L’Allemagne n’est plus la région d’investissement privilégiée par les investisseurs internationaux pour l’immobilier commercial, selon le dernier baromètre de l’investissement immobilier commercial publié par BrickVest. Citée par 34% des investisseurs interrogés au 3e trimestre 2017, l’Allemagne chute de 11 points et ne recueille plus que 23% des intentions sur le dernier trimestre 2017, en deçà de son niveau du 4etrimestre 2016 (27%). Il s’agit du score le plus bas depuis le 2e trimestre 2016. Dans le même temps, le Royaume-Uni enregistre un rebond de popularité. Cité par 29% des investisseurs interrogés lors du dernier trimestre (contre 27% au 3e trimestre 2017), le territoire britannique retrouve sa première place, mais à un niveau inférieur par rapport au début d’année 2017 (plus de 30%).
Les bénéficiaires de cette édition du baromètre sont les Etats-Unis (19%) et la France (18%), qui voient leur popularité augmenter auprès des investisseurs par rapport au trimestre précédent (respectivement 17% et 15%). La France enregistre d’ailleurs son meilleur résultat de l’année 2017.
Le rendement de plus en plus recherché par les investisseurs internationaux
Le baromètre confirme également une tendance amorcée depuis 2 ans dans la stratégie d’investissement : 38% des investisseurs interrogés recherchent des produits de rendement (contre 32% au 3e trimestre 2017 et 37% un an auparavant). Ce constat est particulièrement vrai au Royaume-Uni (39%), en Allemagne (38%), et en France (36%). Les produits de croissance sont toujours aussi recherchés (48% au 4e trimestre 2017), mais à un niveau historiquement bas.
Les villes secondaires ont le vent en poupe
Une autre tendance se dessine du dernier baromètre BrickVest : l’appétit croissant des investisseurs pour les villes dites « secondaires », c’est-à-dire en marge des grandes capitales qui attirent généralement l’essentiel des capitaux d’investissement immobilier. Ces villes, certes moins liquides mais offrant des opportunités intéressantes, sont désormais citées par 41% des investisseurs au 4e trimestre 2017 contre 37% le trimestre précédent, et 39% un an auparavant.
L’investisseur français : un profil atypique en Europe
Les investisseurs français sont plus diversifiés que leurs homologues britanniques et allemands en matière de zone géographique. Alors que 44% des Anglais et 41% des Allemands privilégient leur marché national, les Français ne sont que « 39 % » à investir dans leurs frontières.
Sur le dernier trimestre, ils partagent cette singularité avec les investisseurs américains (31%). Leur second choix se porte sur l’Allemagne (22%), puis les USA (19%) et le Royaume-Uni (16%). C’est aussi en France que l’indice d’appétit pour le risque (Real Estate Risk Appetite Index)2 est le plus élevé : il progresse de 6 points sur un an (46 à 52), et de 7 points sur le trimestre (45 à 52).