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Oui le futur président américain est imprévisible et oui dans l’intérêt de « ses Etats-Unis » il pourrait, sans pourtant l’avoir évoquée, user de l’arme protectionniste. En effet, il œuvre déjà à modifier les règles du jeu avec ses différents partenaires commerciaux et financiers en mettant la pression sur l’Union européenne ou en menaçant la Chine afin d’obtenir de meilleurs accords, ce qui in fine pourrait pénaliser l’activité sur l’échelon mondial. Pas un mot non plus concernant les mesures de soutien ou les baisses d’impôt au plan national sur lesquelles les investisseurs ont fondé beaucoup d’espoirs lors de la campagne présidentielle et qui ont constitué un fort soutien pour les indices au cours des dernières semaines. Ainsi, avec ce regain d’incertitudes, les principales places boursières sont demeurées stables sur la semaine écoulée. Le pétrole s’essouffle un peu également et cote au-dessus des 55 dollars le baril.
Sur le front des valeurs, les premiers résultats des banques américaines sont contrastés puisque ceux de JP Morgan Chase ont rassuré alors que ceux de Bank of America ont déçu. Notons également le sales warning de Technicolor et surtout l’annonce du mariage entre Essilor et Luxottica pour un montant de 46 milliards d’euros.
Cette semaine, se tiendront l’intronisation de Donald Trump vendredi et la réunion de la BCE jeudi. Nous suivrons aussi les discours de Janet Yellen mercredi et jeudi ainsi que celui très attendu de Theresa May sur l’approche de son gouvernement concernant le Brexit. Enfin nous prendrons connaissance du PIB du 4ème trimestre et de la production industrielle du mois de décembre en Chine.
