Billet du Docteur Leber – Juin 2021 : inflation et pévoyance retraite, quelle stratégie ?

Hendrik Leber
ACATIS Investment
En 2021, l'inflation opère son grand retour sur les marchés financiers. Comment assurer la couverture de l'épargne dans ce contexte ? Quel impact sur la prévoyance retraite ? Voici le billet mensuel du docteur Leber, fondateur d’Acatis, société de gestion indépendante allemande.
Lire (5 min.)

Royaume-Uni : Rishi Sunak, la grande évasion fiscale ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, le Royaume-Uni se rebiffe contre l'accord du G7 sur la réforme de la fiscalité mondiale. Londres fait pression pour que les services financiers de la City soit exemptés du futur impôt. Qu'est-ce qui motive ce choix économique et politique ?
Lire (4 min.)

Relance : entreprises, gare à la fiscalité

César Pérez Ruiz
Pictet Wealth Management
Les Etats-Unis préparent une réforme de la fiscalité des entreprises. Face au prolongement de la crise sanitaire, d'autres pays pourraient leur emboîter le pas. Quel impact sur les investissements ? L'analyse de César Perez Ruiz, Responsable des investissements et CIO chez Pictet Wealth Management.
Lire (3 min.)

Suppression de la taxe d’habitation : le gouvernement poursuit sa réforme

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le gouvernement a salué ce lundi 30 décembre la décision du Conseil constitutionnel, qui a validé le 27 décembre dernier la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, ainsi que la réforme de la fiscalité locale inscrite dans la loi de finances pour 2020. Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales et Olivier Dussopt, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’action et des comptes publics, ont fait part de leur satisfaction.

Dans un communiqué, ils estiment que cette décision « atteste de la conformité à la Constitution de l’ensemble de la réforme défendue par le Gouvernement en faveur du pouvoir d’achat de tous les Français ». Dans le détail, 80 % des Français cesseront de payer la taxe d'habitation sur leur résidence principale dès 2020. Les foyers restants la payeront pour la dernière fois en 2022. « L’impôt sera progressivement supprimé avec un abattement de 30 % en 2021 puis de 65 % en 2022 et de 100 % en 2023 », précisent la ministre et le secrétaire d'Etat.

723 euros d'économies par foyer

Cette mesure « redonne plus de 18 Md€ supplémentaires de pouvoir d’achat aux Français ». D'après le gouvernement, le gain moyen devrait s’élever en moyenne à 723 euros par foyer. Le nouveau panier de ressources des collectivités sera effectif à compter de 2021, « afin de leur donner de la visibilité avant les élections municipales ». Le Conseil constitutionnel a estimé que le mécanisme de compensation préservait l’autonomie financière et la libre administration des collectivités.

En remplacement de la taxe d’habitation sur la résidence principale, les communes disposeront de l’actuelle part départementale de la taxe foncière. Les intercommunalités et les départements bénéficieront d’une part de la TVA « sans que cela n’ait d’effet pour les contribuables », précise le communiqué. Cette recette fiscale évolue au même rythme sur tout le territoire. L'Etat estime qu'elle profitera notamment aux collectivités qui disposent aujourd’hui des ressources les plus fragiles.

Quelle compensation en 2022 ?

L’Etat déclare par ailleurs assumer la compensation intégrale des collectivités. Dans ce but — et contrairement au dispositif prévu lors de la suppression de la taxe professionnelle en 2010 — la compensation sera assurée « exclusivement par de la fiscalité, dans un compte spécifique, et non par des concours budgétaires de l’Etat », indique le gouvernement.

Les conséquences de la réforme de la fiscalité locale sur les indicateurs financiers des collectivités et la répartition des dotations et fonds de péréquation « sont anticipées et donneront lieu à des travaux dès janvier 2020, auquel le gouvernement associera le Parlement, le Comité des finances locales et les élus locaux ». Objectif, inclure le résultat de leur travail dans le projet de loi de finances (PLF) 2021. Ces dispositions s'appliqueront à compter de la répartition des dotations en 2022.

Lire (3 min.)

Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

Lire (3 min.)

La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

Lire (2 min.)

Réforme des retraites : la position des CGP, d’après la CNCEF Patrimoine

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Patrimoine révèle ce lundi 21 octobre les résultats de son sondage au sujet de la réforme des retraites, mené auprès des Conseillers en gestion de patrimoine (CGP) lors de la Convention Patrimonia, à Lyon les 26 et 27 septembre derniers. « Notre objectif était de recueillir leur perception tout en nous inscrivant dans une proximité avec des acteurs de la gestion de patrimoine » explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Patrimoine.

La consultation abordait en premier la perception des professionnels concernant les annonces gouvernementales. Puis, les préconisations et conseils qu’ils seraient amenés à faire à leurs clients particuliers et professionnels. Enfin, les outils pédagogiques et de communication dont ils souhaiteraient bénéficier, à la fois pour mieux appréhender la réforme elle-même mais aussi pour l’expliciter au client final. 

Les CGP favorables à la réforme

Les résultats révèlent que 86 % des participants avaient connaissance de la volonté des pouvoirs publics de réformer le système par répartition, au bénéfice d’un nouveau système par points. 75 % des CGP déclarent être favorables avec cette orientation. Pour maintenir la spécificité française de solidarité entre les générations, les professionnels interrogés préconisent en priorité d’augmenter le nombre d’années de cotisation (38 %). Puis de supprimer les régimes spéciaux (32 %). Ou encore de développer l’épargne par capitalisation, plus spécifiquement l’assurance-vie (30 %). 

60 % d’entre eux estiment d’ailleurs avoir été préalablement sensibilités à la problématique de la retraite, grâce aux dispositions contenues par la Loi Pacte. Pour permettre à leurs clients de compléter leur retraites, les sondés s'estiment en mesure de leur conseiller de souscrire une assurance-vie (45,9 %). Vient ensuite l’achat d’un bien immobilier locatif (21,6 %) puis le recours à l’épargne salariale, récemment assouplie par le gouvernement (16,2 %). La souscription à un  viager ferme la marche (13,5 %).

Quels outils pour faire face ?

Pour inciter les Français à souscrire à des dispositifs complémentaires, les CGP pensent qu’il conviendrait de réduire les prélèvement sociaux (41 %), de créer de nouvelles incitations fiscales (35 %). Enfin, ils y voient l'occasion de stimuler l’épargne et de simplifier la maquette fiscale de l’Etat. Par ailleurs, 80 % des sondés expriment le besoin d’une aide spécifique pour parfaire leurs connaissances sur le nouveau système de retraite, que pourrait fournir leur association professionnelle.

Pour cela, la moitié des sondés voudraient un webinaire, lorsque 28 % penchent plutôt pour des journées de formation en présentiel. Le kit documentaire est désiré par 18 % d’entre eux. En direction de leurs clients, 80 % des CGP estiment qu’un kit d’éducation financière serait nécessaire pour leur présenter plus facilement les enjeux de la réforme. 46 % des interrogés plébiscitent le support vidéo. 34 % voudraient plutôt un document écrit. 19 % préconisent des conférences. 

L'importance du rôle du CGP

« Plus largement, une quasi totalité des professionnels (85 %) souhaiteraient qu’une communication spécifique soit faite en direction des chefs d’entreprises et des particuliers, sur l’importance de consulter un CGP pour préparer leur retraite », commente le Président de la CNCEF Patrimoine. Enfin, les professionnels interrogés déclarent être 80 % à avoir préparé leur retraite. 85 % des répondants sont des hommes, entre 45 et 60 ans (45 %). Ils exercent dans une grande majorité à titre libéral.

Lire (4 min.)

Momentum – Inde : réveil d’un géant

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
L’Inde vient d’annoncer une réforme fiscale qui place le pays dans la cour des acteurs attractifs pour les investissements. Le choix du calendrier est particulièrement pertinent. Notre expert Waldemar Brun-Theremin vous livre son analyse dans ce nouveau Momentum, votre incontournable rendez-vous financier !
Voir (<4 min.)

Charly Tournayre – THESAURUS : « Une opportunité fiscale n’est pas toujours une opportunité patrimoniale »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
En juillet 2019, l’administration fiscale a lancé sa campagne de régularisation des réductions et crédits d’impôts 2018. Comment le contribuable peut-il capitaliser sur un éventuel remboursement ? Quelle stratégie adopter pour optimiser son futur impôt ? Charly Tournayre, Docteur en droit et Responsable ingénierie patrimoniale chez THESAURUS, répond en exclusivité aux questions du Courrier Financier.
Lire (8 min.)

Plan d’épargne retraite (PER) : l’ordonnance publiée au Journal Officiel

Philippe Crevel
Cercle de l'Epargne
Cette semaine, l'ordonnance sur le Plan d'Epargne Retraite (PER) a été publiée au Journal Officiel. Après le 1er décembre 2020 au plus tard, les épargnants ne pourront plus souscrire les anciens produits d'épargne retraite. Quelles sont les nouvelles dispositions fiscales qui entrent en vigueur ? Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l’Épargne, partage son analyse.
Lire (6 min.)

Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

Lire (2 min.)

Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

Lire (2 min.)

Zone euro : adoption de la réforme du Mécanisme européen de stabilité

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire — ministre de l’Economie et des Finances — a salué ce vendredi 14 juin l’accord obtenu pendant la dernière réunion de l’Eurogroupe. Pour rappel, les ministres des pays membres de la zone euro étaient réunis ce jeudi 13 juin à Luxembourg.

Cet accord concerne à la fois le budget de la zone euro, le filet de sécurité de l’Union bancaire et le Mécanisme européen de stabilité (MES). Ces avancées vont dans le sens des réformes de la zone euro proposées par Emmanuel Macron, et qui visent à consolider l'union monétaire de l'UE.

Un filet de sécurité en cas de crise financière

En ce qui concerne le MES, le recours à des lignes de précaution a été simplifié. Les pays en difficulté peuvent désormais y avoir recours de manière plus rapide et plus souple. Le MES joue le rôle de pare-feu en cas de crise, afin d’assurer la stabilité financière de la zone euro.

Les ministres des finances de la zone euro ont également mis en place un filet de sécurité (« backstop ») de 60 milliards d’euros. Cet outil vient compléter le fonds de résolution unique, pour stabiliser le secteur bancaire de la zone euro en cas de crise financière. Objectif, offrir aux épargnants une protection supplémentaires pour leurs économies et leurs dépôts.

Un budget de la zone euro opérationnel en 2021

Il aura fallu 2 ans de discussions et un premier accord franco-allemand — l’accord de Meseberg -— décisif pour servir de socle aux réflexions des 19 pays de la zone euro. Les ministres présents se sont entendus sur le budget de la zone euro. Ils ont défini la gouvernance, la structure, le fonctionnement et les priorités de ce budget.

Les étapes suivantes seront fixées pendant le prochain Sommet de la zone euro, qui se tiendra le 21 juin prochain. Au programme des discussions sur le Cadre financier pluriannuel, figurent les modalités précises de financement et la taille du budget. « Il y a un budget de la zone euro et il sera opérationnel en 2021. C’est une mini révolution. », affirme Bruno Le Maire.

Lire (2 min.)

France : la réforme du travail soutient la croissance, bridée par le chômage et la dette publique

Bernhard Bartels
Scope Ratings
La France a adopté une série de mesures destinées à favoriser la création d'emploi. Cette politique alimente une croissance économique supérieure à la moyenne du reste de la zone euro. Le gouvernement pourra-t-il toutefois réduire le chômage structurel et la dette publique ? Quelles sont les perspectives qui se dessinent ? Bernhard Bartels, Analyste chez Scope Ratings, se penche sur le sujet.
Lire (4 min.)