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Le patrimoine de proximité fait partie intégrante de l’identité culturelle et permet de transmettre la mémoire. Dans une étude réalisée par les Caisses d’Epargne et la Fondation du Patrimoine, c’est la position de 97 % des personnes interrogées. Cinq univers sont plébicités. D’abord, le patrimoine lié à l’eau avec les ponts, les puits ou les lavoirs. Puis, le patrimoine mobilier avec les objets de musées, les tableaux ou les meubles. Ensuite, les édifices religieux, suivi des chantiers de restauration. Et enfin le patrimoine industriel.
Sur ce dernier point, la Fondation du Patrimoine souhaite continuer à être une partie prenante aux côtés des promoteurs immobiliers. En effet, c’est une occasion de participer aux réhabilitations et permettre d’avoir des immeubles plus beaux. Dit autrement, c’est façon pragmatique de lutter contre l’enlaidissement des villes. Il n’y a pas que sur le patrimoine industriel sur lequel la Fondation du Patrimoine peut intervenir pour boucler les montages financiers des opérations immobilières. Si le projet de loi sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine réunit les différentes types de zones de protection du patrimoine, la Fondation du Patrimoine pourra élargir son périmètre au patrimoine protégé, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Autant de perspectives de travail conjoint avec les promoteurs immobiliers pour la réhabilitation des centres-villes et la conservation de leurs patrimoines architecturaux tout en faisant évolué l’usage des murs.
