Métavers : AllianzGI lance le fonds Allianz Metaverse

La Rédaction
Le Courrier Financier

Allianz Global Investors (AllianzGI) — gestionnaire d'actifs avec plus de 578 Mds€ d'encours pour les particuliers, les Family Offices et les institutionnels — annonce ce mardi 8 novembre le lancement du fonds actions « Allianz Metaverse ». Objectif, permettre aux investisseurs de participer au développement de la nouvelle économie du métavers. 

Comprendre l'intérêt du métavers

« Allianz Metaverse » cherche à tirer parti des profonds changements sociétaux qui résultent de l'intégration du monde physique et du monde numérique dans un espace numérique commun, appelé le métavers. L'un des thèmes-clés est le Web 3.0, une nouvelle itération du World Wide Web qui intègre des concepts tels que la décentralisation, les technologies de blockchain et l'économie basée sur les tokens. Dans le monde entier, les entreprises technologiques investissent des milliards dans la recherche et le développement d'un tel métavers. 

« Nous estimons que les investisseurs peuvent désormais capitaliser sur ce thème et nous voyons des opportunités potentielles d'investissement dans les entreprises qui créent l'infrastructure du Web 3.0, l'écosystème d'applications construit pour utiliser cette infrastructure, ainsi que les mondes numériques qui émergent grâce à ces applications inter-opérables », déclare Virginie Maisonneuve, Global CIO Equity d’AllianzGI.

« À plus long terme, nous pensons que le métavers va se développer pour englober de nombreuses industries non numériques tels que les secteurs de l'immobilier et de la finance, ainsi que la fabrication et l'agriculture. C'est pourquoi les investisseurs doivent s'appuyer sur des perspectives multiples et intersectorielles pour identifier les gagnants au sein de cet environnement », ajoute-elle.

Quelles opportunités d'investissement ?

Le fonds, géré à San Francisco en Californie (Etats-Unis), investit dans des actions de sociétés du monde entier qui participent à la chaîne de valeur de la création de mondes virtuels : 

  • l’infrastructure Web 3.0 (comme le matériel/logiciel Web 3.0 et les réseaux) ;
  • des écosystèmes d'applications (par exemple l'informatique spatiale, c'est-à-dire l'interaction en 3D entre des personnes et des ordinateurs ; la blockchain) ;
  • les expériences virtuelles (telles que les fournisseurs de mondes numériques).

« Avec Allianz Metaverse, nous ouvrons une opportunité pour les investisseurs en Europe de bénéficier spécifiquement de la troisième phase de la révolution numérique et des changements sociétaux qui en découlent. Le fonds investit dans des entreprises qui, selon l'équipe d'investissement, sont les mieux à même de permettre ou d'exploiter le métavers. Seule une approche d'investissement active avec une sélection ciblée de titres individuels est capable d'y parvenir », conclut Doris Santillana, Responsable Wholesale d’AllianzGI à Paris.

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Technologie : Amplegest lance le fonds actions Amplegest Digital Leaders

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amplegest — société de gestion entrepreneuriale— annonce ce lundi 7 novembre le lancement du fonds « Amplegest Digital Leaders », classé SDFR 9. Il investira dans les entreprises européennes et internationales qui tirent parti du digital. Objectif, soutenir les champions actuels de la tech, et favoriser l’émergence de nouveaux acteurs disruptifs et centrés sur l’innovation. Le processus de sélection de valeurs intègre pleinement des facteurs d’analyse ESG, conçus pour les enjeux responsables de ces thématiques. 

« Dans des marchés difficiles, nous sommes heureux de lancer le fonds Amplegest Digital Leaders, résultat d’une expertise développée en interne, premier fonds de notre gamme thématique, venant compléter nos gammes de fonds actions « Pricing Power » et « Petites et moyennes valeurs françaises et européennes ». Nous nous inscrivons par cette démarche dans une vision à long terme du développement de notre gestion d’actifs au sein du groupe Cyrus », précise Jean-François Castellani, Directeur du Développement AM.

Soutenir l’écosystème tech européen 

Fonds actions internationales, le fonds « Amplegest Digital Leaders » investit dans tous les secteurs d’activité, pour peu que les groupes offrent des biens et services à forte valeur ajoutée par le biais du digital. L’univers d’investissement englobe ainsi des valeurs en dehors de l’écosystème tech pur, par exemple des groupes d’assurance s’appuyant sur l’IA, mais aussi des fintechs, des néo-banques, etc. Il est le fruit d’une réflexion post-Covid, qui a vu le digital se développer puis se pérenniser de façon incontournable dans l’économie.

Ce fonds vise à participer à part entière à la structuration de la sphère tech en France et en Europe. Il présentera une coloration résolument européenne, à hauteur de 30 % minimum des investissements. Ce positionnement est singulier sur le marché, où les acteurs existants présentent généralement une exposition de 10 % à 15 % à cette zone géographique. Ces cibles représentent trois poches d’investissement : les groupes-phares du marché, les groupes en croissance (des midcaps aux large caps) et les petites capitalisations au modèle prometteur.

Le fonds sera géré par Abdoullah Sardi, gérant actions, qui en est à l’initiative. En tant que gérant, il bénéficie de huit ans d’expérience au sein d’Amplegest. Il s'y concentre essentiellement sur les thématiques technologiques.

Un fonds à ambition responsable

Engagé de longue date sur les questions ESG, Amplegest est un investisseur durable actif. Ce nouveau fonds s’inscrit en effet dans la gestion à impact telle que définie par l’article 9 du code SDFR (Sustainable Finance Disclosure Regulation).Le véhicule a ainsi été pensé pour identifier les tendances durables de l’écosystème digital et éviter les pratiques controversées, tel que l’usage des datacenters. Des indicateurs internes ont ainsi été définis : 

  • le Digital for Impact Score, qui évalue le potentiel ESG d’un actif autour de 5 critères (environnemental, social, gouvernance, droits de l’Homme, controverse) ; 
  • et le NICE (Negative Impact Contribution & Effects), qui souligne les externalités négatives des activités ciblées.

« Les dérives propres à certains modèles digitaux sont désormais connues. C’est pourquoi, en plus de nos critères d’exclusion habituels, nous prenons en compte les diverses controverses autour des valeurs. Nous préférons de loin investir dans des futurs champions en voie de développement que dans des larges capitalisations au centre de polémiques. Être un fonds GAFAM n’aurait de plus pas de valeur ajoutée, et c’est pourquoi nous privilégions l’analyse de nouvelles valeurs », ajoute Abdoullah Sardi.

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Crédit Mutuel Asset Management lance CM-AM Global City Zen

La Rédaction
Le Courrier Financier

Crédit Mutuel Asset Management (Crédit Mutuel AM) — spécialiste de la gestion d'actifs pour compte de tiers, affilié à Crédit Mutuel Alliance Fédérale — a annoncé le 29 septembre dernier le lancement de CM-AM Global City Zen, un fonds thématique destiné à investir dans des actions internationales qui participent à la transformation positive des villes. 

D’ici à 2030, les deux tiers de la population mondiale auront rejoint les villes, et 40 mégapoles de plus de 10 millions d’habitants verront le jour dans les pays émergents (source ONU). Repenser la ville devient un enjeu riche en défis et opportunités d’où la pertinence de la thématique d’investissement. 

Quatre tendances de croissance

Le fonds CM-AM Global City Zen sélectionne des entreprises porteuses de solutions nouvelles pour accompagner les enjeux démographiques, environnementaux, économiques et sociaux des villes. Hajar Yousfi, gérante du fonds, a construit son univers de gestion autour de valeurs qui bénéficient de quatre grandes tendances de croissance structurelle qui animent le développement des villes :

  • l’évolution démographique ;
  • la digitalisation ;
  • la sécurité ;
  • le changement climatique.

Objectifs de finance responsable

« Les valeurs sélectionnées dans le fonds doivent réaliser une part de chiffres d’affaires en lien avec la ville, et répondre à nos exigences financières et extra-financières, afin de permettre à la stratégie de générer de la performance »explique Hajar Yousfi. CM-AM Global City Zen est classé « article 9 » selon la réglementation européenne SFDR et s’accorde avec 6 des 17 objectifs de développement durable de l’ONU. A ce titre, la gérante poursuit des objectifs de finance responsable avec les indicateurs de performance qui y sont associés.

« L’analyse intégrée, tant financière qu’extra-financière, développée par nos équipes guide l’ensemble de nos processus de gestion. La construction de tous nos portefeuilles en dépend », précise Eliana de Abreu, directrice des gestions de Crédit Mutuel AM. Crédit Mutuel AM a pour priorité de mettre en œuvre une démarche responsable et durable dans chacun de ses domaines d’activité et d’expertise.

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Gestion thématique : Neuberger Berman lance le fonds Next Generation Space Economy

La Rédaction
Le Courrier Financier

Neuberger Berman — société de gestion privée, indépendante et détenue par ses employés — annonce ce lundi 16 mai le lancement en Europe de sa stratégie « Neuberger Berman Next Generation Space Economy » sous la forme d'un fonds UCITS. Le fonds sera piloté par deux gérants basés à New York (Etats-Unis), Michael Barr et Hari Ramanan.

A eux-deux, ils cumulent 45 ans d'expérience et notamment un track record de 3 ans dans le secteur. Ils seront soutenus par l'équipe de recherche actions mondiales de Neuberger Berman, composée de plus de 46 professionnels de l'investissement, ainsi que par les équipes data science et ESG de la société.

Opportunités dans l'aérospatial

Objectif du fonds, l’appréciation du capital sur le long terme — à travers un portefeuille d'actions mondiales qui participent ou bénéficient de l'économie spatiale de nouvelle génération. Le fonds investira dans des titres liés à la construction d'infrastructures spatiales, aux solutions technologiques qui libèrent le potentiel de ces actifs et aux applications créées par ces capacités. L'équipe évalue également les caractéristiques ESG des investissements dans le cadre d'une approche de recherche fondamentale bottom-up à plusieurs niveaux.

« Le champ des opportunités actuelles et futures potentielles au sein de l'économie spatiale est considérable et nous prévoyons son évolution à un rythme et une ampleur similaires à celle de la technologie des smartphones autrefois, offrant ainsi aux investisseurs des perspectives de rendement significatives et pérennes », commente Michael Barr.

« L'économie spatiale ne se résume pas aux fusées et aux satellites. Nous constatons déjà l'importance du secteur spatial pour des marchés finaux tels que la banque, le contrôle du trafic aérien, le covoiturage ou encore l'agriculture de précision. Les opportunités futures liées à la connectivité globale, à l'amélioration des capacités d'observation terrestre et à la surveillance précise des facteurs de changement climatique sont tout aussi prometteuses », ajoute Hari Ramanan.

Forte appétence des investisseurs

« L'intérêt des investisseurs pour les fonds thématiques a augmenté ces dernières années, notamment depuis le début de la pandémie du coronavirus. De fait, nos clients recherchent davantage d'opportunités de croissance au sein de marchés non identifiés par les classifications d'investissement traditionnelles », réagit Jose Cosio, responsable de la distribution mondiale (hors États-Unis) pour Neuberger Berman.

« Ce lancement est le fruit de la réussite plus générale de notre gamme thématique qui propose à nos clients un accès à des thèmes diversifiés comme la mobilité de nouvelle génération. Nous sommes fiers des excellents résultats obtenus par nos stratégies existantes grâce à notre équipe internationale très expérimentée et nous sommes heureux de pouvoir partager notre philosophie de l'investissement avec les investisseurs », conclut-il.

L'investissement dans ce fonds comporte des risques, entre autres, liés aux variations des marchés actions, aux marchés émergents, à la liquidité, à la concentration, au stock connect, aux petites entreprises, à la contrepartie, aux opérations, aux devises et aux produits dérivés.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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L’ANACOFI Finance d’Entreprise innove avec son Observatoire des Signaux Faibles

La Rédaction
Le Courrier Financier

La section s’est renforcée par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, qui rencontrent au total près de 500 chefs d’entreprise par an, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

Pour 2024, la section Finance d’Entreprise innove avec son OBSERVATOIRE des SIGNAUX FAIBLES.
Loin des prévisions aléatoires et des statistiques utopiques, cet OBSERVATOIRE basé sur nos remontées du terrain, a pour objectif de donner une information rapide et synthétique à nos adhérents et aux clients de nos adhérents sur des indices naissants pouvant influencer les prises de décisions des prochains mois.

Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

  • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
  • Sébastien ROUZAIRE – KERIUS FINANCE
  • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
  • Guy COHEN – INGÉNIERIE SOCIALE
  • Florent GUIGUE – EMERGEANCES
  • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
  • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
  • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
  • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS
    Invités : David GANDAR et Nébojsa SRECKOVIC.
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Marchés actions : la renaissance des titres Value

Colin Graham
Robeco
Le retour des titres « Value » devrait se poursuivre, en partie grâce à la transition climatique. Les explications de Colin Graham, gérant de portefeuille senior au sein de l’équipe Sustainable Multi-Asset Solutions de Robeco.
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Entreprises cherchent salariés désespérément

Clément Inbona
LFDE
Face à la poussée de fièvre inflationniste, que nous indique l'analyse du marché du travail ? Comment la croissance pourrait-elle évoluer dans les mois à venir ? L'éclairage de Clément Inbona, Fund Manager chez La Financière de l'Echiquier (LFDE).
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Marchés actions : pas de recul, pour l’instant

Thomas Bucher
DWS
Jusqu'à présent, les estimations des bénéfices des entreprises mondiales se révèlent être remarquablement résistantes, défiant non seulement la guerre de Poutine mais aussi les tendances saisonnières. Les explications de Thomas Bucher, stratège en actions mondiales chez DWS.
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Andera Partners et Compagnie Lebon lancent leur activité de co-investissement Andera Co-Invest

La Rédaction
Le Courrier Financier

Andera Partners — société de gestion indépendante de premier plan dans le capital-investissement — annonce ce vendredi 1er avril le lancement d'un fonds de co-investissement, « Andera Co-Invest ». Un an après le lancement de l’activité « Andera Infra », la création de cette sixième activité permet à la société de poursuivre sa stratégie de croissance.

Compagnie Lebon, partenaire de ce fonds à travers le lancement de son activité de co-investissement PMCI (Paluel-Marmont Co-Invest), poursuit sa stratégie d’expansion dans les métiers du Private Equity. Cette nouvelle offre PMCI, proposée à ses partenaires-investisseurs, est complémentaire des opérations Private Equity Small Cap régional français de Re-Sources Capital et des opportunités immobilières de Paluel-Marmont Valorisation.

Taille cible 100 millions d'euros

Andera Partners et Compagnie Lebon s’appuient sur l’expertise de deux Advising Partners, Louis Hamon et Alexander Cuniasse, pour sourcer et sélectionner les meilleures opérations en France, en Europe et en Amérique du Nord. Avec 20 ans d’expérience cumulée dans le segment du co-investissement aux côtés de fonds de Private Equity européens et nord-américains de premier plan, ils ont animé l’activité de co-investissement d’Essling Capital, avant de créer leur société de conseil AXL Capital Partners.

Louis Hamon et Alexander Cuniasse sont accompagnés par Nicolas Paulmier en tant que Senior Advisor et Président de l’Advisory Committee. Ancien dirigeant de Cinven, Nicolas est un investisseur reconnu avec plus de 30 ans d’expérience en Private Equity. De même, le fonds pourra compter sur l’expertise historique et le track-record d’Andera Partners et de Compagnie Lebon dans le Private Equity.

Ce premier fonds de co-investissement d’une taille cible de 100 M€ avec une période d’investissement courte (12 à 18 mois), intègre des critères d’investissement environnementaux et sociaux (article 8) et cible des tickets de 10 M€ à 20M€,  sur des opérations de LBO dans les segments du Mid et Large Cap. Cette activité s’adresse particulièrement à une typologie d’investisseurs privés et de Family Offices. De son coté, Compagnie Lebon engage 15 M€ de fonds propres dans ce premier fonds.

Opérations Mid et Large Caps

« Nous avons été séduits par le modèle unique d’Andera Partners et sa forte dynamique, et sommes ravis d’apporter notre expertise en co-investissement pour développer l’activité Andera Co-Invest. Notre partenariat avec Compagnie Lebon à travers le lancement de PMCI est une marque de confiance, qui vient valider l’intérêt de ce programme de fonds annuels et la confiance dans notre track-record sur le co-investissement LBO international », commentent Louis Hamon et Alexander Cuniasse.

« Nous sommes heureux de créer cette nouvelle activité avec Louis Hamon et Alexander Cuniasse, et Compagnie Lebon à nos côtés. Andera Co-Invest est une activité complémentaire et cohérente avec nos autres activités : le co-investissement apportera une diversification sectorielle, géographique, de typologie de transactions, et de classe d’actifs. Toutes les conditions étaient réunies pour lancer ce nouveau fonds : un moment opportun du marché du Private Equity, la rencontre avec les bonnes personnes et la puissance du collectif chère à notre maison », réagissent Sylvain Charignon et Raphael Wisniewski, associés et co-gérants d’Andera Partners.

« Nous partageons avec Andera Partners des retours d’expérience complémentaires et une vision commune du métier d’investissement. Au-delà de notre confiance dans ce modèle de création de valeur et dans l’expertise de Louis et Alexander en co-investissement, ce partenariat est aussi l’occasion de proposer à nos partenaires privés un accès à des opérations Mid et Large Cap internationales de premier plan avec un ticket d’entrée accessible et un cycle d’investissement court », déclare Philippe Aoun, Directeur général de Compagnie Lebon.

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Qonto et Regate unissent leurs forces pour offrir la meilleure solution de gestion financière aux TPE-PME et aux cabinets d’expertise-comptable

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette acquisition permet à Qonto de renforcer ses outils financiers destinés aux PME, d'introduire une offre spécifiquement conçue pour les cabinets d'expertise-comptable et illustre son ambition de devenir la solution de gestion financière de référence pour un million de PME et d'indépendants d'ici fin de 2025.

Une solution de gestion financière renforcée pour les PME européennes

Créée en 2020 et établie à Paris, Regate a développé une plateforme d'automatisation comptable et financière déjà utilisée par 10 000 TPE-PME et 500 cabinets d’expertise-comptable. En unissant leurs forces, Qonto et Regate vont créer l'offre la plus complète du marché à destination des TPE-PME et des cabinets d'expertise-comptable. Plus de 450 000 entreprises recourent déjà à Qonto pour simplifier la gestion de leurs finances, grâce à un compte professionnel en ligne complété par à des outils de gestion financière avancés. L'ajout de Regate à l'écosystème de Qonto apportera des fonctionnalités d’automatisation supplémentaires pour la gestion des comptes fournisseurs et clients, ainsi que pour la pré-comptabilité, garantissant un échange de données efficace et intégré entre les TPE-PME et leurs cabinets d’expertise-comptable.


Une offre dédiée à destination des cabinets d’expertise-comptable

L'intégration du produit et de l'équipe de Regate, permettra à Qonto de proposer une offre spécifique pour les cabinets d'expertise-comptable. Ces derniers bénéficieront d'une interface partagée avec leurs clients, depuis laquelle ils pourront en quelques instants générer leurs écritures comptables. Le tout de manière automatisée, en tirant le meilleur parti de leur outil de production historique tel que
Sage, Cegid ou ACD, leaders du marché européen.

Aujourd'hui, en France, 6 000 cabinets d'expertise-comptable utilisent déjà Qonto économisant jusqu’à deux heures par mois par client géré. Qonto aspire à faciliter encore davantage les échanges entre les PME et les cabinets d'expertise-comptable, notamment lors de l'étape cruciale de la création d'entreprise.

Dans cette optique, Qonto lancera d’ici fin mars 2024 une nouvelle fonctionnalité permettant aux cabinets d'expertise-comptable d’initier le processus de dépôt de capital au nom de leurs clients, rendant la création d’entreprise possible en moins d’une semaine.

La création d’un nouveau département dédié aux cabinets d’expertise-comptable au sein de Qonto L’équipe de Regate, forte de plus de 100 collaborateurs, rejoindra les 1 400 Qontoers pour former un nouveau département dédié aux services financiers à destination des cabinets d’expertise-comptable.

Alexis Renard et Laura Pallier, co-fondateurs de Regate, prendront la tête de ce nouveau département, respectivement en tant que Directeur Général et Directrice Produit.
Qonto a déjà démontré sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles acquisitions, comme en témoigne le rachat de Penta, champion allemand de la fintech, en juillet 2022, dont l'intégration a été finalisée fin 2023.

Avec l'acquisition de Regate, Qonto confirme sa position de leader dans la consolidation de la fintech
européenne.

« Ce rapprochement avec Regate nous permet de proposer aux PME et aux cabinets d’expertisecomptable la solution de gestion financière la plus aboutie du marché. Cela va non seulement accélérer notre croissance, mais aussi renforcer significativement notre position de leader sur un marché hautement concurrentiel. Grâce à notre nouvelle offre spécifique, incluant les partenariats existants entre Regate et des acteurs leaders du secteur tels que Sage ou Cegid, nous sommes désormais équipés pour répondre aux besoins des cabinets d’expertise-comptable et devenir un partenaire privilégié pour eux et leurs clients », explique Alexandre Prot, CEO et cofondateur de Qonto. « Nous avons hâte d’accueillir les équipes de Regate – et au vu de leur parcours impressionnant et de leurs ambitions, je suis convaincu de leur très bonne intégration parmi nos 1 400 Qontoers. »

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de rejoindre Qonto et de contribuer ensemble à l'émergence d'un champion européen de la fintech. Je suis convaincue que nous avons un grand rôle à jouer, non seulement à travers le développement de l’offre produit, mais aussi en apportant notre expertise et notre expérience dans les domaines comptables et financiers - une situation gagnante tant pour nos clients que pour ceux de Qonto ! », déclare Laura Pallier, cofondatrice de Regate.

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Cours de l’or : nouveaux records historiques !

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce qu’il faut retenir du mois écoulé


• Nouveaux records à 1931 euros et 2098 dollars en clôture du 4 mars
• Performance 2024 : +4.2% en euros
• La perspective de baisse des taux dope le cours du le métal jaune
• Une demande chinoise robuste
• Géopolitique : enracinement et élargissement des crises


Nouveaux recordsEn ce début de mois de mars, le cours de l’or vient d’établir un nouveau record historique. Le 4 mars, au fixing du soir de Londres, Il a atteint un niveau de 1931.67 euros l’once. Après un mois de février à
l’équilibre, le métal jaune s’apprécie donc de 2.5% en mars.

Au matin du 5 mars, le cours continue même sa hausse et avoisine 1950 euros, soit une progression supplémentaire de 1% environ. A l’heure d’écrire ces lignes, le métal jaune s’apprécie de 4.2% depuis le début de l’année. A titre de comparaison, le CAC 40 s’apprécie de 5.6% depuis le début de l’année.

La photo est similaire pour le cours en dollar, avec une clôture à Londres le 4 mars au plus haut historique (2098 dollars) et une reprise le 5 mars dans le vert avec un cours de 2117 dollars.

Ces records dépassent les pics établis durant les précédentes crises, en 2020 pendant l’épidémie du Covid, en février/mars 2022 lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et fin 2023 alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah s’enclenchait.
Pour aller plus loin : Comment est fixé le cours de l’or ?

La perspective de baisse des taux américains booste le métal jaune

L’économie américaine accumule les mauvaise nouvelles ces derniers jours : commandes de biens durables en recul de 6%, confiance des ménages en net repli, inscriptions chômage plus élevées qu’attendues, indice de confiance des directeurs d’achats en berne, etc. Il n’en fallait pas plus pour raviver les attentes d’une baisse des taux directeurs américains. Le marché estime qu’il y a maintenant 4 chances sur 5 que la réserve fédérale abaisse ses taux en juin.
Le cours de l’or est dopé par cette perspective, puisqu’il a tendance à s’apprécier en période d’assouplissement monétaire et de baisse des taux d’intérêt réels. L’histoire récente le confirme : lors des 3 dernières cycles, après la première baisse des taux directeurs (2001, 2007, et 2019), le métal jaune s’est significativement apprécié.

Si beaucoup d’analystes s’attendaient à de nouveaux records en 2024, ils étaient plutôt anticipés pour la seconde moitié de l’année. Le fait que les records soient atteints maintenant, sur de simples anticipations et non après les premières baisses effectives, laisse penser que le cours pourrait aller beaucoup plus haut. Pour mémoire c’est le scénario de JP Morgan, qui anticipe un cours à 2300 dollars début 2025.

Il convient néanmoins de rester prudent à court terme sur ces anticipations de baisse de taux. Lors de son audition prochaine au congrès (6 mars), Jerome Powell devrait réaffirmer sa volonté de maintenir une politique monétaire plus restrictive. Des chiffres économiques meilleurs que prévus, notamment au niveau de l’emploi, pourraient également tempérer l’optimisme du marché.


Une demande chinoise robuste

Selon le World Gold Council, la demande d'or en Chine a atteint un niveau record en janvier, principalement due au réapprovisionnement avant le Nouvel An chinois (festivités entre le 10 et 17 février). Cet événement crucial semble avoir tenu ses promesses : les chiffres préliminaires du ministère du Commerce indiquent que les ventes d’or et de bijoux liées au nouvel an sont en hausse de 24% par rapport à l’an dernier. Parmi les explications de la demande soutenue, la popularité de l’année du dragon, assimilée à la prospérité et au succès.

Malgré le rebond de la bourse chinoise en février, l’or valeur refuge continue d’attirer sur fond de ralentissement économique, de volatilité des marchés, et de fragilité du marché immobilier. Les ETF or chinois ont connu des entrées significatives, atteignant un niveau record de gestion d'actifs (plus de 4 milliards de dollars).

Enfin, la Banque Populaire de Chine a continué ses achats d'or pour le 15ème mois consécutif, augmentant ainsi ses réserves de 10 tonnes.


Géopolitique : enracinement et élargissement des crises.

La confrontation OTAN- Russie s’enracine. En janvier, l’opération Steadfast Defender a été lancé par l’alliance atlantique. Il s’agit du plus grand exercice militaire occidental organisé sur le sol européen depuis la fin de la guerre froide. L’ambition, clairement affichée et exprimée est de se préparer à un conflit avec la Russie. Des exercices qui font écho aux propos de haut gradés européens.

La Russie continue à affirmer sa souveraineté sur la région arctique, soulignant l'importance pour les États arctiques comme le Canada de se préparer aux défis économiques et territoriaux dans cette zone stratégiquement significative. Fin février, des élus séparatistes de Transnistrie ont demandé la protection de la Russie face aux « pression » que subiraient les russophones de ce territoire situé en Moldavie, limitrophe de l’Ukraine.

Un appel qui ressemble à celui des populations du Donbass avant l’invasion russe en Ukraine. Parallèlement, la Chine étend son influence dans l'océan Indien, comme en témoigne un scandale impliquant un prétendu 'navire de recherche' chinois détecté près des exercices militaires Inde-Maldives-Sri Lanka, montrant l'empreinte militaire et diplomatique croissante de la Chine dans la région.

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LFDE nomme une Gérante Actions Internationales

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Financière de l’Echiquier (LFDE) — société de gestion entrepreneuriale française, filiale à 100 % du groupe Primonial — annonce ce jeudi 10 mars la nomination d'une Gérante Actions Internationales. Nina Lagron, CFA, a pris ses fonctions le 21 février dernier. Elle rejoint David Ross, CFA et Louis Bersin aux commandes d’Echiquier World Equities Growth. Lancé en 2010, ce fonds de fortes convictions investit dans des actions internationales de croissance ayant une position de leadership affirmé. 

Il a marqué l’extension du savoir-faire de stock-picking de LFDE aux actions internationales, une expertise qui s’est ensuite étendue aux actions thématiques. Fin 2021, les stratégies globales et thématiques représentaient 2,6 milliards d’encours. « La nomination de Nina Lagron répond à notre ambition d’extension de notre gamme internationale. Son expertise de plus de 20 ans notamment dans l’ESG seront des atouts supplémentaires pour continuer à innover », déclare Bettina Ducat, Directrice Générale de LFDE.

Focus sur le parcours de Nina Lagron

Franco-allemande, Nina Lagron est diplômée d’une maîtrise en Sciences de Gestion et d’un DESS de gestion des organismes financiers et bancaires de l’Université Paris Dauphine. Elle obtient le CFA en 2007. Nina Lagron bénéficie de plus de 20 années d’expertise des marchés internationaux.

Elle débute son parcours chez UBS à Londres, comme Associate Director, fusions & acquisitions globales en 1998. Nina rejoint durant 9 ans Amundi en qualité de Senior Portfolio Manager, responsable des investissements de la zone Europe et Moyen-Orient avec des encours allant jusqu’à 2 Mds$.

Nina Lagron intègre ensuite Gemway Assets en 2014. Responsable du développement de la politique ESG, elle contribue à la création de la démarche d’impact de l’entreprise. En 2017, Nina intègre La Française AM à la tête de quatre fonds à impact avant de devenir Head of Large Cap Equities. Elle était membre du COMEX.  Nina rejoint La Financière de l’Echiquier en février 2022. 

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Finance durable : DWS lance le fonds actions internationales DWS Invest ESG Women for Women

La Rédaction
Le Courrier Financier

DWS Group — gérant d'actifs mondial — lance ce lundi 17 janvier un nouveau fonds d'actions axé sur le développement durable. Le fonds « DWS Invest ESG Women for Women » investit à l'échelle mondiale dans des entreprises qui mettent l'accent sur la protection de l'environnement, la bonne gouvernance d'entreprise et le traitement équitable de leurs employés. Le fonds accorde une attention particulière aux aspects sociaux des critères ESG.

Critères ESG et analyse fondamentale

Le fonds « DWS Invest ESG Women for Women » est géré exclusivement par des femmes. Il cible spécifiquement les besoins des femmes lors de la sélection de leurs investissements. Pour sélectionner les entreprises performantes en termes de valeurs sociales et de conditions de travail équitables, l'équipe de 12 femmes gérantes de portefeuille dirigée par Katharina Seiler, Valerie Schueler et Lilian Haag utilise le Social Commitment Score de DWS.

Ce score évalue les entreprises en fonction de cinq facteurs : conditions de travail tout au long de la chaîne de valeur, l'égalité des droits et des chances, la parité hommes-femmes au sein de la direction, l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et la flexibilité de l'environnement de travail. « La sélection du fonds comprend des entreprises qui sont leaders dans le ‘Social Commitment Score’ ainsi que des entreprises pour lesquelles la direction du fonds perçoit des progrès particulièrement importants », explique Katharina Seiler.

Les entreprises font également l'objet d'une analyse fondamentale classique qui met l'accent sur le modèle d'entreprise, la gestion et les questions de croissance et d'évaluation. Les gérantes du fonds « DWS Invest ESG Women for Women » se concentrent également sur les tendances d'investissement à long terme telles que la numérisation, l'éducation, les énergies renouvelables, les infrastructures, la santé, la recherche et la connectivité.

Accès des femmes au marché actions

Les facteurs sociaux prennent de plus en plus important depuis la pandémie de Covid-19. « Les aspects sociaux sont un facteur de réussite de plus en plus important pour les entreprises. Ils peuvent avoir un effet positif sur la productivité et les bénéfices des entreprises, ce qui pourrait également se traduire par une performance positive sur le marché boursier à long terme », explique la gestionnaire de portefeuille Valerie Schueler.

Sur une période de cinq ans, les entreprises américaines de l'indice S&P 500 bien positionnées en termes de « facteur S » ont obtenu de meilleurs résultats que le marché général. « Nous voulons motiver les femmes à prendre en charge la gestion de leur patrimoine, notamment en raison du déficit des régimes de retraite qui se profile à l'horizon », déclare Lilian Haag.

Selon la gérante de portefeuille, contrairement aux hommes, les femmes ont encore beaucoup de retard à rattraper en ce qui concerne le marché des capitaux. Bien qu'environ 80 % des femmes épargnent déjà régulièrement, seule une sur huit investit son argent sur le marché des actions d'après une étude Bank of America, menée entre fin avril 2021 et fin décembre 2021.

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