Cours de l’or : la fin du Central Bank Gold Agreement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Comptoir National de l’or — spécialiste de l'investissement en or  et en expertise de bijoux — a commenté ce lundi 29 juillet la fin de l'accord de Washington. D'après cette société française spécialisée dans le marché physique de l'or, le message est clair. Dorénavant, les banques centrales ne revendent plus ce métal précieux, elles l'achètent.

Un accord devenu obsolète

En 1999, les banques centrales des principaux pays détenteurs d’or en Europe — y compris la Suisse — se sont mises d’accord pour limiter collectivement leurs ventes d’or à 400 tonnes par an. Cela faisait suite à l’annonce de ventes importantes par le Royaume-Uni, qui risquaient de fortement déstabiliser le marché. Pour rappel, le pays a vendu environ 400 tonnes d’or entre 1999 et 2002 à un cours moyen d’environ 275 dollars.

Cet accord a été renouvelé trois fois et prolongé jusqu’en 2019. Dans un communiqué (en anglais) publié le 26 juillet dernier, la Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé que l’accord ne serait pas reconduit une fois de plus... puisqu’il ne sert plus à rien. Le graphique ci-dessous — réalisé par la BCE — montre que les ventes d'or en tonnes restent aujourd'hui très loin du seuil à ne pas dépasser selon l'accord, voire même inexistantes.

Source : BCE

Aucune vente à court ou moyen terme

Depuis 2015, les ventes sont devenues pratiquement nulles. Et pour cause ! « D’une manière générale, les banques centrales ainsi que d’autres institutions officielles sont au contraire devenues des acheteurs nets sur le marché de l’or », souligne la BCE dans son communiqué.

L’abandon du Central Bank Gold Agreement — en plus de sa dimension symbolique — envoie donc un signal clair aux marchés financiers. Les investisseurs ne doivent attendre aucune vente de métal jaune sur le court et moyen terme, de la part des 21 signataires de l’accord.

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Cours de l’or : le métal se redresse à temps pour un anniversaire mémorable

Johannes Müller
DWS
Pour la première fois en six ans, l'or a dépassé la barre des 1 400 dollars. Si vous regardez l'indice S&P 500 sur 10 ans, ce n'est toutefois qu'une petite consolation. Quel avenir pour l'investissement dans l'or ? Faut-il toujours se tourner vers cet actif de diversification de portefeuille ? Johannes Müller, Responsable de la Recherche Macro chez DWS, partage son analyse.
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Le monde manquera-t-il d’or avant de manquer de pétrole ?

Laurent Schwartz
Les réserves estimées de métal jaune correspondent à 16 années de production, contre plus de 50 pour le pétrole. Laurent Schwartz, Directeur du Comptoir National de l'Or, fait le point sur la disponibilité du métal précieux.
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La banque d’affaires Morgan Stanley double ses avoirs en or

La Rédaction
Le Courrier Financier

La banque d’affaires Morgan Stanley détient 9'723'073 titres du fonds SPDR Gold Trust, le plus gros fonds d’or physique du monde, d'après les chiffres de fin d’année du gendarme de la bourse américaine (SEC). La banque a doublé sa position au dernier trimestre. Aux derniers cours connus, cette position se valorise plus de 1,1 milliard de dollars.

Une progression de +4% en euros en début d'année

Dans sa note de conjoncture de fin d’année, la 4e banque d’affaires mondiale avait annoncé qu’elle « considèrerait, dans les portefeuilles qu’elle gère pour ses clients, l’ajout d’exposition aux actifs réels, tels que l’or ». Il semble qu’elle soit passée de la parole aux actes.

Cette information qui vient conforter l'analyse du Comptoir National de l'or, société française spécialisée dans le négoce de métaux précieux. Dans une note publiée ce jeudi 21 février, Le Comptoir National de l'Or se dit optimiste quant aux performances du métal jaune pour 2019. L’or affiche une belle progression de +4% en euros et 2,6% en dollars en ce début d'année (cours en date du 13/02).

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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