Dirigeants d’entreprises : le courtier Praeconis transforme sa garantie Personne clé

La Rédaction
Le Courrier Financier

Praeconis — courtier grossiste spécialisé en assurance de personnes — annonce ce mardi 18 octobre transformer sa garantie « Homme Clé » en garantie « Personne Clé ». Objectif, garantir l’existence ou la stabilité financière de l’entreprise en cas d’incapacité ou de disparition d'un dirigeant, d'un associé ou de tout collaborateur-clé — c'est-à-dire toute personne nécessaire au bon fonctionnement et à l'innovation au sein de l'entreprise concernée.

« Praeconis souhaite pouvoir accompagner les créateurs d’entreprises en leur proposant des solutions sur mesure capables de prendre le relais en cas d’incapacité. C’est notre rôle d’être aux côtés de nos adhérents dans la gestion quotidienne de leurs structures et des aléas qu’ils peuvent rencontrer », conclut Sidney Mbassi, Directeur Adjoint de Praeconis

Protéger les ressources humaines

Praeconis répond ainsi à la demande de sécurité des entreprises en matière de prévoyance de plusieurs manières face à la Perte Totale Irréversible d’Autonomie (PTIA) ou le décès d’un collaborateur ou associé prépondérant au bon fonctionnement de l’entreprise. La garantie dite « Personne Clé » permet de faire face aux conséquences financières d'une telle situation, par le biais du versement d’un capital au bénéficiaire désigné au contrat.

Souscrire à ce type d’assurance permet de veiller à ce que l’entreprise bénéficie d’un accompagnement, qui lui permet se réorganiser et de continuer à fonctionner normalement. En cas de décès, la Garantie croisée entre associés permet aux survivants de racheter les parts ou les actions du défunt. Objectif, garder la maîtrise et le leadership de l’entreprise.

Accompagner les entrepreneurs

Le grossiste — fidèle à ses valeurs mutualistes — assure mettre tout en place pour proposer un accompagnement haut de gamme à ses adhérents entrepreneurs. Le courtier développe des offres adaptées au quotidien de ses clients, ainsi qu’aux situations qu’ils pourraient rencontrer.

Le « Plan Protection Personne Clé » et son « Pack Protection des Associés » regroupent toutes les garanties classiques, mais Praeconis y ajoute des composantes disruptives — comme des services d’assistance inclus. Et parce que l’innovation se pense au niveau mondial, Praeconis propose de contracter partout dans le monde, même si la société est immatriculée en France.

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L’ANACOFI renforce sa section Conseil en Finance d’Entreprise

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créée en 2004, l’ANACOFI est la plus importante association professionnelle des entreprises de courtage et conseil en banque, finance et assurance. Depuis 2 ans, l’ANACOFI a relancé sa section Finance d’Entreprise. Objectif, compléter son offre aux entreprises qui conseillent les entreprises et leurs dirigeants.

Accompagner la vie de l'entreprise

Cette section Finance d’Entreprise réunit les métiers du haut de bilan, les leveurs de fonds, les ingénieurs sociaux, les spécialistes des financements spécifiques et les conseils en croissance et développement d’entreprise. Les membres de cette section conseillent le dirigeant dans toutes les phases de la vie de son entreprise, de la naissance à sa transmission — en passant par les besoins en phase de croissance ou de baisse d’activité.

L’ANACOFI Finance d'Entreprise s'est doté le 21 décembre 2021 d’une Commission Finance d’Entreprise, « qui va être en charge de la réflexion et du devenir de nos métiers, d’apporter sa vision sur les bonnes pratiques, de nourrir les débats avec notre écosystème et enfin d’apporter à nos adhérents l’information la plus pertinente pour se développer dans les règles imposées dans nos métiers » déclare l'ANACOFI dans un communiqué.

Une commission de 6 membres

La réunion de mise en place a eu lieu le 14 décembre dernier. Cette commission compte 6 membres spécialisés, sous l’autorité de David Charlet, Président de l’ANACOFI et le contrôle de Jean Louis Picollo, Président de la section. Début 2022, cette commission est au travail et partage ses travaux avec le Conseil d’Administration et les adhérents.

D’autres membres de la section pourront venir s’intégrer à la Commission et des personnalités extérieures seront invitées pour enrichir les débats. Les membres de la commission Finance d'Entreprise sont actuellement :

  • Guy Cohen, spécialiste en ingénierie sociale et en finance philanthropique ;
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L’AMF publie son rapport 2021 sur la gouvernance et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce jeudi 2 décembre son rapport annuel sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées. Face à la crise sanitaire, l’édition 2021 permet de revenir sur le fonctionnement des assemblées générales (AG) et d’évoquer les thématiques de l’ajustement des rémunérations et des interactions du conseil d’administration avec la direction générale et les actionnaires. Pour la deuxième année consécutive, le rapport examine l’information fournie par les conseillers en vote.

L’AMF n’étudie que certains thèmes jugés d’actualité ou pour lesquels une marge de progression existe encore. Cet exercice est l’occasion de mettre en avant les meilleures pratiques, d’émettre de nouvelles recommandations à destination des entreprises et de nouvelles pistes de réflexion pour l’AFEP, le MEDEF et le Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE). L’AMF cite par ailleurs nominativement des sociétés qui n’auraient pas appliqué les recommandations du code AFEP-MEDEF, du HCGE ou de l’AMF.

Assemblées générales à huis clos

En 2021, les sociétés cotées ont pour l’essentiel tenu leur AG à huis clos, faculté offerte par le régime d’exception instauré par l’ordonnance du 25 mars 2020 (96 % des sociétés de l’indice SBF 120). Prenant en considération les recommandations de l’AMF dans son rapport 2020, l’ordonnance du 2 décembre 2020 et le décret du 18 décembre 2020 ont complété ce régime d’exception afin de limiter l’atteinte aux droits des actionnaires, dont l’AMF a vérifié l’application par les sociétés du SBF 120 ayant leur siège en France.

Toutes ont proposé une retransmission en direct et en différé de leur AG. A 87 %, elles ont désigné les deux scrutateurs parmi les dix principaux actionnaires. Et 66 % ont publié sur leur site internet les questions écrites des actionnaires et leurs réponses. Cette année, les actionnaires d’une société cotée pouvaient exprimer leur vote à distance et en direct. Les conditions du développement d’une telle procédure de vote font l’objet de travaux menés par les associations professionnelles.

Conseil d’administration, direction générale et actionnaires

La seconde partie du rapport est consacrée à l’information publiée par un échantillon composé des 50 premières sociétés du SBF 120. Parmi les thématiques abordées, figure cette année le choix du mode de gouvernance, entre unicité des fonctions avec un président-directeur général (PDG) et dissociation des fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général.

Parmi les 45 sociétés anonymes à conseil d’administration de l’échantillon, 25 sociétés ont opté pour la dissociation dont 5 au second semestre 2020 ou en 2021. Le rapport examine ensuite les mesures mises en place par le conseil pour organiser ses interactions avec la direction générale, assurer l’équilibre des pouvoirs et prévenir et gérer les risques de conflits d’intérêts. S’agissant des interactions avec les actionnaires, l’AMF évoque notamment les résolutions climatiques soumises aux actionnaires en 2021.

L’ajustement des rémunérations

L’année 2020 a été marquée par une baisse des rémunérations versées aux dirigeants mandataires sociaux exécutifs. Dans 35 sociétés sur les 50 composant l’échantillon, un ou plusieurs dirigeants ont renoncé à une partie de leur rémunération 2020.

La majorité des sociétés cotées n’a procédé à aucun ajustement de rémunération par rapport à la politique de 2020. Dans 18 sociétés de l’échantillon, le conseil d’administration a pris la décision d’ajuster, en cours d’exercice 2020 ou en fin d’exercice, les règles de détermination de la rémunération des dirigeants, en modifiant les critères de performance, les objectifs cibles, ou le niveau d’atteinte. Seules six ont soumis ces modifications à l’approbation de l’AG, via un nouveau say on pay ex ante.

L’AMF rappelle que toute modification importante par rapport à la politique de rémunération approuvée nécessite un nouveau vote de l’AG. Les éventuels ajustements doivent rester exceptionnels, être justifiés et leur impact chiffré, et rester exigeants. Pour un dialogue actionnarial de qualité, les sociétés devraient les communiquer le plus en amont possible.

Pour l’exercice 2021, 36 sociétés (contre 23 en 2020) ont introduit dans leur politique de rémunération la possibilité pour le conseil de déroger à cette politique en cours d’exercice. L’AMF recommande aux sociétés de veiller à ce que ces clauses d’ajustement soient rédigées de façon aussi détaillée que possible.

D'importants progrès

Conformément à la loi Pacte, l’AMF a examiné l’information publiée par les conseillers en vote. Elle revient sur les principaux apports du premier rapport du comité de surveillance du Best Practice Principles Group (le BPPG), chargé de superviser la mise en œuvre de son code de conduite.
Sur la base d’un questionnaire adressé aux émetteurs, l’AMF constate que d’importants progrès ont été réalisés quant à la qualité du dialogue entre les sociétés cotées et les conseillers en vote.

Elle rappelle que l’information sur les conflits d’intérêts et leur gestion est un élément clé pour les investisseurs. Elle incite par ailleurs les conseillers en vote à prendre en considération, dans leur nouvelle politique de vote, les spécificités nationales françaises en termes de marché, de législation et de réglementation. Elle recommande enfin que le processus décisionnel des conseillers en vote soit clarifié.

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