Economie bas-carbone : Sanso IS signe un partenariat avec EcoTree

La Rédaction
Le Courrier Financier

Sanso Investment Solutions (IS) — société de gestion — annonce ce vendredi 24 janvier un partenariat stratégique avec la startup EcoTree, qui est spécialisée dans le renouvellement et la gestion durable des forêts françaises. Objectif de cet accord, proposer aux clients de contribuer à des puits carbone à travers leurs investissements.

Le lancement de cette offre s’inscrit dans la politique ISR globale de Sanso IS. Pour mémoire, cette politique a pour objectif d’accompagner les clients — notamment institutionnels — dans le cadre de leurs obligations qui découlent de la loi sur la transition énergétique (article 173-VI) et sur les engagements pris lors de l’Accord de Paris, afin de contenir le réchauffement climatique « nettement en dessous de 2 °C ».

Une démarche en trois étapes

L’urgence climatique impose d’utiliser l’ensemble des outils disponibles. Dans ce contexte, la démarche de Sanso IS se résume en 3 points :

  • Le calcul des émissions de gaz à effet de serre des portefeuilles gérés ;
  • La recherche de réduction de ces émissions ;
  • Le financement de la transition grâce à l’acquisition de crédits carbone et le développement de projets de contribution à des puits carbone (réduction d’émissions ou séquestration de carbone).

L'empreinte carbone de l'épargne

Sanso IS s’appuiera sur l’expertise forestière d’EcoTree, qui consiste à récompenser la conscience éco-responsable à travers des solutions innovantes d’investissement dans la plantation d’arbres en France. Ces projets forestiers se référeront à une méthodes approuvée par le ministère de la Transition écologique et solidaire afin de bénéficier à terme du Label bas-Carbone.

Ils feront également l’objet d’une vérification par un tiers indépendant (Bureau Veritas). Sanso IS propose par l’intermédiaire d’EcoTree de contribuer à la création de puits carbone équivalents à tout ou partie des émissions de CO2 calculées pour les fonds de sa gamme. Sanso IS offre ainsi à ses clients une solution clé en main et locale pour limiter l’empreinte carbone générée par leur épargne.

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ESG : les acteurs financiers plébiscitent l’économie bas-carbone

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de la Transition écologique et solidaire, le ministère de l’Économie et des Finances, l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR) publient ce mardi 2 juillet 2019 un bilan sur le « reporting extra-financier » des investisseurs. Ce rapport montre que de plus en plus d’acteurs financiers prennent en compte les impacts sociaux et environnementaux dans leurs politiques d’investissement. Ces professionnels orientent notamment leurs stratégies d’investissement vers une économie bas-carbone.

En 2015, la France s'est dotée d’un dispositif de reporting extra-financier novateur pour le secteur financier dans le cadre de la préparation de la COP21 — qui allait conduire à l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat. La loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) impose plus de transparence aux acteurs financiers dans la prise en compte des critères environnementaux, sociaux, et de qualité de gouvernance (ESG). Elle impose également une prise en compte spécifique des risques climatiques dans ces obligations dans leurs stratégies d’investissement.

Trois grands enseignements à retenir

Le rapport dresse le bilan des 2 premières années d’exercice depuis l’entrée en vigueur du décret sur le reporting extra-financier des investisseurs. Il dresse trois grands enseignements suite à cet état des lieux :

  • De plus en plus d’acteurs financiers se saisissent des enjeux climatiques : si certains acteurs étaient déjà engagés sur la prise en compte des critères ESG, l’obligation de reporting climatique a conduit de nouveaux acteurs à s’engager dans cette démarche.
  • Ces enjeux peuvent devenir source d’opportunités stratégiques : les entreprises financières et les investisseurs sont toujours plus nombreux à considérer que les critères ESG peuvent être utilisés pour compléter les méthodes traditionnelles de gestion des risques financiers.
  • Des progrès sont encore possibles : le bilan constate les progrès possibles pour améliorer la cohérence et l’harmonisation des indicateurs et des méthodologies utilisées, en particulier sur la prise en compte des risques climatiques et la contribution aux objectifs de la transition énergétique et écologique.

Le bilan recense également une liste des bonnes pratiques observées parmi ces différents acteurs, ainsi qu’une nomenclature qui devrait permettre une harmonisation des pratiques de reporting.

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