L’AMF publie son Rapport annuel 2016

La Rédaction
Le Courrier Financier

Retour sur l’action du régulateur en 2016

Introduite par la loi du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite « Sapin 2 », l’interdiction de la publicité par voie électronique pour les contrats financiers les plus risqués (options binaires, contracts for difference et contrats portant sur le marché des changes) constitue une arme supplémentaire pour combattre les dérives. Autre disposition prévue dans le cadre de cette loi : la nouvelle réglementation visant à encadrer les biens divers. Désormais, l’AMF voit ses pouvoirs en la matière étendus et exerce un contrôle a priori sur des offres de placements variés. Tout intermédiaire en biens divers devra justifier d’un large socle de garanties en matière de compétence, d’expérience et d’information pour être autorisé à commercialiser ce type de placements. L’AMF a poursuivi ses travaux avec la Direction générale du Trésor en vue de la transposition de la directive et du règlement européens Marchés d’instruments financiers. Dans cette perspective, le régulateur a poursuivi ses actions de pédagogie à destination des professionnels et échangé avec la place sur le sujet du financement de l’analyse financière dans le contexte de la mise en place des dispositions prévues par MIF 2. En février 2016, elle a lancé, avec l’Association française de la gestion financière, un groupe de place (FROG) pour renforcer la visibilité à l’international des fonds domiciliés en France et, en conséquence, le rôle de centre financier de la place de Paris. À l’été 2016, elle a créé une division FinTech, Innovation et Compétitivité et a lancé un forum de dialogue avec les acteurs concernés. L’an passé, les services de l’AMF ont mené à leur terme 39 contrôles parmi les professionnels régulés (hors contrôles de masse) et finalisé 71 enquêtes, dont 47 menées dans le cadre d’une assistance portée à des autorités étrangères. De son côté, la Commission des sanctions a rendu 16 décisions. Sur l’exercice 2016, l’AMF a enregistré un résultat net de -1,97 million d’euros, après une perte de 13,57 millions d’euros au titre de 2015.

Les enjeux pour l’avenir

Depuis le début de l’année, l’AMF a poursuivi ses efforts en faveur de la protection de l’épargne et en faveur de marchés européens plus sûrs et transparents. Elle reste ainsi mobilisée sur les travaux de transposition du nouveau cadre des marchés financiers (MIF 2), du règlement PRIIPs sur l’information précontractuelle et l’accompagnement des professionnels vers leur mise en œuvre, en janvier 2018. Parallèlement, de nouveaux chantiers européens s’ouvrent alors que la Commission européenne a proposé des pistes de réforme du règlement européen EMIR sur les produits dérivés et un bilan du fonctionnement des trois autorités européennes de supervision. L’AMF a publié, le mois dernier, deux papiers de position sur ses priorités dans le cadre de la révision du règlement EMIR sur les dérivés. Elle milite pour que cette revue soit l’occasion d’une réforme du régime d’équivalence des infrastructures de marché établis hors de l’Union européenne. Une régulation européenne renforcée, passant par une convergence de la supervision, constitue un élément important d’une Union des marchés de capitaux. À cet égard, l’AMF, dans sa réponse à la consultation de la Commission européenne sur la revue des autorités européennes de supervision, a avancé plusieurs pistes d’amélioration du fonctionnement de l’ESMA (gouvernance, financement et pouvoirs). L’AMF milite ainsi pour que l’agence européenne se voit confier un rôle plus important non seulement sur les questions d’équivalence mais également dans l’élaboration des règlements et directives. S’agissant d’accompagner l’innovation, l’AMF a rencontré de nombreux porteurs de projets ces derniers mois. C’est cette expérience qui a nourri sa réponse à la consultation de la Commission européenne sur les FinTech. Si à ce stade, les innovations apportées ne remettent pas en cause les règles européennes, des modèles économiques juxtaposant plusieurs types de services financiers se développent, obligeant les acteurs à obtenir plusieurs agréments souvent domestiques. Dans ce contexte, l’AMF appelle à une réflexion sur la création d’un statut européen, faisant l’objet d’un passeport européen, qui pourrait s’appliquer à certaines plateformes.    
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Le Groupe Matmut accélère son développement

La Rédaction
Le Courrier Financier
  Une année 2016 de croissance pour le Groupe Matmut Sur son cœur de métier, l’assurance dommages des particuliers, le Groupe a maintenu ses positions. Cette activité représente 77 % de son chiffre d’affaires total. Le Groupe Matmut demeure un des principaux acteurs sur le marché français, avec notamment plus de 2,7 millions de véhicules et près de 2,2 millions d’habitations assurés. Dans le contexte de la loi Hamon, le Groupe enregistre de façon générale une baisse des résiliations depuis 2 ans. Le recul est particulièrement significatif en assurance IARD (- 4,5 %). L’assurance dommages des professionnels représente désormais 3,4 % du chiffre d’affaires total du Groupe et près de 148 000 contrats gérés pour 100 000 sociétaires. Le nombre de contrats gérés par Inter Mutuelles Entreprises, filiale du Groupe, a progressé de 3,8 %. L’assurance santé représente 14,7 % du chiffre d’affaires total du Groupe contre 4,2 % à fin 2015. L’intégration de la Mutuelle Ociane (désormais appelée Ociane Groupe Matmut) a permis de multiplier par 4 l’activité du Groupe sur ce marché. Le nombre de personnes protégées atteint 600 000. 29 % du chiffre d’affaires d’Ociane Groupe Matmut est réalisé en assurance santé collective (71 % pour l’assurance santé des particuliers). L’épargne, l’assurance-vie et les services financiers représentent 4,5 % du chiffre d’affaires total du Groupe. Le nombre de contrats d’assurance vie gérés atteint 120 000, en progression de 2,6 %. La commercialisation des produits d’épargne en affaires nouvelles de Matmut Vie a été arrêtée en 2016. Cette situation a entraîné une diminution de la collecte de ces produits de 37 millions d’euros. Une année 2016 difficile sur le plan de la sinistralité Sur le plan climatique, l’année 2016 a connu une forte augmentation de la sinistralité après une année 2015 relativement clémente. Les dommages causés par ces intempéries sont estimés à plus de 78 millions d’euros, soit une hausse de plus de 50 % sur 1 an. Les inondations de mai et juin liées à la crue des affluents de la Seine représentent à elles seules un coût d’environ 27 millions d’euros pour la branche Habitation. De plus, après plusieurs années de baisse, le coût des cambriolages est en hausse. Concernant la branche Automobile, si une baisse des fréquences a été enregistrée, le coût des sinistres est à la hausse, du fait d’une nouvelle augmentation des prix de la réparation et de l’inflation continue des indemnités allouées aux victimes de dommages corporels, accentuée par la baisse des taux. Enfin, le Groupe Matmut a connu en 2016 une fréquence exceptionnellement élevée des sinistres corporels graves.  
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2016 : année record pour l’immobilier

La Rédaction
Le Courrier Financier
Le dernier communiqué de presse des Notaires de France présente le bilan de l'immobilier ancien pour l'année 2016. Avec une augmentation des ventes de 11 % par rapport à 2015, l'année a été très bonne pour les acteurs de l'immobilier.
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Record historique pour les « méga-transactions »

Maud Mercier-Pain
Globalement, le nombre de transactions chute alors que les incertitudes persistent sur le marché nord-américain des fusions-acquisitions. Les acquéreurs continuent de surperformer sur un marché des fusions-acquisitions au ralenti.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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