Un ménage sur deux est primo-accédant grâce aux PTZ et PAS

Immobilier - Le Crédit Foncier publie une étude sur l’accession sociale à la propriété en France qui s’intéresse tout particulièrement au Prêt à l'Accession Sociale (PAS), lancé en 1993 et au Prêt à Taux Zéro (PTZ), lancé en 1995. Ces deux prêts jouent un rôle moteur dans l’accession à la propriété. Le PAS et le PTZ ont permis, dans l’immobilier neuf, à plus d’un ménage sur deux de devenir primo-accédant en 2015, c’est-à-dire d’accéder à la propriété pour la première fois.

Le Prêt à l’Accession Sociale (PAS) en 2015 : 72 000 opérations d’accession pour 10,2 milliards d’euros

La production de PAS a augmenté de 30 % par rapport à 2014. Cette hausse s’explique par le relèvement, fin 2014, des plafonds de ressources qui ont été alignés sur ceux du PTZ. Le coût moyen d’opération s’élève à 171 000 euros (+ 6 % par rapport à 2014). Près de la moitié (48 %) des opérations d’accession à la propriété ont été financées à l’aide d’un PAS : Ile-de-France (23 %), Auvergne-Rhône-Alpes (15 %) et PACA (10 %).

L’âge  moyen  d’un  souscripteur  au  Crédit  Foncier  est  de  35  ans  ;  les  moins  de  40  ans  représentent 76 % des emprunteurs du PAS et la durée moyenne du PAS y est de 26 ans. Le PAS permet, notamment, de bénéficier de l’APL en fonction des revenus et de frais réduits (dossier, hypothèque…).

Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) en 2015 : 59 000 opérations d’accession pour 2,2 milliards d’euros

La production de PTZ est en hausse de 18 % par rapport à 2014, avec coût moyen d’opération qui s’élève à 192 000 euros. L’âge moyen d’un souscripteur au Crédit Foncier est de 34 ans ; les moins de 40 ans y représentent 79 % des emprunteurs du PTZ ; en moyenne, le PTZ représente 22 % du coût total de l’opération immobilière sur une durée de 22 ans.

Au cours des dix dernières années (2006/2015), 1,8 million d’opérations d’accession ont été financées par un PTZ. Le PTZ permet de bénéficier d’un taux d’intérêt égal à 0 % et d’un différé d’amortissement en fonction des revenus.

En 2016, le succès du PTZ ne se dément pas, ce qui s’explique par sa réforme applicable depuis le 1er janvier 2016 : augmentation de la quotité financée (40% en toute zone) et amplification des durées de différé total de remboursement du prêt permettant de rembourser plus vite le prêt principal à taux onéreux.

Mots-clés : - - -

La Rédaction - Le Courrier Financier

L'équipe des rédacteurs du Courrier Financier

Voir tous les articles de La Rédaction