Métaux précieux : l’or, une performance en trompe l’œil

Les équipes de Natixis Wealth Management
Natixis
Depuis le début de l'année 2022, les observateurs jugent décevante la performance de l'or. Quel a été l'impact de l'inflation sur cette valeur refuge, exprimée en dollars ? Quelle évolution attendre désormais pour les cours de l'or ? Le point avec les équipes de Natixis Wealth Management.
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L’AMF et L’ACPR mettent en garde contre les risques d’arnaques face au coronavirus

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), dans le cadre de leurs missions respectives de protection de l’épargne et des clients des secteurs de la banque et de l’assurance, appellent ce jeudi 26 mars le public à la plus grande vigilance face au risque d’escroqueries dans le contexte de l’épidémie de covid‑19 et de repli des marchés financiers. Ces offres frauduleuses sont multiformes.

Fraudes multiformes

Il peut s'agir de propositions de placements présentés comme des valeurs refuge — au travers de biens tangibles tels que l'or, les métaux précieux, les grands crus ou le whisky, etc. — ou encore de faux produits bancaires et d’assurance. Ces offres frauduleuses cumuleraient les caractéristiques attractives : rendement élevé, absence de risque, rapidité de souscription, absence de vérification du profil de l’emprunteur, etc.

L'AMF et l'ACPR mettent également le grand public en garde contre les appels frauduleux aux dons ou encore les propositions d’investissements dans des entreprises — cotées en bourse ou non — qui seraient supposées tirer profit de l’épidémie et voir leur valorisation augmenter.

Vols de données personnelles

Dans cette période où les Français doivent se confiner à leur domicile et font un usage accru d’Internet, l’AMF et l’ACPR les invitent à redoubler de vigilance face aux campagnes de démarchage téléphonique, aux courriels frauduleux soi-disant adressés par un tiers de confiance — banque, administration, fournisseur d’énergie, etc. — mais aussi aux bannières publicitaires en ligne renvoyant vers des formulaires à remplir.

Les escrocs recourent à ces techniques dans le but de collecter des données personnelles telles que coordonnées téléphoniques, données de carte ou identifiants bancaires, informations sur les placements actuels et le patrimoine, etc. Elles seront ensuite utilisées dans le cadre de fraudes (achats à distance, usurpations d’identité, etc.) ou à des fins de démarchage agressif ou manipulatoire dans le cas d’arnaques financières.

Les deux autorités rappellent que les offres frauduleuses évoluent très vite et utilisent souvent l’actualité. Dans le cadre de leur activité de veille, l’AMF et l’ACPR ont d’ores et déjà constaté que des acteurs peu scrupuleux utilisent des mots-clés liés au virus covid-19 et tiennent des discours commerciaux fallacieux, jouant sur la peur.

Règles de vigilance

D’une manière générale, l’AMF et l’ACPR rappellent les précautions à prendre et les règles de vigilance à observer avant tout investissement ou toute souscription :

  • Ne communiquez jamais vos coordonnées ou d’autres données personnelles sur Internet ou par courriel ;
  • Ne répondez pas aux appels téléphoniques que vous n’avez pas sollicités ;
  • Obtenez un socle minimal d’informations sur l’organisme ou l’intermédiaire qui vous propose un produit bancaire, d’assurance ou financier : dénomination sociale, pays d’établissement, adresse du siège social, numéro d’immatriculation ou d’agrément, assurance responsabilité civile pour les intermédiaires, etc. ;
  • Vérifiez systématiquement que votre interlocuteur est autorisé à proposer ce produit en consultant le site internet de l’ORIAS, organisme chargé de tenir le registre des intermédiaires en assurance ou en banque, le registre des agents financiers agréés REGAFI ainsi que les listes d’organismes d’assurance agréés en France et bénéficiant d’un passeport européen ;
  • Consultez les listes noires publiées par les autorités sur le site internet Assurance Banque Épargne Info Service (www.abe-infoservice.fr) et vérifiez que le site ou l’entité proposant le service financier n’y figure pas ;
  • Concernant les placements atypiques dans des biens concrets, ils doivent être impérativement enregistrés par l’AMF, consultez la liste blanche des offres enregistrées ;
  • Aucun discours commercial ne doit faire oublier qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé. 
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Cours de l’or : l’envolée se poursuit en juillet

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Comptoir National de l’Or — société française spécialisée dans le marché physique du métal jaune — revient ce mardi 6 août sur les performances du métal jaune au mois de juillet. Au second fixing de Londres — le 31 juillet — les cours de l’or se sont établis à 1281,37 euros et 1427,55 dollars. Soit une importante progression de 3,52 % en euros, et une hausse plus modérée en dollar en raison d’une hausse du billet vert sur le mois.

Avec ce 3e mois consécutif de hausse, la performance du métal jaune depuis le début de l’année frôle les 15 % en euros. Sur un an glissant, la performance de l’or atteint même 22,8 % en euros. Le graphique ci-dessous illustre parfaitement les deux phases de hausse : la première — fin 2018 et début 2019 — est une période de forte correction des marchés action qui a profité au métal jaune. La seconde — amorcée en juin — est largement alimentée par les perspectives de baisse des taux d’intérêt.

Cours de l'or : l’envolée se poursuit en juillet

L’or surperforme les actions

En juillet, le métal jaune a surperformé les actions françaises de près de 4 % (or + 3,52 % et CAC 40 - 0,36 %). Sur 2019, les actions françaises gardent une légère avance à + 16,6 % contre 14,7 % pour l’or. En élargissant le champ à un an glissant, la photo est radicalement différente. L’or bat les actions de 21,7 %, en raison notamment de sa bonne performance relative au dernier trimestre 2018.

Outre la performance, les autres éléments de comparaison avec les actions sont également favorables. La volatilité réalisée à 60 jours est 2 points inférieure à celle des actions. Sur un an glissant, la corrélation entre le métal jaune et le CAC 40 s’établit à - 0,15. Un actif décorrélé aux actions, moins risqué, et offrant un bon rendement, voilà qui devrait inciter les professionnels de la finance à en intégrer davantage à leur portefeuille.

La baisse des taux, c’est parti !

L’or a largement bénéficié ces derniers mois des anticipations de baisse des taux d’intérêt. C’est maintenant chose faite : le 31 juillet, le président de la réserve fédérale américaine Jerome Powell a annoncé une baisse de son taux directeur de 25 points de base, pour le ramener dans une fourchette de 2 % à 2,25 %. Il s’agit de la première baisse de taux depuis 11 ans — la dernière datant de 2008, lorsque la Fed combattait la crise financière. Autre annonce, la Fed arrête son programme de réduction de son bilan avec 2 mois d’avance, afin de maintenir de la liquidité dans le système financier.

En Europe — bien qu’elle ait maintenu ses taux inchangés — la BCE a suggéré lors de sa réunion de juillet qu’elle pourrait les abaisser dans un avenir plus ou moins proche. Les analystes ont immédiatement tablé sur Septembre. Par ailleurs, la banque a indiqué qu’elle réfléchissait à plusieurs options d’assouplissement monétaire, notamment en ce qui concerne la rémunération des réserves ou les achats d’actifs. En clair, la BCE pourrait remettre en route la planche à billet.

Le FMI abaisse ses prévisions de croissance

Le FMI a mis à jour en juillet ses perspectives de l’économie mondiale, à la baisse. Le rapport cite une « croissance languissante », en raison d’une demande finale défaillante et d’un commerce mondial atone. Dans ce contexte, l’institution abaisse ses prévisions de croissance mondiale à 3,2 % pour 2019, soit 0,1 % de moins que sa précédente prévision d’avril.

Le FMI pointe également une hausse des risques de dégradation : « Il s’agit de l’escalade des tensions commerciales et technologiques, de la possibilité d’un épisode prolongé d’aversion au risque mettant au jour les facteurs de vulnérabilité financière qui se sont accumulés pendant des années de taux d’intérêt bas, des tensions géopolitiques et de la montée de tensions désinflationnistes qui rendent les chocs plus persistants ». En clair, le FMI est inquiet.

Produits dérivés sur l’or : plus de contrats que de stocks

Les produits dérivés sur l'or comptent 181 fois plus de contrats ouverts que de stocks. Ce chiffre provient du Comex, la bourse américaine où sont traités les produits dérivés sur l’or (futures et options). Celle-ci ne détient dans ses coffres que 10 tonnes d’or enregistrées au 26 juillet, alors que l’équivalent de 1839 tonnes de contrats sur l’or sont ouverts. Ses entrepôts comptent également 230 tonnes d’or dit « éligibles », mais cela reste tout de même 8 fois moins que les produits dérivés en circulation.

Par ailleurs, ces stocks éligibles n’appartiennent pas à la bourse. Ils ne sont pas tous nécessairement disponibles pour le dénouement physique des contrats dérivés. Cela peut-il poser un problème ? C’est possible. L’immense majorité des dénouements de contrats se fait en cash, et peu d’acteurs de marché demandent la livraison physique. Si les demandes de livraison augmentaient, il pourrait y avoir rapidement un problème, qui conduirait probablement à une prime de l’or physique sur l’or papier.

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Les Français et l’or

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
Quel rapport les épargnants entretiennent-ils avec le métal jaune ? Valeur refuge par excellence, il ne se hisse pourtant qu'en quatrième place des solutions d'épargne privilégiées par le grand public. Assez minoritaire dans les bas de laine, il reste un actif détenu plutôt de manière tangible, en lingots et pièces de monnaies de collection. Découvrez la nouvelle infographie de la rédaction !
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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