Les professionnels de l’immobilier optimistes pour 2016

Immobilier - Réalisé trois fois par an avec l’institut de sondage CSA, le baromètre du Crédit Foncier mesure le moral des professionnels de l’immobilier et leurs anticipations pour les douze prochains mois. Découvrez les dernières tendances.

Près de trois quarts des professionnels de l’immobilier considèrent que le marché du logement s’est stabilisé (44 %) ou amélioré (27 %), sur les quatre derniers mois de 2015, montre le baromètre du moral des professionnels de l’immobilier. Une perception globalement homogène pour toute l’année 2015 avec 62 % de « stable »  ou « amélioré » au 1er quadrimestre 2015, 74 % au 2ème quadrimestre, et en rupture par rapport à l’année précédente perçue très négativement : interrogés il y a un an, 61 % des professionnels estimaient que le marché s’était détérioré en 2014 ! Au final, 67 % des professionnels de l’immobilier sont optimistes pour le marché du logement en 2016. Un score qui contraste avec celui enregistré un an auparavant : début 2015, 64 % des professionnels de l’immobilier étaient pessimistes (vs 35 % optimistes) pour l’année qui débutait. L’optimisme des professionnels se nourrit des mesures liées au PTZ (pour 75 % des professionnels) et des niveaux de taux d’intérêt de crédit historiquement bas (71 %). A l’inverse, le pessimisme est motivé par le contexte économique (91 %) et l’évolution du pouvoir d’achat (82 %).

 

Immobilier neuf ou ancien ?

Dans le neuf : 61 % des répondants anticipent une stabilisation des prix (contre 64 % précédemment). Ils sont 44 % à penser que le volume de transactions dans le neuf va se stabiliser. Dans l’ancien : Alors qu’ils anticipaient précédemment dans leur majorité une baisse des prix, les professionnels de l’immobilier tablent depuis septembre 2015 sur une stabilisation des prix (pour 45 % d’entre eux). Une majorité de professionnels (53 %) pense que le volume de transactions va se stabiliser. Enfin, 75 % des professionnels pensent que la récente réforme du PTZ (applicable depuis le 1er janvier 2016) va avoir pour effet d’augmenter le volume de transactions (neuf et ancien) sur le marché de la primo-accession. Parmi ceux-ci, 47 % pensent qu’elle va contribuer à une hausse comprise entre 0 et 5 %, et 39 % entre 6 et 10 %.

La Rédaction - Le Courrier Financier

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