G7 : sur le pied de guerre face au ralentissement économique

Vincent Boy
IG France
Cette semaine face au coronavirus, les marchés se tournent vers les banques centrales en espérant des politiques accommodantes. Les dirigeants du G7 se retrouvent en première ligne pour décider de mesures de soutien fiscal et monétaire. Quelles perspectives pour les investisseurs ? Vincent Boy, Analyste marché chez IG France, partage ses perspectives hebdomadaires.
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Obligations vertes : le Luxembourg et la Chine créent un marché mondial

La Rédaction
Le Courrier Financier

Luxembourg for Finance (LFF) — agence de développement issue d'un partenariat public-privé entre l'Etat du Luxembourg et la Fédération de l’industrie financière du Luxembourg — annonce ce vendredi 26 avril un nouveau partenariat entre le Luxembourg et la Chine en matière d'obligations vertes, à travers la création d'une plateforme commune.

La coopération de la Bourse de Luxembourg (LuxSE) avec les bourses de Shanghai et de Shenzhen, la Bank of China et le Shanghai Clearing House permettra de créer un centre de négoce d'obligations vertes à vocation mondiale, c'est-à-dire de produits financiers financés par des projets écologiques et respectueux du climat.

Une plateforme pour investir dans les Green Bonds chinois

Avec ce nouvel outil, les investisseurs peuvent désormais facilement consulter les données actuelles sur les prix des Green Bonds négociés à Shanghai et Shenzhen, ainsi que sur le marché interbancaire chinois. En outre, un canal d'obligations vertes regroupe des informations en anglais sur les produits financiers verts négociés à Shanghai et à Shenzhen.

Outre les obligations classiques, le canal des obligations vertes couvre aussi le segment des Asset Backed Securities (ABS), qui est particulièrement important en Chine. Par ailleurs, la Bourse de Luxembourg a signé un protocole d'accord avec la Bank of China. Dans ce contexte, la Bank of China offrira aux investisseurs internationaux un accès simplifié aux investissements dans des titres chinois.

Le Luxembourg renforce sa position de leader européen

Les accords ont été conclus au Forum économique asiatique de Boao dans la province de Hainan en Chine. Le Luxembourg renforce ainsi sa position de première place de marché pour les obligations vertes en Europe, en tant que carrefour des investissements entre la Chine et l'UE. « Avec nos partenaires chinois, nous construisons un marché mondial pour les obligations vertes. Nous rassemblons investisseurs, émetteurs, fournisseurs d'infrastructures et teneurs de marché », déclare Robert Scharfe, CEO de LuxSE.

Actuellement, plus de la moitié des obligations vertes dans le monde sont cotées à la Bourse de Luxembourg. La Bourse verte du Luxembourg (LGX) s'affirme comme la première plateforme de négociation au monde exclusivement axée sur les obligations vertes. Par ailleurs, le Luxembourg a été le premier pays au monde à adopter une loi sur les obligations vertes.

L'irruption de la Chine sur le marché des obligations vertes

En quelques années, la Chine s'est imposée comme le deuxième marché mondial des obligations vertes. D'après une enquête de la Climate Bonds Initiative, le volume des obligations vertes chinoises émises en 2018 s'élève à plus de 30 milliards d'euros. Cette irruption chinoise est une bonne nouvelle pour le secteur, en raison des besoins de financement pour les produits financiers éco-responsables.

Mobiliser des capitaux pour investir dans les technologies vertes est l'une des clés du succès dans la lutte contre le changement climatique. Rien que pour l’Union européenne, la Commission européenne estime que des investissements de 180 milliards d'euros par an sont nécessaires pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 auxquels la Communauté s'est engagée dans l'accord de Paris sur le climat.

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Fusion-acquisition : l’Europe tire le marché mondial des M&A vers le haut

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Europe est la seule région au monde à enregistrer des performances positives en matière de fusions-acquisitions au premier trimestre 2019. Afin de décrypter ce marché, Willis Towers Watson a publié le 10 avril dernier les résultats de sa dernière enquête (en anglais) Quarterly Deal Performance Monitor (QDPM). Ce document — réalisé en partenariat avec Cass Business School — montre que les acquéreurs européens ont surperformé leur index régional de 2,8 pp (points de pourcentage).

Avec une performance moyenne — glissante sur 3 ans — supérieure à l’indice régional de 5,1 pp et des surperformances constantes sur les six derniers trimestres, les acquéreurs européens affichent les meilleurs résultats. Viennent ensuite leurs homologues d’Amérique du Nord et de la région Asie-Pacifique qui, sur la même période, ont sous-performé par rapport à leurs indices de 1,1 pp et 5,5 pp respectivement.

Superperformance constante dans la région Europe

Au Royaume-Uni, les performances des acquéreurs s’inscrivent dans la lignée des résultats positifs enregistrés en Europe. Les cinq opérations finalisées d’une valeur de plus de 100 millions de dollars dépassent en moyenne l’indice régional de 5,7 pp. Cette surperformance dans la région est une constante depuis le lancement de l’indice en 2008 (+3,9 pp), sur les trois dernières années (+3,7 pp), ainsi que sur les 12 derniers mois (+3,9 pp), malgré le climat d’incertitude régnant autour du Brexit.

Dans un contexte instable à l’image du paysage politique mondial — que ce soit sous l’effet des guerres commerciales ou d’un protectionnisme grandissant — le marché mondial des fusions-acquisitions a globalement sous-performé pour le sixième trimestre consécutif. Avec un résultat moyen de -5,4 pp par rapport à l’indice au cours des trois derniers mois, c'est un record. Ces chiffres indiquent aussi un déclin considérable par rapport à ceux enregistrés à la même période en 2018 (-0,6 pp).

Vers un ralentissement du marché mondial

« Malgré les incertitudes planant sur la région, l’Europe résiste à la tendance mondiale négative en matière d’opérations de fusions-acquisitions. Il semblerait que la stabilité relative ou du moins l’instabilité plus faible du contexte politique et économique porte ses fruits, et permette aux entreprises locales de faire mieux que leurs homologues dans le reste du monde », analyse Maud Mercier, Directrice Global Services and Solutions chez Willis Towers Watson France.

« Les acteurs européens et britanniques continuent de montrer la voie en matière de performances dans le cadre de M&A. Malgré cela, en raison de conditions rendues encore plus difficiles par le conflit commercial entre les U.S.A et la Chine, la perspective d'une hausse des taux d’intérêt et des conditions d’emprunt plus strictes, le marché mondial devrait encore ralentir, tandis que les acquéreurs du monde entier risquent de se montrer plus sélectifs que jamais », ajoute-t-elle.

Résultats médiocres sur le marché nord-américain

En Amérique du Nord, le secteur enregistre un net recul de 10,1 pp (la pire performance de la région depuis la création de l’indice), tandis que les acquéreurs d’Asie-Pacifique sous-performent pour leur part leur indice régional de 5,0 pp.

« Les résultats médiocres du marché nord-américain historiquement très vigoureux sont le reflet de stratégies d’acquisitions de plus en plus axées sur des opérations domestiques, notamment suite à la récente réforme fiscale menée aux États-Unis. Jusqu’ici, ces stratégies n’ont pas porté leurs fruits pour les entreprises, et ces dernières auraient intérêt à se focaliser sur les opérations les plus prometteuses », poursuit Maud Mercier.

Des opérations de plus en plus difficile à réussir

L’augmentation des réserves de trésorerie, les bouleversements technologiques et la croissance ralentie des marchés émergents devraient « encore et toujours pousser les entreprises vers le marché des fusions-acquisitions. Parallèlement, la tension caractéristique ressentie sur le marché l’année dernière est encore présente, et de nombreuses cibles paraissent aujourd’hui plus chères que lors des précédents pics de fusions-acquisitions, comme en 1999 et en 2008 », souligne Maud Mercier.

Résultat, réussir ce type d'opération devient de plus en plus difficile. « Pour les acquéreurs espérant sortir leur épingle du jeu dans le courant de l’année, il sera primordial de veiller à ce que les décideurs sélectionnent bien les cibles, prennent soin des processus de due diligence et d’intégration, et choisissent habilement les personnes qui sauront mener l’exécution de leurs transactions avant de se lancer », conclut Maud Mercier.

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Dette d’infrastructure : des perspectives mondiales

Darryl Murphy
La dette d’infrastructure, comme de nombreuses autres classes d’actifs ces dernières années, n’a pas échappé à la quête incessante de rendement des investisseurs. De fait, lorsqu’il s’agit de rechercher de la valeur sur le marché, il est préférable d’avoir accès à des opportunités aux niveaux national et international.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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