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Surfant jusqu’alors sur une accélération estivale de la macro américaine, les marchés ont été quelque peu surpris de la faiblesse de certains indicateurs avancés (ISM manufacturier et non-manufacturier notamment) en début de mois. Un ralentissement qu’il faut notamment attribuer à l’attentisme des chefs d’entreprises en amont des élections présidentielles de novembre prochain.
Les créations d’emplois et les discours des membres de la Fed (Janet Yellen en tête) ont néanmoins rassuré les marchés sur la solidité de la reprise américaine et leur ont permis d’anticiper une remontée des taux directeurs en décembre. Côté européen, on ne perçoit toujours pas les effets du Brexit sur les indicateurs avancés. La réunion de la BCE du mois n’a pas débouché sur de nouvelles mesures, contrairement à certaines anticipations, ce qui a entrainé une tension violente et passagère sur les taux souverains. Cette tension s’est complètement évanouie alors que la menace d’une amende de 14 milliards de dollars de la part des autorités américaines a pesé sur Deutsche Bank, plombant le secteur bancaire au passage (-3,79%).
Le secteur pétrolier a également agité les indices boursiers, alors que de nombreuses tractations ont eu lieu entre pays producteurs, membres ou non de l’OPEP. Cette dernière a fini par décrocher un accord surprise sur une baisse future de la production en toute fin de mois, ce qui a permis au Brent de revenir au niveau des 50 dollars. A l’arrivée, l’Eurostoxx 50 finit en léger retrait sur le mois (-0,60%) quand le CAC 40 monte légèrement (+0,23%).
Du côté du Japon, la BOJ se donne de nouveaux objectifs, à savoir piloter le 10ans japonais, pour s’assurer d’une repentification de la courbe des taux afin de préserver son système bancaire. Cette initiative n’a pas ému les investisseurs, le Topix reculant de -0,50% sur le mois.
Du côté des émergents, des prises de profits commencent à se matérialiser en Chine et en Inde, alors que les marchés du Brésil et du Mexique se maintiennent à des niveaux élevés.
