le carbone étant considéré comme le principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. De plus, les experts du conseil consultatif sur lesquels s’appuie l’équipe de gestion du fonds fournissent un éclairage sur les politiques et les tendances en matière de lutte contre le changement climatique des pays retenus.

S’ils comptent parmi les plus importants pollueurs en chiffres relatifs, certains Etats émergents ont aussi la capacité d’apporter des réponses efficaces à la crise climatique. Ce sont souvent les pays en développement qui subissent le plus durement les effets des événements climatiques extrêmes. La stratégie d’investissement récompense les pays — aussi bien émergents que développés — engagés dans la bonne voie pour réduire leurs émissions de carbone.

88 000 milliards de dollars détenus

« Les investisseurs obligataires ont un rôle essentiel à jouer en finançant les efforts pour limiter le changement climatique. Seuls, ils ont une influence insignifiante sur les politiques des Etats, mais ensemble, ils peuvent réellement faire bouger les choses », souligne Ella Hoxha, gérante de portefeuille senior au sein de l’équipe de gestion. A l’échelle mondiale, les investisseurs détiennent actuellement pour 88 000 Mds$ d’obligations émises par des Etats et des organismes publics.

« Notre stratégie récompense les émetteurs qui se préoccupent des problèmes liés au climat et pénalise ceux qui se montrent peu concernés. C’est pourquoi notre portefeuille applique une allocation différente de celle des indices obligataires mondiaux traditionnels et offre une diversification accrue, tout en présentant une empreinte carbone réduite. Il y a peu de fonds comparables à l’heure actuelle », ajoute Ella Hoxha.

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LFDE : bilan des premières Rencontres du Climat et de la Biodiversité

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Financière de l’Echiquier (LFDE) — société de gestion entrepreneuriale française, filiale à 100 % du groupe Primonial — présente ce mercredi 16 mars le bilan de la première édition des Rencontres du Climat et de la Biodiversité. L'événement a réuni experts, entreprises et clients, afin de stimuler l’échange de bonnes pratiques et de dégager des pistes concrètes de travail pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité.

Trois ateliers de travail

Ces Rencontres s’inscrivent dans le cadre de la très ambitieuse stratégie Climatadoptée par LFDE en mai 2021. Elles permettent de consolider sa démarche d’engagement auprès de ses parties prenantes, dont les entreprises. Trois ateliers de travail étaient organisés sur les thèmes de la taxonomie européenne, la biodiversité et la mise en œuvre d’une stratégie climat.

Ils ont réuni 13 entreprises européennes et 10 clients autour de l’équipe de gestion d’Echiquier Climate Impact Europe et de l’équipe de Recherche Investissement Responsable de LFDE. Animés par des experts climatiques européens — CDP, Entreprise pour l’Environnement, I-Care — ces ateliers ont livré de précieux premiers enseignements et dégagé des pistes d’engagements qui seront suivies dans le temps.

Sur la taxonomie européenne 

Investisseurs et entreprises — ASML, DSM, SCA, Thermador Groupe, Albioma — accueillent positivement cette réglementation. Elle est perçue comme un outil neutre offrant l’opportunité de valoriser leurs produits et services à impact positif et d’améliorer leur communication sur le sujet. Cependant, de nombreux aspects rendent difficile sa mise œuvre : différences méthodologiques, décalages de calendrier entre les reportings sur l’éligibilité des investisseurs et des entreprises, publication partielle du dispositif, etc.

La publication de l’éligibilité, puis de l’alignement des entreprises et des fonds dans un second temps, est soumise à une pression concurrentielle qui nous l’espérons ne biaisera pas les données communiquées. Les gérants d’actifs ont un important rôle d’accompagnement des entreprises pour les aider à s’approprier le cadre réglementaire de la taxonomie. La pédagogie de leur communication sera cruciale, en particulier les premières années de mise en place du règlement.

Concernant la biodiversité 

Les entreprises présentes lors des Rencontres — L’Oréal, Kering, Remy Cointreau et Voltalia —déploient déjà un panel d’actions destinées à analyser et minimiser leur impact direct ainsi que celui de leur approvisionnement, ou à inciter leurs fournisseurs à instaurer des pratiques durables et raisonnées. Les entreprises les plus matures sur le sujet ne sont pas toujours celles générant le plus d’impact, mais plutôt celles dont l’activité est très dépendante de la biodiversité.

Les entreprises qui appréhendent cet enjeu de longue date ont partagé leurs pratiques et leurs pistes de réflexion. Les enjeux de la biodiversité apparaissent très locaux, spécifiques aux activités des entreprises, et sont aujourd’hui difficiles à prendre en compte dans des reportings et indicateurs agrégés.

La matière est en constante évolution. La complexité pour les investisseurs réside principalement dans le manque d’uniformité des données, organismes, méthodes, référentiels et certifications. Un impératif commun de gouvernance a émergé : il est nécessaire de prendre en compte les enjeux de biodiversité au plus haut niveau de l’entreprise (Conseil d’Administration) afin de mieux évaluer les risques et d’appréhender les modalités.

Stratégie climat des entreprises 

L’atelier a mis en lumière l’importance de l’appropriation des enjeux climatiques par la direction des entreprises, quels que soient leur taille ou secteur d’activités. Un enjeu décisif pour définir une stratégie cohérente et ambitieuse, incluant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre chiffrés et datés. Le déploiement des stratégies est complexe en raison du manque d’uniformisation des données, du manque d’expertise sur les méthodologies de mesure d’impact et de ressources humaines et techniques.

Le défi commun à l’ensemble des entreprises – Aker Carbon Capture, SAP, Kemira, Vow ASA ­– réside dans l’intégration du scope 3 c’est-à-dire de l’ensemble de la chaîne de valeur dans leur stratégie climatique. Les difficultés sont liées au manque de visibilité sur les chaînes d’approvisionnement, à la capacité de l’entreprise à influencer les pratiques des fournisseurs et à la qualité de la donnée. Les entreprises les plus matures souhaitent pouvoir intégrer leurs émissions évitées dans leur reporting.

Intensifier la finance à impact

Un premier bilan des engagements pris sera dressé lors de l’édition 2022 des Rencontres Climat & Biodiversité. « Cette initiative unique sur la Place de Paris traduit notre ambition d’être force d’innovation sur les sujets finance-climat et biodiversité. La gestion d’actifs a un rôle majeur à jouer pour orienter les capitaux vers les entreprises les plus engagées et sensibiliser nos clients à ces enjeux d’avenir », déclare Bettina Ducat, Directrice Générale de LFDE.

« La première édition de nos Rencontres Climat & Biodiversité a permis de préciser les enjeux auxquels les entreprises sont confrontées et d’enrichir le dialogue entre les entreprises et les investisseurs. Notre engagement en faveur de la finance à impact s’intensifiera encore », ajoute Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué et CIO.

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EXCLUSIF / Risque climatique : une opportunité pour l’industrie bancaire ?

Romain Parinaud
Groupe Square
Comment les banques peuvent-elles répondre aux objectifs de l'Accord de Paris ? Quelles opportunités peuvent-elles saisir face au changement climatique ? Les explications de Romain Parinaud, consultant senior chez Groupe Square.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Changement climatique : quelles perspectives pour la finance ?

Vincent Auriac
Axylia
Comment lutter contre le changement climatique en 2022 ?Quels enjeux pour l'écosystème financier ? L'éclairage de Vincent Auriac, PDG de Axylia, cabinet spécialisé en finance responsable.
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Impact climatique : le fonds DNB Renewable Energy prend en compte les émissions évitées

La Rédaction
Le Courrier Financier

DNB Asset Management — détenue à 100 % par DNB ASA, première institution financière norvégienne — publie ce mardi 14 décembre son deuxième rapport sur l’impact généré par les investissements réalisés par le fonds DNB Renewable Energy en termes d’émission de CO2. L’approche retenue, en partenariat avec le spécialiste ISS-ESG, est celle des émissions évitées.

Elle établit les émissions qui auraient été libérées si une action ou une intervention particulière n'avait pas eu lieu, et qui peuvent apparaître tout au long de la chaîne de valeur. Par exemple, pour une entreprise qui construit une ferme solaire, les émissions évitées représentent la différence d’empreinte carbone, pour une production électrique équivalente, entre le mix électrique mondial et celui de la ferme solaire.

Composition du portefeuille

Les résultats du rapport montrent des émissions potentielles évitées de 1 480 tonnes de CO2 par million d’euros investi (PAE/Eurm) contre une empreinte carbone de 246 tonnes de CO2 par million d’euros. Cela signifie que le portefeuille DNB Renewable Energy évite environ 6 tonnes de CO2 pour chaque tonne qu’il émet. Comparé au premier rapport publié en 2020, il est important de souligner que le PAE/Eurm investi a diminué entre 2020 et 2021.

Deux raisons à cela. La première est la revalorisation des actions environnementales et du fonds au cours des douze derniers mois. La seconde est la modification de la composition du portefeuille de DNB Renewable Energy, à la suite des changements dans l’évaluation du couple risque/rendement. Il est alors encourageant de constater que les modifications apportées au portefeuille ont conduit à une réduction considérable des émissions directes générées par les entreprises (dites « Scope 1 »), des émissions indirectes liées notamment à la production des énergies (dites « Scope 2 ») et celles provenant de toute la chaîne de valeur (dites « Scope 3 ») du fonds, occasionnant une augmentation du PAE net de 4 fois l'an dernier à 5 fois cette année. 

Prendre en compte le Scope 3

En termes de secteurs, les dix plus importants contributeurs aux émissions évitées représentent 81 % du total des émissions évitées du portefeuille. Dans le détail, les secteurs du solaire et de l’éolien ressortent en tête. Le secteur des matériaux se classe troisième. Cela s’explique en partie parce que les matériaux produits par certaines entreprises sont nécessaires à la transition énergétique. À l’inverse, la production d’électricité affiche un PAE faible. Plusieurs entreprises de ce secteur sont en phase de transition vers une économie à faibles émissions de carbone. 

« L’empreinte carbone, qui consiste à mesurer les émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise, ne suffit pas à donner une vision complète des efforts consentis par celle-ci pour réduire son impact sur le climat. En outre, les émissions Scope 3 sont complexes à mesurer correctement et pas toujours prises en compte dans leur intégralité, pouvant conduire à sous-estimer les risques de transition auxquels est confrontée l'entreprise sous-jacente et soulever des questions sur la validité de son profil d'entreprise verte. Notre objectif est de faire de l’engagement sur 80 % du portefeuille, en utilisant les science based targets », explique Christian Rom, Gérant du fonds DNB Renewable Energy. 

Vers le développement durable ?

L’approche de l’équipe de DNB Renewable Energy se veut la plus exhaustive possible. Pour éviter des dommages irréversibles à la planète, le GIEC estime urgent de réduire de moitié les émissions mondiales d'ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Avant de procéder à toute analyse et évaluation financière fondamentale des actions, l’équipe de gestion du fonds, en collaboration étroite avec celle dédiée à l’analyse ESG, étudie l'angle environnemental de l'entreprise et cherche à comprendre si son activité est significativement motivée par la mise en place d'un meilleur cadre environnemental ou non. Le résultat aboutit à un très large univers d'entreprises exposées à la thématique environnementale.

« Ce deuxième rapport d’impact souligne l’engagement fort de DNB de poursuivre sa stratégie en investissements durables et met en lumière le focus de DNB Renewable Energy sur l’identification des opportunités climatiques. Nous espérons qu’il permettra également à nos investisseurs d’avoir une bonne lisibilité de la contribution du fonds aux Objectifs de Développement Durables de l’ONU pour répondre au mieux à leurs attentes. Notre compréhension du thème environnemental n'est pas statique et continuera d'évoluer au fil du temps à mesure que les attentes, et la réglementation se développent », ajoute Marta Oudot, Directrice de la distribution en France chez DNB AM.

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Accord de Paris : Invesco lance une gamme d’ETF avec critères ESG stricts et objectifs climatiques

La Rédaction
Le Courrier Financier

Invesco — société mondiale de gestion d'investissements indépendante — annonce ce lundi 13 décembre le lancement d'une gamme d'ETF. Objectif, apporter des améliorations ESG significatives, tout en répondant à des objectifs spécifiques liés à l'Accord de Paris sur le changement climatique, soutenu par l'ONU. Les ETF de la gamme sont classés Article 9 selon la classification SFDR.

Les nouveaux ETF offrent un choix d'exposition aux marchés actions américains, européens, japonais et internationaux, mais il est également prévu que les marchés émergents intègrent la gamme dans les semaines à venir.

Réduire l'empreinte carbone

« Alors que les dirigeants mondiaux mettent en place des initiatives dans le but de ralentir le réchauffement climatique, les entreprises sont la clé du succès. Elles devront réduire leur empreinte carbone et nombre d'entre elles élaboreront également des produits et services afin de nous aider à réduire la nôtre », déclare Gary Buxton, responsable des ETF et stratégies indexées pour la région EMEA chez Invesco.

« Cette nouvelle gamme d'ETF offre aux investisseurs un moyen efficace de se concentrer sur les entreprises présentant des risques liés au climat plus faibles et une exposition positive à la transition climatique, tout en répondant à des objectifs ESG plus larges », ajoute-il.

Exigences de l'Accord de Paris                             

Les ETF d'Invesco répliqueront les indices MSCI qui visent à réduire l'exposition aux risques climatiques physiques et liés à la transition, tout en poursuivant les opportunités découlant de la transition vers une économie moins carbonée, et en s'alignant sur les exigences de l'Accord de Paris. Chaque indice applique un large ensemble d'exclusions.

Les autres composants sont optimisés pour réduire l'intensité carbone à un niveau compatible avec un réchauffement de 1,5°C, ainsi que pour réduire la pondération des sociétés exposées aux risques liés à la transition climatique ; maximiser la pondération des plus exposées aux opportunités de transition climatique ; et minimiser la tracking error par rapport à l'indice MSCI standard.

Finance durable et performance

« Nous sommes convaincus que ces nouveaux ETF offrent aux investisseurs une réelle valeur ajoutée par rapport aux expositions actions traditionnelles. Les investisseurs responsables ont tous des profils bien distincts », précise Thibaud de Cherisey, responsable de la distribution ETF (EMEA) chez Invesco.

« La gamme de solutions que nous mettons en place permet de répondre à leurs différents objectifs et priorités. Ces ETF visent à trouver un équilibre entre des objectifs climatiques spécifiques et des objectifs ESG plus larges, avec un profil risque-rendement correspondant aux attentes de la plupart des investisseurs pour un portefeuille de base », ajoute-il.  

Les ETF seront investis physiquement dans les titres des indices respectifs. Invesco exercera ses droits de vote par procuration et, guidée par son équipe ESG mondiale, elle s'engagera auprès des entreprises bénéficiaires sur les principales questions liées à l'ESG. Ces nouveaux lancements portent la gamme d'ETF ESG d'Invesco à un total de 21 fonds, dont des fonds actions et obligataires de base et des expositions thématiques aux énergies propres.

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Changement climatique : RGreen Invest lance son 3e fonds dédié au financement court-terme des acteurs de l’adaptation

La Rédaction
Le Courrier Financier

RGreen Invest — société de gestion française indépendante créée en 2013, entreprise à mission, spécialiste du financement de la transition énergétique — annonce ce mercredi 8 décembre le lancement de son troisième fonds dédié au financement court-terme des acteurs de l’adaptation au changement climatique. Ce véhicule vise une taille cible de 200 M€.

L’heure est au premier closing du fonds Infrabridge III à 105 M€, soit plus de la moitié de son objectif cible. Anciennement connu sous le nom Nouvelles Energies, ce véhicule se destine au besoin de financement en dette court-terme des impulseurs clés de la transition énergétique et climatique.

Financement flexible pour la transition énergétique

Les établissements financiers classiques se sont récemment adaptés pour répondre plus vite aux besoins en dette senior des développeurs sur des projets prêts à construire, mais ils manquent toutefois de réactivité sur des projets en phase de développement. Partant de ce constat, Infrabridge III a été conçu pour apporter une solution aux développeurs européens qui nécessitent un financement rapide en phase d’amorçage, afin qu’ils puissent bénéficier par la suite d’un financement bancaire compétitif.

« Du fait de la compétitivité des énergies renouvelables par rapport aux énergies fossiles, nous sommes passés d’un monde subventionné à un monde rentable accélérant ainsi le nombre de projets EnR, d’e-mobilité et de stockage en développement. Nous soutenons cette dynamique d’accélération en dotant rapidement les développeurs des outils financiers nécessaires pour les accompagner dans la phase critique de développement », indique Nicolas Rochon, Président fondateur de RGreen Invest.

S'adapter aux évolutions du secteur 

Les solutions Infrabridge se veulent flexibles pour s’adapter au mieux à un marché en forte évolution. Par leurs tailles d’environ 200 M€ et leurs maturités courtes, ces solutions s’investissent très vites et permettent de proposer aux investisseurs une performance attractive.

Ainsi, Infrabridge III investit-il en dette court-terme dans des projets greenfield (en développement ou prêts à construire) ou brownfield, mais également au niveau de la maison mère jusqu’à ce qu’une solution de refinancement long terme prenne la relève ou que le partenaire cède ses actifs, selon sa stratégie. 

Si les projets et sociétés financés par les deux premiers millésimes sont localisés ou opèrent principalement dans l’Espace Economique Européen, Infrabridge III se donne la possibilité d’investir hors Europe dans les pays de l’OCDE afin de favoriser le développement à l’international des partenaires historiques de RGreen Invest.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Infrastructures durables : l’équipe Infracapital de M&G lève 1,5 milliard d’euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

Infracapital — l’équipe dédiée aux infrastructures chez M&G Investments, société d'épargne et d'investissement — annonce ce lundi 15 novembre la clôture définitive des souscriptions au sein de sa stratégie d'investissement consacrée aux infrastructures « greenfield ». Cette levée totalise 1,5 Md€ auprès d’investisseurs du monde entier.

Portefeuilles d'investissement

La stratégie vise à construire et exploiter des infrastructures essentielles et durables à travers l’Europe. Elle a déjà engagé plus de la moitié des capitaux pour investir dans des entreprises qui contribuent soit à la transition énergétique et à la décarbonation, soit à fournir une connectivité en fibre optique aux régions où la couverture est faible. Les cinq entreprises en portefeuille sont :

  • Zenobe — l’un des principaux propriétaires et exploitants européens indépendants de batteries et fournisseur de services aux exploitants de véhicules électriques ;
  • Fibrus — un fournisseur d’accès Internet à haut débit qui accélère le paysage numérique d’Irlande du Nord ;
  • Spectrum — une entreprise de télécommunications à l’origine d’un déploiement massif d’une connexion Internet à haut débit dans les zones faiblement couvertes du Sud du Pays de Galles ;
  • EnergyNest — une société norvégienne de stockage d’énergie thermique déployant une technologie innovante pour décarboner les secteurs à forte intensité énergétique et améliorer leur durabilité ;
  • Un partenariat entre Enel X / Endesa fournissant des bus électriques dans le Sud de l’Europe.

Objectifs de neutralité carbone

La stratégie vise à accompagner l’évolution des besoins de la société tout en offrant des performances durables aux investisseurs. Plus de 75 % des capitaux levés proviennent d’investisseurs existants, dont le fonds général de Prudential. L’équipe a accueilli de nouveaux investisseurs provenant du Royaume-Uni, d’Europe continentale, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient.

« Faire croître des entreprises qui jouent un rôle important dans la lutte contre le changement climatique ou qui rendent possible la révolution numérique démontrent les bénéfices associés au déploiement des capitaux institutionnels au profit de la société dans son ensemble, tout en visant à offrir des performances d’investissement pour les fonds de pension et les institutions similaires », déclare Jack Daniels, Directeur des investissements (CIO) de M&G.

« Infracapital investit dans les infrastructures depuis 20 ans et jamais nous n’avons connu un besoin si pressant d’infrastructures durables essentielles à travers l’Europe, en particulier dans un monde post-Covid, où les capitaux privés jouent un rôle déterminant pour soutenir les économies et tenir les engagements de neutralité carbone », déclare Martin Lennon, cofondateur et responsable de l’équipe Infracapital.

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Chine : le pays le plus radical dans la lutte contre le changement climatique ?

Anastasia Petraki
Schroders
Avec plus d’efforts à déployer et moins de temps à sa disposition, la Chine pourrait s’imposer comme l’un des leaders mondiaux de la lutte contre le changement climatique. Les explications d'Anastasia Petraki, Responsable de la recherche en politiques chez Schroders.
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