DWS élargit l’offre Xtrackers S&P 500 avec de nouveaux ETF ESG
DWS Group (DWS) — gérants d’actifs mondial — annonce ce mercredi 21 décembre le lancement de deux nouveaux ETF Xtrackers sur le marché actions américain. Ces ETF répliquent l'indice S&P 500 et intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). DWS élargit ainsi sa gamme d'ETF Xtrackers S&P 500, qui comptabilise plus de 11 Mds€ d’encours sous gestion au 30 novembre 2022. L'ETF UCITS Xtrackers S&P 500 Equal Weight a été le premier en Europe à répliquer cet indice lors de son lancement en 2014.
Le Xtrackers S&P 500 ESG UCITS ETF et le Xtrackers S&P 500 Equal Weight ESG UCITS ETF sont cotées à la Deutsche Boerse (Allemagne) et sur le London Stock Exchange (Royaume-Uni), et d'autres cotations sont prévues. L'indice S&P 500 suit les 500 plus grandes sociétés du marché boursier américain en termes de capitalisation. C'est l'un des plus importants indices de référence des actions dans le monde. L'indice S&P 500 Equal Weight suit les mêmes sociétés, mais chacune des 500 actions qui le composent est pondérée de manière égale, à 0,2 %.
Critères ESG et politiques d'exclusion
Les ETF Xtrackers nouvellement lancés suivent des indices qui prennent en compte des critères supplémentaires pour sélectionner les membres de l'indice. L'indice S&P 500 ESG et l'indice S&P 500 Equal Weight ESG prévoient initialement un certain nombre d'exclusions avant de sélectionner les sociétés en tenant compte des critères E, S et G. Par exemple, les entreprises dont les revenus dépassent les seuils fixés pour les activités liées au charbon thermique, au tabac et aux armes controversées, entre autres, sont exclues.
En outre, les entreprises sont exclues pour avoir violé des standards internationaux, tels que les principes du Pacte mondial des Nations Unies. Enfin, les entreprises sans score ESG S&P DJI sont exclues, ainsi que celles qui se situent parmi les 25 % ayant le plus mauvais score ESG de la classification GICS. Dans un deuxième temps, les membres de l'indice sont répertoriés en fonction de leur score ESG S&P DJI. Pour le score S&P DJI ESG, les données des entreprises sont collectées et évaluées par S&P Global ESG Research sur les normes ESG d'entreprise.
Elargir l'offre Xtrackers pour les investisseurs
L'indice S&P 500 ESG et l'indice S&P 500 Equal Weight ESG ciblent tous deux un pourcentage fixe de la capitalisation boursière ajustée au flottant (FMC) du S&P 500 en utilisant les scores S&P DJI ESG. L'indice S&P 500 ESG cible 75% de la FMC du S&P 500 et sélectionne les entreprises de chaque groupe sectoriel GICS de l'indice S&P 500 ayant le meilleur score ESG, tandis que l'indice S&P 500 Equal Weight ESG cible 60% de la FMC avec le même processus.
Par conséquent, les indices S&P 500 ESG et S&P 500 Equal Weight ESG comprennent en fin de compte environ 300 actions au lieu des 500 actions initiales. Les méthodologies des indices sont conçues pour garantir que les indices ESG présentent des caractéristiques de risque sectoriel similaires à celles de l'indice original.
« L'importance des ETF qui suivent le marché des actions américaines en intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans un portefeuille a considérablement augmenté ces dernières années. Nous sommes heureux d'élargir davantage notre offre Xtrackers pour les investisseurs avec des solutions attrayantes », déclare Simon Klein, responsable mondial des ventes passives chez DWS.
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Peut-on éviter une récession ?
Assurtech : Finovox signe un partenariat avec Sunlight Solutions
Finovox — startup française spécialisée dans la détection de faux documents — annonce ce jeudi 16 mars la signature d'un partenariat avec Sunlight Solutions, progiciel qui couvre l'ensemble des processus métiers de l'assurance. Les deux entités entendent mutualiser leurs compétences pour permettre à l’ensemble de l'écosystème de l’assurance d’optimiser et de sécuriser leurs opérations en luttant contre la fraude notamment.
Digitaliser l'administratif
Les acteurs du monde de l’assurance sont aujourd’hui confrontés à de nouveaux défis liés au besoin d’innovation : flexibilité et fiabilité, collecte et analyse des données, modernisation du service client, détection de la fraude, etc. Finovox et Sunlight Solutions s’associent afin d’offrir une solution clé-en-main et sur-mesure.
Objectif, gagner en temps et en efficacité en réalisant à travers une seule interface leurs tâches administratives et leurs vérifications documentaires. Tous les utilisateurs du système de gestion de Sunlight Solutions ont donc désormais accès au logiciel de détection de falsifications documentaires de Finovox, directement via leur système back-end.
En France et aux Etats-Unis
Pour Finovox, déjà présente sur le marché auprès de plusieurs acteurs de l’assurance (dont Luko et Parachut), ce partenariat représente également une opportunité d’accélérer son développement commercial en France et aux Etats-Unis.
« Nous sommes ravis de nous associer à Sunlight Solutions pour proposer un produit inédit et clé en main à tous les assureurs. Aujourd’hui, intégrer la technologie (blockchain, IA, etc.) est essentiel pour proposer des produits et des services performants et adaptés aux demandes des assurés, notamment pour les acteurs traditionnels du secteur. » déclare Marc de Beaucorps, CEO et co-fondateur de Finovox.
Partenariat : DWS et Nippon Life prolongent leur alliance stratégique
Le Groupe DWS — gérant d'actifs mondial, avec 821 milliards d’euros sous gestion — annonce ce jeudi 16 mars le prolongement son alliance stratégique avec Nippon Life pour cinq années supplémentaires, à compter du 11 mars 2023. Ce pilier important pour les deux entreprises permettra d'ancrer leur croissance dans des domaines de collaboration bien définis.
« La signature de notre accord d'alliance stratégique en 2018 a été motivée par la conviction que nous allions former un partenariat fructueux au bénéfice de nos clients et de nos parties prenantes. Les cinq dernières années témoignent des forces et des atouts de ce partenariat. Nous sommes donc fiers de pouvoir prolonger cette collaboration pour cinq années supplémentaires, d'intensifier notre engagement commun et de viser à créer encore plus de valeur pour les deux entreprises », commente Stefan Hoops, PDG de DWS.
Plusieurs initiatives
Dans ce cadre, DWS et Nippon Life continueront à étendre la portée de la distribution, l'innovation en matière de produits et l'acuité de la recherche. Les initiatives comprennent :
- l’identification des fonds que chaque société et ses filiales chercheront à distribuer dans leurs canaux de distribution respectifs ;
- l'introduction d'un plus grand nombre d'ETF auprès des investisseurs japonais ;
- une collaboration plus étroite entre DWS et Nippon Life dans les domaines du conseil et des solutions d'assurance pour les filiales de cette dernière, ainsi que pour les clients tiers ;
- l’intégration des capacités de recherche les plus performantes de l'une et de l'autre afin de répondre aux besoins de compréhension et de cultiver les talents de recherche des deux entreprises.
Poursuivre l'alliance
« Cette alliance stratégique nous permettra de travailler sur des initiatives qui, au fil du temps, porteront leurs fruits. En combinant les forces de chacun et en travaillant sur des aspects tels que le renforcement des investissements, la distribution, le partage des connaissances et la collaboration en dehors du Japon, cet accord permettra aux deux entreprises de se positionner favorablement pour développer leurs activités de gestion d'actifs à l'échelle mondiale », explique Minoru Kimura, directeur général de Nippon Life Insurance Company.
L'accord d'alliance stratégique a été signé pour la première fois en mars 2018, et avait suscité un solide consensus à tous les niveaux des deux entreprises. Au cours des cinq dernières années, l'alliance a vu une augmentation des investissements réalisés par Nippon Life dans les solutions de produits de DWS, la distribution conjointe de produits grâce à l'établissement d'un réseau mutuel, et une nouvelle collaboration commerciale avec les affiliés du groupe Nippon Life.
L’inflation, créatrice d’incertitudes
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Marchés financiers : citius, altius, fortius ?
Selon Cholet Dupont AM, l’exposition aux zones économiques mondiales offre une plus grande sécurité
A ce titre, les grandes zones géographiques, si elles sont interconnectées, obéissent tout de même à des forces politiques et économiques qui leur sont propres, donnant ainsi à leurs marchés financiers respectifs
des comportements spécifiques. En temps de crise plus que jamais, être exposé à l’ensemble des zones économiques mondiales offre une assurance, une voie médiane qui est pour nous la première pierre d’une structure de portefeuille optimale.
On retrouve cette gestion dans le FCP Atlas, fonds « Actions internationales » qui vient de souffler sa première bougie. Lancé en juin 2019, le fonds investit dans les actions émises par des sociétés originaires de tout pays et de toutes tailles, afin de bénéficier d'une exposition maximale à la croissance mondiale.
A fin juillet, il affiche une performance sur 1 an de 1,2% contre 1% pour son indice de référence, le MSCI World en EUR dividendes réinvestis tout en affichant une moindre volatilité.
Interview de son gérant, Karl Edom
1/ Que pouvons-nous retenir de cette crise sur les marchés ?
Karl Edom – Tout change mais rien ne change. La crise du Covid-19 n’a pas encore remis en cause le schéma de pensée dominant (les valeurs qui ont le plus rebondi après la chute du mois de mars sont les valeurs dites
« de croissance » ainsi que les valeurs technologiques) et le moment nous semble opportun pour repenser la composition des portefeuilles.
Aujourd’hui plus que jamais, les politiques des banques centrales poussent vers un rétrécissement du marché, les investisseurs concentrant leurs achats sur quelques valeurs seulement, on pense en particulier
aux valeurs technologiques américaines, parce qu’elles offrent une croissance soutenue mais suscitent également beaucoup d’espoirs. Le S&P500 est aujourd’hui plus concentré qu’en l’an 2000 (au pic de la bulle
internet), les 10 plus grosses capitalisations (les FAANGS principalement) représentant désormais plus d’un quart de l’indice. Les arbres ne montant pas jusqu’au ciel, la moindre déception (elle surviendra un jour, mais
quand ?) sur ces quelques valeurs pourrait causer des dommages significatifs sur les portefeuilles de nombreux investisseurs qui sont considérablement exposés à ces sociétés, on pense particulièrement aux
souscripteurs d’ETF.
2/ Quelles sont, selon vous, les valeurs à privilégier ?
KE - Tout un pan de la cote est en contrepartie délaissé. Certains de ces titres offrent pourtant des profils de résultats pérennes et stables, à défaut de susciter d’immenses espoirs de croissance. On pense notamment
à certaines sociétés de télécoms ou de services aux collectivités (le raisonnement s’applique qu’elles soient américaines, européennes ou japonaises) qui génèrent pourtant durablement du cash pour leurs
actionnaires, mais se paient pourtant de moins en moins cher.
Nous pensons que le second pilier essentiel à la composition d’un portefeuille solide réside dans la recherche d’une structure équilibrée capable de traverser tous les types de marchés. Si nous possédons certaines
valeurs technologiques, il nous parait judicieux, et encore plus aujourd’hui au regard des différences de valorisation, de positionner une partie du portefeuille sur ces valeurs délaissées et moins volatiles qui serviront, en plus de la diversification géographique, d’amortisseur lorsque la crise viendra.
3/ Quelle est la philosophie du fonds ?
KE - Nul ne peut prédire la fin de cette épidémie ni la forme de la reprise économique. Si nous pensons qu’il
faut rester investis en actions, nous militons pour des portefeuilles raisonnablement équilibrés, capables de
s’exposer aux performances des actions mondiales tout en limitant les fluctuations excessives lors de phases
de panique. C’est la philosophie qui guide la gestion du FCP Atlas.
Girardin : Meyon propose en 2023 des rentabilités de 10 % à 13 %
Meyon —application de conseil en investissement — lance ce jeudi 16 mars son offre de placements Girardin, en partenariat avec InterInvest et Ecofip. Les rentabilités de ces produits iront de 13 % pour l’enveloppe classique à 10 % pour l’enveloppe assortie d’une garantie de bonne fin financière et fiscale.
Pourquoi investir en Girardin ?
La loi Girardin codifiée aux articles 199 undecies B et C du Code Général des Impôts (CGI) permet aux contribuables d'obtenir une réduction d'impôt au titre de leurs investissements dans les secteurs prioritaires du développement économique, énergétique et social des départements et collectivités d'outre-mer. Les résidents fiscaux français bénéficient ainsi d'une réduction d'impôt sur le revenu (IR) dès l'année suivante, s'ils investissent dans des matériels industriels neufs ou des logements sociaux neufs.
Si les conditions sont bien respectées, la réduction d'impôt obtenue est supérieure au montant de l'investissement. Cet investissement n'est pas exempt de risques. Si l'entreprise ultramarine ne respecte pas les conditions du dispositif ou si le matériel n'est pas loué pendant les cinq années requises, l'administration fiscale peut remettre en cause cette réduction d'impôt. Il est donc essentiel de sélectionner avec soin son investissement.
Jusqu'à 13 % de rentabilité
Meyon propose des opérations structurées par des acteurs locaux, capables de mutualiser et de suivre les investissements pour le compte de ses clients. Les rentabilités en début d’année iront de 10 %, pour profiter de la garantie de bonne fin financière et fiscale qui assure à l’investisseur ses gains même en cas de remise en cause du dispositif par l’administration, à 13 % pour ses enveloppes « classiques ». Les enveloppes d’investissement sont limitées, et les rentabilités des souscriptions pourraient baisser en cours d’année.
Après un parcours 100 % digital et un entretien obligatoire avec un conseiller Meyon, les clients accèdent à leur investissement pouvant procurer jusqu’à 60 000 euros de réduction d’impôt. « Nous sommes très heureux de proposer aux épargnants français cet investissement Girardin performant et compétitif dans un cadre maîtrisé et sécurisé. Nous offrons une expérience utilisateur unique en ligne et accompagné d’un conseiller pour garantir la parfaite adéquation du placement avec la situation fiscale de nos clients », déclare Ludovic Farnault, CEO de Meyon.
Conseil en gestion de patrimoine
En complément de cette offre Girardin, Meyon propose un véritable service de conseil en gestion de patrimoine ainsi qu’un accès à une offre complète et lisible de placements. Objectif, permettant aux épargnants d’optimiser leur épargne en investissant dans des secteurs tels que l’immobilier, les innovations technologiques, la transition énergétique, le private equity et les produits structurés.
Certains sont accessibles 100 % en ligne d’autres nécessitent de passer par un conseiller Meyon. Ces entretiens peuvent se faire chez Meyon, chez les clients ou en visioconférence. Meyon permet de bénéficier de conseils en investissement ainsi que d’une gamme de placements innovants depuis son ordinateur ou son smartphone tout en étant accompagné par des vrais conseillers !
La CNCEF lance son Académie de l’économie durable
Le Groupe Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) — première organisation professionnelle créée en 1957 — annonce ce vendredi 17 mars le lancement de son Académie de l’économie durable. Cette structure s’adresse à tous les professionnels libéraux qu’elle regroupe dans les domaines du patrimoine, de l’assurance, du crédit, de l’immobilier de placement et du développement de l’entreprise. La CNCEF considère que ces experts financiers ont un rôle important à jouer face à trois défis contemporains :
- le renforcement de la souveraineté économique ;
- la promotion d’une économie durable ;
- L’amélioration de l’éducation et de la formation par la pédagogie financière.
8 000 membres de l'Académie
Espace d’échanges et d’initiatives s’inscrivant dans le temps long, l’Académie se donne pour objectif de réfléchir aux évolutions profondes des métiers de la finance et souhaite apporter sa contribution au service de l’intérêt général et national — plus largement, du client final. Elle souhaite aussi s’adresser à la jeunesse (étudiants, universitaires, jeunes professionnels, etc.) pour favoriser la transmission et le dialogue entre les générations.
L’Académie de l’économie durable est pilotée par les administrateurs de la CNCEF et animée par Pierre-Jean Gaudel. Elle regroupe les 8 000 adhérents de la CNCEF auxquels s’adressent prioritairement les événements qu’elle organise. Ces derniers sont également ouverts aux personnalités extérieures, notamment aux universitaires ainsi qu’aux nouveaux entrants dans la profession financière.
Les initiatives de l’Académie
L’Académie organise, chaque année, un concours destiné aux étudiants de France sur un sujet économique d’intérêt général. En 2023, le sujet était : « La sobriété est-elle l’avenir de notre économie ? ». Elle publie par ailleurs, les meilleures contributions reçues à l’occasion de ce concours annuel.
Par ailleurs, l'Académie promeut les documents d’intérêt général publiés par les associations de la CNCEF — guides de bonnes pratiques, guides pour promouvoir l’usage du français dans nos métiers, etc. Elle propose également les formations de la CNCEF et de ses partenaires sur les bonnes pratiques professionnelles (déontologie, investissement responsable, etc.). Enfin, l'Académie se propose de nourrir la réflexion doctrinale et favoriser le partage d’expériences.
Zone euro : de nouveau à la traîne ?