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Le volume de transactions (neuf et ancien) s’est redressé avec une progression de 27 % entre 2014 et 2015, qui fait suite à une baisse de 42 % entre 2010 et 2012. Le volume de crédits immobiliers a doublé entre 2014 et 2015 pour se situer à 4 milliards d’euros, après une baisse de 80 % entre 2010 et 2012. Les prix immobiliers (neuf et ancien) ont augmenté de 3 % entre 2014 et 2015. Enfin, la proportion de ménages propriétaires est de 75% au Portugal contre 70 % dans l’Union européenne.
Le contexte économique et démographique
En 2015, le Portugal affichait une croissance économique de 1,5%, supérieure à celle de la France (1,2 %). Mais le PIB portugais (179 milliards d’euros) est inférieur à celui de la France (2 184 milliards d’euros) et le taux de chômage (12,6 %) est supérieur à celui de l’Hexagone (10,4 %). Au Portugal, le départ des jeunes du foyer familial se fait tardivement (29 ans) ; l’espérance de vie dans le pays est de 81 ans, légèrement inférieure à celle de la France (82 ans).
Avec 10 millions d’habitants pour une superficie de 92 000 km², le Portugal affiche une densité de près de 113 habitants/km², supérieure à celle de la France (104 hab/km²) et à celle de l’UE (116 hab/km²). Les Portugais sont plus concentrés en agglomérations (degré d’urbanisation égal à 74 %) que ne le sont les Français (66 %).
L’immobilier portugais
Le marché immobilier portugais a subi de plein fouet la crise des années 2007-2013 : le nombre de permis de construire a été divisé par 9 (passant de 66 000 à 7 000 permis) ; le volume de crédits immobiliers à l’habitat a été divisé par 10 (passant de 20 milliards à 2 milliards d’euros), mais cette baisse de l’activité s’est toutefois accompagnée d’une stabilité des prix.
Depuis 2014, le volume de transactions (neuf et ancien) se redresse pour atteindre 107 000 opérations en 2015 (+27 % par rapport à 2014) ; les prix ont augmenté de 3 %. Les résidences principales sont réparties entre appartement à 55 % et maison à 45 %.
Enfin, le montant des crédits immobiliers restant à rembourser par chaque ménage propriétaire est de 33 000 euros (vs 47 000 euros en France et 41 000 euros en UE), ce qui représente plus d’un tiers du patrimoine non financier des ménages.
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