Protéger les emprunteurs, non les exclure : la solution d’une marge incompressible

La Rédaction
Le Courrier Financier

« Nous appelons une nouvelle fois la Banque de France et le Haut Conseil de Stabilité Financière à réformer le taux d’usure qui ne peut remplir son rôle de protection des emprunteurs dans ces conditions de taux faibles », commente Philippe Taboret.

L’une des solutions serait de mettre en place une marge incompressible d’au moins 2 %, qui permettra au taux d’usure de continuer à jouer son rôle de sécurisation des emprunteurs sans devenir un frein à l’accession à la propriété.

Un effet ciseaux excluant

Quand bien même les taux ne remonteraient pas, ils ne pourront pas baisser indéfiniment et l’exemple ci-dessous prouve que le nombre de dossiers refusés pour cause de dépassement du taux d’usure va inexorablement augmenter.

« Dans l’absolu, ce record est le signe de taux de crédits immobiliers avantageux pour les emprunteurs. La relance économique et l’évolution des indicateurs, tels que le retour à la hausse des OAT ou l’inflation, nous laissent à penser que les taux de crédit vont repartir à la hausse, entraînant un effet ciseaux avec des taux d’usure bas », explique Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi.

Protéger les emprunteurs non les exclure : La solution d’une marge incompressible

Avec des taux de crédits immobiliers toujours plus bas ces derniers mois, les taux d’usure pour le troisième trimestre atteignent leurs plus bas historiques, avec par exemple 2,48 % sur 20 ans et plus (contre 2,60 % au T2 2021).

Coup de frein à la relance économique du pays

Les Français aiment la pierre et cela s’est confirmé dès le déconfinement avec une production de dossiers en mai 2021 deux fois plus élevée qu’en mai 2020.

Sans réaction rapide des instances et de l’ensemble des pouvoirs publics, la chute de l’accession à la propriété, par exclusion, pourrait devenir catastrophique pour le marché immobilier et pour l’économie du pays d’une manière générale.

« Après le durcissement des conditions d’accès au crédit par le HCSF, c’est un nouveau coup dur pour les emprunteurs, notamment les plus fragiles, qui vont se voir exclus de l’accès à la propriété, et ce, même s’ils sont solvables », conclut Philippe Taboret. 

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Crédit immobilier : il ne faut pas contraindre l’accès

Philippe Taboret
CAFPI
Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) s'est réuni ce mardi 15 juin, sous la présidence de Bruno Le Maire, avec comme ordre du jour. Comment rendre contraignant l'encadrement des conditions d'octroi des prêts immobiliers fixé par les autorités ? Ce serait un mauvais signal pour la liberté des banques et la relance du marché immobilier, en particulier pour les jeunes primo-accédants.
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Accès au crédit : qu’attendent les instances pour réagir ?

Philippe Taboret
CAFPI
Alors que la crise sanitaire liée au COVID-19 s’ajoute aux durcissements de l’accès au crédit immobilier imposés par le Haut Conseil de Stabilité Financière et la Banque de France, le taux d’usure a encore diminué. Cela pourrait être désastreux pour le marché car cette nouvelle donne interdit l’accès au crédit pour les profils les plus « fragiles ». Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de CAFPI tire à nouveau le signal d’alarme et rappelle que dans cette période compliquée et incertaine, il est nécessaire que le crédit aux particuliers soit soutenu par les grandes instances.
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CAFPI lance une alerte sur l’investissement locatif

La Rédaction
Le Courrier Financier
Alors que la fin de l’année est généralement propice aux achats en vue de la location, le mois de décembre 2015 n’a connu qu’une très légère augmentation de l’investissement locatif à 12 % des acquisitions, contre 11 % le mois précédent. "Si le neuf semble tirer son épingle du jeu grâce au dispositif Pinel, c’est l’investissement dans l’ancien qui régresse", note CAFPI. Les propriétaires bailleurs sont découragés par les nouvelles contraintes juridiques qui pèsent sur eux, ainsi que par l’encadrement des loyers, la fiscalité immobilière en hausse, les rendements locatifs en baisse, etc. Dans son analyse, CAFPI s'intéresse aussi aux primo-accédants, qui sont toujours à la peine. Ils consacrent encore ce mois-ci près de cinq années de revenus à leur acquisition. En moyenne, ils empruntent 179 278 euros sur une durée de 239 mois, c’est-à-dire quasiment 20 ans. La proportion des primo-accédants à acheter dans l’ancien est stable, à 81 %. Pour CAFPI, "il sera intéressant de suivre, dans les prochains mois, l’effet du prêt à taux zéro 2016 sur la relance de la primo-accession dans le neuf, et notamment en maison individuelle".
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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