La dette d’Altice pèse sur les ambitions de Drahi

La Rédaction
Le Courrier Financier
Alors que la croissance du niveau de dette des entreprises mondiales commence à inquiéter les marchés, l'avenir d'un des fleurons français des télécommunications et de la presse est en ballotage dangereux. Poussé par un appétit féroce, le milliardaire Patrick Drahi a multiplié les acquisitions au cours des dernières années (SFR, Libération, BFM...) et misé sur l'achat de contenus. Aujourd'hui endetté à hauteur de 51 milliards d'euros et violemment chahuté par les marchés, le groupe Altice peine à rassurer les investisseurs. Depuis juin dernier, l'action a perdu plus de 58% de sa valeur, pour tomber à 8,48 €. Les failles sont nombreuses : entre management fébrile de SFR et course effrénée aux contenus, Patrick Drahi s'avance sur un chemin semé d'embûches. Une ascension fulgurante mais fragile, qui n'est pas sans rappeler l'histoire d'une autre dégringolade... celle de Vivendi Universal, à l'époque pilotée par Jean-Marie Messier.
Lire (<1 min.)

Vivendi – Gameloft : l’impitoyable OPA

Frédéric Ichay
Pinsent Masons
Dans le duel Vivendi-Gameloft, le marché glorifie la loi du plus fort. Grâce à sa dernière offre du 27 mai et à l'issue d'une bataille boursière ayant débuté en février, Vivendi a gagné le soutien de la majorité des actionnaires de Gameloft dans le cadre d'une offre de rachat hostile. Cela a donné à Vivendi le poids nécessaire pour progresser dans son acquisition.
Lire (2 min.)