COP27 : quels engagements financiers pour le climat ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Les négociations de la COP27 ont pris fin ce dimanche 20 novembre, à Charm-el-Cheikh en Egypte. Qu'en est-il du financement du fonds « pertes et préjudices » ? Quelle feuille de route pour réduire l'utilisation des énergies fossiles ? Plus de détails avec Le Courrier Financier.
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Responsabilité sociale : un Océan de possibilités

Luc Olivier
Chaque année, les océans produisent 2 500 milliards de dollars de biens et services. Seulement, ces richesses sont désormais menacées par la pollution sous-marine. Il convient, dès lors, d'apporter des réponses adaptées. Les éclairages de Luc Olivier, Gérant d’Echiquier Climate et Biodiversity Impact Europe chez La Financière de l’Echiquier.
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Marchés émergents : opportunités d’investissement dans l’eau

Les équipes de Pictet AM
Pictet Asset Management
Les entreprises privées ont un rôle clé à jouer dans l'amélioration de l'accès et le traitement de l'eau dans les pays émergents. Les investisseurs peuvent tirer parti de ce secteur de croissance. Le point avec le Conseil consultatif thématique de Pictet AM.
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CPR AM : quels moteurs de croissance en 2021 ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce mardi 8 mars, CPR Asset Management (CPR AM) a dévoilé son un bilan 2021. Comment le gérant va-t-il accélérer son développement en gestion thématique et impact investing ? Quelle place pour les distributeurs CGP ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Distingo Bank augmente les taux de ses produits d’épargne

La Rédaction
Le Courrier Financier

Distingo Bankspécialiste de l’épargne en ligne — annonce ce jeudi 1er juin 2023 augmenter de nouveau les taux de ses produits d'épargne, après avoir revalorisé ses taux à deux reprises depuis le début de l’année. Son livret d’épargne affiche désormais un taux de 2,5 % et ses comptes à terme atteignent jusqu’à 2,9 % à horizon 3 ans.

Epargne de précaution

Le Livret d'épargne Distingo est un placement « sécurisé et disponible » conçu pour se constituer une épargne de précaution. Il propose désormais un taux de 2,5 % (contre 2 % auparavant). Les Comptes à terme Distingo sont conçus pour des projets à long terme, qui offrent désormais un rendement garanti à :

  • 2,7 % à horizon 1 an (contre 2,6 % auparavant) ;
  • 2,8 % à horizon 2 ans (contre 2,7 % auparavant) ;
  • 2,9 % à horizon 3 ans (contre 2,8 % auparavant).

Faire face à l'inflation

Enfin, pour les épargnants désireux d’investir en faveur de la mobilité durable, Distingo Bank revalorise également le taux de son Compte à terme Green à hauteur de 2,6 % à horizon 10 mois (contre 2,5 % auparavant).

Il s'agit d'une « revalorisation particulièrement attendue dans le contexte inflationniste actuel, qui encourage les épargnants à placer leurs économies dans des produits d’épargne sécurisés et dont les taux sont garantis », indique Distingo Bank dans un communiqué.

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AllianzGI nomme un Responsable d’Allianz Insurance Asset Management

La Rédaction
Le Courrier Financier

Allianz Global Investors (AllianzGI) — gérants d'actifs mondial — annonce ce jeudi 1er juin la nomination au poste de Responsable d’Allianz Insurance Asset Management. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Johann Bey (38 ans) prend la tête d’une équipe d’une douzaine de personnes basées à Paris, Francfort et Munich (Allemagne).

Johann Bey sera en charge de la relation avec Allianz pour les portefeuilles d’assurances, et il codirigera l'écosystème de l'assurance. Il rapportera à Christian Finckh, Responsable Mondial d’Allianz Business Development. « Grâce à sa connaissance approfondie de notre client Allianz et son expérience dans les investissements, Johann Bey nous permettra de maintenir la qualité de nos services pour les compagnies d’assurance de notre groupe », commente ce dernier.

Focus sur le parcours de Johann Bey

Johann Bey est diplômé d’un master en Management de l’Université de Strasbourg. Il dispose également d’un MBA de la European School of Management and Technology (ESMT) de Berlin et est certifié CFA. Johann Bey affiche plus de 15 ans d'expérience dans l’investissement. En tant que Responsable d’Allianz Insurance Asset Management, il succède à Edouard Jozan, devenu Responsable de la Distribution Europe d’AllianzGI en décembre 2022.

Johann Bey débute sa carrière chez Deloitte, en tant qu’Auditeur spécialisé dans les fonds d’investissement et la réassurance. Il rejoint ensuite le groupe Allianz en 2011, en tant qu’Investment Manager à Stuttgart (jusqu’à 2015) puis à Paris, avant de devenir Head of Investment Management (jusqu’à 2020) chez Allianz Investment Management Paris. Il rejoint Allianz Trade en 2020 en tant que CIO groupe.

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Climat : quel bilan tirer du « One Ocean Summit » ?

François Lett
Ecofi
Investir pour le climat doit passer par la protection des océans, alerte l'association Ocean Risk and Resilience Action Alliance (ORRAA). Quelles recommandations retenir après le « One Ocean Summit » ?L'analyse de François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
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Océans : Amundi et Accor s’allient à la Fondation de la Mer

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi (spécialiste de l’investissement responsable) et Accor (spécialiste mondial de l’hôtellerie) annoncent ce jeudi 10 février leur engagement renforcé en faveur de la protection des océans avec l’adoption du Ocean Framework, élaboré par Fondation de la Mer dans le but d’aider les entreprises et les investisseurs à mesurer l’impact de leurs activités sur la vie marine. Accor est la première entreprise à adopter ce référentiel, défini avec l’aide d’Amundi, dans le cadre d’une stratégie et d’un reporting dédiés sur les océans.

En cohérence avec leurs engagements environnementaux, Amundi et Accor ont entamé une étroite coopération avec la Fondation de la Mer, qui a mis au point un cadre d’analyse pour aider les entreprises à mesurer et à corriger leurs impacts sur les fonds marins en ligne avec l’Objectif de Développement Durable numéro 14 des Nations Unies (vie aquatique). Cet objectif vise à la préservation des mers et des océans et à une utilisation responsable des ressources marines.

Objectifs de ce partenariat

L’un des premiers contributeurs à l’élaboration du Ocean Framework, et en lien avec l’engagement du groupe Crédit Agricole en faveur de la sauvegarde des océans et de la biodiversité, Amundi s’est appuyé sur cet outil pour engager un premier cercle d’entreprises dès l’an dernier, dont Accor, dans quatre domaines essentiels (pêche et aquaculture, énergie hôtellerie, fret maritime/croisières). L’objectif était de les inciter à :

  • évaluer l’impact de leurs activités sur les océans en utilisant la grille d’analyse du Ocean Framework ;
  • documenter les impacts spécifiques sur les océans sur la base d’indicateurs du Ocean Framework ;
  • développer des stratégies dédiées aux océans et des politiques incluant la préservation des océans dans les stratégies de biodiversité.

A l’avenir, Amundi vise à doubler le nombre d’entreprises qu’il engage sur le thème des océans, afin de les encourager à réduire leurs impacts négatifs à l’aide d’indicateurs de performance spécifiques. Amundi a aussi pour objectif d’allouer plus de capital à la protection des océans.

Label « Ocean approved »

Accor a annoncé l’adoption d’une stratégie et d’une politique de reporting dédiées aux océans sur la base du Ocean Framework, sous le label international « Ocean approved ». Le Groupe a éliminé six espèces de poisson en danger ou menacées localement de ses menus et s’assure que les produits de pêche utilisés aussi bien sauvage que d’élevage proviennent de pêcheries durables, partout où cela est possible.

Accor s’est aussi fixé des objectifs ambitieux en matière de développement durable, visant à la préservation de la biodiversité au sens large. Il s’est engagé à supprimer le plastique à usage unique de l’expérience client dans ses hôtels d’ici à la fin 2022, afin de réduire son empreinte carbone et dans l’espoir de ne plus contribuer aux 14 millions de tonnes de plastique qui sont déversées chaque année dans les océans.

Stratégie de biodiversité

« En tant qu’acteur global de l’hospitalité nous devons placer les océans au cœur de notre stratégie de biodiversité, en mettant en place des actions concrètes en vue de leur protection. Pour ce faire, nous avons besoin non seulement d’une stratégie claire mais aussi d’un système de reporting solide. Travailler main dans la main avec nos investisseurs et partenaires tout au long de notre chaîne de valeur nous aide à concevoir des stratégies efficaces en faveur des océans et de la biodiversité », déclare Brune Poirson, Directrice du Développement Durable chez Accor.

« Le Ocean Framework est un outil essentiel dans l’engagement d’Amundi en faveur de la préservation du capital naturel, car il fournit des indicateurs concrets sur la base desquels Amundi peut engager un dialogue plus fructueux avec les entreprises sur les océans. Nous sommes fermement déterminés à soutenir les entreprises dans leurs contributions positives à l’environnement. Nous sommes fiers d’avoir travaillé avec Accor, entreprise pionnière dans l’adoption de ce cadre, afin de nous assurer que les océans ne sont pas oubliés dans nos engagements environnementaux », commente Jean-Jacques Barbéris, Directeur de la Clientèle Institutionnelle et Corporate, ESG chez Amundi.

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Finance durable : DNB AM lance son fonds DNB Future Waves, dédié à l’économie bleue et verte

La Rédaction
Le Courrier Financier

DNB Asset Management (DNB AM)asset managers nordiques, avec une gamme de produits thématiques et nordiques — annonce ce mardi 12 octobre poursuivre le développement de solutions ESG avec le lancement de son fonds « DNB Future Waves ». Axé sur l’économie bleue et verte, il se concentre sur des investissements répondant à 11 des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies.

DNB Future Waves vise à la fois un positionnement différencié sur des thèmes durables et une performance pérenne supérieure à celle du marché. Par ce biais, le fonds entend soutenir les entreprises soucieuses de développer des solutions de long terme. Cogéré par Isabelle Juillard Thompsen et Audun Wickstrand Iversen, « DNB Future Waves » met l’accent sur des secteurs d'activité liés à l’économie bleue (37 %), l’économie verte (31 %) le climat (19 %) et la prospérité sociale (12 %). 

Pourquoi l'économie bleue ?

« L’économie bleue recouvre une multitude de secteurs qui ont un lien direct, ou indirect avec les océans comme la pêche, le transport maritime, les ressources biomarines ou les énergies renouvelables offshore. Si l’ensemble des océans était un pays, ce serait la 7e économie mondiale avec un PIB de 2 500 milliards de dollars », déclare Isabelle Juillard-Thompsen, co-gérante de « DNB Future Waves ».

« Couvrant 71 % de la surface du globe, ils produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons et absorbent 21 % des émissions mondiales de CO2. Les océans représentent aussi le deuxième pourvoyeur de nourriture au monde et la principale source de protéines pour près de trois milliards de personnes. L'OCDE estime que l'industrie maritime peut croître deux fois plus vite que l'économie mondiale d'ici 2030 », ajoute-elle.

Place centrale de l'Océan

De son côté, l’économie verte embrasse aussi un large spectre — de l’agriculture ou des infrastructures durables, à l’innovation ou l’économie circulaire. Le thème du climat se concentre sur les énergies renouvelables et abordables, l’efficacité énergétique et l’électrification. Enfin, celui de la prospérité sociale touche tant à l’alimentation qu’à la santé ou à l’éducation. Présent sur l’ensemble de ces thèmes, « DNB Future Waves » est investi sur les marchés actions monde avec un focus particulier sur les pays nordiques, proches de la thématique de l’Océan notamment. 

« De par sa diversification, DNB Future Waves propose une approche globale aux défis contemporains. Il nous a semblé important de favoriser une approche multithématique afin d’aborder les sujets liés aux ODD dans son ensemble, tout en assurant une place prépondérante au sujet de l’Océan, une thématique qui n’a pas été assez abordée jusque-là. Par ailleurs, ses caractéristiques répondent à une demande croissante des investisseurs pour des fonds combinant durabilité et rendement », déclare Marta Oudot, directrice distribution en France de DNB AM.

L'outil DNB ESG LAB

En investissement responsable, la disponibilité des données et leur analyse sont devenues fondamentales. DNB AM a développé son propre ESG LAB dont l'objectif est de collecter, structurer et analyser des données, puis de faciliter leur intégration dans le processus d’investissement. ESG LAB permettra de mesurer l'alignement des entreprises avec les ODD. Afin de faciliter la collecte de data sur des sujets complexes tels que l’Océan ou la gestion de l’eau, DNB AM a noué des partenariats avec le milieu académique — comme le Columbia University aux États-Unis. 

Outil indispensable à la stratégie d’investissement, l’ESG LAB a été un maillon essentiel à la construction et à la sélection des valeurs du fonds DNB Future Waves. Sur la base de plus de 1 280 sociétés alignées sur les ODD et répondant à des critères ESG, sa méthodologie permet de réduire l'univers d’investissement à 180 valeurs. Au final, DNB Future Waves est concentré sur un spectre de 45 à 75 sociétés sur lesquelles l’équipe de gestion a de fortes convictions. Le fonds est géré activement (« active share » 80 %) avec un horizon d’investissement long terme.

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Finance responsable : investir dans le cycle de l’eau pour protéger la biodiversité

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
En 2021, la biodiversité marine recule à cause de l'activité humaine. Pourtant, lutte contre le réchauffement climatique et protection des espèces sont directement liées. Comment gérer l'océan de manière durable et préserver sa biodiversité ? Quelles approches déploient les gérants d'actifs ? Tour d'horizon avec Le Courrier Financier.
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OPPCI Well-Vet Immo France : Valimmo REIM boucle son premier tour de table

La Rédaction
Le Courrier Financier

Valimmo REIM — spécialiste de l'investissement immobilier — annonce ce jeudi 1er juin avoir bouclé le premier tour de table de l'OPPCI Well-Vet Immo France. Ce fonds immobilier est agréé par l’AMF depuis le 18 novembre 2022. Dédié aux investisseurs professionnels, il est le premier fonds en France dédié aux établissements de soins et services animaliers.

Ce véhicule permet aux investisseurs professionnels de se diversifier dans une classe d’actifs immobiliers au couple rendement/risque attractif, décorrélée des actifs traditionnels. Ce même-jour, Valimmo REIM annonce également avoir signé l’acquisition de son premier actif. Il s'agit du Centre Hospitalier Vétérinaire Les Cordeliers à Meaux (Seine-et-Marne).

100 millions d'euros de valeur

Le fonds a pour vocation d’atteindre 100 M€ de valeur d’actifs. Il dispose d'un premier tour de table d’investisseurs institutionnels : le Groupe MACSF (Mutuelle d’Assurance du Corps de Santé Français), la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel du Centre Ouest et la Caisse d’Épargne Côte d’Azur — qui accompagne les professionnels avec la marque « Territoire Santé ».

L'OPPCI Well-Vet Immo France est dédié aux établissements de soins et services animaliers. Il répond aux évolutions structurelles de ce marché de la santé animale, dans un contexte d’activité soutenue et de besoin de financement accru. Cette levée de fonds — réalisée dans une période d’investissements immobiliers particulière — confirme l’intérêt des investisseurs pour la stratégie d’investissement de Valimmo REIM.

« L’engagement de souscripteurs professionnels de référence dans le fonds est un gage de confiance qui valide la pertinence de la stratégie d’investissement. Celle-ci est innovante d’une part par son profil financier, d’autre part par son utilité sociétale », confirme Yves Drouet, Directeur Général de Valimmo REIM.

Médicalisation vétérinaire

« Les Cordeliers » à Meaux constitue un des principaux centres de soins animaliers de France. Le marché français des soins et services animaliers affiche une croissance continue depuis plus de 10 ans, tant en volume qu’en valeur, et plus particulièrement en ce qui concerne les animaux de compagnie — un marché de plus de 4 Mds€.

Ce premier tour de table a permis l’acquisition, le 24 mai 2023 d'un des plus important Centre Hospitalier Vétérinaire de France à Meaux : Les Cordeliers. Cet ensemble accueille plus de 35 000 consultations annuelles, 3 500 passages au service d’urgence, une surface de plus de 1 500 m² et une équipe de près de 100 collaborateurs dont 35 docteurs vétérinaires.

C’est pour répondre à la médicalisation croissante des animaux de compagnie, à la hausse de la demande de salariat de la part des soignants, aux besoins de financement d’équipements, aux besoins de mise aux normes sanitaires et d’usages des bâtiments et pour se concentrer exclusivement à leur cœur de métier que les « propriétaires » ont souhaité céder les murs et la gestion immobilière du centre.

Externaliser la gestion immobilière

« Il est difficile pour des vétérinaires de porter des projets immobiliers en même temps que leurs projets professionnels, par défaut de temps, de compétence ou d’intérêt dans le domaine. Nous nous exposons à devoir financer en fonds propres ce qui nous rend tributaires d’une faisabilité bancaire, limitant souvent notre capacité d'investissement et donc, de développement professionnel », précise Stéphane Libermann, vétérinaire et spécialiste en chirurgie au sein du CHV Les Cordeliers.

La France dispose de plus de 6 700 établissements vétérinaires, dont des centres hospitaliers vétérinaires, des centres de vétérinaires spécialistes et des cliniques vétérinaires susceptibles de bénéficier du savoir-faire de Wellvet Immo France. « La stratégie d’investissement de Well-Vet Immo France, au plus proche des préoccupations sociétales, environnementales et territoriales, est issue de l’ADN de Valimmo REIM. C’est une stratégie gagnant-gagnant », déclare François Moison, Président de Valimmo REIM.

« D’une part, pour les vétérinaires qui souhaitent externaliser la gestion immobilière de leur activité avec un financement alternatif et complémentaire au financement bancaire les libérant de toute gestion immobilière. D’autre part, pour les investisseurs professionnels qui peuvent investir au sein d’un fonds thématique unique dont la stratégie est déployée sur un marché en développement et en pleine structuration », ajoute-il.

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Qonto recrute un Chief Revenue Officer

La Rédaction
Le Courrier Financier

Qonto — spécialiste européen de la gestion financière des TPE-PME — annonce ce jeudi 1er juin la nomination d'un Chief Revenue Officer (CRO). Depuis avril 2023, Kenneth de Spiegeleire dirige les équipes en charge de la croissance et des marchés internationaux de Qonto. Qonto recrute des collaborateurs expérimentés, avec une certaine séniorité. Objectif, développer un business model orienté vers le long terme et s'étendre à l’international sur le segment des PME.

« Même si nous percevons beaucoup d'innovation dans le domaine des fintechs aujourd'hui, les PME sont encore très mal servies lorsqu’on parle de finance d’entreprise. Qonto est là pour leur apporter le dynamisme nécessaire et leur donner les moyens de réaliser leurs ambitions », déclare Kenneth de Spiegeleire. Les missions de Kenneth de Spiegeleire sont d’orienter et de diriger la croissance dans les principaux marchés — France, Allemagne, Italie et Espagne.

Croissance de Qonto

Au cours des 20 dernières années, Kenneth de Spiegeleire a occupé différents postes de direction aux États-Unis et en Europe, à la fois chez des leaders mondiaux tels que Cisco et Vodafone, et dans des startups à forte croissance telles que Dropbox et, plus récemment, Forto. Chez Qonto, il est directement responsable des ventes, du marketing et des partenariats. 

« La mission de Qonto est de soutenir et d'aider les entreprises européennes. Nous avons une réelle opportunité pour démystifier ce qui complexifie souvent leur accompagnement autour des services financiers(...) Notre objectif : devenir la solution de gestion financière préférée d'un million de PME et d'indépendants européens d'ici à 2025 », déclare Kenneth de Spiegeleire.

Kenneth de Spiegeleire rejoint Qonto à un moment stratégique de sa trajectoire de croissance. Après la levée de fonds record de la série D en janvier 2022 et l'acquisition de Penta en Allemagne en juillet 2022, la société se concentre désormais sur :

  • l’établissement de l’offre de gestion financière tout-en-un, en s’adressant à toutes les PME avec des solutions sur mesure pour des équipes de plus grande dimension.
  • la croissance internationale en augmentant la part de marché de Qonto sur ses marchés européens (Allemagne, Italie, Espagne) ;
  • la construction d’une entreprise rentable en renforçant les bases de la profitabilité du groupe ;
  • la stratégie Impact en construisant une entreprise plus durable et plus inclusive.

Focus sur le parcours de Kenneth de Spiegeleire

Qonto recrute un Chief Revenue Officer
Kenneth de Spiegeleire

Kenneth de Spiegeleire étudie le génie électrique et la sécurité de l'information à l'Institut Fédéral Suisse de Technologie, à l'Université de Gand et à l'Université de Londres, En 1999, il débute sa carrière chez IBM. Au cours des 20 dernières années, Kenneth de Spiegeleire occupe différents postes de direction dans des entreprises de tailles très diverses aux États-Unis et en Europe, telles que Cisco, Vodafone, Dropbox et, plus récemment, Forto.

Kenneth de Spiegeleire a une longue expérience dans la direction d'équipes de vente et de marketing dans des entreprises internationales de grande envergure. En 2023, il rejoint Qonto en tant que CRO pour diriger l'équipe de croissance et les marchés internationaux.

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Sustainable Water : Robeco célèbre le 20e anniversaire de sa stratégie

La Rédaction
Le Courrier Financier

Robeco — spécialiste international de la gestion d'actifs — célèbre ce mercredi 6 octobre le 20e anniversaire de la stratégie RobecoSAM Sustainable Water. Cette stratégie, qui a été lancée fin septembre 2001, est l'une des premières au monde pour une eau durable. Depuis sa création, c'est le même gérant de portefeuille, Dieter Küffer, qui assure sa gestion.

Risque de pénurie d'eau potable

Pour célébrer cette étape importante, Robeco publie une étude : Boiling Point: global growth, climate change and the increasing pressure for water resources (en français Point d'ébullition : croissance mondiale, réchauffement climatique et pression croissante sur les ressources en eau), une évaluation approfondie du marché de l'eau. Troisième du genre après les éditions 2010 et 2015, l'étude montre que le stress hydrique s'est aggravé au cours des 20 dernières années avec la croissance démographique, l'augmentation de la consommation d'eau, de la pollution et le réchauffement climatique.

Pour les décennies à venir, le tableau est sombre. Plus de la moitié de la population mondiale pourrait connaître une pénurie d'eau au moins un mois par an d'ici 2050. Les sécheresses et les inondations ont augmenté respectivement de 50 % et 35 % au cours de la dernière décennie et cette tendance ne montre aucun signe de ralentissement. La dégradation de l'eau résultant, entre autres facteurs, d'une mauvaise gestion des eaux usées — 80 % de toutes les eaux usées municipales dans le monde sont rejetées sans être traitées — aggrave la pénurie d'eau et menace la biodiversité. 

Opportunités d'investissement

Si les défis sont considérables, les opportunités d'investissement dans les entreprises de l'ensemble de la chaîne de valeur de l'eau pour générer des rendements financiers et un impact positif le sont tout autant. Les entreprises qui reconnaissent ce besoin et fournissent des solutions durables adaptées aux divers segments du marché mondial de l'eau seront positionnées de manière idéale pour profiter de la vague croissante d'intérêt et d'investissement.

L'étude de Robeco sur l'eau révèle les domaines dans lesquels des investissements à grande échelle sont nécessaires — marchés émergents et marchés développés — afin d'améliorer l'utilisation efficace de l'eau, d'accroître l'approvisionnement en eau, de garantir la qualité de l'eau et d'atténuer la pénurie dans l'agriculture, l'énergie et l'industrie, ainsi que dans les municipalités urbaines et les communautés rurales. Les arguments en faveur des investissements liés à l'eau n'ont jamais été aussi forts.

RobecoSAM Sustainable Water

Depuis 2001, la stratégie RobecoSAM Sustainable Water se concentre sur les entreprises qui cherchent des solutions pour relever les défis de la demande croissante en eau. La stratégie investit mondialement dans des entreprises qui fournissent des technologies, produits et services liés à la chaîne de valeur de l'eau — comme la distribution, la gestion, l'utilisation efficace, le traitement et l'analyse de l'eau, et les systèmes d'irrigation.

Les investisseurs étant de plus en plus intéressés par des placements bénéfiques au monde qui les entoure et relatifs à des défis essentiels comme les déficits en eau, grâce à son solide track-record et à son équipe d'investissement expérimentée, la stratégie RobecoSAM Sustainable Water reste la stratégie de choix en matière d'eau durable et a dépassé pour la première fois les 3 Mds€ d'actifs sous gestion en août 2021.

Un défi toujours d'actualité

« Le monde et l'univers d'investissement dans l'ensemble de la chaîne de valeur de l'eau étaient différents il y a 20 ans, lorsque j'ai commencé à gérer la stratégie. Les décideurs politiques et les entreprises innovantes nous ont rejoints depuis lors dans notre aspiration à préserver l'eau propre sur notre planète. Je suis fier que les équipes impliquées dans la stratégie, composées d'analystes actions, d'experts de l'investissement durable et de spécialistes de l'Actionnariat actif, aient permis à nos clients d'atteindre leurs objectifs financiers et de durabilité. Mais les défis de l'approvisionnement en eau propre sont toujours d'actualité », analyse Dieter Küffer. 

« Notre offre de thématiques durables est compétitive pour de nombreuses raisons — c'est certainement vrai pour la stratégie RobecoSAM Sustainable Water. En 2001, lorsque nous avons lancé l'un des tout premiers fonds sur l'eau au niveau mondial, nous étions en avance sur notre temps. Beaucoup d'autres ont suivi, mais nos résultats, notre expertise et notre compréhension de la question restent inégalés, comme le montre la troisième édition de notre étude sur l'eau, dans laquelle nous soulignons le rôle important que les investisseurs peuvent jouer », déclare Mark van der Kroft, CIO Actions fondamentales et quantitatives chez Robeco.

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ISR : alerte sur les coûts cachés du plastique

François Lett
Ecofi
D'ici 2040, la pollution plastique dans les océans devrait tripler. Le plastique devrait représenter à cette date jusqu'à 20 % de l'ensemble du budget carbone mondial. Comment traiter ce problème pour enrayer la crise climatique ?
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