ONU : Onlyone signe un partenariat avec le fonds Unitlife

La Rédaction
Le Courrier Financier

Onlyone — néobanque à impact positif — annonce ce mercredi 10 juin la signature d’un partenariat avec le fonds Unitlife, abrité par les Nations Unies (ONU), afin de lutter contre la malnutrition chronique. Causée par des carences nutritives durant les 1 000 premiers jours de la vie de l’enfant, cette maladie touche aujourd’hui 144 millions d’enfants dans le monde.

Dans ce cadre, la Fintech française s’engage à reverser 60 centimes d’euro par mois et par client à Unitlife. Onlyone devient la première startup à signer un accord de partenariat de ce genre avec les Nations Unies. Initié par le Professeur Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la santé et conseiller en financement innovant auprès du Secrétaire général des Nations Unies, Unitlife s’appuie sur les nouvelles technologies.

Lutter contre la malnutrition

La vocation de Unitlife est d’apporter des aliments nutritifs aux générations futures. Pour ce faire, le fonds soutient les femmes agricultrices dans la production de denrées hautement nutritives. Il les aide à résister aux chocs climatiques afin d’améliorer la nutrition de leurs proches. Unitlife a été créé par UNCDF, le Fonds d’Équipement des Nations Unies (FENU), et par l’ONU Femmes (UN Women). Basé à Paris à la Station F (campus de startups), le Secrétariat est hébergé par le FENU.

Unitlife lutte ainsi contre la malnutrition chronique, qui entraîne retards de croissance, systèmes immunitaires affaiblis et lésions cérébrales irréversibles. La malnutrition tue plus de 3 millions d’enfants par an dans le monde. Les effets négatifs du changement climatique ainsi que les crises sanitaires telles que les épidémies aggravent la malnutrition chronique et menacent les progrès réalisés dans la lutte contre cette maladie.

Lire (2 min.)

ACPR : la néo-banque à impact positif Onlyone obtient son agrément

La Rédaction
Le Courrier Financier

Onlyone — première néo-banque à impact positif — annonce ce mardi 19 mai avoir obtenu l’agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en tant qu’agent prestataire de services de paiement. Cet agrément « témoigne de notre capacité à répondre aux exigences strictes du secteur bancaire, et marque une étape majeure dans la création de notre néo-banque », réagit Kamel Nait-Outaleb, co-fondateur et Président de Onlyone.

Activités d'une néo-banque

Cet agrément permet à Onlyone de développer l’ensemble des activités d’une néo-banque : gestion d’un compte de paiement, retrait d’espèces, exécution d’opérations de paiement, de virement ou de prélèvement, émission de cartes de paiements. Pour son infrastructure technique, Onlyone a décidé de collaborer avec la fintech Treezor.

Fondée par Kamel Nait-Outaleb et ses deux associés Matthias Rouberol (CTO) et Amine Melouk (CSO), Onlyone se présente comme une néo-banque alternative, écoresponsable et innovante. La première version est prévue début juillet 2020, pour un lancement au deuxième semestre. Onlyone propose un compte de paiement, une carte de paiement internationale et une large palette de services de gestion de ses finances.

Impact positif et projets durables

Pour se différencier, Onlyone s'est fixé pour objectif d'avoir un impact positif sur la société. La néo-banque mettra en place un outil d’empreinte carbone, qui analysera les dépenses de ses clients afin d’évaluer leur impact positif sur leur environnement. Onlyone proposera aussi des outils pour agir de manière responsable, comme son « éco-coach ».

Pour chaque client ayant ouvert un compte, Onlyone reversera chaque mois un euro sur un portefeuille dédié à un projet durable : compensation carbone, reforestation ou encore lutte contre la faim. « Le défi du réchauffement climatique est à la fois collectif et individuel. Pour relever ce défi, nous devons revoir le modèle bancaire et le repositionner au cœur de la société et des réalités de notre temps », explique Kamel Nait-Outaleb.

Lire (2 min.)

Transition durable : TurboCereal lance le 1er livret d’épargne par tokenisation d’actifs

La Rédaction
Le Courrier Financier

TurboCereal — première néobanque agricole et citoyenne — annonce ce jeudi 5 septembre le lancement d'un nouvel outil financier : le livret d’épargne de transition en faveur de la filière agricole. Il fournit de nouveaux moyens de financement et de paiement aux agriculteurs, en y associant des épargnants qui s’engagent dans des investissements responsables. Ce livret repose sur la technologie Blockchain, qui garantit la sécurité et la traçabilité des échanges.

Pour ce lancement, TurboCereal initie la première Security Token Offering (STO) française, une levée de fonds sous forme de tokens. « Nous souhaitons collecter 8 millions d’euros pour soutenir la transition écologique », déclare Marcel Turbaux, PDG et co-fondateur de TurboCereal. Le livret s'appuie sur une nouvelle cryptomonnaie — le « Cereal » — qui vaut 1 euro. « Il est temps de construire un pont entre l’investissement responsable et le monde agricole, face à la sous-tension financière du secteur agricole et l’urgence d’une transition climatique », affirme Marcel Turbaux.

L'investissement du grain jusqu'au pain

Les épargnants peuvent suivre en temps réel leurs investissements du grain jusqu’au pain. « L’épargne citoyenne est ainsi tangible et dirigée vers l’agriculture française pour une transition globale »résume Marcel Turbaux. Ce livret d’épargne fonctionne en plusieurs étapes :

  • Collecte de l’épargne : les investisseurs abondent sur un compte bancaire, d’un montant de 5 000 euros minimum, qui seront transformés en « Cereal ». Ils obtiennent une récompense annuelle à hauteur de 2 % plus les dividendes ;
  • Financement des céréaliers : grâce à son agrément de négoce, TurboCereal finance 70 % de la récolte un an à l’avance. C’est une avance de trésorerie cruciale pour les céréaliers. Ils peuvent payer instantanément leurs fournisseurs. « La trésorerie des agriculteurs ne couvre que 30 % de leurs besoins d’exploitation selon le CESE, ce qui altérait la confiance. Grâce à cette capacité de paiement retrouvée, nous leur redonnons une capacité d’innovation technologique en faveur de la transition écologique », explique Marcel Turbaux ;
  • Place de marché : les « Cereal » acquis lors de la vente de la récolte permettent de payer directement les fournisseurs via la Marketplace ou sont reversés en euros ;
  •  Retour d’expérience : les données acquises par TurboCereal sur les pratiques culturales servent de retour d’expérience aux agriculteurs pour une amélioration des pratiques. Le taux d’intérêt proposé à l’exploitation passe de 4 % à 8 % selon l’implication en faveur d’une agriculture raisonnée.
Lire (3 min.)