Karl Sivignon – ARTURO Crédit : « Nous accompagnons le CGP dans le montage du dossier de crédit »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Créée en 2016, la fintech ARTURO Crédit propose aux CGP d'évaluer les demandes de financements bancaires pour les projets de leurs clients. Comment fonctionne cette plateforme digitale ? Quels outils propose-t-elle aux conseillers en gestion de patrimoine (CGP) ?
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Assurance emprunteur : Crédixia réagit à la nouvelle condition du HCSF

La Rédaction
Le Courrier Financier

Comment encourager et faciliter l’emprunt immobilier ? Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a annoncé le 27 janvier dernier l'obligation pour les banques d’inclure le coût de l’assurance de prêt dans les charges annuelles de crédit pour calculer l’endettement des futurs emprunteurs. D'après Crédixia — courtier en prêt immobilier — cette disposition « met aujourd’hui des bâtons dans les roues à certains emprunteurs ».

Un frein pour l’emprunt ?

Le fait d’inclure le coût de l’assurance emprunteur dans les charges annuelles d’emprunt « augmente automatiquement Taux Annuel Effectif Global (TAEG) », rappelle Crédixia. Pour rappel, le TAEG est limité au taux d’usure qui est actuellement fixé à 2,67 % pour les prêts immobiliers à taux fixe d’une durée de 20 ans et plus.

Le taux d’usure désigne le taux maximum auquel un prêt peut être accordé. Cela signifie que si le TAEG dépasse le taux d’usure, alors le prêt immobilier sera refusé. D'après Crédixia, la nouvelle recommandation du HCSF risque donc « d’écarter certains dossiers et de décourager les emprunteurs ».

Solliciter l'aide d'un courtier

Pour s’assurer de l’obtention d’un crédit immobilier, Crédixia recommande fortement de souscrire une délégation d’assurance. Cette option permet de réduire considérablement le coût de l’assurance. Les banques proposent en général leur assurance groupe lors de la souscription d’un prêt immobilier.

Crédixia invite les emprunteurs à se renseigner et à comparer les différents contrats qui existent sur le marché. Objectif, « obtenir le coût le plus juste avec des garanties égales à celles du contrat proposé par la banque ». Pour faciliter la recherche, l’emprunteur peut solliciter l’aide d’un courtier.

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Artémis courtage annonce l’affiliation d’un réseau de 21 agences franchisées

La Rédaction
Le Courrier Financier

Artémis courtage — société indépendante de courtage en crédit immobilier et assurance emprunteur — annonce ce mercredi 16 septembre l’affiliation d’un réseau de 21 agences spécialisées dans le courtage en immobilier, au sein de son réseau de franchisés.

7 M€ de chiffre d'affaires

Ce réseau d’agences — qui compte près de 80 collaborateurs — a réalisé dans son ensemble en 2019 un volume de crédits négociés de 530 millions d'euros pour près de 2 000 dossiers traités. Il représente également un chiffre d’affaires consolidé de l’ordre de 7 millions d'euros. Cette affiliation illustre l’attractivité de la marque Artémis courtage.

Depuis sa création il y a plus de 10 ans, Artémis courtage participe au développement du courtage en crédit immobilier et assurance emprunteur, avec un service premium de proximité et sur-mesure afin d'accompagner les Français dans leurs projets immobiliers, pour l’acquisition d’un bien ou la renégociation d’un prêt.

Croissance d'Artémis courtage

L’arrivée de ces nouvelles agences vient renforcer le maillage de l'entreprise dans l’hexagone, qui compte désormais 56 agences dont 37 en franchises. Cette opération traduit la dynamique de développement d’Artémis courtage, et consolide sa présence dans l’Ouest parisien (Yvelines, Hauts-de-Seine), l’Ouest de la France (Loire Atlantique, Vendée, Maine et Loire) et le Sud-Ouest (Gironde, Landes, Pays basque).

« Pour accroître notre part de marché, notre stratégie est d’aller au plus près de nos clients. Nous menons à ce titre une politique dynamique de maillage du territoire. Ces 21 agences sont toutes parfaitement implantées dans leur département respectif et sont dirigées par des exploitants franchisés qui connaissent leur marché et disposent d'une expérience fine et approuvée dans le courtage en crédit immobilier et assurance emprunteur », précise Christophe Grouas, Directeur du développement d’Artémis courtage.

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Assurance emprunteur : le Sénat adopte le droit effectif au changement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat a adopté ce mercredi 23 octobre — dans le cadre d’un ordre du jour réservé au groupe socialiste et républicain — la proposition de loi qui renforce l'effectivité du droit au changement d'assurance emprunteur, à l’unanimité en première lecture. Cette proposition de loi a été déposée au Sénat par le sénateur Martial Bourquin (Socialiste et républicain – Doubs) et plusieurs de ses collègues. Elle tend à clarifier et renforcer l’information du consommateur sur le droit à résiliation de son assurance-emprunteur. 

Depuis les lois du 17 mars 2014 et du 21 février 2017, un emprunteur peut choisir librement l'établissement qui va l'assurer, à condition que le contrat d'assurance présente un niveau de garantie équivalent à celui proposé par l'établissement prêteur. L'emprunteur peut également tous les ans substituer un nouveau contrat d'assurance à un autre, grâce à un amendement de Martial Bourquin à la loi du 21 février 2017. Cependant, certaines banques et assurances recourent à des pratiques qui privent leurs clients de ce droit au libre choix de leur assurance emprunteur.

Renforcer les droits de l'emprunteur

Telle que modifiée par la commission des affaires économiques, sur le rapport de la sénatrice Élisabeth Lamure (Les Républicains – Rhône), cette proposition de loi prévoit de :

  • fixer une date unique d’échéance du contrat d’assurance-emprunteur, à savoir la date anniversaire de la signature de l'offre du prêt par l'emprunteur, sauf si ce dernier choisit d'en retenir une autre figurant sur son contrat d'assurance, et faire faire figurer cette nouvelle définition de la date d'échéance sur la notice remise par le prêteur à l’emprunteur (article 1er) ;
  • renforcer le dispositif d’information de l’emprunteur de son droit à résiliation et des délais qu’il doit respecter pour en faire usage, tout en renforçant les sanctions en cas de manquement par l’assureur à ses obligations d’information (article 2) ;
  • faire entrer en vigueur les dispositions des articles 1er et 2 quatre mois après la date de publication de la présente loi, y compris pour les contrats en cours à cette date.

En séance publique, les sénateurs ont adopté des dispositions contraignante pour les assureurs qui refusent une demande de substitution d’assurance présentée par un emprunteur. Ils doivent désormais présenter l'intégralité des motifs de refus et préciser les documents manquants.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Réforme de l’assurance emprunteur : les banques ne jouent pas le jeu de la transparence

Astrid Cousin
Le 12 janvier 2018, le Conseil constitutionnel a validé l’amendement Bourquin, offrant ainsi aux souscripteurs d’un prêt immobilier la possibilité de résilier annuellement leur assurance-emprunteur et de faire jouer la concurrence. Cette ouverture du marché incite certaines banques à ne pas tout dire à leurs clients dans le but de les retenir.
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Amendement Bourquin : quelles conséquences sur l’assurance emprunteur ?

Orane Loze
Le 12 janvier dernier, le Conseil constitutionnel s’est prononcé en faveur de l’amendement Bourquin, une mesure permettant à tout emprunteur, peu importe la date de souscription de son crédit, de changer chaque année de contrat d’assurance emprunteur.
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Assurance emprunteur : le Conseil constitutionnel valide le principe de la substitution annuelle

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'assurance emprunteur est une garantie nécessaire pour l'obtention d'un crédit immobilier, qui protège l'emprunteur et sa famille en cas de disparition, d’accident ou de maladie. Au travers de quatre lois successives, le législateur a entendu offrir aux consommateurs une liberté de choix de l’assurance emprunteur :

- La loi « Lagarde » du 1er juillet 2010, - La loi « Hamon » du 17 mars 2014, - La loi de régulation bancaire du 26 juillet 2013, - La loi du 21 février 2017 instituant le principe de la résiliation annuelle du contrat.

Ces lois visent à créer les conditions d’une réelle concurrence entre les contrats d’assurance distribués par l’établissement bancaire à l’origine du prêt et les contrats d’assurance distribués par des entreprises et intermédiaires d’assurance, courtiers et agents généraux. A ce jour, 85% des contrats d’assurance emprunteur demeurent aux mains des établissements prêteurs.

Le secteur bancaire conteste

Représenté par la Fédération bancaire française (FBF), le secteur bancaire avait contesté devant le Conseil constitutionnel la loi du 21 février 2017 instituant la substitution annuelle. Dans le cadre de cette question prioritaire de constitutionnalité (QPC), des entreprises d’assurance concurrentes, des associations de consommateurs et les trois principales organisations représentatives des intermédiaires d’assurance, agéa, la CSCA et Planète Courtier, ont soutenu, aux côtés du Gouvernement, cette loi.

Agéa, la CSCA et Planète Courtier se félicitent de cette confirmation et de cette avancée majeure dans l’exercice du libre choix de son assurance emprunteur par les consommateurs. Agéa, la CSCA et Planète Courtier demeureront vigilantes quant à l'application loyale de la réglementation par l'ensemble des acteurs, dans le sens de la recommandation de l'ACPR sur les bonnes pratiques commerciales pour l'exercice du libre choix, et en vue de protéger au mieux les intérêts des emprunteurs.

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