Daniel Immacolato – Cavissima : investir dans les grands vins, « la diversification est primordiale »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pourquoi les grands vins sont-ils décorrélés des marchés financiers en temps de crise ? Comment investir dans ce type d'actifs alternatifs ? Daniel Immacolato, directeur général de Cavissima, répond en exclusivité au Courrier Financier.
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Lynceus Partners accueille un Responsable du Développement

La Rédaction
Le Courrier Financier
Lynceus Partners — spécialiste indépendant des investissements alternatifs, notamment des produits structurés, à destination d’une clientèle professionnelle — annonce ce mardi 29 mars l’arrivée d’un Responsable du Développement. Dans ce cadre, […]

Lynceus Partners — spécialiste indépendant des investissements alternatifs, notamment des produits structurés, à destination d'une clientèle professionnelle — annonce ce mardi 29 mars l’arrivée d'un Responsable du Développement. Dans ce cadre, Melchior de Villeneuve rejoint le bureau de Zurich (Suisse). Il devra notamment étendre les canaux de distribution, développer l'offre de produits de Lynceus Partners et les fonctionnalités de la plateforme Argo.

« Depuis 2017, Lynceus Partners accélère sans cesse sa dynamique commerciale en Europe et à l’international. Melchior, par sa connaissance du marché, son réseau et son expérience à l’international, dirigera les efforts de la société afin d’atteindre les objectifs de croissance toujours plus ambitieux de Lynceus Partners », déclare Patrick Chotard Fondateur et Président de Lynceus Partners.

Focus sur le parcours de Melchior de Villeneuve

Né en 1984, Melchior de Villeneuve est titulaire d'un diplôme d’Ingénieur de CentraleSupélec, (anciennement Supélec Paris ((2008, France). Melchior de Villeneuve débute sa carrière en 2008 à Londres, chez AXA IM en tant qu’investisseur multi-actifs. Il occupe ensuite les mêmes fonctions chez Friends Life (2012-2015) puis Architas (2015-2017).

De 2018 à 2020, il est responsable de la clientèle institutionnelle d'Architas, une société de gestion d'actifs détenue à 100 % par AXA. Il y est chargé du développement de la clientèle, de l'offre de produits et de celui de la présence de la société en Europe, pour servir les clients institutionnels, depuis Londres.

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L’AMF publie sa position sur la revue de la directive Alternative Investment Fund Managers (AIFM)

La Rédaction
Le Courrier Financier

En amont de la révision de la directive Alternative Investment Fund Managers (AIFM) et dans le prolongement de sa réponse à la consultation de la Commission européenne, l’Autorité des marchés financiers (AMF) fait part ce mercredi 17 mars de ses recommandations pour une supervision plus efficace des gestionnaires de fonds d’investissement alternatif.

Identifier les points de fragilités

Depuis sa mise en œuvre en 2013, la directive AIFM a permis l’émergence d’un marché interne des fonds d’investissement alternatifs (FIA) efficient et assorti de standards solides reconnus à l’international. Cependant des points de fragilité demeurent.

C'est le cas de la fragmentation des responsabilités de supervision entre plusieurs autorités compétentes nationales en cas de recours par les gestionnaires de FIA au passeport gestion, le fonctionnement de la délégation ou encore le caractère hétérogène de la disponibilité des outils de gestion de liquidité dans les différentes juridictions, en l’absence de règles harmonisées au sein de l’UE.

Pour une supervision plus efficace

Dans l’objectif de promouvoir une supervision plus efficace et mieux adaptée aux risques clés tels que les risques de liquidité, l’AMF prône un cadre réglementaire amélioré et harmonisé pour la gestion d’actifs, via des amendements à la directive AIFM, qui pourraient être répercutés également dans la directive UCITS lorsque cela permet de réduire les différences inutiles entre les deux directives. Dans ce contexte, l’AMF soutient les propositions suivantes :

  • dans les situations où la supervision est fragmentée entre plusieurs autorités du fait du recours au passeport gestion, un rôle de supervision prépondérant devrait être donné à l’autorité compétente en charge de la supervision du gestionnaire de fonds pour contrôler l’ensemble de ses activités dans l’UE. Cela comprendrait un accès à toute information pertinente à la supervision de cette entité pour tous les fonds gérés ;
  • tout en reconnaissant les bienfaits de la délégation en matière d’organisation et d’expertise, il conviendrait, comme le souligne l’ESMA, d’examiner certains types de délégation extensive – comme ceux qui conduisent les gérants à déléguer l’intégralité de la gestion de portefeuille pour fournir uniquement des services de middle et back-office – afin de vérifier que les gestionnaires AIFM et UCITS restent bien responsables des fonctions et décisions clés ;
  • un examen détaillé des règles de reporting est nécessaire pour améliorer la capacité des régulateurs à superviser les fonds d’investissements et à surveiller les différents types de risques liés à leurs activités, à la fois au niveau micro et macro ;
  • un cadre européen devrait être mis en place pour permettre l’usage des outils de gestion de liquidité dans toutes les juridictions de l’UE et imposer la possibilité de recourir au mécanisme de plafonnement des rachats (gates) ;
  • une harmonisation et une cohérence plus poussées devraient être introduits entre les directives AIFM, UCITS et MIF afin de minimiser les écarts de règles non justifiés pour les entités fournissant les mêmes services.

Concernant cette dernière proposition, l’AMF recommande des règles communes pour les gestionnaires d’actifs en matière de gestion des conflits d’intérêts, de reporting, de délégation, de gestion du risque de liquidité et de définition du levier. 

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