Gouvernance des produits d’assurance : l’ACPR recommande des bonnes pratiques

La Rédaction
Le Courrier Financier
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce mardi 18 juillet une nouvelle recommandation relative à la mise en œuvre de certaines dispositions concernant la gouvernance des produits […]

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce mardi 18 juillet une nouvelle recommandation relative à la mise en œuvre de certaines dispositions concernant la gouvernance des produits d’assurance, les rémunérations et la prévention et la gestion des conflits d’intérêts, issues de la directive (UE) 2016/97 sur la distribution d’assurances. Cette recommandation 2023-R-01 entrera en application le 1er janvier 2024.

Des pratiques hétérogènes

Depuis l’entrée en application de la directive sur la distribution d’assurances, l’ACPR mène une série de contrôles qui ont mis en évidence des pratiques hétérogènes. Pour guider les concepteurs et les distributeurs de produits d’assurance dans l’amélioration de leurs pratiques, le Collège de supervision de l’ACPR a adopté la recommandation 2023-R-01 le 17 juillet dernier.

Cette recommandation a été soumise aux commentaires des représentants de la profession et des associations de défense des consommateurs. Objectif, améliorer les dispositifs de gouvernance et de surveillance des produits d’assurance. Comme la directive s’applique aux produits postérieurs à son entrée en application ou aux produits plus anciens ayant fait l’objet d’une adaptation significative, cette dernière notion a fait l’objet de précisions.

Quelles bonnes pratiques ?

De plus, la recommandation formule des bonnes pratiques relatives à la définition du marché cible et de la stratégie de distribution et à la mise en œuvre des tests et du suivi réalisé sur les produits. Il est notamment recommandé d’identifier précisément la clientèle cible du produit afin d’être en mesure d'adapter les particularités du produit à ses besoins, caractéristiques et objectifs. La recommandation invite également les professionnels à mettre en œuvre des bonnes pratiques visant à prévenir les conflits entre leurs intérêts et ceux des clients.

Le dispositif de gouvernance et de surveillance des produits d’assurance permet d’assurer que les produits commercialisés répondent aux besoins et caractéristiques des clients auxquels ils sont destinés et ainsi de réduire les risques de mauvaise commercialisation. Il constitue à ce titre un puissant levier de maîtrise des risques d’atteinte aux intérêts des clients, qui doivent être pris en compte depuis la conception des produits jusqu’à leur commercialisation et tout au long de la vie des produits par tous les acteurs du processus, concepteurs et distributeurs.

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Assurance-obsèque : la CNCEF Assurance pour le renforcement des bonnes pratiques

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) Assurance — association professionnelle, qui regroupe les courtiers et mandataires d’assurance — annonce ce jeudi 25 février avoir pris connaissance de la dernière recommandation de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publié cette semaine, concernant la commercialisation des contrats d’assurance-vie liés au financement d’obsèques. 

500 000 contrats chaque année

L’association professionnelle rejoint les bonnes pratiques délivrées par l’autorité de tutelle. L’ACPR apporte des évolutions qui seront de nature à faire monter en compétences les professionnels concernés. Notamment dans la clarté de l’information délivrée, y compris dans les publicités, et à améliorer la qualité du conseil lors de la commercialisation de ces produits. La CNCEF Assurance estime que les travaux effectués par l’autorité de tutelle vont améliorer la protection du consommateur.

500 000 nouveaux contrats destinés au financement d’obsèques sont souscrits chaque année par les Français. Outre la déshérence des contrats, l’ACPR insiste sur la nécessité d’une plus grande pédagogie financière — sur le mécanisme de financement des obsèques et du capital garanti, ou encore le rachat ou la revalorisation du contrat. « Plus généralement, ces dispositions vont dans le sens d’une plus grande responsabilisation des acteurs professionnels et d’une meilleure pédagogie des français dans le secteur de l’assurance », estime la CNCEF Assurance. 

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