Family Offices : quelles préoccupations face à la crise sanitaire ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Association française du Family Office (AFFO) présente ce lundi 18 mai son baromètre OpinionWay 2019. Cette enquête a été menée au cours des deux premiers mois de cette année auprès de Family Officers (mono et multi) et de partenaires de l’AFFO. Créée en 2001, l’AFFO est une association à but non lucratif, qui veille à la promotion et au développement du métier de Family Office en France et en Europe.

Ce baromètre annuel — animé par Rémi Béguin, président de l'AFFO — a été lancé en 2016. Objectif, dresser un panorama des choix d’investissement des familles : leur appétence aux risques, la répartition des investissements entre classes d’actifs, l’évolution des choix d’investissement ou encore l’impact de l’actualité sur leurs choix.

Private Equity et immobilier en tête

Dans les produits d’investissement les plus représentés dans les classes d’actifs des familles en 2019 restent en tête le Private Equity avec 21 % (investissement directs 13 % et via des fonds 8 %), en hausse de 1 point pour les investissements directs et en baisse de 1 point via des fonds, par rapport à 2018.

Il sont suivis de l’immobilier avec 18 % (immobilier d’investissement 16 % et pierre papier 2 %), en hausse de 1 point pour l’immobilier d’investissement et stable pour la pierre papier. Viennent ensuite les actions cotées avec 17 % (en hausse de 1 point), l’assurance vie multi-support avec 13 % (en hausse de 1 point) et la trésorerie incluant le fonds en euros 12 % en baisse de 1 point par rapport au 2018.

Nous observons une hausse de 3 points pour les actifs tangibles avec 7 % (forêts, vignobles, foncier agricole, or, etc.), une baisse de 4 points pour la dette cotée et les produits de taux avec 3 %. La philanthropie et la dette non cotée restent stables à 3 % ainsi que les fonds alternatifs à 2 %. Les investissements dans l’Art avec 1 % sont en baisse de 1 point.
A noter qu’en 2019, 77 % des familles investissent dans des startups.

Attrait des actifs tangibles en 2019

Pour l’année 2020, la grande majorité des personnes interrogées pensent que la part du Private Equity en investissements directs (78 %) et via des fonds (69%) devrait augmenter, tout comme celle de la part de l’immobilier d’investissement (49 %) et des autres actifs tangibles — forêts, vignoble, foncier agricole, or, etc. — (45 % avec une hausse de 18 points par rapport à 2019). La part de la dette cotée et produits de taux devrait continuer à diminuer.

Mais l’année 2020 a été marqué par un événement exceptionnel sans précédent. Depuis le 16 mars, la plupart des français sont en confinement et la France tourne au ralenti. La plupart des sociétés de conseil et notamment des Family Offices s’est organisée en télétravail. Une situation qui devrait perdurer puisque le déconfinement qui a commencé le 11 mai devrait se faire de façon prudente et progressive.

Relation avec les clients

La première préoccupation des Family Officers est d’accompagner leurs familles et d’assurer l'ensemble des services. Ils ont notamment sécurisé leurs données pour préserver la confidentialité des familles qui est clef dans ce secteur d’activité. Les relations avec les familles n’ont pas vraiment changé et les rendez-vous ont été maintenus mais par visioconférence.

La faisabilité des opérations en cours a été immédiatement vérifiée pour assurer une continuité. Il y a eu peu d’annulation, quelques reports en fonction de l’évolution de la situation : prises de participations, refinancements, projets capex, etc. Les Family Officers se sont assurés que toutes les dispositions nécessaires étaient bien en place pour la gestion, surtout pour les dirigeants les plus âgés, plus exposées à la maladie.

La profession va être confrontée au problème des délais. Par exemple, dans le cas d’une famille impliquée dans des opérations liées à un « schéma d’organisation familiale ». Compte tenu de la situation, ces opérations peuvent prendre du retard, car plus longues à réaliser, rendant difficile le respect de délais. (Ex : limite d’âge).

Quels investissements en 2020 ?

Il y a eu peu de panique chez les familles qui attendent le bon timing de réinvestissement. Les Family Offices sont régulièrement en contact avec les gérants d’actifs des familles, afin de présenter des scénarios argumentés et réfléchis. Ils recommandent prudence et patience, mais étudient toutes les propositions, afin de saisir les opportunités.

Malgré la volatilité qui perdure et l’absence de visibilité sur la situation économique post confinement, un réinvestissement graduel dans des valeurs solides reste probablement une stratégie pertinente. Sur le non coté, il est encore trop tôt pour mesurer l’ampleur des conséquences, mais il est certain qu’elles seront importantes.

L’appétit pour le Private Equity et l’immobilier ne devrait pas se démentir dans les prochains mois : leur caractère tangible fait leur force et la volatilité des marchés financiers est souvent un important catalyseur qui alimente les arbitrages. Il est encore difficile de mesurer l’impact de la crise et de connaître ses répercussions dans les mois à venir. Les Family Offices restent confiants, pour l’instant leur activité ne ralentit pas.

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L’Immobilier pour les Familles : l’AFFO présente son 6e livre blanc

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association française du Family Office (AFFO) a annoncé le 10 mars dernier la publication de son 6e livre blanc, « L’immobilier pour les familles ». Il s'agit d'un guide pratique et opérationnel à destination des Family Officers, qui doit leur donner les outils nécessaires à la gestion efficace d’un patrimoine immobilier — de sa constitution à sa transmission — et les aider à prendre des décisions sécurisées dans la gestion d’un portefeuille immobilier.

Cet ouvrage apporte un éclairage sur les particularités de chaque classe d’actifs immobiliers. Il étudie les différentes stratégies immobilières qui peuvent être adoptées par les Family Offices, répertorie les étapes préalables à l’investissement, et transmet les différentes manières d’envisager la gestion d’un patrimoine immobilier complexe. Enfin, ce livre blanc expose le cadre juridique et fiscal actuel.

Accompagner plusieurs générations

« La place de l’immobilier sous ses différentes formes est plus ou moins significative selon chaque Family Office. C’est plus que jamais un placement attractif et stable, cependant soumis à une pression fiscale importante à chaque étape de l’investissement », explique Yohann Floc’h, président de la commission. Le Family Officer doit « combiner la rentabilité attractive du placement immobilier, l’impact conséquent de la fiscalité immobilière ainsi que la nécessaire diversification de son patrimoine », ajoute-t-il.

Créée en 2001 et présidée par Jean-Marie Paluel-Marmont depuis 2012, l’AFFO est une association à but non lucratif. Elle soutient le développement et la reconnaissance du métier de Family Office en France et en Europe. L’AFFO fédère les acteurs de ce métier et offre un lieu d’échanges, d’expertises et de connaissances pour renforcer leurs liens et créer une interactivité forte. Objectif, accompagner les familles dans la préservation de leur capital financier, humain et social sur plusieurs générations.

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Family Office : l’AFFO et l’Aurep lancent une formation certifiante destinée aux professionnels

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française du Family Office (AFFO) et l’Aurep — organisme de formation aux métiers de la gestion de patrimoine — annoncent ce mardi 30 avril le lancement d’une formation dédiée au métier du Family Office. Ce programme s'adresse aux professionnels de la gestion de patrimoine qui exercent auprès des familles et qui souhaitent développer leur expertise : Mono ou Multi Family Office, banquiers privés, conseillers en gestion de patrimoine (indépendants ou salariés) ou encore professionnels du droit et du chiffre, tels que les notaires, avocats, experts comptables, etc.

Les candidats devront justifier soit d’un diplôme de niveau bac + 4 dans les domaines juridique, économique, commercial ou de gestion, sans autre condition ; soit d’une expérience professionnelle d’au moins 5 ans dans le domaine de la gestion de patrimoine, de la finance ou de la gouvernance d’entreprise. Dans ce dernier cas, les dossiers seront examinés par la commission de Validation des Acquis de l’AUREP. Les inscriptions débuteront le 13 mai 2019, en ligne sur les sites de l’Aurep et de l’AFFO.

Quelques éléments sur la formation

La formation durera 20 jours, soit 140 heures réparties sur plusieurs mois. Conçue conjointement par l’AFFO et l’AUREP, elle sera dispensée à Paris par des professionnels et membres de l’AFFO et par l’équipe pédagogique de l’AUREP. La formation commencera début 2020 pour un coût de 10.000 € — tarifs non soumis à la TVA — et s'articulera autour de 3 axes principaux :

  • La gouvernance d’entreprise et familiale ;
  • L’organisation patrimoniale de la famille ;
  • L’accompagnement de la famille ou comment gérer l’affection familiale ;

La formation permet de mieux appréhender le métier de Family Officer, qu'il soit dédié à une famille unique ou à plusieurs familles, qu’il soit salarié ou prestataire dédié. Sa mission globale est d'accompagner les familles dans la gestion, la préservation et la transmission de leur patrimoine, tout en fédérant l’harmonie et la cohésion familiale. Il doit appréhender la situation de la famille dans sa globalité, afin d'identifier les bons interlocuteurs et les compétences nécessaires au bénéfice des intérêts patrimoniaux. La formation permet d'apprendre à gérer cette pluridisciplinarité.

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Family Office : l’AFFO lance son 7e prix étudiants pour faire connaître le métier

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Association Française du Family Office (AFFO) annonce ce mercredi 17 avril le lancement à venir de la 7e édition du Prix de l'AFFO, destiné à promouvoir le métier de Family Office auprès des étudiants. Créé en 2013, cet événement animé par Thierry de Poncheville et Myriam Combet s'adresse aux étudiants des universités en troisième cycle de type master, spécialisés en gestion de patrimoine. Objectif, les intéresser à un métier en plein essor qui présente un fort potentiel de développement.

Les participants devront rédiger un mémoire sur les liens entre entreprises familiales et Family Office, dans l'un de ces domaines de recherche : sciences de gestion — finance, stratégie, etc. — sciences économiques, droit — droit des affaires, droit des sociétés, etc. — sciences politiques, sociologie ou psychologie. Un jury sélectionnera le meilleur ouvrage. Les candidats devront déposer leur dossier entre le 1er juillet et le 30 septembre 2019.

Un outil de visibilité auprès des professionnels

La remise du Prix de l’AFFO 2019 aura lieu en décembre prochain, à l’occasion des Rencontres Annuelles de l'AFFO. Le lauréat recevra une dotation de 2 000 euros. Il présentera aussi son travail devant des professionnels du monde des affaires et devant la presse. L'AFFO publie ensuite cet ouvrage dans la Collection des Prix de l’AFFO. Lors de sa 6e Edition en 2018, l’AFFO a ainsi distingué Quentin Barricault, étudiant à l’université Paris Dauphine, pour son mémoire La gestion de la retraite du chef d’entreprise dans un contexte de réformes structurelles.

Un Family Officer s'appuie sur des compétences multidisciplinaires, en raison des interactions multiples que son métier implique auprès de différents partenaires : banques, avocats, notaires, fiscalistes, etc. Un Family Office travaille pour développer le patrimoine des familles dans une vision à long terme « transgénérationnelle ». Cet objectif mobilise de nombreuses compétences dans les domaines de l'ingénierie patrimoniale, la gestion de portefeuille, la transmission, la fiscalité, le risk management, la gouvernance familiale ou encore la philanthropie.

L'intérêt des Family Offices pour les entreprises familiales

Dans le contexte économique actuel, les entreprises familiales se portent bien. Elles représentent 83 % des entreprises actives dans l’économie française, 23 % des grandes entreprises, 47 % des ETI et 84% des PME (hors micro-entreprises). Les entreprises familiales sont aussi créatrices d'emploi. Elles contribuent pour 49 % à l’emploi salarié français et favorisent le maintien de l’emploi dans leurs régions, d'après une étude de l'INSEE publiée en 2012. Leur écosystème les pousse vers les Family Offices.

Les entreprises familiales s'inscrivent dans des objectifs de croissance, de maîtrise des risques, d'évolution de la gouvernance et de transmission aux générations futures. « Il est essentiel pour une famille de connaître le rôle du Family Office, de comprendre, comment il va pouvoir les accompagner et les conseiller pour mieux anticiper leurs besoins », explique Jean-Marie Paluel-Marmont, Président de l’AFFO. Autant de perspectives susceptibles de séduire les jeunes diplômés.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Jean-Marie Paluel-Marmont réélu à la présidence de l’AFFO

La Rédaction
Le Courrier Financier
Le conseil d’administration a réélu à l’unanimité Jean-Marie Paluel-Marmont président de l’AFFO pour un troisième mandat de 3 ans. L’AFFO fédère mono-family offices, multi-family offices indépendants, multi-family offices adossés (banques et sociétés de gestion) et partenaires spécialisés (avocats, fiscalistes, notaires,…) au service des familles entrepreuneuriales.

Composition du nouveau conseil d’administration :

  • Jean-Marie Paluel-Marmont, Président
  • Bernard Camblain, Président d’honneur
  • Thierry Mabille de Poncheville, Vice-président
  • François Mollat du Jourdin, Secrétaire général
  • Christophe Achard, Trésorier
  • Rémi Béguin, Administrateur
  • Myriam Combet, Administrateur
  • Bertrand Savouré, Administrateur
  • Jérôme Barré, Administrateur
  • Claire Goudet, Administrateur
  • Yohann Floc’h, Administrateur
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