Réforme des retraites : la France atteinte de la fièvre du 49.3

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, les manifestations se poursuivent en France en réaction à l'utilisation de l'article 49.3 par le gouvernement dans le cadre de son projet de réforme des retraites. L'impact politique, social et économique reste difficile à évaluer sur le long terme. Quel bilan pour cette semaine chahutée ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Réforme des retraites : le Sénat vote le recul de l’âge de départ à 64 ans

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans la nuit de mercredi à jeudi, le Sénat a voté le report de l'âge légal du départ à la retraite à 64 ans. Malgré cette décision du Palais Bourbon, la contestation se poursuit dans la rue. Quelles sont les prochaines étapes de ce bras de fer sur la réforme des retraites ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Réforme du courtage : le Sénat adopte la loi

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat adopte ce mardi 16 février la proposition de loi relative à la réforme du courtage de l’assurance et du courtage en opérations de banque et en services de paiement. Ce texte a été déposé le 14 janvier 2020 par la députée Valéria Faure-Muntian (Loire) et les membres du groupe la République en Marche (LREM) de l’Assemblée nationale. 

Objectif de la nouvelle loi

Objectif, assurer une régulation effective des activités de courtage d’assurance et d’intermédiaires en opérations de banque et services de paiement (IOBSP). Ces activités se sont développées ces dernières années, mais les courtiers et les IOBSP ne sont pas soumis au contrôle permanent de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

Or des dysfonctionnements ont été relevés, notamment en matière de commercialisation de contrats de complémentaire santé ou de médiation. La proposition de loi prévoit notamment, d’une part pour les courtiers en assurance, d’autre part pour les IOBSP :

  • l’adhésion obligatoire à une association professionnelle agréée par l’ACPR ;
  • l’établissement de règles par ces associations, relatives aux conditions d’accès à l’activité de courtage, d’adhésion et de perte de la qualité de membre, ainsi qu’aux sanctions qu’elles sont susceptibles de prononcer ;
  • les conditions d’application du secret professionnel ;
  • l’obligation pour les membres des associations professionnelles d’informer ces dernières de tout élément susceptible d’avoir des conséquences sur leur qualité de membre.

À l’Assemblée nationale

Les députés ont adopté des amendements tendant notamment, pour les courtiers en assurance et pour les IOBSP, à :

  • permettre aux professionnels d’être informés et obliger les associations professionnelles agréées à motiver leur refus d’adhésion ;
  • prévoir la possibilité pour les associations agréées, au titre de leurs pouvoirs disciplinaires, d’informer du retrait de la qualité de membre les autres associations professionnelles.

En commission

Réunie le 3 février 2021, la commission des finances a examiné le rapport du sénateur (LR) Albéric de Montgolfier (Eure-et-Loir) et adopté des amendements visant notamment à :

  • confier le respect des conditions d’honorabilité des courtiers d’assurance et des IOBSP à l’Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (Orias) (amt COM-4 – art. unique) ;
  • prévoir que l’association agréée puisse notifier à l’ACPR et aux autres associations professionnelles son refus d’adhésion d’un courtier d’assurance ou d’un intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (amt COM-5 – art. unique) ;
  • ouvrir aux associations professionnelles agréées la possibilité d’édicter des recommandations à l’égard de leurs membres dans les principaux domaines pour lesquels la directive (UE) 2016/97 interdit de leur confier des pouvoirs de contrôle (amt COM-7 – art. unique).

En séance

Les sénateurs ont adopté des amendements visant à  encadrer, pour les contrats d’assurances, les appels à visée commerciale qui n’ont pas été sollicités et prévoir une obligation de conservation des enregistrements des appels de vente durant une période de deux années, ces enregistrements ne pouvant être exploités que dans le cadre du contrôle du respect des obligations prévues pour les professionnels (amt 2 et sous-amt 10 – art. unique). Le Sénat a adopté le projet de loi ainsi modifié.

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Autorégulation du courtage : l’Assemblée nationale adopte le texte de la réforme

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, l'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi sur la réforme du courtage en assurance et en crédit. Ce texte, qui entend responsabiliser les professionnels, prévoit notamment la création d'association de courtiers. L'adhésion devrait être obligatoire à partir d'avril 2022. Quelles sont les prochaines étapes législatives ? Le texte répond-t-il aux enjeux que rencontre la profession ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Etats-Unis : Joe Biden disposera finalement d’une majorité parlementaire

Bastien Drut
CPR AM
Aux Etats-Unis, les élections sénatoriales se poursuivent. Lors du 2e tour en Géorgie, deux candidats démocrates semblent l’avoir remporté : Raphael Warnock et Jon Ossoff. Quelles seront les conséquences politiques de ces victoires ? L'éclairage de Bastien Drut, Stratégiste Senior chez CPR AM.
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Réforme du courtage : La CNCEF Assurance et la CNCEF Crédit saluent la procédure accélérée

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) se félicite ce mercredi 16 décembre du passage en procédure accélérée de la proposition de loi relative à la réforme du courtage en assurance et en crédit. Cette évolution permettra ainsi au texte d'être examiné et voté dès 2021 par les députés et sénateurs. Cette disposition donne notamment satisfaction à la CNCEF Assurance et la CNCEF Crédit, qui soutiennent ce texte.

Procédure accélérée

Attendue par la CNCEF Assurance et la CNCEF Crédit depuis son dépôt à l’Assemblée Nationale en janvier 2020, la proposition de loi relative à l’autorégulation du courtage en assurance et en crédit est en passe d’être inscrite à l’ordre du jour des travaux des députés. Le texte porté par Valéria Faure-Muntian, députée de la Loire, bénéficie d’une procédure accélérée. C’est-à-dire, une seule lecture par chambre (Assemblée nationale puis Sénat) avant d’être adopté.  

Cette accélération du calendrier pris par le Gouvernement le 14 décembre dernier qui réjouit la CNCEF Assurance et la CNCEF Crédit. « Cette navette parlementaire unique est l’occasion d’un examen dès le début de l’année 2021 par les Parlementaires. Les courtiers et leurs mandataires en ont besoin en cette période de crise mais aussi pour préparer la reprise économique », estiment Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance et Christelle Molin-Mabille, Président de la CNCEF Crédit. 

Accompagner les courtiers

A l'image de l’expérience des conseillers en investissements financiers (CIF), les professionnels du courtage en assurance et en crédit pourront se faire accompagner par une association professionnelle. Objectif, faciliter le décryptage et l’intégration de la réglementation à venir, la formation et la montée en compétence — et assurer un meilleur respect ses droits des consommateurs. La CNCEF Assurance et la CNCEF Crédit accueillent déjà depuis plusieurs mois les professionnels, sur la base du volontariat.

Pour Stéphane Fantuz et Christelle Molin-Mabille, ce texte « confortera le courtage de proximité en France, représenté en grande majorité par des structures à taille humaine ». Il préviendra également le risque de décrochage et de disparition des courtiers de proximité. « Sous la forme d’un article unique, la future loi présente un bon équilibre entre le nécessaire besoin d’accompagnement des courtiers/mandataires et le renforcement de la protection du consommateur », plaident les deux Présidents. 

« Encadrant conjointement l’assurance et le crédit, elle va créer de la complémentarité entre nos métiers. S’ils l’ignorent parfois ou en méconnaissent les bénéfices, les consommateurs eux aussi, sont demandeurs de l’interprofessionnalité qui permet un conseil avisé et expert de la part des professionnels qui interagissent ensemble sur une problématique donnée », analysent la CNCEF Assurance et la CNCEF Crédit.

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Brexit : l’hypothèse d’un report gagne en probabilité

Véronique Riches-Flores
RichesFlores Research
L'issue du Brexit se joue cette semaine. Ce mardi, les députés britanniques doivent se prononcer sur l'accord négocié par Theresa May avec l'Union Européenne. La fin programmée du « backstop » irlandais suffira-t-elle à les convaincre ? Véronique Riches-Flores, Fondatrice et Présidente de RichesFlores Research, partage son analyse.
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Economie britannique : les prévisions de ralentissement sont-elles exagérées ?

J. Patrick Bradley
L’économie britannique est loin d’être dans l’impasse, mais elle n’est pas au bout de ses peines.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Macron Président : les risques disparaissent, retour aux fondamentaux

Philippe Ithurbide
Le second tour de l’élection présidentielle a fourni le nom du gagnant : E. Macron est bien le nouveau président de la République française. Il remporte 66,06% des suffrages, et il prendra ses fonctions le 14 mai au plus tard. Les regards et les interrogations sont désormais tournés vers les élections législatives.
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Priips : quand les autorités européennes ne s’entendent pas…

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
Une image vaut mille mots Nous commémorions il y a quelques jours un événement tragique où la liberté d’expression par le dessin était frappée en plein cœur, dans le 11ème […]
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