Créances hypothécaires douteuses : le Crédit Immobilier de France cède une partie de ses encours

La Rédaction
Le Courrier Financier

Depuis 2013, le Crédit Immobilier de France (CIF) cherche à optimiser la gestion de ses actifs à travers la rationalisation de son organisation. Fin 2018, le CIF a amorcé une phase de cession rentable d’encours de créances. Objectif, poursuivre sa stratégie de gestion efficiente de son bilan.

En décembre 2018, le CIF a ainsi cédé un portefeuille de créances hypothécaires douteuses et contentieuses à EOS France, filiale de la société responsable des services financiers du groupe allemand OTTO (spécialiste de la vente à distance). L'opération a porté sur des créances d’une valeur faciale totale de 125 millions d’euros, avec en garantie les actifs immobiliers sous-jacents.

Une première étape dans un plan d'optimisation des encours

Cette cession constitue « une première étape significative dans l’exécution du plan d’optimisation de nos encours qui doit se poursuivre dans les années à venir, préservant ainsi les intérêts des différentes parties prenantes de l’extinction du CIF », explique Thierry Gillouin, Directeur Général Délégué du CIF. De son côté, EOS France renforce sa position d‘investisseur dans des portefeuilles de créances de toutes natures.

Nathalie Lameyre, Présidente d’EOS France se réjouit : « C’est une opération importante pour le Groupe EOS en France qui s’inscrit dans la droite ligne de notre politique actuelle d’acquisition de créances collatéralisées. Elle vient s’ajouter aux opérations significatives déjà réalisées par EOS France dans le secteur des créances granulaires non garanties. Notre actionnaire confirme ainsi sa volonté d’investir massivement en France ».

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Les Hedge Funds jouent les vautours en Italie

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
Le point noir des banques italiennes, ce sont les milliards de créances douteuses qui plombent leur bilan. Invitées par les institutions européennes à écarter de leurs portefeuilles les prêts non-performants, les banques italiennes se voient dans l'obligation de céder ces créances à prix cassé. En première ligne des acquéreurs potentiels, les hedge funds, fonds spéculatifs, se jettent sur ces créances comme les vautours se régalent des carcasses.
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