Vers l’économie circulaire

Laurent Saint Aubin
Sofidy
L'économie circulaire permet d'allier rentabilité et responsabilité environnementale. Qu'en est-il ? Les explications de Laurent Saint Aubin, Directeur de la Gestion Actions chez Tikehau Capital.
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Biodiversité : la Caisse des Dépôts lance l’outil de mesure Global Biodiversity Score 1.0

La Rédaction
Le Courrier Financier

CDC Biodiversité — filiale du Groupe Caisse des Dépôts, dédiée à l'action durable en faveur de la biodiversité — et le Club des Entreprises pour une Biodiversité Positive (Club B4B+) annoncent ce mardi 12 mai le lancement de la version 1.0 du Global Biodiversity Score, outil de mesure de l'empreinte biodiversité des entreprises et institutions financières.

À cette occasion, l'équipe GBS, des experts et des membres du Club B4B+ ont présenté les éléments clé de son développement et le fonctionnement de l'outil. Plus de 350 participants ont suivi cet événement, qui s'est déroulé par webinaire en raison du contexte sanitaire.

Mesurer l'impact sur la biodiversité

« La crise que nous connaissons actuellement souligne encore plus l'urgence de lutter contre la dynamique d'effondrement de la biodiversité et d'identifier ses causes principales pour progresser vers un modèle de société plus durable. L'outil Global Biodiversity Score porte précisément l'ambition de mesurer nos impacts pour mieux les réduire », déclare Marc Abadie, président de CDC Biodiversité.

Les entreprises et les investisseurs ont besoin de cibles, de scénarios et d'outils pour contribuer à endiguer la perte de biodiversité. Il leur faut également des partenaires crédibles. CDC Biodiversité a pour vocation d'endosser ce rôle, en contribuant aux développements d'outils nécessaires à l'intégration de la biodiversité dans tous les secteurs.

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Léa Dunand-Chatellet – DNCA Finance : l’ISR « va générer de l’alpha sur les tendances de demain »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Bilan ISR 2019, développement de la gestion à impact... Le 14 janvier 2020, DNCA Finance organisait sa réunion annuelle. Pourquoi un tel engouement des investisseurs pour l'ISR ? Quels sont les leviers pour générer de l'alpha en 2020 ? Comment mesurer la gestion d'impact pour réconcilier l'économie réelle et la finance traditionnelle ?
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Marchés financiers : la globalisation de l’impact investing

Mathieu Nègre
L’impact investing permet de profiter des tendances de croissance séculaires, tout en générant un « dividende » sociétal, non financier. Avec sa récente extension aux marchés émergents, il offre aux investisseurs des opportunités encore plus vastes d’avoir un impact réel face aux grands enjeux mondiaux.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Finance durable : Credit Suisse développe son activité de placements à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

Credit suisse — Credit Suisse Group AG, groupe bancaire dont le siège se trouve à Zurich — annonce ce mardi 3 septembre le recrutement de trois cadres dirigeants, à Singapour, Zurich et Londres. Ces profils viennent renforcer son département « Impact Advisory and Finance ».

Stratégie en termes de finance durable et à impact

Credit Suisse réaffirme ainsi ses ambitions vis-à-vis des investissements à impact et de la finance durable, qui sont des marchés en croissance rapide. Ces trois recrutements s’ajoutent à celui de Daniel Wild, qui a récemment rejoint le département Impact Advisory and Finance (IAF) de la banque en tant que responsable mondial Environmental, Social and Governance (ESG) Strategy, comme annoncé en avril dernier.

« Ce groupe de responsables va également nous aider à réaliser plus rapidement notre objectif de jouer un rôle de premier plan dans le développement de ce secteur et dans sa capacité à exercer un impact positif à large échelle (...) Nous serons extrêmement bien positionnés pour aider nos clients à œuvrer en faveur de la transition durable, tout en générant des rendements à long terme », déclare Marisa Drew, CEO du département IAF.

Focus sur le parcours de James Gifford

James Gifford est titulaire d’un doctorat en sciences économiques axé sur l’efficacité de l’engagement des actionnaires pour améliorer la performance d’entreprise en matière de durabilité. Basé à Singapour, il est rattaché à Marisa Drew, CEO du département IAF, et à Bernard Fung, responsable des services Wealth Planning en Asie-Pacifique au niveau régional.

James Gifford intègre Credit Suisse au poste nouvellement créé de Responsable de l’Impact Advisory. Il est chargé de conseiller les clients privés de Credit Suisse au niveau mondial et d’aider la banque à stimuler son leadership en matière d’impact ainsi que les initiatives de développement de ce secteur. Il a travaillé pour UBS, où il était responsable de l’investissement à impact au sein de la division Wealth Management.

James Gifford a joué un rôle déterminant dans le développement des placements à impact. En 2004, il a créé les Principes des Nations Unies pour l’investissement responsable (PRI), qui a fait partie de l’Initiative financière du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP FI). Les PRI — aujourd’hui plus de 2250 signataires, dont Credit Suisse — représentent plus de 85 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion.

En 2014, James Gifford a développé et mis en place un programme commun de placement à impact pour les Family Offices à l’Université de Harvard et à l’Université de Zurich, qui est devenu le premier programme mondial d’étude des investissements à impact pour les membres de la nouvelle génération au sein des familles.

Focus sur le parcours de Guillaume Bonnel

De nationalité française, Guillaume Bonnel est titulaire d’un master en Management de l’Université Paris-Dauphine et diplômé de Télécom Ecole de Management. Basé à Zurich, il est rattaché à la fois à Marisa Drew au sein d’IAF et à Steven Bates, responsable Investment Product Management au sein du département Investment Solutions & Products (IS&P).

Guillaume Bonnel rejoint la banque en tant que Responsable des Produits Durables et à Impact (Head of Sustainable and Impact Products). Il est responsable de la gestion de l’offre de placements durables et à impact, ainsi que du développement de services de formation et de conseil pour des produits associés. Il était auparavant chez Lombard Odier, où il occupait le poste de responsable des investissements à impact depuis octobre 2016. 

Guillaume Bonnel possède une vaste expérience dans la conception et la gestion de produits de placement à impact. Au cours de ses six années chez Lombard Odier, Guillaume Bonnel a notamment été chargé de développer l’activité de gestion des mandats d’investissement durable pour la banque. Auparavant, il avait été conseiller en placements durables et responsable dans plusieurs établissements financiers, dont BNP Paribas.

Focus sur le parcours d'Helen McDonald

Basée à Londres, Helen McDonald est rattachée à deux entités : à l’équipe Private Banking Royaume-Uni, dirigée par Christian Berchem, CEO de Credit Suisse Royaume-Uni, qui fait partie de la division International Wealth Management, et au département IAF, dirigé par Marisa Drew.

En juillet dernier, Credit Suisse a annoncé qu’Helen McDonald rejoignait Credit Suisse en tant que responsable « Foundations and Impact Advisory Services » au Royaume-Uni. Dans le cadre de ce poste nouvellement créé, elle s’occupe d’institutions à but non lucratif et conseille les clients britanniques dans la réalisation de leurs objectifs en matière d’investissements durables et à impact.

Helen McDonald quitte ainsi UBS, où sa dernière fonction a été celle de responsable des organisations caritatives, des fondations et de l’investissement social. Auparavant, elle a travaillé chez Goldman Sachs, SG Warburg Securities et Kleinwort Benson Investment Management. Elle a également été membre du comité de placement du Trinity College d’Oxford pendant quatre ans.

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BNP Paribas Securities Services et Sycomore AM s’allient dans la recherche sur la finance verte

La Rédaction
Le Courrier Financier
BNP Paribas Securities Services a conclu un partenariat de recherche avec Sycomore Asset Management pour stimuler l'élaboration d'un nouvel indicateur environnemental libellé Net Environmental Contribution. L'indicateur mesure l'impact environnemental des activités économiques des entreprises, mais aussi des portefeuilles et des indices, en leur attribuant une note allant de -100 % à +100 %. La méthodologie Eco Solutions, développée par Sycomore AM depuis 2015, vise à donner un aperçu complet de l’impact environnemental d’une entreprise en analysant l’intégralité du cycle de vie de ses produits et services ainsi que les effets positifs de son business model. La Net Environmental Contribution mesure le degré d’alignement du business model d’une entreprise avec la transition énergétique et écologique et les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique. Elle est ainsi exprimée en % des revenus et s’échelonne de -100% pour une activité fortement destructrice de capital naturel, à +100% pour les activités à impact positif maximal, qui constituent des réponses claires en matière d’environnement et de climat. Une forte dynamique s’est installée en faveur de l'investissement durable, en particulier chez les investisseurs institutionnels, accentuée par le succès diplomatique de la COP21 en 2015. Au-delà des pressions sociétales, la réglementation porte également cette dynamique notamment avec l’introduction de l'article 173 dans la loi française de Transition Énergétique pour la Croissance Verte, cette initiative jouant un véritable rôle de catalyseur.    
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