Le gouvernement indien de Narendra Modi semble contredire ce préjugé. Ces derniers mois, quatre réformes de premier plan ont été votées :
>Le code de solvabilité et des faillites, cadre juridique organisant les faillites et les restructurations des entreprises.
>La loi Aadhaar établissant un numéro unique d’identification pour les citoyens bénéficiaires de l’aide de l’Etat.
>La loi immobilière, qui crée une autorité de surveillance du secteur et qui rééquilibre les rapports entre le constructeur et le client.
>La taxe unique nationale (GST), qui fera de l’Inde un marché unique à partir d’avril 2017.
En bonus, nous avons appris la nomination d’Urjit Patel comme gouverneur de la banque centrale, dont l’action en tant que directeur adjoint de cette institution a démontré son attachement aux politiques monétaires orthodoxes. D’autres promesses d’importance devraient être tenues dans les prochains mois :
>La mise en place d’un Comité de politique monétaire pleinement indépendant.
>Une réforme profonde du secteur de la distribution d’énergie, notamment par l’assainissement des finances des distributeurs, la mise en place de tarifs plus élevés et l’électrification des zones rurales.
L’Inde devrait donc, dans les trimestres qui viennent, rester un champion de la réforme.