Expert-comptable : pourquoi un tel désamour pour ce métier ?

Grégoire Leclercq
Groupe EBP
Le métier d’expert-comptable n'attire plus assez de candidats, au point d'être considéré en tension en 2023. Comment corriger cette tendance ? Quelles perspectives d'évolution pour cette profession ? Grégoire Leclercq, Directeur général délégué du Groupe EBP, partage son analyse.
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EXCLUSIF / Banques : un nouveau Lehman Brothers est-il possible de nos jours ?

Pierre Lardenois
Square Management
Depuis la faillite de Lehman Brothers, le secteur bancaire a connu d'autres crises. Faut-il craindre un nouveau choc systémique en 2023 ? Pierre Lardenois, Consultant Senior chez Square Management, partage son analyse — en exclusivité sur Le Courrier Financier.
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Facturation électronique : 65 % des TPE-PME comptent sur leur expert-comptable

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
La réforme de la facturation électronique se met en mouvement. Quel est le calendrier applicable de la réforme ? Comment les experts-comptables vont-ils pouvoir accompagner leurs clients, notamment les TPE-PME françaises ? Céline Prestat, expert-comptable au sein du groupe Exponens, répond en exclusivité au Courrier Financier.
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Eric Birotheau – Banque Richelieu France : déclaration des biens immobiliers, « le parcours s’adapte à la diversité des situations »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette année, les propriétaires doivent remplir un nouveau document fiscal : la déclaration d'occupation de bien. Comment procéder ? Eric Birotheau, Directeur de l'Ingénierie patrimoniale chez Banque Richelieu France, répond en exclusivité au Courrier Financier.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Crypto-actifs : Blockpit Cryptotax arrive en France

La Rédaction
Le Courrier Financier

La fintech Blockpit — spécialiste en conformité financière pour le suivi de portefeuille et la déclaration fiscale des actifs, basé sur la technologie blockchain — annonce ce jeudi 7 avril le lancement de Cryptotax en France. Cet outil de reporting et de suivi de la fiscalité des cryptomonnaies permet aux traders de générer facilement des rapports fiscaux pour la prochaine période déclarative de l'impôt. Durant la pandémie, tant le marché financier que le marché des actifs numériques ont connu une forte croissance.

Vigilance en termes de conformité fiscale

Tous les investisseurs qui ont obtenu des gains grâce à des transactions avec des actifs numériques l'année dernière doivent les inclure dans leur déclaration d'impôt sur le revenu cette année. Selon le département et la manière dont la déclaration d'impôt est effectuée, sur papier ou en ligne, les dates d'échéance commencent à partir du 19 mai 2022. L'obligation fiscale des actifs numériques n'est pas automatiquement calculée, déclarée et déduite aux autorités fiscales en France, il existe donc un risque d'évasion fiscale par inadvertance.

« Surtout en période de forte volatilité, l'aspect fiscal joue un rôle crucial dans toutes les décisions d'investissement. Nous voulons offrir une solution à tous les investisseurs pour documenter leurs transactions de manière transparente en un simple clic, aider les traders à prendre des décisions fiscales optimales et éviter les graves conséquences d'une éventuelle évasion fiscale. Une documentation complète de toutes les transactions effectuées sera demandée par les autorités fiscales », précise Florian Wimmer, PDG et cofondateur de Blockpit.

Des Français de plus en plus concernés

Les cryptos ne sont plus un sujet de niche pour les Français. Selon une étude récente de KPMG, 77 % des Français ont déjà entendu parler du sujet, et 8 % ont déjà investi dans les cryptos, qu'il s'agisse de cryptomonnaies ou des NFT. La part des Français détenant des cryptos dépasse désormais celle des Français détenant des actions en propre (6,7 % selon l'AMF). Cette tendance devrait s'accroître dans les mois et années à venir : 30 % des personnes souhaitent investir. En émettant des hypothèses prudentes, Blockpit projette que, d'ici à la fin de cette année, plus de 12% des Français détiendront des cryptos. 

Quelle imposition pour les cryptos ?

Afin d'encadrer ce phénomène, la France a imposé les cryptomonnaies en tant que revenus d'épargne et d'investissement, lesquels sont taxés à un taux forfaitaire de 30 % (Flat tax). Cela s'applique aux gains lorsqu'ils sont réalisés en fiat, autrement dit en monnaie dont la valeur provient essentiellement d'un gouvernement ou d'une institution — par exemple l'euro, le dollar.

Aussi, la prochaine réglementation européenne DAC-8 obligera-t-elle les plateformes d'échange de cryptomonnaies à partager des informations sur les utilisateurs enregistrés, mais également  les données de transaction concernant les échanges d'actifs numériques. Les investisseurs français en cryptomonnaies pourraient ainsi voir leurs gains, jusqu'alors non taxés, signalés aux autorités fiscales dans les années à venir, y compris ceux réalisés les années précédentes.

De la cryptomonnaie au fiduciaire

Les profits et les pertes résultant d'opérations en cryptomonnaies, que celles-ci soient obtenues par l'échange contre d'autres actifs ou par le don d'un bien ou d'un service en échange de cryptomonnaies, doivent être inclus dans la déclaration annuelle de revenus. Un autre groupe d'actifs souvent négligé comprend les dons et les récompenses comme les Airdrops ou les Bounties. Il s'agit de plus-values où la valeur courante est égale au profit.

Les profits ou les pertes de ce type doivent également être inclus dans l'assiette générale de l'impôt sur le revenu, avec le reste des revenus qui constituent l'assiette fiscale. « Tout échange effectué d'une crypto vers une monnaie fiduciaire, est un événement imposable selon la législation française actuelle. Le profit ou la perte imposable correspondra à la différence entre le coût d'acquisition de l'actif et sa valeur de marché au moment de la vente », précise Florian Wimmer.

Cryptotax, un outil de déclaration fiscale

Cryptotax de Blockpit permet d'importer les données de transaction des principales plateformes d'échange de cryptomonnaies et des wallets personnels. Le logiciel de calcul des impôts analyse les données automatiquement, de telle sorte que l'utilisateur obtienne son rapport fiscal avec toutes les informations requises par l'administration fiscale en un seul clic. Cryptotax est proposé gratuitement pour un maximum de 25 transactions par an et analyse par ailleurs toutes les données de manière anonyme et en mode lecture seule.

Le rapport fiscal qui en résulte utilise la méthode CUMP (Coût Unitaire Moyen Pondéré) et est basé sur le régime fiscal du prélèvement forfaitaire unique (PFU). L'algorithme de calcul utilisé par Cryptotax est vérifié par un cabinet d'audit, le Big Four. De nombreux investisseurs en crypto-actifs ignorent leur obligation fiscale et qu'ils leur incombent de déclarer et de payer les taxes associées aux actifs numériques. Dans le pire des cas, ils pourraient être accusés d'évasion fiscale et encourir ainsi de lourdes pénalités. 

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La France et la Belgique signent une nouvelle convention fiscale

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance (Bercy) annonce ce mardi 9 novembre la signature d’une nouvelle convention fiscale entre la France et la Belgique. L'accord a été conclu par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance de la République française, et Vincent Van Peteghem, ministre des Finances du Royaume de Belgique.

Moderniser les règles fiscales

Cette nouvelle convention modernise les règles prévues par la convention actuellement en vigueur, signée le 10 mars 1964, qui n’étaient plus en ligne avec les derniers standards internationaux, notamment les avancées du projet « BEPS » de l’OCDE (érosion de la base d’imposition et le transfert des bénéfices), auxquels les deux Etats sont mutuellement attachés.

« La signature de cette nouvelle convention constitue par conséquent une avancée importante dans la relation de confiance qu’entretiennent nos deux pays et elle contribuera à renforcer nos liens mutuels sur le plan économique et financier », déclare Bercy. L’entrée en vigueur du nouveau texte interviendra à l’issue du processus de ratification législatif à venir.

Dispositions particulières

Tout en conservant les équilibres issus de la convention actuelle, notamment pour les travailleurs frontaliers, la convention comporte des dispositions favorables aux intérêts des deux parties. Elle inclut notamment une nouvelle définition de la résidence, ainsi que des dispositions relatives aux établissements stables et aux dispositifs généraux d’anti-abus.

La convention permet aussi de préserver le droit d’imposer des deux Etats concernant les plus-values afférentes aux biens immobiliers qui y sont situés ou en cas de participation substantielle dans une de leurs sociétés. Elle permet enfin d’encourager le développement du volontariat international en entreprise.

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Fiscalité : la France adopte un avenant à sa convention avec le Luxembourg

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat français a adopté ce mercredi 22 juillet le projet de loi qui autorise l’approbation de l’avenant à la convention du 20 mars 2018 entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg. Objectif, éviter les doubles impositions et prévenir l’évasion et la fraude fiscale en matière d’impôts sur le revenu et la fortune.

Les sénateurs ont adopté l'avenant en séance publique, sans le modifier. Le 15 juillet dernier, sur le rapport de Vincent Delahaye, la commission des finances avait déjà adopté sans modification le projet de loi. D'après elle, cet avenant clarifie les dispositions relatives à l’élimination des doubles impositions sur les revenus d'emploi des travailleurs frontaliers et sur les revenus immobiliers, sans modifier les équilibres de la convention du 20 mars 2018.

Eviter la double imposition

La convention du 20 mars 2018 avait suscité de nombreuses contestations de la part des travailleurs frontaliers résidents français. Elle laissait craindre que la France pouvait imposer le différentiel entre l’impôt acquitté par ces travailleurs frontaliers sur leurs revenus d’emploi au Luxembourg et l’impôt qu’ils auraient payé en France sur ces mêmes revenus.

L’objet du projet de loi est d’approuver un avenant à cette convention. Cet avenant modifie les modalités d’élimination des doubles impositions pour les revenus provenant du Luxembourg et perçus par des personnes résidant en France : il revient au système antérieur à celui de la convention fiscale du 20 mars 2018, en maintenant le principe selon lequel les revenus d’activité sont imposés dans l’État où se déroule l’activité. L’avenant précise également les règles d’élimination des doubles impositions sur la fortune.

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Assurance vie : les « vieux » contrats poussés vers la sortie

Benoît Berchebru
Nortia
Le législateur a décidé d’accélérer la fin programmée des « vieux » contrats d’assurance-vie, souscrits avant 1983, en supprimant leur avantage fiscal. Un changement des règles du jeu en cours de partie qui concerne tout de même 30 % de l’encours total en assurance-vie. Une mesure rétroactive qui interroge également sur la volonté des pouvoirs publics d’offrir aux épargnants français un cadre fiscal stable et rassurant.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Luxembourg : un centre financier réputé, conforme et sécurisé

Marjorie Seminara
OneLife
Au sein de l'Union Européenne (UE), le Luxembourg attire les investisseurs. Quelle protection le Grand Duché est-il en mesure d'offrir aux épargnants ? Quels sont les caractéristiques des contrats d'assurance vie de droit luxembourgeois ? Les explications de Marjorie Seminara, Country Manager – France chez OneLife.
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Fiscalité : quelles nouveautés dans la gestion de trésorerie au sein des groupes ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le cabinet d'avocats CMS Francis Lefebvre Avocats — spécialiste des affaires internationales — publie ce jeudi 30 avril une note sur les nouveaux éléments fiscaux en termes de trésorerie au sein des groupes. Dans le cadre de la crise sanitaire liée au coronavirus, le cabinet apporte régulièrement son expertise sur les nouvelles mesures.

L’augmentation des besoins en trésorerie des entreprises pendant la crise actuelle rend souvent nécessaire le soutien financier entre entités d’un même groupe. Cette situation exceptionnelle fait naître un certain nombre de questions fiscales. L’actualité administrative et législative vient renouveler ces problématiques.

Commentaires administratifs sur l’intégration fiscale

L’administration fiscale vient de publier ses commentaires au BOFIP sur l'article 32 de la loi de finances pour 2019 ayant introduit plusieurs modifications au régime de l'intégration fiscale. Parmi celles-ci, se trouve la règle désormais codifiée à l’article 223 B, 5e alinéa du CGI qui autorise les livraisons de biens composant l’actif circulant et les prestations de services à prix coûtant, lorsqu’elles ont lieu entre sociétés membres d’un même groupe d’intégration fiscale.

L’Administration confirme que les prêts et avances consentis entre sociétés d'un même groupe fiscal relèvent de ces dispositions et, si l'entreprise prêteuse n’est pas en mesure de produire la justification qu’elle a elle-même contracté une dette spécifique pour financer le prêt ou l’avance consenti au sein du groupe, le BOFIP apporte cette précision : « Le prix de revient de la prestation de prêt est estimé d’après la rémunération que cette entreprise prêteuse pourrait obtenir d’un établissement financier ou d’un organisme assimilé auprès duquel elle placerait les sommes ; en pratique cette rémunération est déterminée d’après le taux Euribor 3 mois communiqué par la Banque de France » (BOI-IS-GPE-20-20-40, n° 290).

Lorsque ce taux est négatif comme c’est le cas actuellement, il nous semble que l’entreprise prêteuse devrait être fondée à prévoir dans la convention de prêt un plancher à zéro, puisqu’en pareille hypothèse elle aurait intérêt, sur le marché, à placer ses excédents de trésorerie sur un compte non rémunéré. Si l’Administration admet, à titre pratique, que le taux Euribor 3 mois puisse tenir lieu de prix de revient pour les prêts et avances intragroupe fiscal — sans restriction aucune, notamment quant aux caractéristiques de ce financement — la société créancière agira économiquement de manière rationnelle en se protégeant contre le risque d’érosion de sa trésorerie, dans l’hypothèse où le taux de référence procurerait à son placement un rendement négatif.

De fait, il lui suffirait alors de conserver la disponibilité immédiate des fonds correspondants, plutôt que de s’en déposséder temporairement au profit d’une société membre du même groupe, pour améliorer la situation de son patrimoine financier. Attention toutefois : lorsque les fonds prêtés se rattachent à un financement souscrit spécifiquement à cet effet par l’entreprise prêteuse, il paraît douteux, au regard du texte de loi, que les sociétés puissent faire application de cette solution pragmatique, même si les commentaires administratifs ne sont pas totalement dénués d’équivoque à cet égard. Au surplus, la notion de « dette spécifiquement contractée pour financer un prêt » pourra elle-même prêter à débat selon les circonstances.

Mesures dérogatoires sur les abandons de créance

Introduite par voie d’amendement, une disposition de la deuxième loi de finances rectificative pour 2020 crée, à l’égard de certains abandons de créance, une nouvelle possibilité de déduction fiscale élargie pour l’entreprise créancière, ainsi qu’un nouveau cas de majoration de la base d’imputation des déficits fiscaux en report pour l’entreprise débitrice.

La mesure concerne les abandons de créance de loyers et accessoires consentis entre le 15 avril et le 31 décembre 2020, à condition qu’il n’existe pas de lien de dépendance au sens de l’article 39,12 du CGI entre les deux entreprises. Ces abandons de créance sont déductibles en totalité sans qu’il soit nécessaire que l’entreprise qui les supporte justifie d’un intérêt commercial ou financier à ce titre, ni que l’entreprise qui en bénéficie fasse l’objet d’une procédure collective ; quant à cette dernière, elle peut augmenter la limite d’un million d’euros prévue pour l’imputation des déficits reportables, à hauteur du montant de l’abandon de créance reçu.

Nous rappelons que l'article 39, 12 du CGI répute dépendantes l'une de l'autre les entreprises dont l'une détient, directement ou par personne interposée, la majorité du capital social de l'autre ou y exerce en fait le pouvoir de décision. Un lien de dépendance est également réputé exister entre deux sociétés au sens de l'article 39, 12 du CGI, alors même qu'il n'existe aucun lien capitalistique direct entre elles, soit lorsque l'une de ces sociétés exerce en fait le pouvoir de décision par personne interposée au sein de l'autre, soit lorsque ces deux sociétés sont sous le contrôle d'une même tierce entreprise. 

Notons enfin que ces dispositions nouvelles ne s’appliquent qu’à l’égard des créances de loyers (et accessoires) et ne concerne formellement que les aides octroyées sous forme d’abandon de créance. Les autres aides, telles que les renonciations à recettes de toute nature et notamment les prêts et avances non rémunérés, sont donc exclues. Il faut souhaiter qu’une autre loi de finances permettra d’étendre le champ de la mesure, car les entreprises vont avoir besoin d’un cadre fiscal les encourageant à soutenir plus largement qu’au moyen d’un abandon de loyers celles qui traversent d’importantes difficultés financières du fait de la crise sanitaire.

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