Six professionnels sur sept (86 %) considèrent que le marché du logement s’est amélioré (50 %) ou stabilisé (36 %) au cours des quatre derniers mois de 2016.
Selon les professionnels de l’immobilier, les ménages ont préféré mettre à profit la baisse des taux d’intérêt en 2016 pour emprunter un montant plus important et acheter un logement plus grand plutôt que de réduire la durée de leur crédit.
74 % des professionnels sont optimistes pour l’année qui s’ouvre, une proportion supérieure à celle enregistrée début 2015 (35 %), puis début 2016 (67 %)
Trois professionnels sur quatre (74 %) sont optimistes pour le marché immobilier résidentiel en 2017 ; une proportion à comparer à 35 % deux ans auparavant (janvier 2015) et 67 % il y a un an (janvier 2016).
Cette proportion s’inscrit toutefois en légère baisse (-4 points) par rapport à la précédente enquête, un plus haut ayant été atteint en septembre 2016 (78 %) ; une diminution justifiée par le contexte économique et les incertitudes liées à l’élection présidentielle.
L’optimisme des professionnels se nourrit principalement de l’attractivité du marché (pour 71 % des professionnels), des niveaux bas de taux d’intérêt de crédit (69 %) et du dispositif de Prêt à Taux Zéro (69 %).
Une majorité de professionnels anticipe une stabilité des prix dans le neuf (66%) et dans l’ancien (55%)
Interrogés sur leurs anticipations de prix et de volumes de transactions pour l’année 2017, les professionnels répondent que :
– Dans le neuf : les prix devraient rester stables (66 % des répondants contre 22 % qui anticipent une hausse et 6 % une baisse des prix) ; pour quatre professionnels sur cinq les transactions devraient encore augmenter (39 %) ou se stabiliser (43 %).
– Dans l’ancien : les prix devraient rester stables (55 % des répondants contre 17 % qui anticipent une hausse et 21 % une baisse des prix) ; après deux années exceptionnelles (hausse cumulée des transactions en 2015 et 2016 supérieure à 20 %), les professionnels anticipent une stabilité (52 %) ou une poursuite de la hausse (26 %) des transactions dans l’ancien.