Relance économique : l’addiction est souvent dangereuse

Sebastian Paris-Horvitz
La Banque Postale Asset Management
Dans le sillage de la crise sanitaire, les marchés financiers se sont habitués aux politiques accommodantes des banques centrales. Que pourrait faire la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2021 ? Les explications de Sebastian Paris Horvitz, Stratégistes chez La Banque Postale Asset Management (LBPAM).
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Marchés financiers : tenir en attendant le vaccin…

Karamo Kaba
L'annonce d'un potentiel vaccin contre la Covid en 2021 redonne de l'espoir aux marchés. Quelles perspectives de relance aux Etats-Unis ? La surperformance européenne va-t-elle se maintenir, malgré les risques politiques ? Le point avec Karamo Kaba, Directeur de la recherche économique chez Ecofi.
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Entreprises : l’Etat lance son Plan de soutien à la filière automobile

La Rédaction
Le Courrier Financier

Après l'industrie aéronautique, c'est le tour de l'automobile. Dans le cadre de son plan de soutien à la filière automobile, le ministère de l’Economie et des Finances lance ce mardi 23 juin un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour soutenir les investissements de modernisation des entreprises.

Soutenir la filière automobile

Les entreprises de la filière automobile ont été fragilisées par la chute brutale d’activité déclenchée par la crise sanitaire, et par les incertitudes sur le rythme de reprise de l’activité à court et moyen terme. L’industrie automobile fait face à des défis industriels majeurs associés aux transitions énergétique (véhicule zéro émission carbone) et numérique (véhicule autonome, par exemple).

Face à ces enjeux, le « Plan de soutien à l’automobile pour une industrie verte et compétitive » présenté par le président de la République, le 26 mai dernier vise à « produire en France les véhicules propres de demain pour rester une grande nation de l’automobile », indique le ministère dans un communiqué officiel.

Pour cela, « il convient d’aider les entreprises à gagner en compétitivité, par une accélération des démarches d’automatisation et de digitalisation de leurs procédés industriels. Elles doivent pouvoir gagner en résilience en diversifiant leurs activités, notamment en direction des marchés dont la croissance sera tirée par la transition énergétique et environnementale (chaîne de traction électrique, stockage de l’énergie par batteries ou hydrogène, allègement des matériaux, etc.) », précise le ministère.

Appel à Manifestation d’Intérêt

Dans ce cadre, l'Etat a créé un fonds de soutien aux investissements doté de 200 millions d’euros en 2020. Par ailleurs, un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) ouvert à toutes les entreprises de la filière et opéré par la banque publique d'investissement Bpifrance vient également d’être publié.

Cet AMI est destiné aux entreprises de la filière « qui souhaitent investir dans leurs outils de production pour le rendre plus compétitif et l’orienter vers les modèles économiques d’avenir ». Les financements — majoritairement des subventions — doivent leur permettre de « développer des processus innovants grâce aux outils numériques ou de mettre en place de nouveaux procédés en faveur de la transition environnementale ».

Ces projets pourront notamment concerner la réalisation d’investissement en vue d’augmenter le réemploi de matériaux ou de favoriser le recyclage, de façon à réduire l’empreinte environnementale des sites de production. Ils pourront également concerner le développement et la diversification vers des pièces pour les véhicules hybrides ou électriques, et contribuer ainsi à la décarbonation de ce mode de transport.

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Marchés financiers : verre à moitié plein ou à moitié vide

Igor de Maack
Vitalépargne Paris
Dans un contexte de reprise lente après le confinement, les marchés financiers restent marqués par une forte volatilité. Comment évaluer les dégâts à long terme sur les structures économiques ? Quelles répercutions sur les stratégies des investisseurs ? Les explications d'Igor de Maack, Gérant et porte parole de la Gestion chez DNCA.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Covid-19 : fonds de solidarité, quelles conditions d’éligibilité et de fonctionnement ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le cabinet d'avocats CMS Francis Lefebvre Avocats — spécialiste des affaires internationales — publie ce jeudi 9 avril une note concernant les conditions d'éligibilité et de fonctionnement du fonds de solidarité, mise en place par le gouvernement français face à la crise sanitaire actuelle.

Création et raison d'être du fonds

Deux décrets — n° 2020-371 du 30 mars 2020 et n° 2020-394 du 2 avril 2020 — sont venus définir les conditions d’attribution des aides du fonds de solidarité à destination des TPE, indépendants, micro-entrepreneurs et professions libérales particulièrement touchés par l'épidémie de Covid-19, créé par l’ordonnance n° 2020-317 du 25 mars 2020.

Ce fonds — financé notamment par l'Etat, les régions et les collectivités d'outre-mer — est institué pour une durée de trois mois, prorogeable par décret pour trois mois au plus. Il a été doté à hauteur de 1,7 milliard d’euros pour le mois de mars 2020, et sera renouvelé pour le mois d’avril 2020.

Le bénéfice des aides allouées par le fonds de solidarité est subordonné à la satisfaction de nombreux critères d’éligibilité. Les conditions d’éligibilité aux mesures de report ou d’étalement du paiement des factures d’eau, de gaz ou d’électricité sont alignées sur celles du fonds de solidarité.

Entreprises éligibles au dispositif

Les entreprises pouvant bénéficier des aides du fonds de solidarité sont les personnes physiques (travailleurs indépendants, artistes-auteurs, etc.) et les personnes morales de droit privé (sociétés, associations, etc.) exerçant une activité économique et résidentes fiscales françaises, qui satisfont aux conditions suivantes :

  • début d’activité antérieur au 1er février 2020 et absence de dépôt de déclaration de cessation de paiement au 1er mars 2020 ;
  • effectif inférieur ou égal à dix salariés, ce seuil étant calculé selon les modalités prévues par l'article L.130-1 I du Code de la sécurité sociale ;
  • chiffre d'affaires (CA) hors taxes — ou, lorsque l'entreprise relève de la catégorie des bénéfices non commerciaux, recettes nettes hors taxes — constaté lors du dernier exercice clos inférieur à 1 000 000 euros ; pour les entreprises qui n’auraient pas encore clôturé d'exercice, le CA mensuel moyen sur la période comprise entre la date de création de l'entreprise et le 29 février 2020 doit être inférieur à 83 333 euros ;
  • bénéfice imposable augmenté le cas échéant des sommes versées au dirigeant, au titre de l'activité exercée, n'excédant pas 60 000 euros au titre du dernier exercice clos ; pour les entreprises n'ayant pas encore clôturé d’exercice, le bénéfice imposable augmenté des sommes éventuellement versées au dirigeant est établi sous leur responsabilité à la date du 29 février 2020, sur leur durée d'exploitation et ramené sur une période de douze mois ;
  • personnes physiques (ou, pour les personnes morales, leur dirigeant majoritaire) n’étant pas titulaires au 1er mars 2020 d'un contrat de travail à temps complet ou d'une pension de vieillesse et n'ayant pas bénéficié, au cours de la période comprise entre le 1er mars 2020 et le 31 mars 2020, d'indemnités journalières de sécurité sociale d'un montant supérieur à 800 euros ;
  • ne pas être contrôlées par une société commerciale au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce ; lorsque l’entreprise contrôle elle-même une ou plusieurs sociétés commerciales au sens de l’article susvisé, la somme des salariés, des chiffres d'affaires et des bénéfices des entités liées doivent respecter les seuils ci-dessus mentionnés ;
  • ne pas avoir été en difficulté (au sens de l’article 2 du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014) au 31 décembre 2019.

Conditions d’attribution des aides

Deux types d’aides défiscalisées peuvent être allouées par le fonds. Premièrement, les entreprises satisfaisant aux conditions mentionnées au paragraphe ci-dessus peuvent bénéficier de l’aide du fonds de solidarité à condition d’avoir :

  • soit fait l'objet d'une interdiction d'accueil du public intervenue entre le 1er et le 31 mars 2020 ;
  • soit subi une perte de CA d'au moins 50 % — pourcentage initialement fixé à 70 % — durant la période comprise entre le 1er et le 31 mars 2020, par rapport à la même période de l'année précédente. Concernant les entreprises créées après le 1er mars 2019, la perte de CA doit être appréciée par rapport au CA mensuel moyen sur la période comprise entre la date de création de l'entreprise et le 29 février 2020 ; pour les personnes physiques ayant bénéficié d'un congé pour maladie, accident du travail ou maternité durant la période comprise entre le 1er mars 2019 et le 31 mars 2019, ou pour les personnes morales dont le dirigeant a bénéficié d'un tel congé pendant cette période : par rapport au CA mensuel moyen sur la période comprise entre le 1er avril 2019 et le 29 février 2020.

Ces entreprises perçoivent une subvention d’un montant forfaitaire de 1 500 € lorsque leur perte de CA est supérieure ou égale à ce montant. A défaut, le montant de l’aide perçue est égal au montant de cette perte. La demande d’aide doit être faite en ligne au plus tard le 30 avril 2020, et être accompagnée des justificatifs suivants :

  • déclaration sur l’honneur attestant que l’entreprise remplit les conditions susvisées, l’exactitude des informations déclarées ainsi que l’absence de dettes fiscales ou sociales impayées au 31 décembre 2019 (à l’exception de celles bénéficiant d’un plan de règlement) ;
  • montant estimé de la perte de CA ;
  • coordonnées bancaires de l’entreprise.

Deuxièmement, les entreprises ayant bénéficié de l’aide forfaitaire susvisée peuvent en outre solliciter une aide forfaitaire complémentaire de 2 000 euros dès lors qu’elles :

  • emploient, au 1er mars 2020, au moins un salarié en contrat à durée indéterminée ou déterminée ;
  • se trouvent dans l'impossibilité de régler leurs dettes exigibles dans les trente jours suivants ;
  • se sont vu refuser une demande de prêt de trésorerie d'un montant raisonnable faite depuis le 1er mars 2020 auprès d'une banque dont elles étaient clientes à cette date, ou lorsqu’une telle demande est restée sans réponse passé un délai de dix jours.

La demande d’aide pourra être faite à compter du 15 avril et jusqu’au 31 mai 2020 au plus tard, auprès du conseil régional du lieu de résidence ou du siège social. Cette demande devra être accompagnée des justificatifs suivants :

  • déclaration sur l'honneur attestant que l'entreprise remplit les conditions susvisées et que les informations déclarées sont exactes ;
  • description succincte de la situation de l’entreprise, accompagnée d'un plan de trésorerie à trente jours, démontrant le risque de cessation des paiements ;
  • montant du prêt refusé, nom de la banque l’ayant refusé et coordonnées de l’interlocuteur de l’entreprise dans cette banque.
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Etats-Unis : Donald Trump hésite encore sur des restrictions plus importantes

Vincent Boy
IG France
Lock down or not lock down ? That is the question. Face à l'explosion des cas de coronavirus aux Etats-Unis, Donald Trump hésite sur les mesures à adopter. Quelles seront les conséquences de l'absence de confinement au niveau fédéral ? Les banques joueront-elles le même relais aux Etats-Unis qu'en Europe pour fournir aux entreprises une aide financière garantie par l'Etat ? Les explications de Vincent Boy, Analyste chez IG France.
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Coronavirus : plan de soutien aux entreprises françaises exportatrices

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, annoncent ce mardi 31 mars un plan de soutien exceptionnel aux entreprises françaises exportatrices en réponse au ralentissement économique lié à l’épidémie de Covid-19.

Quatre mesures dans le plan d'urgence

Ce plan d’urgence permettra à la fois de soutenir les entreprises exportatrices face aux conséquences immédiates de la crise — notamment en sécurisant leur trésorerie — et d’assurer leur rebond à l’international après la crise. Il s’adresse en particulier aux PME et ETI et vient compléter les mesures d’urgence prises par le Gouvernement en soutien aux entreprises françaises. Il comprend 4 mesures exceptionnelles :

  • L’octroi des garanties de l’Etat à travers Bpifrance Assurance Export pour les cautions et les préfinancements de projets export sera renforcé afin de sécuriser la trésorerie des entreprises exportatrices. Les quotités garanties seront ainsi relevées à 90 % pour toutes les PME et ETI. La durée de validité des accords de garanties des préfinancements export sera prorogée, pour atteindre six mois ;
  • Les assurances-prospection en cours d’exécution seront prolongées d’un an, permettant une extension de la période de prospection couverte ;
  • Une capacité de 2 Md€ sera apportée à l’assurance-crédit export de court terme grâce à l’élargissement du dispositif de réassurance publique Cap Francexport. Ce dispositif couvrira l’ensemble des pays du globe ;
  • L’accompagnement et l’information par les opérateurs de la Team France Export (Bpifrance, Business France et les Chambres de commerce et d’industrie) seront renforcés, en lien avec les régions et le réseau des conseillers du commerce extérieur, en complémentarité avec les acteurs privés de l’accompagnement. Une veille spécifique sur chaque zone géographique intéressant les entreprises est mise en place. Business France adapte également son offre existante afin de proposer des solutions aux entreprises face à l’impossibilité de déplacement à l’étranger.

Le rôle de la Team France Export

« Le plan de soutien à l’export que nous déployons aujourd’hui permettra à nos entreprises — notamment aux PME — de préserver leurs positions à l’international dans le contexte difficile de l’épidémie du Covid-19. Avec l’ensemble des opérateurs de la Team France Export, nous ferons tout notre possible pour préserver la compétitivité de nos entreprises exportatrices », déclare Bruno Le Maire.

« Les débouchés à l’export permettent à nos entreprises d’être plus résilientes pour affronter les difficultés actuelles. Le soleil semble d’ores et déjà se lever à l’est, en Asie. En renforçant notre soutien financier et notre accompagnement à l’international, nous souhaitons aider les entreprises à traverser cette période difficile et à préparer la reprise dès que les conditions sanitaires seront réunies », ajoute Jean-Baptiste Lemoyne.

En outre, les outils de soutien financier à l’export demeurent pleinement disponibles pour aider les entreprises à conserver ou rapidement reconquérir leurs marchés à l’international. Ils seront utilisés activement pour soutenir le rebond des entreprises une fois la pandémie passée, de même que l’action de la Team France Export :

  • l’Assurance Prospection, qui appuie les PME et ETI pour explorer des
    opportunités sur de nouveaux marchés ;
  • les FASEP, subvention d’études préalables aux projets d’infrastructures et de démonstrateurs de technologies innovantes ;
  • l’assurance-crédit opérée par Bpifrance Assurance Export ;
  • les prêts du Trésor pour les projets d’Etat à Etat dans les pays émergents et en développement, notamment pour répondre aux besoins sanitaires des pays touchés par le coronavirus en positionnant l’offre industrielle française en la matière.
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Dépendance : la délicate question des restes à charge

Jean-Pierre Thomas
Les dépenses de dépendance sont amenées à augmenter en raison du vieillissement de la population et de la montée en âge des larges générations du baby-boom. Malgré l’acuité du problème, les données statistiques apparaissent insuffisantes et surtout ne sont pas actualisées régulièrement. Ainsi, la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) a, pour son étude de 2016 « Dépendance des personnes âgées : qui paie quoi ? » eu recours à des statistiques datant de 2011.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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