Léa Dunand-Chatellet – DNCA Finance : fonds ISR, « l’investisseur doit savoir se positionner »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pour le T4 2022, DNCA Finance présente ses perspectives. L'occasion de revenir sur les spécificités de l'investissement responsable. Comment les fonds ISR peuvent-ils s'adapter dans le contexte macroéconomique actuel ? Et comment se comportent les fonds à impact de DNCA Finance ?
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Label Greenfin : Meeschaert Amilton AM l’obtient pour son fonds MAM Impact Green Bonds

La Rédaction
Le Courrier Financier

Meeschaert Amilton Asset Management (Meeschaert Amilton AM) — société de gestion indépendante, issue du rapprochement des deux sociétés de gestion du Groupe LFPI — annonce ce lundi 28 mars avoir reçu le label Greenfin pour son fonds « MAM Impact Green Bonds », anciennement « MAM Transition Durable Obligations ». Meeschaert Amilton AM revendique 3,4 Mds€ d’actifs sous gestion et une cinquantaine de collaborateurs

« Nous sommes ravis d’obtenir ce label Greenfin pour le fonds MAM Impact Green Bonds qui vient récompenser le travail des gérants sur le thème de la transition durable. Nos équipes obligataires sont pleinement engagées sur les questions de durabilité et de protection de la biodiversité grâce à un processus de sélection exigeant visant à sélectionner les entreprises qui feront la transition énergétique et sociale de demain », indique Fabien Bismuth, Président de Meeschaert Amilton AM.

Titre

« MAM Impact Green Bonds » est un fonds obligataire qui investit au minimum 75 % de son portefeuille en Green Bonds, dans des titres liés aux enjeux de la biodiversité et de la transition énergétique et sociale. La sélection des titres repose essentiellement sur des entreprises apportant des solutions innovantes permettant de répondre aux besoins de la transition durable, mais aussi, sur des entreprises en phase de transition vers une économie plus verte.

Un reporting extra-financier, produit par l’équipe d’analyse ISR, permet de mesurer l’impact du portefeuille au niveau environnemental, social et de gouvernance, par rapport à son indice. Le fonds MAM Impact Green Bonds dispose d’un mécanisme de partage prévoyant le reversement d’une partie des frais de gestion sous forme de don à la Fondation GoodPlanet ou au Fonds de Dotation pour la Biodiversité (selon la part sélectionnée).

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Finance verte : Robeco publie son enquête annuelle sur le climat

La Rédaction
Le Courrier Financier

Robeco — spécialiste international de la gestion d'actifs, basé à Rotterdam (Pays-Bas) — publie ce lundi 21 mars sa deuxième enquête annuelle sur le climat. Cette étude approfondie porte sur la manière dont les investisseurs abordent les opportunités et les risques liés au réchauffement climatique. Cette enquête a été effectuée auprès de 300 des plus grands investisseurs institutionnels et « wholesale » du monde en Europe, Amérique du Nord et Asie-Pacifique, représentant un total d'environ 23 700 Mds$ d'actifs sous gestion.

Neutralité carbone, une évidence

Réalisée par CoreData Research, l'enquête mondiale sur le climat 2022 de Robecomontre que les investisseurs considèrent le réchauffement climatique comme l'un des problèmes ESG les plus importants auxquels ils sont confrontés. Pour les trois quarts (75 %) des investisseurs, le réchauffement climatique est au cœur de leur politique d'investissement ou un facteur important de celle-ci, soit une hausse par rapport aux 34 % d'il y a deux ans.

Entre-temps, les engagements en matière de neutralité carbone sont devenus la norme. Près de la moitié des investisseurs se sont engagés publiquement à atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre pour leur portefeuille d'investissement d'ici 2050 ou sont en train de le faire. Seuls 11 % des investisseurs nord-américains se sont engagés à atteindre la neutralité carbone, soit bien moins que leurs homologues d'Europe (40 %) et d'Asie-Pacifique (31 %).

Un constat frappant de l'enquête est que les investisseurs sont de plus en plus nombreux à envisager de désinvestir des sociétés pétrolières et gazières utilisant des énergies fossiles, passant de 11 % à 22 %, soit le double au cours des deux prochaines années.

Essor de l'investissement à impact

L'une des principales conclusions de l'enquête sur le climat de cette année est la volonté accrue des investisseurs de rechercher un impact sur le monde réel. Cela se remarque tout d'abord dans l'adoption de l'investissement thématique dans des thèmes liés à la durabilité tels que les énergies renouvelables ou les technologies vertes. Près des trois quarts (70 %) des investisseurs mettent actuellement en œuvre l'investissement thématique, les investisseurs européens et d'Asie-Pacifique étant en avance sur les Nord-Américains.

Ensuite, l'actionnariat actif, qui comprend l'engagement et le vote, est passé d'un rôle central ou important dans 54 % des politiques d'investissement il y a deux ans à 73 % aujourd'hui. Si cette tendance est la plus forte parmi les investisseurs européens (de 81 % à 90 % dans les deux prochaines années), elle est également présente en Amérique du Nord (de 60 % à 68 %) et en Asie-Pacifique (de 80 % à 82 %).

La neutralité carbone, la réduction des déchets au niveau mondial, l'arrêt de la déforestation et la préservation de la biodiversité sont considérés comme les thèmes d'engagement environnemental les plus importants sur lesquels il faudra se concentrer au cours des deux à trois prochaines années.

Sensibiliser les investisseurs

La sensibilisation des investisseurs à la biodiversité augmente rapidement et a plus que doublé, passant de seulement 19 % des investisseurs déclarant que la biodiversité était un facteur important de leur politique d'investissement il y a deux ans à 41 % aujourd'hui. Toutefois, 50 % des investisseurs estiment la mise en œuvre difficile en raison d'un manque de données sur les entreprises en matière de biodiversité. Par ailleurs, 43 % considèrent que le manque de produits et de stratégies d'investissement adaptés constitue un obstacle à la prise en compte de la biodiversité, quand 46 % indiquent une demande insuffisante de la part des investisseurs finaux.

« L'enquête sur le climat met en lumière la façon dont les investisseurs institutionnels perçoivent certaines des questions clés liées au réchauffement climatique, à la biodiversité et au stewardship. Si l'incertitude règne autour de ces sujets, nous savons aussi que nous devons agir de toute urgence. Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe d'attendre d'avoir des données ou des solutions parfaites », analyse Lucian Peppelenbos, stratégiste climat chez Robeco.

« En tant qu'investisseurs, nous devons nous atteler à la tâche et résoudre ces problèmes, car nous avons les moyens financiers de faire la différence. En tant que leader mondial de l'investissement durable, nous considérons qu'il est de notre devoir de partager notre expertise et nous espérons que ces recherches contribueront à inciter le secteur de l'investissement à jouer un rôle constructif dans la lutte contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité », ajoute-il.

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Finance verte : La Française signe le « Finance for biodiversity pledge »

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Française — groupe de gestion d’actifs multi-spécialiste avec 55 Mds€ sous gestion au 31 décembre 2021 — annonce ce lundi 21 mars être l'un des cinq nouveaux signataires du « Finance for Biodiversity Pledge ». Dans ce document, les signataires s’engagent à protéger et restaurer la biodiversité à travers leurs activités financières et de leurs investissements, grâce à :

  • la collaboration et le partage des connaissances ;
  • la discussion avec les entreprises ;
  • l’évaluation de l’impact ;
  • la mise en place d’objectifs ;
  • Le reporting sur chacun de ces points avant 2025.

Associer performance et durabilité

« La Française est fière de figurer parmi les 89 institutions financières leaders qui s’engagent formellement à protéger, restaurer, et gérer de manière durable les ressources naturelles au travers d’une stratégie d’investissement responsable basée sur l’engagement et priorisant la biodiversité. En tant qu’investisseur responsable, notre objectif est de concevoir et de gérer des solutions d’investissements qui associent performance et durabilité », déclare Laurent Jacquier-Laforge, Global Head of Sustainable Investing du Groupe La Française.

La Française est une filiale de la Caisse Régionale du Crédit Mutuel Nord Europe (CMNE), membre du Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Le groupe utilise sa capacité d’innovation et sa technologie afin d'allier rendement et durabilité. Autour des piliers « actifs financiers » et « actifs immobiliers », La Française se développe auprès d'une clientèle institutionnelle et patrimoniale en France et à l’international.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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LFDE : bilan des premières Rencontres du Climat et de la Biodiversité

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Financière de l’Echiquier (LFDE) — société de gestion entrepreneuriale française, filiale à 100 % du groupe Primonial — présente ce mercredi 16 mars le bilan de la première édition des Rencontres du Climat et de la Biodiversité. L'événement a réuni experts, entreprises et clients, afin de stimuler l’échange de bonnes pratiques et de dégager des pistes concrètes de travail pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité.

Trois ateliers de travail

Ces Rencontres s’inscrivent dans le cadre de la très ambitieuse stratégie Climatadoptée par LFDE en mai 2021. Elles permettent de consolider sa démarche d’engagement auprès de ses parties prenantes, dont les entreprises. Trois ateliers de travail étaient organisés sur les thèmes de la taxonomie européenne, la biodiversité et la mise en œuvre d’une stratégie climat.

Ils ont réuni 13 entreprises européennes et 10 clients autour de l’équipe de gestion d’Echiquier Climate Impact Europe et de l’équipe de Recherche Investissement Responsable de LFDE. Animés par des experts climatiques européens — CDP, Entreprise pour l’Environnement, I-Care — ces ateliers ont livré de précieux premiers enseignements et dégagé des pistes d’engagements qui seront suivies dans le temps.

Sur la taxonomie européenne 

Investisseurs et entreprises — ASML, DSM, SCA, Thermador Groupe, Albioma — accueillent positivement cette réglementation. Elle est perçue comme un outil neutre offrant l’opportunité de valoriser leurs produits et services à impact positif et d’améliorer leur communication sur le sujet. Cependant, de nombreux aspects rendent difficile sa mise œuvre : différences méthodologiques, décalages de calendrier entre les reportings sur l’éligibilité des investisseurs et des entreprises, publication partielle du dispositif, etc.

La publication de l’éligibilité, puis de l’alignement des entreprises et des fonds dans un second temps, est soumise à une pression concurrentielle qui nous l’espérons ne biaisera pas les données communiquées. Les gérants d’actifs ont un important rôle d’accompagnement des entreprises pour les aider à s’approprier le cadre réglementaire de la taxonomie. La pédagogie de leur communication sera cruciale, en particulier les premières années de mise en place du règlement.

Concernant la biodiversité 

Les entreprises présentes lors des Rencontres — L’Oréal, Kering, Remy Cointreau et Voltalia —déploient déjà un panel d’actions destinées à analyser et minimiser leur impact direct ainsi que celui de leur approvisionnement, ou à inciter leurs fournisseurs à instaurer des pratiques durables et raisonnées. Les entreprises les plus matures sur le sujet ne sont pas toujours celles générant le plus d’impact, mais plutôt celles dont l’activité est très dépendante de la biodiversité.

Les entreprises qui appréhendent cet enjeu de longue date ont partagé leurs pratiques et leurs pistes de réflexion. Les enjeux de la biodiversité apparaissent très locaux, spécifiques aux activités des entreprises, et sont aujourd’hui difficiles à prendre en compte dans des reportings et indicateurs agrégés.

La matière est en constante évolution. La complexité pour les investisseurs réside principalement dans le manque d’uniformité des données, organismes, méthodes, référentiels et certifications. Un impératif commun de gouvernance a émergé : il est nécessaire de prendre en compte les enjeux de biodiversité au plus haut niveau de l’entreprise (Conseil d’Administration) afin de mieux évaluer les risques et d’appréhender les modalités.

Stratégie climat des entreprises 

L’atelier a mis en lumière l’importance de l’appropriation des enjeux climatiques par la direction des entreprises, quels que soient leur taille ou secteur d’activités. Un enjeu décisif pour définir une stratégie cohérente et ambitieuse, incluant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre chiffrés et datés. Le déploiement des stratégies est complexe en raison du manque d’uniformisation des données, du manque d’expertise sur les méthodologies de mesure d’impact et de ressources humaines et techniques.

Le défi commun à l’ensemble des entreprises – Aker Carbon Capture, SAP, Kemira, Vow ASA ­– réside dans l’intégration du scope 3 c’est-à-dire de l’ensemble de la chaîne de valeur dans leur stratégie climatique. Les difficultés sont liées au manque de visibilité sur les chaînes d’approvisionnement, à la capacité de l’entreprise à influencer les pratiques des fournisseurs et à la qualité de la donnée. Les entreprises les plus matures souhaitent pouvoir intégrer leurs émissions évitées dans leur reporting.

Intensifier la finance à impact

Un premier bilan des engagements pris sera dressé lors de l’édition 2022 des Rencontres Climat & Biodiversité. « Cette initiative unique sur la Place de Paris traduit notre ambition d’être force d’innovation sur les sujets finance-climat et biodiversité. La gestion d’actifs a un rôle majeur à jouer pour orienter les capitaux vers les entreprises les plus engagées et sensibiliser nos clients à ces enjeux d’avenir », déclare Bettina Ducat, Directrice Générale de LFDE.

« La première édition de nos Rencontres Climat & Biodiversité a permis de préciser les enjeux auxquels les entreprises sont confrontées et d’enrichir le dialogue entre les entreprises et les investisseurs. Notre engagement en faveur de la finance à impact s’intensifiera encore », ajoute Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué et CIO.

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CPR AM : quels moteurs de croissance en 2021 ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce mardi 8 mars, CPR Asset Management (CPR AM) a dévoilé son un bilan 2021. Comment le gérant va-t-il accélérer son développement en gestion thématique et impact investing ? Quelle place pour les distributeurs CGP ? Le point avec Le Courrier Financier.
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BNY Mellon IM lance le Responsible Horizons Euro Impact Bond Fund, géré par Insight Investment

La Rédaction
Le Courrier Financier

BNY Mellon Investment Management (BNY Mellon IM) — gestionnaire d’actifs mondial avec 2 300 Mds$ d’encours sous gestion — annonce ce lundi 7 février le lancement du « Responsible Horizons Euro Impact Bond Fund », dont la gestion est confiée à Insight Investment (Insight).

Insight est un gestionnaire d'actifs et de risques international, doté de 974 Mds€ d'encours sous gestion. Son département obligataire — 270,5 Mds€ d'actifs — a reçu la note A+ dans le cadre des PRI. Le fonds est autorisé à la vente en Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Luxembourg, Italie, Pays-Bas, Norvège, Suède, Royaume-Uni, Suisse et Espagne.

Système de notation ESG

Le fonds relève de l’Article 9 du Règlement de l’UE sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (SFDR) et fait partie de la gamme BNY Mellon Global Funds (BNY MGF), domiciliée en Irlande. Il est géré par Fabien Collado, gérant de portefeuille ESG et membre de l'équipe d'investissement responsable au sein du département obligataire d'Insight.

Le fonds investit principalement dans des obligations d'entreprises libellées en euros, qui devraient générer un impact environnemental et/ou social positif important. Il peut s'agir d'obligations vertes, sociales et durables. Les gérants s'appuient sur les données de Prime, le système exclusif de notations ESG d’Insight, ainsi que sur le savoir-faire de la vaste équipe d'analystes crédit chevronnés de cette dernière. Chaque investissement potentiel du fonds est évalué en fonction des critères de durabilité d'Insight, afin de garantir un impact efficace.

Vers une croissance rapide

« Contrairement à de nombreux fonds obligataires adoptant une approche verte, la stratégie se concentre avant tout sur la dette d'entreprise afin de générer à la fois un rendement financier et un impact. Cela témoigne de la croissance rapide des émissions d'obligations d'impact, qui étaye désormais la construction d'un portefeuille de crédit bien diversifié assorti d'une empreinte mondiale », explique Fabien Collado.

« Mettre l'accent sur la dette d'entreprise nous permettra de maximiser le rendement financier de l'univers des obligations d'impact, toujours dominé par les obligations souveraines et quasi souveraines à faible rendement. Cette approche s'accompagnera par ailleurs d'un grand nombre d'opportunités en vue d'exercer un impact significatif », ajoute-il.

1 000 milliards de dollars

L'univers d'investissement ciblé par le fonds a rapidement augmenté ces dernières années et représente aujourd'hui plus de 1 000 Mds$ d'obligations d'impact en circulation. « Ce chiffre devrait grimper en flèche dans les prochaines années. Les obligations vertes restent prédominantes, mais nous avons également constaté une augmentation notable des émissions d'obligations sociales et durables », ajoute Fabien Collado.

Le fonds rejoint la gamme « Responsible Horizons » sur la plateforme BNY MGF destinée aux investisseurs européens. Ces produits s'appuient sur une approche qui met en évidence les meilleurs élèves et écarte les plus mauvais en matière d’enjeux ESG, durcit les critères lors de l’examen d'éventuels investissements dans des secteurs sensibles à l’environnement et reflète des thèmes à long terme tels que le changement climatique. Ce lancement fait suite à celui du « Responsible Horizons Euro Corporate Bond Fund », dont l'encours a atteint près d'1 Md€. 

Opportunités à impact

« Les clients européens manifestent un vif intérêt pour les enjeux ESG et l'investissement durable, auxquels ils cherchent à s'exposer par le biais de stratégies obligataires. Nous leur proposons donc une stratégie élaborée par Insight, un gestionnaire d'actifs qui se caractérise par une longue expérience de la gestion obligataire et un processus rigoureux d'évaluation des investissements en obligations d'impact », déclare Anne-Laure Frischlander Jacobson, Responsable Pays chez BNY Mellon Investment Management.

« Il existe de nombreuses stratégies actives axées sur les obligations vertes, mais la plupart d'entre elles se concentrent sur des secteurs spécifiques. Le Responsible Horizons Euro Impact Bond Fund cherche à identifier un ensemble plus large et plus diversifié d'opportunités susceptibles de générer un impact, sur la base d'une approche intégrant les facteurs environnementaux, sans toutefois s'y limiter », ajoute-elle.

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Impact social : PATRIZIA lance le fonds Sustainable Communities

La Rédaction
Le Courrier Financier

PATRIZIA Global Partners (PATRIZIA) — spécialiste de la gestion d’actifs réels à l’échelle internationale — annonce ce mercredi 2 février le lancement son nouveau fonds à impact « PATRIZIA Sustainable Communities I SCSp-RAIF » (« PATRIZIA Sustainable Communities »). Il s’agit du premier produit PATRIZIA 100 % dédié à l’investissement à impact, créé dans le cadre de l’engagement stratégique de PATRIZIA à significativement accélérer son activité d’investissement à impact.

Créer des communautés durables

Le fonds a pour objectif de créer des « communautés durables » à travers la mise sur le marché de milliers de logements abordables, y compris des logements sociaux ou des infrastructures sociales supplémentaires telles que des établissements publics (bibliothèques, crèches et centres de soins de santé) à destination des communautés insuffisamment desservies dans et autour de 25 grandes villes européennes. 

C’est l’engagement dans la livraison de logements destinés à des travailleurs clés dont les revenus ne leur permettent pas de vivre à proximité de leur lieu de travail et aux personnes inscrites sur liste d'attente pour un logement social, qui fait du PATRIZIA Sustainable Communities un fonds à impact. Il favorisera également l'inclusion sociale, stimulera la connectivité et permettra une réduction de l'empreinte carbone des communautés cibles, tout en visant des rendements attractifs.

Des études récentes ont mis en lumière un besoin croissant de logements plus abordables et d'une plus grande inclusion sociale dans toute l’Europe. Les recherches académiques estiment que le coût du logement représenterait une charge excessive pour 80 millions de citoyens européens et que 75 millions d’entre eux seraient socialement isolés.

S'engager dans l'impact investing

« En tant que fonds, PATRIZIA Sustainable Communities respecte à la fois les objectifs d’investissement durable, mais aussi ses strictes exigences de divulgation de l'article 9 du SFDR. Le Fonds qui est également en ligne avec les objectifs de développement durable de l'ONU, offre un double rendement aux investisseurs. D’un côté, le rendement financier est ajusté au risque, et de l’autre, des résultats positifs mesurables en termes sociaux et environnementaux », déclare Mathieu Elshout, Chairman du Fonds et Responsable du développement durable et de l’impact investing chez PATRIZIA.

« Il s’agit d’une époque exaltante pour s’engager dans l'impact investing, un secteur qui croît de manière fulgurante. Avec le soutien de nos clients et grâce à nos 38 années d'expertise dans la construction d'infrastructures sociales et de communautés durables, PATRIZIA ambitionne de devenir un investisseur à impact de premier plan dans le secteur des actifs réels au niveau mondial. L’investissement à impact devra représenter une part importante de ses actifs sous gestion d'ici 2035 », ajoute-il. À la clôture de la première levée de fonds, qui a eu lieu fin 2021, deux fonds de pension danois, AP Pension et PKA, ont apporté 125 M€ de capitaux pour finaliser une première transaction. 

290 logements sociaux à livrer

« Pour un fonctionnement efficace et durable des villes, les gens de tous âges et de tous niveaux de revenus doivent pouvoir trouver un endroit où se loger, travailler et accéder aux services de loisirs, d'éducation et de santé dans des délais raisonnables. Grâce aux engagements d'AP Pension et de PKA, nous sommes désormais prêts à lancer notre premier projet d'investissement à Dublin en Irlande, où plus de 60 000 personnes sont sur liste d'attente des logements sociaux et où le coût du logement représente un problème majeur », commente Marleen Bikker-Bekkers, Manager du fonds PATRIZIA Sustainable Communities.

« Pour ce premier projet, nous livrerons 290 logements sociaux dont l’objectif sera d’améliorer la qualité de vie des résidents à travers le sentiment d’appartenance à une communauté dynamique. Les appartements seront conçus conformément aux standards environnementaux les plus exigeants en immobilier. C'est un excellent début pour notre fonds et pour notre ambition de construire des communautés durables et attractives où les locataires se sentent inclus et connectés. Nous sommes actuellement en pourparlers avec d’autres investisseurs internationaux qui pourraient suivre l’exemple d'AP Pension et de PKA et participer à notre projet de levée de fonds. Nous visons les 500 M€ afin d’étendre notre impact durable dans de nombreuses villes européennes », ajoute-il.

Développement du secteur immobilier

« Nous sommes très heureux de pérenniser la collaboration d’investissement de longue date avec PATRIZIA, animés par notre passion commune d’avoir un impact environnemental et social positif. Ce fonds représente une excellente opportunité de poursuivre notre travail sur notre objectif commun de créer et d’investir dans des logements durables à travers l'Europe, tout en assurant à nos membres de bons rendements financiers », commente Nikolaj Stampe, Directeur Immobilier de PKA.

« Grâce à notre investissement dans PATRIZIA Sustainable Communities, nous pouvons donner aux personnes qui travaillent dur la possibilité de vivre dans des logements agréables et durables dans les villes voisines de leur lieu de travail. Nous percevons ce fonds comme un moyen d’influencer de manière positive le développement d’un secteur immobilier et de la construction durables. Nous poursuivons ces mêmes objectifs ambitieux via nos propres programmes en cours de développement au Danemark. Seulement ici, nous les déclinons sur une stratégie paneuropéenne », ajoute Peter Olsson, CEO d'AP Property, société immobilière d'AP Pension.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Impact : le Family Office KIMPA obtient la certification B Corp

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kimpa — premier Family Office à Impact Social et Environnemental en Europe — annonce ce lundi 10 janvier l'obtention de la certification Benefit Corp (B Corp). Kimpa a pour ambition d’accompagner les entrepreneurs et les familles entrepreneuriales qui souhaitent investir leur patrimoine de manière stratégique et dans une optique d’impact positif pour la planète.

Investissement responsable

La certification B Corp permet à Kimpa de rejoindre une communauté de plus de 2 700 entreprises dans le monde. Fondé aux Etats-Unis en 2006, ce groupement inclut des entreprises bien connues (Ben&Jerry’s, Patagonia, Nature & Découvertes, Triodos Bank) mais aussi de jeunes entreprises innovantes (La Ruche qui dit oui, Squiz, FairPhone). Elles ont en commun de conjuguer performance économique et impacts positifs pour la planète.

En France, B Corp est présente depuis fin 2015. La certification forme une communauté d’environ 160 membres, reflet de l'économie européenne avec des entreprises de tailles variées et issues d'un large éventail d'industries. Kimpa est le premier Family Office à les rejoindre.

Finance alternative à impact

Kimpa s'est spécialisé sur le marché de l’investissement à impact dans le monde des Family Office. Objectif, accompagner les grandes transitions qui impactent la société. Son premier objectif consiste à promouvoir la dimension sociale et environnementale dans toutes les composantes du patrimoine :

« Les engagements environnementaux et sociaux ne sont plus une option mais une obligation pour nous, mais aussi sans doute définitivement pour la plupart des entreprises. L’obtention de la certification B Corp et le référentiel d’évaluation des pratiques qui en découle nous aide à définir nos voies de progrès mais aussi à évaluer et valoriser l’impact réel et les contributions positives de nos activités », précise Julien Lescs, cofondateur de Kimpa Impact Family Office.

En savoir plus sur B Corp

B Corp est un label d’entreprises internationales, soutenu par une ONG (B Lab), dont l’objectif est d’identifier et de faire  progresser les entreprises qui intègrent à leurs activités et leur business model des objectifs sociaux et environnementaux. B Corp est une nouvelle forme de label qui ne se contente pas d’évaluer les politiques RSE d’une entreprise mais bien d’évaluer  et de valoriser l’impact réel et les contributions positives des activités de l’entreprise.

Par ailleurs, le principe d’interdépendance  vise à faire progresser non seulement l’entreprise mais aussi tout son écosystème (partenaires, fournisseurs, clients) en les  incitant à s’évaluer grâce au BIA (Business Impact Assessment) et développent des projets et des relations commerciales entre elles. Le label B Corp induit une obligation de progrès pour les entreprises certifiées : celles-ci sont en effet réévaluées tous les deux  ans à l’aune d’un BIA lui-même revu tous les deux ans et de plus en plus exigeant. 

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ISR : une stratégie optimale doit être fondée sur le pragmatisme

Delphine Di Pizio-Tiger
Indosuez Gestion
Soutenir les entreprises sincèrement engagées dans une démarche d’amélioration de leurs pratiques plutôt que les disqualifier par principe, tel est le sens d’une stratégie ISR misant sur l’identification des impacts et sur une politique d’exclusion évolutive.
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