Réforme des retraites : Emmanuel Macron veut trouver « la bonne manœuvre » avec le Parlement

Mathilde Ledroit
Le Courrier Financier
Dans une interview sur BFM TV, Emmanuel Macron est largement revenu sur la réforme des retraites. Il a notamment souhaité trouver "la bonne manœuvre" avec le Parlement.
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83 % des Français s’intéressent aux investissements immobiliers locaux pendant leurs congés

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bricks.co — plateforme d’investissement immobilier fractionné — dévoile les résultats d’une enquête menée auprès de 1 002 personnes représentatives de la population française sur l’appétence des vacanciers envers les investissements immobiliers pendant leurs congés. Un sondage qui montre que quatre régions se distinguent en France et pour des raisons totalement différentes.

« Les Français ont vraiment une passion pour la pierre. La preuve en est que même pendant leurs congés, les vacanciers s’intéressent aux investissements immobiliers locaux avec pour certains l’envie de s’installer dans leur région de villégiature », a commenté Cédric O’Neill, fondateur de Bricks.co.

L'Île-de-France, terre d'investissement

Pendant leurs vacances, les Français ont un loisir bien particulier. En effet, en plus des promenades et des activités diverses, plus de 59 % déclarent qu’ils aiment s’intéresser à chaque fois aux opportunités locales d’investissements immobiliers et 24 % de temps en temps. Mais sont-ils prêts à franchir le pas et pour quelles régions ?

Parmi les 13 régions de France, quatre se distinguent clairement mais pas pour les mêmes raisons. En effet, les Français qui aimeraient investir dans la région où ils habitent choisissent d’abord l’Île-de-France à 14 %, la Nouvelle Aquitaine à 12 % et l’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée à 11 %. 

La retraite reste le critère principal

En revanche, les Français qui opteraient pour investir dans la région de leurs vacances plébiscitent en premier lieu la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à 18 %, puis l’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée à 16 % et la Nouvelle Aquitaine à 14 %. Enfin, les Français qui préféreraient investir dans une autre région que celle de leurs vacances ou de leur domicile votent pour l’Île-de-France à 19 %, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à 13 % et 11 % pour l’Auvergne Rhône-Alpes.

Pour ce qui est des raisons qui poussent les Français à investir dans l’immobilier, peu de nouvelles surprises. La retraite reste le critère principal pour 36 %, juste devant l’augmentation des revenus avec 29 %. 21 % veulent également se constituer un patrimoine dans la pierre et 18 % pour s’installer dans une région en particulier. Enfin, 11 % veulent juste se lancer dans l’investissement immobilier.
 

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Inflation : 47% des Français comptent faire appel à un CGP

La Rédaction
Le Courrier Financier

"Les résultats de cette première étude réalisée par Patrimonia [en partenariat avec MIS Group] montrent que les Français sont inquiets pour leur patrimoine. 13% ont d’ailleurs investi ou placé leurs économies dans des valeurs plus sûres afin d’éviter de les voir disparaître en cas de crise économique et 6% ont déjà pris rendez-vous avec un spécialiste pour sécuriser leur patrimoine", introduit Annelies Helmer, commissaire générale de la convention Patrimonia.

Alors que la question de l’inflation est sur toutes les lèvres et que celle-ci vient de passer la barre des 5% pour la première fois depuis 1985, de nombreux Français déclarent avoir peur de la situation. Si 46% appréhendent surtout la hausse du prix de l’énergie et l’impact que cela aura sur leur budget, ils sont aussi 40% à déclarer avoir déjà commencé à puiser dans leurs économies.

Une crise économique inévitable

Dans ce contexte anxiogène, 51% des Français sont persuadés qu’une nouvelle crise économique et financière est inévitable. Une certitude particulièrement marquée en Nouvelle Aquitaine (67%) alors que les Bretons et les Franciliens ne sont que 42% à partager cet avis. En termes de tranche d’âge, ce sont les 25-34 ans qui se montrent les plus effrayés par cette perspective de crise économique (53% versus 49% chez les 35-49 ans et 51% chez les 50-60 ans).

Une actualité qui n’est pas sans rappeler les krachs de 2000 (éclatement de la bulle internet) et 2008 (crise des subprimes) pour 38% des sondés, qui craignent de revivre une crise similaire. A noter, pour 12% des Français la situation reste gérable, mais les empêche désormais d’épargner et de se constituer un patrimoine.

Les Français cherchent à protéger leur patrimoine mais ne savent pas tous comment s’y prendre Malgré ce contexte anxiogène, pour le moment les Français sont plutôt attentistes. Si pour l’instant 65% d’entre eux ne changent rien à leurs habitudes de gestion, ils sont aussi 47% à déclarer compter faire prochainement appel à un conseiller en gestion de patrimoine ou à un banquier afin de se faire aider.

Parmi eux, 25% n’avaient pas songé à cette possibilité mais l’envisagent sérieusement à cause de l’inflation actuelle et 22% sont convaincus que ce serait une aide précieuse pour protéger leurs biens.

Faire appel à un spécialiste

Cependant, les sondés sont aussi 52% à déclarer ne pas compter faire appel à un spécialiste !
Pourquoi ?

  • 42% n’ont pas confiance et préfèrent gérer eux-mêmes. Un frein qui est particulièrement marqué en Occitanie (61%) et en PACA (51%)
  • 34% ont l’impression que ce type de service est réservé aux grandes fortunes et n’est pas
    adapté à leur situation. Un sentiment plus fort dans le Grand Est (49%)
  • 18% considèrent ce type de service comme trop cher
  • 15% n’y ont jamais pensé, notamment en Nouvelle Aquitaine (27%) et en Centre Val de Loire
    (26%)
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Sondage — 56% des 25-34 ans possèdent plusieurs produits d’épargne

La Rédaction
Le Courrier Financier

Altaprofits, acteur majeur de l’épargne sur Internet, réalise depuis quatre ans avec l’Ifop le « Baromètre de l’Épargne en France et en régions ». Dans son édition 2022, l’enquête révèle que les Français deviennent très tôt de bons épargnants. Dès 25 ans, leurs habitudes d’épargne s’intensifient.

Des habitudes d'épargne

Ainsi, parmi les 25-34 ans (Millennials ou génération Y), 56 % possèdent plusieurs produits d’épargne (livret A, PEL, LDDS, Assurance vie) dans un établissement bancaire ou financier. Ce qui marque une avancée importante par rapport aux plus jeunes (la génération Z ou 18-24 ans) où ils ne sont que 42%. Une seule tranche d’âge affiche un taux de détention plus élevé : les baby-boomers (65 ans et plus) qui sont 63 % à posséder plusieurs produits d’épargne.

Les 25-34 ans se distinguent aussi par leur assiduité à mettre de l’argent de côté :  80 % ont pris l’habitude de placer de l’argent au moins une fois tous les six mois. C’est la tranche d’âge la plus active dans ses habitudes d’épargne, puisque parmi les 18-24 ans et les 35-49 ans, ils sont 76 % à placer de l’argent au moins tous les 6 mois, 74 % pour les 50-64 ans, 60 % pour les 65 ans et plus.

Faire face aux imprévus

Quelles sont les raisons pour lesquelles les 25-34 ans épargnent ? A 40 % pour faire face aux imprévus (11 points de plus que les 18-24 ans) et 33% pour financer leurs projets. Sur ce dernier point, la génération précédente affiche une motivation supérieure, avec 43 %.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Sondage : 60% des Français estiment que le choix d’une banque peut avoir un impact sur la société

La Rédaction
Le Courrier Financier

Cette semaine, le Crédit Coopératif et Viavoice publient la troisième édition de l’Observatoire du sens de l’argent. Interrogés sur leur manière de consommer, 86 % des Français se disent en phase avec leurs valeurs. Ils s’estiment aussi plutôt cohérents avec celles-ci lorsqu’ils investissent (84 %), dépensent (82 %) et dans la façon de gagner leur argent (75 %).

Une utilisation plus juste de l'argent

Si une majorité de Français (59 %) estime qu’il est possible de changer ce qui ne va pas dans la société, 8 Français sur 10 pensent aussi que les individus et les entreprises peuvent contribuer à une utilisation plus juste de l’argent.

Ces résultats démontrent que les Français prêtent un pouvoir sociétal, politique et bien sûr économique, déterminant à l’argent. Puisqu’ils sont entre 80 à 90% à penser que le rôle de l’argent est de favoriser le développement local (86%), d’agir pour l'environnement (78%) et de réduire les inégalités sociales (78%). Les Français n’en oublient pas pour autant les problématiques internationales car ils sont 72% à penser que l’argent peut permettre d’agir en faveur de la paix dans le monde.  

Avec 41 % de Français qui ne savent pas vraiment, et 16 % qui ne savent pas du tout, ce que les banques font de leur argent, ce sont en tout 57 % des sondés qui méconnaissent la destination de leurs dépôts au sein de leur établissement bancaire. Un constat qui illustre l’image opaque attribuée aux banques. 

Une méconnaissance du secteur bancaire

S'ils sont de l’ordre de 38 % à penser qu’il n’est pas possible de savoir comment les banques utilisent l’argent déposé chez elles, 22 % d’entre eux seulement pensent toutefois qu’il est possible de savoir comment les banques utilisent l’argent que nous y déposons, et 21 % dans certaines banques uniquement.

Les banques souffrent, en effet, d’idées qui ont la vie dure : 50 % des Français estiment que, même si certaines se préoccupent plus que d'autres de l'intérêt collectif, elles restent néanmoins d’abord soumises à des intérêts financiers et individuels. Pour 28 % des personnes interrogées, aucune banque ne se préoccupe vraiment de l'intérêt collectif. Et ils sont seulement 11 % à penser que des banques s’en préoccupent vraiment.

Les Français, pour 60 % d’entre eux, estiment que le choix d'une banque peut avoir un impact sur la société. Ils attendent des pratiques durables (46 %), à savoir qu’elle finance majoritairement des projets liés à l’intérêt collectif et est éloignée des paradis fiscaux. Cela veut dire aussi dire qu’elle ne dépend pas d'actionnaires (43 %), qu’elle intègre véritablement l'écologie dans sa politique et dans ses actes (35 %), qu’elle est impliquée dans l'ancrage local et la connaissance de son territoire (34 %).

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Immobilier : 44% des Français envisagent un achat

La Rédaction
Le Courrier Financier

La dixième édition de l’enquête Ifop-CAFPI sur le thème des Français et l’accession à la propriété montre que près de 75 % d’entre eux sont inquiets sur leur situation économique et sur leur capacité à devenir propriétaire, et ce, malgré un attrait intact pour la pierre.

L’OAT 10 ans, qui est le socle à partir duquel se forment les coûts de refinancement à long terme des banques, a progressé de 2 % en un semestre. Les tensions inflationnistes ont, en effet, mis fin à la politique de rachats d’actifs et de taux négatifs pratiquée ces dernières années par la BCE. Même si elle est inférieure à celle de l’OAT 10 ans, les crédits immobiliers ont, eux aussi, connu une hausse rapide : + 0,5 % en six mois. Ce qui correspond à une capacité d’emprunt dégradée de 5 % à mensualités égales.

"Emprunter en dessous de 2-3%"

Cela ne doit pas faire oublier que les conditions tarifaires d’accès au crédit restent excellentes. « Admettons que les taux poursuivent leur hausse, emprunter en dessous de 2-3 % est, historiquement, assez exceptionnel ; le taux moyen en France était de 3,8 % en 2010 », rappelle Olivier Lendrevie, président de CAFPI.

La fin de la crise sanitaire conjuguée à la situation géopolitique a fait s’envoler l’inflation à des taux que l’on pensait oubliés depuis quarante ans : 5,20 % sur 12 mois. Mais cette inflation est favorable aux investisseurs immobiliers, car les loyers sont, en partie, indexés sur l’inflation. « C’est pour cette raison que les périodes inflationnistes, comme celles que l’on a pu connaître dans les années 70/80, ont conforté le statut de valeur refuge de l’immobilier », note Olivier Lendrevie. « Tant que les taux de crédits restent inférieurs de trois points à l’inflation, nous sommes dans un environnement de taux réels négatifs propices à l’investissement immobilier », ajoute-t-il.

Des prix trop élevés pour 67% des Français

Si une majorité de Français (41 %, versus 44 % il y a six mois) envisagent toujours d’acheter dans les cinq prochaines années, les freins leur apparaissent de plus en plus nombreux. Ainsi, près de six intentionnistes sur dix (57 %) déclarent que le niveau d’inflation actuel pourrait retarder leur projet d’achat immobilier. Par ailleurs, 67 % estiment que les prix sont trop élevés et 37 % qu’il est difficile de trouver un financement.

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Sondage : la RSE et les produits ISR méconnus des Français

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’institut CSA a réalisé, en collaboration avec Capgemini Invent — partenaire stratégique aux entreprises —, une enquête sur "Les Français et la Finance Responsable". Aujourd’hui, les banques communiquent massivement sur leurs engagements sociaux et environnementaux mais leurs messages sont-ils pris en considération voire entendus par les usagers ? 

De la promesse aux preuves tangibles, des messages marketing à la création de produits à impact, les Français ont été interrogés sur l’influence que l’engagement RSE des établissements bancaires peut avoir sur leur préférence de marque.

RSE et ISR, des termes à expliciter

42% des Français déclarent avoir déjà entendu parler de la RSE ou de produits ISR (Investissement Socialement Responsable). Ce niveau de connaissance est un peu plus élevé auprès des CPS + (62%), des clients des banques en lignes ou des Neo Banque (58%) ou des 18-34 ans (48%).  

Toutefois, même si le terme leur est familier, ils ne sont que 68% à savoir ce que le terme RSE recouvre concrètement, le chiffre atteint 66% pour les produits ISR. 

Une fois la notion de RSE explicitée, 78% pensent que les banques sont légitimes pour agir sur les enjeux de la RSE, une opinion qui monte à 83% auprès des 18-24 ans. Mais seulement 16% des Français se souviennent avoir vu, lu ou entendu une communication des banques sur la RSE au cours des 6 derniers mois.

Les plus jeunes, plus sensibles à ces messages, semblent avoir été plus réceptifs puisque 27 % des 15-17 ans et 23% des 18-24 ans se souviennent des campagnes de communication des établissements bancaires sur ces messages.

« Les banques sont très engagées dans les actions RSE, mais elles peinent à les rendre visibles aux yeux du grand public à l’heure où les Français attendent en priorité des actions tangibles, locales, au plus près de leurs préoccupations. Ils doivent s’inscrire dans une logique de preuve », explique Xavier Terryn Partner au sein de l’institut CSA.

Les 18-24 ans plus séduits

Des Français prêts à des changements majeurs pour soutenir les banques dans leurs actions RSE :

  • Des produits financiers oui mais socialement responsables : 54% des personnes interrogées se disent prêtes à devenir cliente d’une banque pour souscrire un produit financier vertueux et la tendance est encore plus forte chez les millennials et la "génération Z" (68% 15-17 ans, 64% des 18-24 ans et 58% des 35-49 ans).
  • Le changement c’est maintenant : si les Français semblent être parmi les européens les plus fidèles à leur établissement bancaire, 49% sont prêts à changer de banque pour une banque plus vertueuse, le chiffre grimpe à 68% chez les 18-24 ans.
  • Alors que le sujet des frais bancaires demeure épidermique pour beaucoup d’usagers, 35% des Français sont prêts à payer une hausse de 2% des tarifs si leur banque apportait la preuve de l’impact positif de ses actions. Comme vu précédemment les 18-24 ans sont encore plus engagés (54%).

« Avec un engagement concret et bien communiqué dans les actions RSE, les banques ont un levier unique de conquête de nouveaux clients, de gain de parts de marché et de création de valeur par l’augmentation des prix de leurs services », déclare Xavier Terryn Partner au sein de l’institut CSA.

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Pour 70% des Français, les investissements immobiliers sont rentables

La Rédaction
Le Courrier Financier

A l’occasion de l’élection présidentielle de 2022, Consultim groupe — spécialiste de l'immobilier d'investissement — et Harris Interactive ont interrogé le 24 avril dernier, jour du second tour, un échantillon conséquent de 7 311 personnes représentatif de la population française. Dans cette étude, Consultim groupe souhaitait mieux comprendre la perception des Français concernant les enjeux liés à leur logement et à l’investissement immobilier, notamment dans la perspective de la préparation de leur retraite.

L'immobilier, un investissement rentable

Plus de neuf Français sur dix (93%) estiment que le logement est une préoccupation majeure en France, un jugement quasi unanime, et ce, quelles que soient la situation géographique et/ou l’opinion politique des Français. Plus partagés en ce qui concerne leur cas particulier, les Français sont 60% à estimer que le logement est une préoccupation personnelle. Une proportion plus importante parmi les locataires (78%), les jeunes de moins de 35 ans (78%), et les habitants des agglomérations de 100 000 habitants et plus (63%). Et qui concerne également plus que la moyenne les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (68%) et de Marine Le Pen (64%) au premier tour de l’élection présidentielle.

Dans ce contexte et dans la situation de forte inflation que connaît la France actuellement, l’investissement immobilier est perçu comme rentable pour 70% des Français, notamment les moins de 35 ans (75%) et les habitants de l’agglomération parisienne (74%). Il s’agit même du type de placement perçu comme le plus rentable, loin devant l’investissement en Bourse, dont la rentabilité ne convainc que 41% des Français, mais aussi devant la cotisation à un régime complémentaire de retraite (57%) ou la constitution d’une épargne en assurance-vie ou plan épargne retraite (54%).

Si l’investissement immobilier reste une valeur refuge, les dispositifs fiscaux d’incitation restent peu connus des Français. En effet, si 60% des Français déclarent avoir déjà entendu parler du dispositif Pinel et 26% estiment qu’ils voient précisément ce dont il s’agit, les autres dispositifs fiscaux testés ont une notoriété nettement plus faible : ainsi, la défiscalisation sur les monuments historiques et le dispositif loueur meublé non-professionnel ne sont connus que par quatre Français sur dix, le dispositif Censi-Bouvard par deux Français sur dix.

A propos de leur future retraite, les Français de plus de 40 ans apparaissent particulièrement inquiets, que ce soit sur l’existence même d’une retraite pour 74% d’entre eux ou pour l’âge de départ en retraite (76%). Néanmoins, c’est l’aspect économique qui les préoccupe le plus, par le niveau de leur future pension de retraite pour 85% d’entre eux.

Dans l’ensemble on note que les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle apparaissent en tendance plus inquiets sur tous ces aspects, tandis que les électeurs d’Emmanuel Macron expriment un niveau d’inquiétude plus faible (quoique toujours nettement supérieur à la moyenne), symbole d’un clivage fort sur la question des retraites, et qui a des chances de sous-tendre les débats dans les mois à venir.

La retraite, une inquiétude des Français

Si la retraite, notamment le niveau des pensions, reste une interrogation majeure des Français de plus de 40 ans, les moyens pour la compléter sont différemment envisagés. L’investissement immobilier apparaît envisageable pour 36% des Français de plus de 40 ans (en intégrant les 13% qui déclarent déjà le faire). L’épargne, par une assurance-vie ou un plan épargne retraite est envisagée par 60% des Français, devant la cotisation à une retraite complémentaire (45%) et l’investissement en bourse (20%).

Parmi les raisons qui font que près de deux Français sur trois âgés de plus de 40 ans n’envisagent pas de se tourner vers l’investissement immobilier, on retrouve un frein avant tout économique, puisque 62% d’entre eux déclarent qu’ils n’ont pas les moyens financiers pour se lancer. Les publics les moins réceptifs à l’investissement immobilier se trouvent ainsi surreprésentés parmi les ouvriers et employés, les locataires et ceux aux revenus les plus faibles.

Les freins à l’investissement immobilier surreprésentés chez les propriétaires concernent des craintes liées à la question des impôts et des charges, qu’ils jugent trop élevés (26% contre 22% de l’ensemble des répondants) mais également celles liées aux relations avec les locataires (26% des propriétaires contre 20% de l’ensemble des répondants). Nous pouvons également noter que l’âge n’apparaît pas réellement comme un frein, puisque seuls 18% des Français de plus de 40 ans non-retraités estiment qu’ils sont trop âgés pour que ce placement soit rentable.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Tesla : Elon Musk vend 10 % de ses actions, en plein débat sur l’impôt sur la fortune aux USA

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Le weekend dernier, Elon Musk a annoncé sa volonté vendre 10 % de ses actions Tesla après avoir sondé ses abonnés Twitter — d'après lui, en réaction au projet américain d'impôt sur la fortune pour les milliardaires. Comment les marchés réagissent-ils ? Quelles sont les véritables raisons sous-jacentes de cette décision ?
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Immobilier durable : les Français restent attachés à la pierre

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Après un an de crise financière, les Français restent attachés à l'investissement immobilier. Dans un sondage IFOP publié ce mercredi 5 mai, l'ASPIM scrute leurs rapports avec un secteur en pleine transition vers un modèle plus durable. Tour d'horizon avec Le Courrier Financier.
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