Assurance vie : Generali soutient 4 projets forestiers français avec Reforest’Action

La Rédaction
Le Courrier Financier

Generali —  groupe international d’assurance et de gestion d’actifs — annonce ce mardi 29 novembre commercialiser un produit d'investissement, qui permet de soutenir quatre projets forestiers français, sélectionnés auprès de Reforest’Action. Fondée en 2010, cette entreprise certifiée B Corp vise à préserver, restaurer et créer des forêts en France et dans le monde.

Un arbre planté dès 1 000 euros investis

Objectif, « épargner tout en participant au reboisement de nos forêts ». Ce produit d'investissement a été élaboré par Generali Wealth Solutions (GWS), en collaboration avec BNP Paribas. Chaque investissement de 1 000 euros permettra de planter un arbre dans un projet de reforestation en Alsace, Bretagne, Pays-de-la-Loire ou Nouvelle-Aquitaine.

Generali propose ainsi d'investir dans un titre de créance, disponible en unité de compte (UC) au sein des principaux contrats d’assurance vie de Generali Vie — à savoir Himalia, Himalia Patrimoine, Espace Invest 5, L’Épargne Generali Platinium et GPA Profil Epargne. Ces contrats sont distribués par les conseillers en gestion de patrimoine (CGP), banques privées et régionales, agents généraux, courtiers et conseillers commerciaux du réseau salarié de Generali.

L'investissement se structure sur un sous-jacent qui permet de sélectionner les 50 sociétés européennes et les 50 sociétés américaines qui présentent la meilleure note Environnementale, Sociale et de Gouvernance (ESG), telle que calculée par S&P Dow Jones Indices.

Quatre projets de reboisement en France

Chaque épargnant peut ainsi contribuer à la lutte contre le changement climatique et à l’érosion de la biodiversité, en étant acteur de la reforestation. Une fois l’investissement réalisé et quel que soit son montant (à partir de 1 000 euros), chaque client pourra se connecter sur une page dédiée du site de Reforestation afin de planter un arbre dans l’une des zones suivantes :

  • Alsace – Sélestat (Bas-Rhin) : le projet vise le reboisement de parcelles forestières malades, endommagées par la chalarose ;
  • Bretagne – Grand-Champ (Morbihan) : le projet cible le reboisement d’une forêt dont le peuplement a été victime de l'armillaire ;
  • Pays-de-la-Loire – Trémentines (Maine-et-Loire) : le projet vise la restauration d’un terrain agricole délaissé ;
  • Nouvelle-Aquitaine – Montfaucon (Dordogne) : le projet vise la restauration d'une parcelle forestière victime de la tempête de 1999.

Stratégie d'investissement responsable

« Dans le cadre de notre stratégie en matière de durabilité et d’investissement responsable, nous avons à cœur de proposer aux épargnants des solutions d’investissement diversifiées, innovantes et durables qui font aussi écho à l’urgence climatique », explique Alessandra Gaudio, présidente de Generali Wealth Solutions.

Ce nouveau produit, conçu en collaboration avec BNP Paribas et son partenaire Reforest’Action, s’inscrit dans la continuité du produit structuré que nous avons lancé au printemps 2022 en soutien au fonds de dotation ONF-Agir pour la Forêt. Nous comptons rester sur cette lancée et prévoyons de commercialiser chaque année deux produits structurés de ce type, avec à la clé un impact environnemental concret », ajoute-elle.

« Depuis des années, l’ESG est au cœur de l’offre de BNP Paribas Global Markets. Le lancement de ce projet avec Generali nous permet d’une part de promouvoir ensemble des solutions d’investissement plus durables tout en proposant à nos clients de participer à l’effort de restauration et de reboisement de forêts en France, qui sont essentielles dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité », précise Youri Siegel, responsable de la Structuration ESG, BNP Paribas Global Markets.

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Assurances : Kereis acquiert le courtier grossiste Cegema

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kereis — groupe de courtage européen spécialiste en assurances de personnes — annonce ce mardi 16 novembre l’acquisition du courtier grossiste Cegema, basé à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). Il est actuellement détenu par Agami, filiale de Swiss Life France.

Cegema est un courtier grossiste multi-spécialiste en assurance de personnes qui propose à ses partenaires une gamme de produits en Santé individuelle et s’est récemment diversifié en prévoyance individuelle. Avec plus de 180 collaborateurs et un chiffre d’affaires de près de 35M€ en 2021, la société dispose notamment d’un centre de gestion au service de 160 000 assurés et de ses courtiers partenaires.

Développement du groupe Kereis

Avec cette cinquième acquisition en 2022 en France, après celles de Dame Prévoyance, Ça Assure, Entalia et Valorielles, le Groupe Kereis poursuit sa stratégie de développement de ses capacités de distribution en assurances de personnes. Cegema vient ainsi compléter les activités de courtage grossiste du groupe Kereis, en complément d’iAssure, acteur grossiste de référence en prévoyance individuelle.

Les filiales de Kereis proposent désormais une offre complète de produits de prévoyance et de santé individuelle au bénéfice de leurs réseaux de courtiers distributeurs. Cette acquisition s'accompagne de la conclusion d’un contrat de partenariat de long terme entre Swiss Life et Cegema dans les domaines de l’assurance emprunteur et de la santé.

« Cette nouvelle acquisition stratégique nous permet de renforcer notre capacité de distribution et d’acquérir une plateforme de gestion en santé individuelle. C’est aussi l’opportunité pour Kereis de bâtir un nouveau partenariat structurant avec un assureur de référence, Swiss Life, dont l’excellence en termes d’offres en assurances de personnes est reconnue sur le marché », déclare Frank Roullier, directeur général délégué de Kereis, et nouveau DG de Cegema.

Une approche de type marketplace

« Nous nous félicitons du développement commercial significatif et rentable de Cegema au cours des dix dernières années, principalement en santé individuelle. Afin de poursuivre cette croissance, son business model doit évoluer, en s’ouvrant notamment à d’autres porteurs de risques, dans une approche de type marketplace. Le tout nécessite des investissements que Swiss Life France souhaite affecter à d’autres priorités stratégiques », explique Eric Le Baron, Directeur Général Délégué et Directeur de la Distribution de Swiss Life France

« L’accord signé avec le groupe Kereis répond aux trois objectifs que nous nous étions fixés : trouver un acquéreur qui saura développer le potentiel de Cegema et donner à ses collaborateurs une dynamique nouvelle, et nouer un partenariat de distribution prometteur dans lequel Swiss Life est un assureur de référence tant pour son offre en assurance santé individuelle et emprunteurs », ajoute-il.

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EXCLUSIF / Plan Grand Âge : réussir le virage domiciliaire avec les villages résidentiels

Marc de Saint-Roman
Sérénya
Face au vieillissement démographique, comment répondre aux besoins de logement des seniors ? Pourquoi choisir d'investir dans les villages résidentiels ? L'éclairage de Marc de Saint-Roman, PDG de Serenya — spécialiste des villages résidentiels séniors, et l'investissement locatif LMNP.
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Le pôle Assurances du Groupe BPCE devient BPCE Assurances

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Groupe BPCE — groupe coopératif de banque universelle et d’assurance — annonce ce lundi 7 novembre que son pôle Assurances prend le nom de BPCE Assurances. Ce pôle regroupe les activités d’assurances de personnes et d’assurances IARD. BPCE Assurances est implanté en région avec 60 % de ses collaborateurs à Grenoble (Isère), Dijon (Côte-d'Or), Lens (Pas-de-Calais), Lezennes (Nord), Martillac et Mérignac (Gironde) et Reims (Marne).  

Focus sur BPCE Assurances

Sous sa nouvelle dénomination, BPCE Assurances continuera à accompagner les clients particuliers, patrimoniaux et professionnels des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne dans l’ensemble de leurs besoins en assurance. BPCE Assurances — filiale à 100 % de BPCE, deuxième groupe bancaire en France — exerce deux métiers : 

  • l’assurance de personnes (avec BPCE Vie et  BPCE Life) : assurance vie, épargne, transmission de patrimoine, retraite, assurance décès, assurance dépendance et assurance des emprunteur ;
  • l’assurance non vie (avec BPCE Assurances IARD et BPCE IARD) : assurance automobile, assurance habitation, complémentaire santé, garantie des accidents de la vie, assurances mobiles, protection juridique, assurance parabancaire, télésurveillance, assurance des professionnels.
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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Le Groupe Chedid Capital ouvre un bureau Chedid Re France à Paris

La Rédaction
Le Courrier Financier

Chedid Capitalholding financier, spécialiste du courtage en assurance et réassurance en Afrique et au Moyen-Orient — annonce ce mercredi 2 novembre l’ouverture d’un bureau à Paris pour sa filiale de réassurance Chedid Re. La création de cette entité Chedid Re France — société de Chedid Re Global Operations, membre du groupe Chedid Capital — poursuit trois objectifs : se rapprocher des réassureurs internationaux en France et en Europe ; apporter des services à ses clients présents en Europe ; et soutenir son expansion en Afrique.

Se rapprocher du marché européen

Ce huitième bureau dans le monde et deuxième en Europe avec Londres au sein d’une grande place de réassurance qu’est la capitale française permettra à Chedid Re France d’étendre son développement sur l’Afrique et plus particulièrement l’Afrique subsaharienne. Il vise aussi à attirer les meilleurs spécialistes du marché pour proposer à ses clients tout le potentiel des assureurs et réassureurs français.

« Je suis fier d'atteindre cette étape importante où Chedid Re, devenu un acteur international, va offrir de meilleurs services à nos clients et être plus proche du marché européen de l'assurance avec l'ouverture de ce bureau indispensable au développement de notre activité. Le bureau de Paris soutiendra l'expansion stratégique de notre groupe en Afrique », déclare Farid Chedid, fondateur et Président-Directeur général de Chedid Capital.

Chedid Capital et sa filiale Chedid Re

Très présent au Moyen-Orient depuis le début des années 2000, le Groupe Chedid Capital a pris une nouvelle dimension avec l’acquisition d’Ascoma en 2020, groupe international de courtage en assurance et premier réseau indépendant en Afrique subsaharienne. Chedid Capital est devenu le spécialiste du courtage en assurance et réassurance en Afrique et au Moyen-Orient, avec plus d’un milliard d’euros de primes gérées, 40 filiales réparties sur trois continents et plus de 1 600 collaborateurs.

Au fil des ans, Chedid Re — filiale de Chedid Capital — s'est transformée en « une institution de réassurance de premier plan » avec plus de 300 employés et des opérations à travers l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie du Sud. L'équipe d’experts de Chedid Re est basée à Beyrouth, Casablanca, Dubaï, Limassol, Londres et Riyad. La filiale tient le rôle d'intermédiaire pour de nombreux fournisseurs de dimension régionale et internationale sur le marché de l’assurance. Elle fait partie des 20 premiers courtiers en réassurance dans le monde.

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Fabrice Sauvignon – The Hokus Platform : assurance vie, un portail unique pour les CGP

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Fondé en 2020, The Hokus Platform est un portail unique qui relie les professionnels du patrimoine (CGP, banques privées, Family Offices, etc.) aux entreprises d'assurance vie. Quel accompagnement propose la plateforme ? Comment cet outil digital va-t-il poursuivre son développement ?
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Olivier Quentin & Suzanne Dos Santos-Wahl – Covéa : remontée des taux, « diversification de mise »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pour le T4 2022, le réseau MMA Expertise Patrimoine et la société de gestion Covéa Finance (Groupe Covéa) partagent leurs perspectives. Comment adapter sa stratégie dans un contexte de remontée des taux ? Comment ce groupe mutualiste aborde-t-il le thème de l'épargne et du handicap ?
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Dirigeants d’entreprises : le courtier Praeconis transforme sa garantie Personne clé

La Rédaction
Le Courrier Financier

Praeconis — courtier grossiste spécialisé en assurance de personnes — annonce ce mardi 18 octobre transformer sa garantie « Homme Clé » en garantie « Personne Clé ». Objectif, garantir l’existence ou la stabilité financière de l’entreprise en cas d’incapacité ou de disparition d'un dirigeant, d'un associé ou de tout collaborateur-clé — c'est-à-dire toute personne nécessaire au bon fonctionnement et à l'innovation au sein de l'entreprise concernée.

« Praeconis souhaite pouvoir accompagner les créateurs d’entreprises en leur proposant des solutions sur mesure capables de prendre le relais en cas d’incapacité. C’est notre rôle d’être aux côtés de nos adhérents dans la gestion quotidienne de leurs structures et des aléas qu’ils peuvent rencontrer », conclut Sidney Mbassi, Directeur Adjoint de Praeconis

Protéger les ressources humaines

Praeconis répond ainsi à la demande de sécurité des entreprises en matière de prévoyance de plusieurs manières face à la Perte Totale Irréversible d’Autonomie (PTIA) ou le décès d’un collaborateur ou associé prépondérant au bon fonctionnement de l’entreprise. La garantie dite « Personne Clé » permet de faire face aux conséquences financières d'une telle situation, par le biais du versement d’un capital au bénéficiaire désigné au contrat.

Souscrire à ce type d’assurance permet de veiller à ce que l’entreprise bénéficie d’un accompagnement, qui lui permet se réorganiser et de continuer à fonctionner normalement. En cas de décès, la Garantie croisée entre associés permet aux survivants de racheter les parts ou les actions du défunt. Objectif, garder la maîtrise et le leadership de l’entreprise.

Accompagner les entrepreneurs

Le grossiste — fidèle à ses valeurs mutualistes — assure mettre tout en place pour proposer un accompagnement haut de gamme à ses adhérents entrepreneurs. Le courtier développe des offres adaptées au quotidien de ses clients, ainsi qu’aux situations qu’ils pourraient rencontrer.

Le « Plan Protection Personne Clé » et son « Pack Protection des Associés » regroupent toutes les garanties classiques, mais Praeconis y ajoute des composantes disruptives — comme des services d’assistance inclus. Et parce que l’innovation se pense au niveau mondial, Praeconis propose de contracter partout dans le monde, même si la société est immatriculée en France.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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Banque et assurance : l’ACPR publie son rapport statistique 2021 sur l’état du marché français

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce jeudi 13 octobre les résultats de son rapport statistique annuel « Les chiffres du marché français de la banque et de l’assurance 2021 ». Ce document de référence complète son rapport d’activité publié le 31 mai 2022. Il présente les principaux chiffres du marché français de la banque et de l’assurance. Il couvre et synthétise les principales données prudentielles et comptables collectées auprès des établissements bancaires et des organismes d’assurance supervisés par l’Autorité.

Reprise économique en 2021

L’année 2021 a été marquée par une reprise économique vigoureuse, fortement soutenue par les mesures prises par les pouvoirs publics et les banques centrales. Dans ce contexte porteur, le secteur financier français, banques comme assurances, a obtenu d’excellents résultats et accru sa résilience, au service du financement de l’économie. Au S1 2022, la situation des banques et des assurances s’est inscrite dans le sillage de l’année 2021, ce qui devrait leur permettre de faire face à des perspectives d’activité économique aujourd’hui plus dégradées.

En 2021, le secteur bancaire français a vu son total de bilan progresser de 3 % pour atteindre 9 934 milliards d’euros au niveau consolidé en fin d’année. Le produit net bancaire (PNB) du secteur bancaire français a fortement progressé, pour s’établir à 164,2 milliards d’euros (+ 9,4 % par rapport à 2020), sous l’effet conjoint de l’amélioration des revenus des établissements et de la hausse maîtrisée de leurs coûts d’exploitation. La situation prudentielle du système bancaire, déjà solide, s’est renforcée : ainsi, le ratio de solvabilité agrégé des banques françaises s’est élevé à 16,3 % fin 2021, en légère hausse par rapport à 2020 (16,1 %).

30,6 milliards d'euros en UC

Pour leur part, en 2021, les assureurs français ont vu leurs primes nettes augmenter de +16 % et dépasser leur niveau d’avant crise sanitaire. L’assurance vie, en particulier, a connu un vif rebond, bénéficiant d’un environnement de marché porteur, de l’abondance de l’épargne privée et de la reprise de l’économie. Dans ce contexte, les supports en unités de compte ont enregistré un montant de collecte annuelle inédit (30,6 milliards). La solvabilité de l’ensemble du secteur a progressé de 11 points par rapport à 2020, pour s’établir à 253 %.

« Les résultats de l’année 2021 et du premier semestre 2022 confortent encore la résilience du système financier français, caractérisé par de solides ratios de solvabilité, dans le contexte actuel marqué par la guerre en Ukraine, l’inflation et la remontée des taux. Face à la recrudescence des risques, l’ACPR reste vigilante et poursuit en 2022 un suivi régulier des banques et assurances afin de veiller à la solidité du système financier », commente Dominique Laboureix, secrétaire général de l’ACPR. 

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Assurance risque cyber : l’ACPR salue la publication de la position de l’EIOPA

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP ou EIOPA, « European Insurance and Occupational Pensions Authority ») publie ce vendredi 23 septembre un Supervisory Statement on management of non-affirmative cyber underwriting exposures. L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) se félicite de cette publication, qui intervient à l’issue d’une consultation publique terminée en juillet 2022.

Cette dernière faisait suite au constat selon lequel, en Europe, les organismes d’assurance ne mesurent pas encore suffisamment leur exposition au risque de couverture implicite du risque cyber, et ce dans un contexte où ce risque se révèle particulièrement élevé. Le manque apparent de préparation de certains organismes pourrait entraîner des pertes importantes et compromettre la stabilité financière globale du secteur.

L'exposition au risque cyber

L’ACPR incite les organismes d’assurance à examiner l’ensemble des garanties contenues dans leurs contrats par rapport aux risques cyber. Le cas échéant, elle leur suggère clarifier et à rendre plus explicites les formulations des termes et conditions des polices en ce qui concerne la couverture ou l'exclusion de ces risques, pour permettre une offre exempte d’ambiguïté vis-à-vis des preneurs d’assurance. Elle invite ces derniers et leurs assureurs à examiner ensemble les mesures de prévention nécessaires pour limiter  les dommages.

Par ailleurs, l’ACPR estime crucial que les organismes soient en mesure d'identifier et d’évaluer rapidement et de façon exhaustive leur exposition au risque cyber, en particulier implicite, dans les contrats d’assurance. Ils sont donc vivement incités à mettre en œuvre des pratiques de souscription et de gestion appropriées afin de mesurer et rendre compte correctement des risques cyber auxquels ils sont exposés. 

Quelques recommandations

Dans la continuité de la publication de la position de l’EIOPA, l’ACPR rappelle également aux organismes les recommandations suivantes :

  • établir une stratégie et bâtir des bases de données robustes afin d’évaluer de façon complète l’exposition du portefeuille d’assurance au risque cyber et intégrer cette évaluation au rapport ORSA quand cela est pertinent ;
  • inclure l'impact futur des risques cyber dans le cadre de l'évaluation du besoin global de solvabilité, y compris en anticipant les litiges éventuels concernant la couverture prévue dans les contrats.

L’ACPR rappelle que, compte tenu de l’exposition croissante des entreprises et des particuliers au risque cyber, elle a depuis plusieurs années inscrit ce risque dans ses priorités de contrôle.

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