Débat autour de la mutation et des défis pour les intermédiaires en services financiers

Patrimoine - Les effets cumulés des directives européennes (Mifid, Priips, Solvency 2…) et l'essor des plateformes de Fintech ont un effet structurel sur les métiers de conseil et de distribution de services financiers. L'EIFR prend ce sujet délicat à bras le corps et propose un débat le mardi 19 avril 2016.

L’EIFR fait ce constat : les CIF et les IOBSP doivent repenser business models et modes opératoires. Quatre directions se dessinent : les conditions d’exercice du métier (agréments), la chaîne métier entre producteur et client final et impact sur les circuits (mandats, responsabilité amont et aval), la rémunération et enfin la surveillance et contrôles par les « producteurs », les régulateurs, les structures professionnelles, les équipes internes… « Ces filières sont caractérisées par un ancrage assez profond dans les cultures et pratiques nationales. Les principes européens doivent donc se décliner de manière harmonieuse et cohérente avec les pratiques locales » estime l’EIFR. Par exemple, les lignes directrices de l’ESMA pour l’évaluation des connaissances et compétences nécessaires dans le contexte de MiFID II sont actuellement soumises aux superviseurs nationaux qui devraient les adapter aux besoins et à la réalité de ces activités. Le conseil est au cœur du processus de vente d’un produit financier et ce d’autant plus que le consommateur est éloigné de la culture financière. Comment dans ce cas intégrer du conseil robotisé ? Comment lier le conseil à l’acte de vente ? Comment valoriser le conseil pour qu’il soit rémunéré ? L’EIFR propose aux professionnels intermédiaires en services financiers de débattre de toutes ces problématiques pour permettre d’avancer sur une « smart régulation ».

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La Rédaction - Le Courrier Financier

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