Sanction de l’AMF : l’ANACOFI-CIF ne fera pas appel

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Association Nationale des Conseils Financiers (ANACOFI) a annoncé ce lundi 6 novembre qu'elle ne ferait pas appel de la sanction de l'Autorité des marchés financiers (AMF) à l'encontre de l'ANACOFI-CIF. Le 5 septembre dernier, la Commission des sanctions de l'AMF avait prononcé à l'égard de l'association une amende de 250 000 euros, assortie d’un avertissement.

Plusieurs manquements sanctionnés

En cause, « plusieurs manquements lors de l’examen des dossiers de demande d’adhésion de conseillers en investissements financiers » indique l'AMF. D'après le régulateur, « l’association n’avait pas respecté les procédures en matière de contrôle et de sanction de ses membres et n’avait pas assuré le correct archivage des dossiers de contrôle de ses adhérents ». En outre, l'ANACOFI-CIF n'aurait pas respecté son règlement intérieur en matière de conflits d'intérêts.

En revanche, l'AMF reconnaît que l'ANACOFI-CIF a respecté son « obligation d’apporter son concours avec diligence et loyauté à la mission de contrôle de l’AMF ». La commission a retenu les manquements de l’association étaient imputables à Patrick Galtier, président de l'ANACOFI-CIF en 2021. Il a reçu une sanction pécuniaire de 20 000 euros, assortie d’un avertissement — dont il ne fera pas appel non plus. La sanction est donc définitive.

« Malgré la brutalité et la dureté de la sanction personnelle prononcée à l’encontre de notre ancien Président, celui-ci se range derrière la position de l’ANACOFI-CIF et décide de ne pas faire appel », a réagi l'association ce lundi dans un communiqué. Tout en parlant d'une décision « imméritée et disproportionnée », l'ANACOFI déclare : « nous ne souhaitons pas traduire notre régulateur devant les instances supérieures, afin de préserver la stabilité de nos institutions ».

Défendre les adhérents et l'association

L'association assure conserver « [son] esprit de bienveillance » et de dialogue, au service des épargnants et des CIF :

« Nous poursuivrons notre collaboration avec l’AMF afin de garantir la qualité et l’intégrité de notre profession. Nous restons engagés et vigilants sur toutes les consultations règlementaires françaises et européennes. Nous demeurons engagés et vigilants sur tous les travaux et positions de notre régulateur tel que « la remédiation du passé ».

Nous sommes aux côtés de nos adhérents qui s’efforcent tous les jours de défendre leurs entreprises, leurs employés et leurs clients, et serons prêts à aller jusqu’à la Cour de Justice Européenne, si dans le futur cela devait s’avérer nécessaire, aussi bien pour défendre nos adhérents que notre association

Nous rappelons que tous les membres de l'ANACOFI-CIF ont signé notre code de bonne conduite dont l’article premier est l’intérêt du client. Ils s’engagent ainsi à respecter l’article L541-8-1 du Code monétaire et financier « Se comporter avec loyauté et agir avec équité au mieux des intérêts de leurs clients ». Il en va de même pour notre association », précise le communiqué.

Lire (3 min.)

Régulation : l’AMF sanctionne Apicap et deux de ses dirigeants

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité des marchés financiers (AMF) annonce ce mercredi 17 mai avoir sanctionné la société de gestion Apicap et deux de ses dirigeants manquements à leurs obligations professionnelles.

400 000 euros de sanctions

Dans sa décision du 16 mai 2023, la Commission des sanctions a prononcé à l’égard de la société de gestion Apicap une sanction pécuniaire de 400 000 euros assortie d’un avertissement. Elle a également prononcé à l’encontre de son président en exercice, Alain Esnault, une sanction pécuniaire de 50 000 euros assortie d’un avertissement et à l’encontre de son prédécesseur, Jérôme Lescure, une sanction pécuniaire de 25 000 euros.

La Commission des sanctions a d’abord écarté un moyen de procédure soulevé par les mis en cause tiré de l’irrégularité des échanges qui ont eu lieu entre la société de gestion et les services de l’AMF avant la notification de griefs. Elle a considéré que ces échanges « n’ont pas comporté de la part des services de l’AMF des manœuvres déloyales ou des stratagèmes ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à l'un des droits essentiels ou à l'une des garanties fondamentales des mis en cause ». 

Obligations de fonds propres

S’agissant des griefs notifiés, la Commission a tout d’abord constaté des manquements de la société de gestion à ses obligations en matière de fonds propres. Elle a ainsi établi que le niveau des fonds propres de la société de gestion était, à certaines dates, inférieur au niveau exigé par la règlementation, que la société avait commis des erreurs dans son suivi et qu’elle n’avait pas placé ses fonds propres dans des actifs suffisamment liquides. 

La Commission a ensuite retenu que la société avait perçu, pour certains fonds, un montant indu de frais de gestion en méconnaissance des règles figurant dans les règlements des fonds concernés. Elle a également constaté que la société n’avait pas respecté à de nombreuses reprises les ratios réglementaires applicables aux fonds qu’elle gérait. 

Lutte contre le blanchiment

Enfin, la Commission a constaté que la société de gestion n’avait pas respecté ses obligations de recueil d’informations des clients dans le cadre du dispositif de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme et que sa procédure en la matière était insuffisante. 

La Commission a considéré que les manquements étaient imputables aux dirigeants responsables à l’époque des faits, à savoir à Jérôme Lescure, qui était président de la société jusqu’au 1er octobre 2018, et à Alain Esnault, qui était directeur général, puis président de la société à compter du 1er octobre 2018. Cette décision peut faire l’objet d’un recours. 

Lire (3 min.)

Sanction de l’AMF : Foncière Magellan ne fera pas appel

La Rédaction
Le Courrier Financier

Foncière Magellan — société de gestion indépendante, spécialiste de l’investissement immobilier tertiaire en région — déclare ce jeudi 11 mai prendre acte de la décision de la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Foncière Magellan déclare qu'elle ne fera pas appel.

300 000 euros de sanction

Le 4 mai 2023, à la suite d’une mission de contrôle initiée en 2020 sur les activités de Foncière Magellan, la Commission des Sanctions de l’AMF a prononcé une sanction pécuniaire de 300 000 euros à l’encontre de l’entreprise en raison de deux manquements à ses obligations professionnelles :

  • des prêts intra-groupe mis en place durant 2017 et 2021. Foncière Magellan assure ne plus y avoir recours aujourd’hui même si juridiquement et comptablement, elle y était autorisée ;
  • et le non-respect strict d’un dispositif existant et efficient pour identifier, prévenir, gérer et suivre les conflits d’intérêts. La branche promotion de Foncière Magellan a été cédé fin 2022. Les participations de Steven Perron à travers sa holding personnelle au sein de Solaris Gestion sont en cours de cession.

Aucune sanction disciplinaire

Aucune sanction disciplinaire n’a été retenue contre Foncière Magellan et ni la stratégie d’investissement, ni la gestion, ni la performance des produits, ni le respect des intérêts des clients ne sont remis en cause dans cette décision qui prend soin d’indiquer qu’aucun profit tiré des manquements n’a par ailleurs été identifié ni aucun préjudice d’investisseur signalé.  

« Nous ne pouvons que regretter que nos arguments juridiques et comptables n’aient pas été entendus par la commission. A aucun moment, il n’a été établi une faute de gestion ou un quelconque préjudice subi par nos investisseurs, comme l’a confirmé la rapporteure de l’AMF », explique Foncière Magellan.

« Nous avons depuis la phase de contrôle mis en place un grand nombre de mesures de remédiation et avons consolidé nos dispositifs et le contrôle interne. Soucieux d’offrir la plus grande transparence à nos investisseurs et partenaires, notre équipe conformité est aujourd’hui pleinement mobilisée auprès d’eux afin de répondre à leurs questions et expliquer les mesures mises en place », assure la société de gestion dans un communiqué.

« Nous œuvrons et continuerons de travailler chaque jour dans l’intérêt de nos investisseurs. Le sérieux et le professionnalisme sont des valeurs ayant toujours fait la réputation de Foncière Magellan. Nous allons continuer à les porter au quotidien avec force et conviction », conclut le gérant.

Lire (2 min.)

Sanctions de l’AMF : H2O Asset Management se débat dans la tempête

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce mardi 3 janvier, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a prononcé une sanction financière record à l'encontre d'H2O AM et de ses ex-dirigeants. La société de gestion va déposer un recours devant le Conseil d'Etat. Retour sur l'affaire avec Le Courrier Financier.
Lire (6 min.)

Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

Lire (3 min.)

La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

Lire (2 min.)

L’ACPR sanctionne l’Assurance Mutuelle d’Illkirch-Graffenstaden

La Rédaction
Le Courrier Financier

Afin de protéger les intérêts des assurés et des bénéficiaires, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a interdit à la société Assurance Mutuelle d'Illkirch-Graffenstaden (AMIG, SIREN : 302134077) la souscription de tout contrat d’assurance à compter du 13 juillet 2022, en application de l’article L. 612-33 3° du Code monétaire et financier.

AMIG ne respecte plus les exigences réglementaires qui lui sont applicables en matière de solvabilité. Ainsi, la capacité de la société d’assurance mutuelle à faire face à l’ensemble de ses engagements, notamment du fait du fort développement de l’activité en assurance construction, est incertaine.

Cette interdiction sera levée lorsque la société d’assurance mutuelle AMIG aura pu justifier auprès de l’ACPR qu’elle respecte les exigences réglementaires qui lui sont applicables.

L’ACPR rappelle que les organismes d’assurance gardent la pleine responsabilité des activités sous-traitées et qu’il importe donc que les prestations externalisées, notamment la souscription et la gestion des sinistres, soient pleinement maîtrisées.

Lire (1 min.)

Russie : le choix des armes

Olivier de Berranger
LFDE
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, la Russie doit composer avec les sanctions économiques. Quelles seront les conséquences géopolitiques à long terme de la riposte européenne ? Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué et CIO chez La Financière de l’Echiquier (LFDE) partage son édito mensuel.
Lire (3 min.)

Ukraine : les sanctions pleuvent contre la Russie

Vincent Boy
IG France
La crise militaire se poursuit en Ukraine. Parmi une série de sanctions économiques, plusieurs pays européens ont retiré l'accès au réseau interbancaire SWIFT pour certains établissements russes. Comment la crise affecte-elle les marchés ? Les explications de Vincent Boy, Analyste marchés chez IG France.
Lire (4 min.)

L’AMF sanctionne un CIF et son gérant pour des manquements

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans sa décision du 23 juillet 2020, la Commission des sanctions de l'Autorité des marchés (AMF) a prononcé une sanction pécuniaire de 100 000 euros à l’encontre de la société TEC Assurances. Elle a également prononcé contre cette société et son gérant, Éric Taiclet, une interdiction temporaire d’exercer l’activité de conseiller en investissements financiers (CIF) d’une durée de cinq ans.

Griefs reprochés à TEC Assurances

La société TEC Assurances conseillait à ses clients d’investir dans divers produits financiers émis par le groupe hôtelier Maranatha d’une part, et par des sociétés immobilières du groupe OCP Finance, d’autre part. Les griefs reprochés à TEC Assurances avaient trait à la qualité de l’information communiquée aux clients, à l’adéquation des produits financiers recommandés par rapport aux besoins et objectifs des clients.

Ils concernent également les obligations inhérentes au statut de conseiller en investissements financiers, pour des faits qui se sont déroulés entre 2015 et 2017. La Commission a estimé que l’ensemble des manquements relevés à l’encontre de la société TEC Assurances étaient imputables à Éric Taiclet, en sa qualité de gérant à l’époque des faits. Cette décision peut faire l’objet d’un recours.​​

Décision de la Commission

La Commission a d’abord considéré que TEC Assurances aurait dû transmettre à ses clients les informations sur la situation financière préoccupante du groupe Maranatha, dont elle avait connaissance, avant de leur recommander de souscrire aux produits des sociétés de ce groupe. La Commission a retenu en conséquence que TEC Assurances avait manqué à l’obligation d’exercer son activité avec compétence, soin et diligence.

La Commission a retenu que TEC Assurances avait diffusé des informations ne présentant pas un contenu exact, clair et non trompeur auprès de certains des clients auxquels elle a recommandé d’investir dans des produits de sociétés du groupe OCP Finance. De plus, la recommandation de souscrire aux produits des sociétés des groupes Maranatha et OCP Finance — risque de perte totale en capital et d’illiquidité important — n'était pas adaptée à certains clients, compte tenu de leurs besoins et de leurs objectifs.

La Commission a enfin retenu à l’encontre de TEC Assurances des manquements relatifs aux règles de bonne conduite des conseillers en investissements financiers. Notamment l'obligation de communiquer aux clients dans les lettres de mission les modalités de la rémunération perçue des émetteurs ; et la remise de rapports écrits ne comportant pas d’explications sur les risques de perte en capital et d’illiquidité des investissements conseillés.

Lire (2 min.)

Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

Lire (2 min.)

Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

Lire (2 min.)

Natixis AM écope d’une sanction de 35 millions d’euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

133 fonds à formule conçus et gérés par la société de gestion de portefeuille Natixis Asset Management ont été contrôlés par l’AMF.

Ces fonds offraient, à l’échéance, une garantie totale sur le capital initialement investi ainsi qu’une performance prédéfinie par une formule mathématique. Pour chacun d’eux, Natixis Asset Management avait constitué une réserve appelée « coussin » qui était alimentée par une marge de structuration et une partie des commissions dues par les porteurs en cas de rachat anticipé de leurs parts. Selon la société de gestion, cette pratique était principalement destinée à prémunir les porteurs contre les risques règlementaires, opérationnels ou fiscaux non couverts par la garantie souscrite en vue d’assurer la restitution du capital à l’échéance.

La Commission des sanctions a retenu quatre manquements concernant les commissions de rachat revenant à certains des fonds contrôlés :

 l’information inexacte et trompeuse donnée par les prospectus des fonds, qui indiquaient que les commissions de rachat étaient « acquises » aux fonds pour moitié et servaient à compenser les frais supportés pour investir ou désinvestir les avoirs confiés, alors que ces commissions n’ont bénéficié aux fonds que dans certains cas et n’ont été qu’en partie destinées au paiement des frais, d’un montant moyen moins élevé ;

 la violation de l’obligation d’agir dans le seul intérêt des porteurs de parts et l’imposition à ces derniers de charges indues et injustifiées évaluées à 15,6 millions d’euros en raison du transfert quasi-immédiat des commissions de rachat nettes de l’actif net des fonds à un compte de dette, opération qui a entraîné une diminution de la valeur liquidative des fonds et l’inscription sur un compte dont Natixis Asset Management était l’unique bénéficiaire ;

 le dépassement du taux maximum de frais de gestion prévu par les prospectus à concurrence d’un montant total de 3,6 millions d’euros, calculé en réintégrant parmi ces frais au titre des exercices concernés les commissions de rachat portées en compte de dette des fonds, et devenues par cette opération constitutives d’une rémunération pour Natixis Asset Management ;

 la délivrance d’une information ne présentant pas un caractère exact, clair et non trompeur par les rapports annuels des fonds, à défaut d’inclure le montant des commissions de rachat parmi les frais de gestion.

La Commission des sanctions a également retenu, pour certains des fonds contrôlés, deux manquements relatifs à la marge de structuration :

 le dépassement, au cours du dernier exercice des fonds, du taux maximum de frais de gestion prévu par les prospectus à concurrence d’un montant total de 12,5 millions d’euros, calculé en réintégrant parmi ces frais le reliquat de la marge de structuration, dont Natixis Asset Management a disposé librement à l’échéance des fonds lorsque la formule garantie était atteinte et qui, ainsi, s’analysait en une rémunération.

A cet égard, la Commission a considéré, d’une part, que le taux maximum de frais de gestion devait être apprécié par exercice et non sur la durée de vie du fonds et, d’autre part, qu’une fois atteint le taux maximum de frais de gestion indiqué dans les prospectus, Natixis Asset Management aurait dû faire bénéficier les porteurs du reliquat de la marge de structuration plutôt que de se l’approprier.

 la délivrance d’une information ne présentant pas un caractère exact, clair et non trompeur par les rapports annuels des fonds concernés, faute d’intégrer le montant du reliquat de la marge de structuration parmi les frais de gestion.

Pour déterminer la sanction, la Commission a tenu compte de la gravité et de la durée des manquements ainsi que de l’importance des montants en jeu. Cette décision peut faire l’objet d’un recours.

Lire (5 min.)

David contre Googliath

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
La commission européenne s'attaque au géant américain. Google est accusé d'abus de position dominante et se voit infliger une amende record de 2,42 milliards d'euros. Avec cette sanction exemplaire, la commissaire à la concurrence, Margrethe Vestager, fait figure d'un David terrassant Goliath. Le ton est donné.
Lire (<1 min.)