Startups : l’ACPR publie sa « charte Fintech » pour faciliter l’agrément

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce lundi 10 janvier sa Charte pour l’instruction des dossiers d’autorisation « Fintech » (charte Fintech). Ce document a été adopté fin 2021, afin de répondre aux demandes des Fintech. Il a été élaboré par un groupe de travail composé de représentants des Fintech et des agents de l’ACPR, sous l’égide du Forum Fintech. Cette charte facilite le parcours des candidats à une autorisation délivrée par l’ACPR.

Pour aider les entrepreneurs à s’y retrouver dans la réglementation, un ensemble de guides et de questions-réponses, mis au point en lien avec des représentants de l’écosystème, vient compléter la charte et est disponible en ligne sur le site de l’ACPR.

https://www.youtube.com/watch?v=QC3t6rfNwEk

Que contient cette charte Fintech ?

La charte Fintech aborde de façon pédagogique le parcours d’une startup, depuis son premier contact avec l’ACPR jusqu’à l’obtention de l’agrément ou de l’enregistrement demandé. Elle contient des engagements précis de la part de l’ACPR :

  • en termes de lisibilité du processus : désignation d’un analyste dédié, indication des compléments à fournir, attestation d’agrément pour faciliter les démarches auprès des investisseurs ;
  • en termes de délais avec, à différentes étapes du processus, une réponse sur le fond, en moins de deux semaines.

Faciliter le parcours des startups

« Nous suivrons l’application de cette charte afin de garantir l’atteinte des objectifs et des délais. Il s’agit d’une démarche essentielle : innovation et réglementation doivent converger à long terme pour créer la confiance, indispensable au développement et au dynamisme du secteur financier », commente François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France et président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. 

« La charte précise aussi les attentes de l’ACPR vis-à-vis des candidats à l’agrément afin que les dossiers soient préparés dans les meilleures conditions. Cette démarche de transparence devrait permettre aux porteurs de projets de mieux s’approprier la réglementation et facilitera ainsi concrètement leur parcours », indique Olivier Fliche, Directeur du Pôle Fintech Innovation de l’ACPR.

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SCPI : un nouvel indicateur de performance au 1er janvier 2022

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Association française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM) — association à but non lucratif qui réunit tous les acteurs du métier de la gestion des fonds immobiliers non cotés — a annoncé ce lundi 6 décembre de nouvelles modalités de calcul des indicateurs de performance des SCPI. En France, au 31 décembre 2020, les fonds d'investissement alternatif (FIA) en immobilier — SCPI, OPCI et FIA « par objet » — représentaient 250 Mds€ de capitalisation.

Calcul des données financières

Dans un contexte d’évolution des produits et de leurs modes de commercialisation (variabilité du capital, internationalisation des revenus, recours à l’effet de levier), les adhérents de l’ASPIM ont constitué un groupe de travail. Objectif, faire évoluer certaines définitions et en proposer de nouvelles, afin d'améliorer la transparence et la qualité de l’information aux investisseurs.

Les travaux des sociétés de gestion réunies au sein de l’ASPIM ont ainsi abouti à une mise à jour de la note « Modalités de calcul et de publication des données financières par les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) » dont les nouvelles dispositions seront applicables à partir du 1er janvier 2022.

Plus de transparence des SCPI

L’ASPIM révise ainsi les notions de taux d’occupation financier (TOF), de taux de distribution et de performance globale, en vue de simplifier la comparaison des SCPI avec les autres placements immobiliers. Conformément à l’exigence de transparence de l’information des SCPI, l’ASPIM introduit des recommandations sur la présentation du niveau d’endettement (et d’engagements) et des frais supportés par les associés au profit de la société de gestion.

« Les travaux menés par l’Association et ses membres sont d’un intérêt primordial pour le secteur et pour les porteurs de parts. Pour demeurer des véhicules compétitifs, les SCPI doivent tendre vers toujours plus de transparence », déclare Jean-Marc Coly, Président de l’ASPIM.

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