MAINFIRST

MAINFIRST est une boutique multi-investissements européenne indépendante avec une approche de gestion active. La société gère ses propres fonds communs de placement ainsi que des fonds spéciaux dans les classes d’actifs actions, obligations et portefeuilles multi-actifs.

Les équipes de gestion de portefeuille bénéficient d’une totale autonomie dans l’implémentation de leurs idées d’investissement et poursuivent avec cohérence leurs stratégies et philosophies d’investissement respectives.

Cette approche, associée à une culture d’entreprise authentique, constitue la base optimale pour générer de l’alpha et créer de la valeur à long terme pour nos investisseurs. Les aspects de durabilité sont explicitement incorporés à tous les fonds MainFirst et sont pleinement intégrés au processus de décision lors de la sélection active des titres. MainFirst combine ainsi l’expertise et la flexibilité de différentes équipes d’investissement avec les forces et les processus clairement définis d’une vaste plate-forme internationale.

Pour de plus amples informations (dont les mentions légales), veuillez consulter notre site internet www.mainfirst.com

Les fonds MainFirst sont distribués en France via notre partenaire FENTHUM, pour toutes informations veuillez consulter le site internet : https://www.fenthum.com/fr-fr/

Les dernières infos de MAINFIRST

OPPORTUNITÉS ET RISQUES DU CHANGEMENT DÉMOGRAPHIQUE

ÉDITORIAL PAR L’ÉQUIPE GLOBAL EQUITIES

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La Chine a longtemps été le pays le plus peuplé, mais l’Inde devrait la dépasser cette année. L’Allemagne et surtout le Japon connaissent une évolution inverse. La population de ces deux pays décline et vieillit en raison des migrations. Alors que l’Inde lutte contre le chômage des jeunes, les entreprises allemandes et japonaises se plaignent de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. L’équipe Global Equities/Absolute Return Multi Asset examine la manière dont cette situation pourrait évoluer et les implications possibles pour l’avenir.

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LES DIVIDENDES NE CONNAISSENT-ILS PAS LA CRISE ?

ÉDITORIAL PAR L’ÉQUIPE GLOBAL DIVIDEND

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Ces dernières années n’ont pas été de tout repos pour les investisseurs à travers le monde. Nous avons été touchés par plusieurs crises simultanées, et les années à venir nous réservent également de nouveaux défis. C’est dans ce contexte que nous souhaitons examiner de plus près l’hypothèse selon laquelle les valeurs à dividendes font preuve de résistance face aux crises.

La situation politique et économique dans laquelle nous nous trouvons actuellement peut être qualifiée de polycrise. En l’espace de quelques années, nous avons connu…

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LES VALEURS DE CROISSANCE - DU BOOM À LA DÉBÂCLE

ÉDITORIAL PAR L’ÉQUIPE GLOBAL EQUITIES / ABSOLUTE RETURN MULTI ASSET 14.03.2023

AMBIANCE MOROSE

Après une année 2022 particulièrement médiocre, la majorité des investisseurs semble nourrir un scepticisme sain à l’égard des valeurs de croissance. Certains vont même jusqu’à comparer la situation actuelle avec la bulle internet survenue il y a une vingtaine d’années. De nombreuses entreprises qui, au début de la pandémie, se plaignaient encore d’une pénurie de spécialistes en informatique, suppriment désormais des postes. Ainsi, de nombreuses plateformes tech ont déjà annoncé des licenciements, par exemple Microsoft 10.000, Alphabet 12.000 et Amazon 18.000. Compte tenu du fait que les trois entreprises citées ont enregistré des chiffres d’affaires record en 2022, ces mesures pourraient être considérées comme un signal annonçant un environnement moins favorable à l’avenir. Mais les perspectives de croissance actuelles sont-elles réellement si désastreuses, ou sommes-nous en présence de l’exemple parfait d’un cycle du porc, qui recèle dès à présent de belles opportunités pour les investisseurs ? Pour pouvoir en juger, il faut d’abord replacer la situation dans son contexte historique.

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L'EUROPE, UN CONTINENT EN PERTE DE VITESSE OU UNE OPPORTUNITÉ D'INVESTISSEMENT ?

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ÉDITORIAL PAR ALEXANDER DOMINICUS

Le S&P 500 a surperformé le STOXX Europe 600 (Net Return) EUR de plus de 400 % depuis le creux de la crise financière en mars 2009. Cette année encore, le marché boursier américain est en avance sur l’Europe, mais des signes de rattrapage sont perceptibles. Les marchés européens ont enregistré des performances nettement supérieures ces derniers mois et il y a de bonnes raisons de penser que cette tendance se poursuivra.

L’Europe a traversé une décennie difficile. Après que les banques aient survécu à la crise financière, en gardant toutefois quelques séquelles, s’en est suivie la crise de l’euro. Le Royaume-Uni a voté sa sortie de l’UE en 2016 et cette année aura été marquée par la guerre en Ukraine, les taux d’inflation les plus élevés depuis l’introduction de l’euro et les craintes relatives à l’approvisionnement en énergie.

Malgré tout, les Européens ont réussi à…

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L'INNOVATION, UN FACTEUR DE CROISSANCE

ÉDITORIAL PAR L’ÉQUIPE GLOBAL EQUITIES / ABSOLUTE RETURN MULTI ASSET

 

L’innovation a toujours été l’un des principaux moteurs de la croissance économique et un pilier des évolutions de demain. L’année 2022 a été marquée par une série d’événements et de situations imprévus partout dans le monde.

La guerre en Europe, véritable crise humanitaire, suscite non seulement la peur et l’effroi, mais accélère également la transition vers les énergies renouvelables (notamment en Europe). Malgré des pénuries d’approvisionnement persistantes, l’industrie des semi-conducteurs gagne de plus en plus en importance et, au-delà des conflits d’intérêts politiques, celle-ci recèle un potentiel considérable sur le plan du développement. En particulier sur les marchés incertains actuels, les entreprises innovantes peuvent s’imposer comme de nouveaux leviers de valeur et provoquer un changement structurel fondamental dans leur secteur.

D’une part, l’environnement économique et politique est actuellement marqué par…

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MARCHÉS ÉMERGENTS – PARÉS POUR SURPERFORMER

PAR ANDRANIK SAFARYAN

Cette année, les marchés émergents (ME) sont sous les feux de la rampe. Depuis le conflit entre la Russie et l’Ukraine jusqu’à l’imposition d’importants confinements en Chine en avril, qui ont perturbé les chaînes d’approvisionnement mondiales, les marchés émergents ont retenu l’attention des investisseurs tout au long de l’année. Nous pensons qu’à l’avenir, de nombreuses économies émergentes bénéficieront davantage de la situation macroéconomique et de la dynamique des marchés des matières premières que les marchés développés (DM). Nous privilégions l’Amérique latine et plusieurs exportateurs de matières premières au Moyen-Orient et en Afrique. À notre avis, les sociétés exposées aux matières premières dans ces régions du monde peuvent constituer une couverture adéquate pour les investisseurs dans le contexte actuel, grâce à l’amélioration de leurs flux de trésorerie.

Malgré de nombreuses incertitudes, les marchés émergents sont plus forts aujourd’hui que lors du taper tantrum en 2013.

Alors que l’Europe est confrontée à une crise énergétique et à une inflation croissante, et que les États-Unis vont inévitablement ralentir face au resserrement monétaire agressif de la Fed, les marchés émergents seront …

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EN ATTENDANT L’ANNÉE DU LAPIN : QUELLES MESURES LES AUTORITÉS CHINOISES DÉPLOIENT-ELLES POUR ASSURER UNE REPRISE AU SECOND SEMESTRE ?

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PAR ANDRANIK SAFARYAN
La Chine a connu de multiples développements depuis le début de la crise du Covid. Les marchés d’actions chinois ont atteint un sommet en février 2021, gagnant plus de 40% par rapport à 2020 grâce à une gestion efficace de la pandémie. Les investisseurs ont ensuite dû faire face à un tour de vis réglementaire à l’encontre de secteurs tels que la technologie, l’enseignement privé et l’immobilier, sous l’effet duquel les marchés d’actions ont aujourd’hui cédé la quasi-totalité de leurs gains précédents. Quels outils budgétaires et monétaires le gouvernement emploie-t-il désormais pour stimuler l’économie ?

LE TEMPS DES FORTES HAUSSES DE PRIX EST DERRIÈRE NOUS

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ALEXANDER DOMINICUS

Au cours de ces douze derniers mois, de nombreuses entreprises ont bénéficié d’un pouvoir de fixation des prix qu’elles n’avaient plus connu depuis des décennies. Même les entreprises qui, en raison de leur secteur, ont habituellement du mal à imposer des augmentations de prix sont parvenues à le faire. Cette parenthèse va toutefois se refermer dans les douze prochains à venir. Voici le constat d’Alexander Dominicus, gérant de portefeuille des fonds MainFirst Top European Ideas Fund & MainFirst Germany Fund.

 » De nouvelles hausses de prix seront désormais de plus en plus difficiles à appliquer et, si elles le sont, celles-ci ne seront que modérées « , poursuit Dominicus. « Cela a des conséquences sur l’inflation, laquelle va baisser progressivement au cours des douze prochains mois ».

Les conditions pour les entreprises de production n’ont pas été faciles, même après le ralentissement de la pandémie de coronavirus. Bien que la demande ait repris, des effets négatifs ont fait leur apparition. D’une part, les chaînes d’approvisionnement tendues, mais d’autre part aussi la hausse des prix des intrants.  » La combinaison d’une offre limitée face à une demande élevée a fait grimper les prix « , analyse l’expert. « Il a également fallu répercuter la montée significative du coût des matières premières. Ceci a bien fonctionné et a entraîné de fortes hausses de prix. Nous avons également vu ces effets se répercuter fortement sur le taux d’inflation ».

Mais les circonstances pourraient désormais changer rapidement. L’incertitude est grande et la conjoncture pourrait s’affaiblir. Cela pèse également sur la demande, un phénomène que l’on peut déjà observer auprès des consommateurs. En parallèle, les prix des matières premières ont parfois chuté de manière drastique au cours des dernières semaines et des derniers mois. Cette évolution allège les coûts des entreprises de production et les hausses de prix deviennent de moins en moins urgentes pour les entreprises concernées. « Il devient de plus en plus difficile pour les entreprises d’imposer des hausses tarifaires, car la baisse des prix des matières premières les prive d’un argument important pour pouvoir le justifier auprès des acheteurs », explique Dominicus.

La conséquence de tout cela sera une baisse successive des taux d’inflation au cours des douze prochains mois. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour le marché des actions, car cela soulagera les banques centrales de la pression qui s’exerce sur ces dernières en vue d’un resserrement encore plus drastique des taux d’intérêt.  » En cas de léger ralentissement de la conjoncture associé à une baisse des taux d’inflation, il est probable que les marchés actions atteignent bientôt leur niveau plancher « , résume Dominicus. Les valeurs secondaires, notamment, qui ont connu une baisse plus importante, pourraient offrir un potentiel de rattrapage considérable.


ÈRE DE L'INFORMATION : LA PROCHAINE ÉTAPE EST SUR LE POINT DE COMMENCER

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Après la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis et la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine constitue le prochain revers pour la mondialisation de l’économie. La perturbation et l’engorgement des chaînes d’approvisionnement en matières premières sont susceptibles d’entraîner des hausses de prix drastiques. Dans les secteurs qui dépendent largement de produits externalisés, tels que la construction automobile, les chaînes de production se retrouvent parfois même totalement à l’arrêt. Les gouvernements et les entreprises sont contraints de réagir à ces nouvelles circonstances. L’an dernier, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient soutenir la production nationale de semi-conducteurs, à hauteur de plus de 52 milliards de dollars. Les fabricants d’articles de sport, tels que Nike ou Adidas, doivent également élargir leur base de production pour diminuer leur dépendance vis-à-vis de pays comme le Vietnam ou l’Indonésie, qui ont été particulièrement touchés par les confinements régionaux. De nombreuses entreprises allemandes subissent également les effets de la guerre en Ukraine. Thyssen Krupp, à titre d’exemple, a besoin de nickel pour la production de son acier inoxydable, qui provient en grande partie de la Russie. Mettre en place des sources d’approvisionnement alternatives prend du temps, mais signifie aussi des prix plus élevés. La fiabilité des voies d’acheminement et l’amélioration de la sécurité des approvisionnements sont désormais à l’ordre du jour pour de nombreux secteurs. La hausse des coûts de transport, due à l’augmentation des prix de l’énergie, entraîne une hausse des prix, tout comme la hausse des frais de stockage et la diminution de la production dans les pays à bas salaires. Autrement dit : il s’agit là d’un renversement de la mondialisation. La conséquence de cette évolution se traduit par des pertes en termes d’efficacité et, donc, par une hausse des prix à la consommation. Les entreprises qui ne peuvent pas répercuter ces prix plus élevés sur les consommateurs devront, à moyen terme, mettre la clé sous la porte. Les guerres ont généralement un effet inflationniste. Elles favorisent le protectionnisme et augmentent les dépenses publiques par des renforcements militaires improductifs. Aujourd’hui, l’Europe se dirige exactement dans cette direction. La baisse de croissance due aux manques d’efficacité, associée à la hausse des prix et des dépenses militaires, entraîne une perte de prospérité pour les Européens.

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L'OMBRE PORTÉE DE LA GUERRE

 

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PAR THOMAS MEIER ET CHRISTOS SITOUNIS

L’économie mondiale et le secteur des entreprises sont actuellement confrontés à de nombreux problèmes : la pandémie qui perdure, la fragilité des chaînes de valeur, des taux d’inflation élevés, le resserrement monétaire et la guerre en Ukraine. Individuellement, ces problèmes entraînent déjà des perturbations, mais leur cumul génère un environnement complexe et hostile. Dans cette situation économiquement tendue, il est d’autant plus important de recourir à une approche fondamentale et de sélectionner les entreprises qui sortiront renforcées de la crise.

 

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LA CYBERSÉCURITÉ : UN SUJET TOUJOURS D'ACTUALITÉ, Y COMPRIS POUR LES INVESTISSEURS

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Que ce soit dans des situations critiques ou au quotidien, les cyberattaques sont devenues une véritable menace. En raison notamment de la guerre en Ukraine, le thème de la cybersécurité est à nouveau au centre de l’attention, explique Frank Schwarz, gérant de portefeuille. L’Office fédéral allemand pour la sécurité de l’information (BSI) et l’association professionnelle Bitkom mettent actuellement en garde contre un risque accru de cyberguerre. La pandémie de Covid-19 avait déjà mis en lumière le thème de la sécurité informatique et avait amené de nombreuses entreprises à se réorganiser afin de préserver leur propre sécurité informatique, notamment en raison des nouvelles formes de mobilité du travail. Selon Frank Schwarz, cette nouvelle crise ne fait qu’aggraver la situation. Les fournisseurs de produits pour la cybersécurité enregistrent donc actuellement une augmentation de la demande.

Par Franck Schwarz

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Protégez-vous contre le confinement des actifs !

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Par Thomas Meier, gérant de portefeuille et responsable des fonds MainFirst Global Dividend Stars et
MainFirst Euro Value Stars.

La pandémie omniprésente a rendu la récente période de Noël beaucoup plus coûteuse pour les consommateurs. Cependant, l’inflation n’affecte pas seulement les consommateurs, les investisseurs sont également confrontés au défi de protéger leurs actifs face à l’inflation.

L’inflation a eu un impact considérable sur pratiquement tout – des cadeaux aux denrées alimentaires en passant par les prix de l’énergie. La zone euro n'avait plus connu ce type de poussée inflationniste depuis les premières données collectées sur le sujet par Eurostat en 1997. « Nous vivons une sorte de renaissance de l’inflation, qui ne sera certainement pas passagère » affirme Thomas Meier. La pandémie a provoqué des perturbations en aval dans de nombreux secteurs, et les goulots d’étranglement de l’approvisionnement et les pénuries de matériaux, en particulier, se font sentir dans
notre vie quotidienne. Nous connaissons actuellement une pénurie historique de main-d’œuvre. En principe, toute récession s’accompagne d’une baisse des niveaux d’emploi. Cependant, les plans de sauvetage des gouvernements et les mesures de relance budgétaire de la BCE ont bouleversé cette relation. La pénurie de main-d’œuvre et/ou la réorientation des secteurs d’activité touchés par la pandémie en secteurs gagnants de la crise, comme les entreprises de logistique, a déclenché une spirale salaires-prix. L’effet de la digitalisation ne doit pas non plus être sous-estimé ; le succès du
télétravail, en particulier, est historiquement sans précédent.

 

Une remise en question chez les investisseurs

L’inflation constitue un risque tant pour les investisseurs que pour les consommateurs. Par conséquent, les investisseurs doivent repenser leurs décisions d’investissement afin de préserver leurs actifs en termes réels. Faute de quoi, ils risquent de subir un confinement de ces actifs ! Sur le marché des capitaux, nous sortons d’une décennie caractérisée par une faible volatilité. Selon Thomas Meier, les conditions sous-jacentes ont fondamentalement changé. Les chaînes
d’approvisionnement passent en partie d’un principe de « juste à temps » avec des sites aux coûts optimisés au niveau mondial à des sites de production locaux. De plus, la mondialisation a atteint son pic temporaire en raison des tensions politiques. Les entreprises sont sous pression pour réagir à ces changements, la hausse des coûts constituant notamment une menace pour la rentabilité.

« Dans cet environnement, les gagnants seront les entreprises qui se montreront agiles pour réagir aux changements et qui disposent d’un pouvoir de fixation des prix » déclare Thomas Meier. Les coûts élevés des intrants, les goulots d’étranglement de l’approvisionnement et les pénuries de main-d’œuvre pèsent sur les marges bénéficiaires d’exploitation. Les entreprises qui adaptent leurs prix à la hausse des coûts et les répercutent sur les consommateurs finaux ont un avantage concurrentiel. Cet environnement est avantageux pour les entreprises à orientation cyclique. Cette observation contraste avec les anciens gagnants du marché des capitaux, que l’on trouvait généralement dans le secteur
technologique. Par ailleurs, les perspectives économiques positives continuent de bénéficier des plans de sauvetage gouvernementaux et offrent des avantages supplémentaires aux sociétés cycliques. Même le débat sur la hausse des taux d’intérêt et la réduction des programmes de rachat d’obligations est moins critique à nos yeux. Cela s’explique notamment par les pics d’endettement observés dans de nombreux pays. Une hausse des taux d’intérêt bien supérieure à trois pour cent ne serait tout simplement pas viable pour les économies à moyen terme.

Le dilemme du prisonnier

En termes d’allocation d’actifs, les investisseurs sont désormais coincés entre une inflation croissante et un environnement de taux d’intérêt durablement bas pour obtenir un rendement positif en termes réels. Selon la Bundesbank, près de 40 % des actifs financiers privés en Allemagne sont toujours investis en cash, en obligations et en stratégies de type obligataire. Les actions deviendront de plus en plus un composant essentiel de l’allocation d’actifs, sinon il y a un risque de perte de pouvoir d’achat. Nous considérons les actions à dividendes comme un complément optimal, car elles présentent une volatilité inférieure à celle du marché des actions au sens large, en raison de la solidité des entreprises génératrices de trésorerie. De plus, ces actions allient versements attractifs et potentiel de hausse à moyen et long terme.

Une préférence pour les entreprises dynamiques et agiles

Le fonds MainFirst Global Dividend Stars investit sur une base structurelle dans des entreprises familiales de petite et moyenne capitalisation (PME). Celles-ci réagissent de manière beaucoup plus dynamique et agile aux ajustements de coûts et disposent d’un pouvoir de fixation des prix, grâce à leur positionnement de leader sur des marchés de niche et à leur force d’innovation. Nous préférons les entreprises familiales en raison de leur orientation à long terme et de l’équilibre des intérêts grâce aux parts d’entreprise élevées. En particulier lors de phases volatiles, comme ce fut le cas au moment de l’apparition de la pandémie de coronavirus, ces entreprises font preuve de prudence. En outre, les budgets en R&D ont été maintenus à un niveau constant et des bilans solides ont considérablement accéléré la reprise. La stratégie d’investissement du fonds augmente la proportion en PME avec des entreprises défensives afin d’obtenir un profil risque/rendement équilibré et moins volatil. Pour ces raisons, nous sommes convaincus que même dans un environnement de stagflation, notre stratégie d’investissement continuera à offrir des opportunités de performance intéressantes sur le long terme.

 


Cybersécurité – un pilier de la digitalisation

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Il faut 20 ans pour forger la réputation d’une entreprise, mais à peine quelques secondes pour la perdre après une cyberattaque. La panne des services de Facebook et le piratage de Twitch en octobre montrent que de tels événements entraînent également des pertes importantes pour les investisseurs. Les actions de Facebook, par exemple, ont essuyé une perte plus de 50 milliards de dollars en capitalisation à la clôture de la séance suite à la panne qui aura duré six heures. Se
défendre contre les attaques devient de plus en plus important, tant pour les entreprises que pour les organisations gouvernementales. Il n’est donc pas surprenant que la demande en solutions de cybersécurité augmente et que la sécurité numérique soit l’un des marchés affichant la croissance la plus rapide. Cette explosion de la demande offre aussi des opportunités intéressantes pour les investisseurs.

Nous vivons aujourd’hui dans un monde numérique dominé par les données. La digitalisation n’est une nouveauté pour personne. Qu’il s’agisse de visionner en boucle les temps forts d’un match de la Champions League ou de se faire livrer des médicaments à domicile par voie postale, presque tout est possible de nos jours grâce à Internet. La pandémie de 2020 a accéléré ce comportement de manière spectaculaire. De nombreux commerces physiques ont été contraints de développer une grande partie de leurs activités en ligne, par exemple en permettant le télétravail pour leurs employés, en souscrivant à de nouvelles solutions Saas (logiciel-en-tant-que-service), en lançant des boutiques en ligne ou en améliorant celles qui existaient déjà. En conséquence, le trafic de données sur Internet a augmenté de près de 50 % dans le monde entier en 2020.

Le stockage des données dans le cloud joue un rôle de plus en plus important à cet égard. Selon la complexité du modèle d’entreprise et les diverses exigences comme la prise en compte des conditions-cadres juridiques, la migration d’une infrastructure informatique vers le cloud se fait à des vitesses différentes. Outre les arguments habituels tels que la flexibilité ou la réduction des coûts informatiques, l’offre accrue en logiciels et applications cloud permettant de structurer et d’analyser les données existantes le plus rapidement possible entraîne une accélération de l’adaptation des
solutions cloud. Cependant, la pandémie a contraint les entreprises à implanter ce processus habituellement long dans un laps de temps très court. Si cette transition rapide a permis de préserver la santé des employés, de maintenir la continuité des opérations et de récupérer une partie des revenus perdus en raison de la baisse du trafic piétonnier, le passage rapide au commerce en ligne a également entraîné de nombreux problèmes de sécurité et de confidentialité. Cette évolution a été sous-estimée par beaucoup.

Nous devons reconnaître que les données stockées en ligne sont plus vulnérables que jamais. On parle de plus en plus de violations de données et d’usurpation d’identité touchant des millions de personnes. En 2021, les données personnelles, telles que les numéros de téléphone, les noms complets, les lieux, les dates de naissance, les CV et, dans certains cas, les adresses électroniques, de 533 millions d’utilisateurs de Facebook ont été publiées sur Internet. Récemment, le piratage du
portail de streaming live Twitch ou la défaillance des services des réseaux WhatsApp, Instagram et Facebook due à une erreur de configuration ont fait la une des journaux. Dans les deux cas, cependant, aucune donnée d’utilisateur ne semble avoir été rendue accessible. Les entreprises et les organisations s’efforcent de protéger leurs données contre les hackers et les voleurs de données, mais seulement quelques-unes peuvent garantir une sécurité totale. Lors d’attaques provenant du
cyberespace, il est important que les entreprises ne commettent pas la moindre erreur, car un pirate n’a besoin que d’un seul point faible dans le système pour y accéder. Cela vaut non seulement pour les serveurs des entreprises, mais aussi pour les ordinateurs, les téléphones portables et les tablettes.

Les attaques des pirates informatiques augmentent chaque année
La cybersécurité est la protection des systèmes, des réseaux et des programmes contre les cyberattaques visant à accéder à des données sensibles, à les modifier ou à les endommager. La cybercriminalité financière et « l’ingénierie sociale » souvent appelée manipulation sociale, sont deux des formes les plus courantes de cyberattaques.

Il s’agit d’attaques au cours desquelles les cybercriminels incitent les gens à effectuer certaines activités en utilisant des tactiques de manipulation. Le transfert d’argent, le partage de données personnelles ou le téléchargement de fichiers infectés par des logiciels malveillants, les courriers électroniques et SMS frauduleux, ainsi que les codes malveillants ne sont que quelques exemples de cyberattaques. Selon des analyses scientifiques, le nombre de cyberattaques a augmenté de 150 % en 2020. Les pirates ont utilisé les vulnérabilités exposées lors du Covid-19 sur les lieux de travail du monde entier pour lancer leurs attaques. Le problème tient en partie au fait que la distanciation sociale et la délocalisation vers des emplois à domicile ont contraint une majorité des collaborateurs à travailler hors des pare-feux protecteurs de l’entreprise. Le temps d’arrêt moyen des opérations durant cette période a été d’environ 18 jours ouvrables. Il est difficile de se protéger contre les logiciels d’extorsion, également connus sous le nom de ransomwares (rançongiciels), en raison de leur développement rapide et de leur apparition constante sous de nouvelles formes. Selon le FBI, plus de 4 000 attaques de rançongiciels ont lieu chaque jour dans le monde. Plus de la moitié des tentatives d’extorsion sont réalisées à l’aide du logiciel « CryptoLocker »&, qui crypte les données de l’utilisateur après une attaque et ne les libère qu’après le paiement d’une rançon. Malgré les avertissements officiels de ne pas coopérer, les statistiques sur les cyberattaques montrent que plus de la moitié des organisations attaquées par les pirates ont payé la rançon demandée. La plupart des attaques visaient des organisations fournissant des services professionnels financiers et de santé. On estime que les cyberattaques coûteront aux entreprises six mille milliards de dollars dans le monde d’ici la fin 2021. Cela représenterait la troisième plus grande économie au monde, après les États- Unis et la Chine.

Pour prévenir ces attaques, les entreprises ont recours à diverses techniques de cybersécurité opérant sur différents niveaux de défense. Pour qu’une entreprise puisse se défendre efficacement contre les cyberattaques, il est essentiel que sa technologie, ses processus opérationnels et son personnel collaborent.

« On ne vient pas armé d’un couteau à une fusillade »
L’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique ont une importance accrue dans la sécurité de l’information, car ces techniques permettent d’analyser rapidement des millions de données et de détecter un large éventail de cyberrisques, qu’il s’agisse de logiciels malveillants ou d’activités suspectes pouvant mener à une attaque par phishing. Ces systèmes apprennent et s’améliorent en permanence, en s’appuyant sur les données des attaques précédentes et actuelles
afin d’identifier de nouveaux types d’attaques susceptibles de se produire aujourd’hui ou demain. En 2021, la perte moyenne pour les entreprises dont les systèmes de sécurité n’ont pas adopté l’IA se chiffrait à 6,71 millions de dollars US, contre 2,90 millions de dollars US pour les entreprises ayant intégré l’IA. Les entreprises de cybersécurité telles que Crowdstrike ou Zscaler implémentent ces systèmes dans leur infrastructure pour les proposer sous forme d’abonnement.

Même les pare-feux classiques tels que nous les connaissons ne sont plus capables de faire face aux nouveaux types de cyberattaques. Les pare-feux logiciels remplacent progressivement les pare-feux matériels. Le pare-feu est divisé en petites étapes et associé à chaque processus de requête. C’est ce que l’on appelle le pare-feu nouvelle génération ou pare-feu applicatif web qui fait office de « Security as a Service », où le service en question doit avoir connaissance de ce qui se passe
réellement. En d »autres termes, il doit savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui doit se produire et ce qui ne doit pas se produire, et comment gérer certains des changements nécessaires.

Pour développer des villes intelligentes (smart cities) dotées d’appareils intelligents (smart devices), nous sommes toujours plus dépendants de la connexion des objets à Internet. L »avènement de la technologie IdO (Internet des Objets) a non seulement facilité et accéléré notre travail, mais a également créé un certain nombre de nouvelles vulnérabilités pour les pirates informatiques. Les cybercriminels auront toujours une longueur d’avance sur nous, quel que soit le degré d’avancement de nos systèmes de sécurité. S’ils ne sont pas correctement contrôlés, ces appareils connectés à
Internet peuvent servir de points d’entrée commerciaux pour les pirates et les cybercriminels.

Nous nous attendons à une croissance à trois chiffres sur le secteur de la cybersécurité dans les années à venir. Actuellement, les entreprises consacrent un pour cent de leur budget « cloud » à la sécurité du cloud. Ce pourcentage devrait passer à 6 % au cours des prochaines années, en raison de la quantité accrue de données transférées vers le cloud et des cybermenaces en découlant. Cela équivaut à une multiplication par dix du chiffre d’affaires mondial de la sécurité du cloud. Par conséquent, il est également très probable que les plus grands fournisseurs de sécurité proviennent
du secteur du cloud à l’avenir. Pour cette raison, nous nous concentrons également stratégiquement sur ce futur marché avec nos trois fonds : MainFirst Global Equities Fund, MainFirst Global Equities Unconstrained Fund et MainFirst Absolute Return Multi Asset.

 

Auteurs : Frank Schwarz, Adrian Daniel, Jan-Christoph Herbst, Johannes Schweinebraden.
Gérants de portefeuille pour les fonds MainFirst Megatrends Asia, MainFirst Global Equities Fund,
MainFirst Global Equities Unconstrained Fund et MainFirst Absolute Return Multi Asset.