Momentum – OTAN : mort cérébrale ou sur-activité ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Moscou a tracé une ligne rouge et ce, depuis plusieurs années : l'Ukraine ne doit pas intégrer l'OTAN. Si l'escalade vers un conflit n'est pas envisageable, quelle forme prendra la désescalade ? L'ambiguïté stratégique des Européens est dénoncée à l'envi par les Anglo-Saxons. L'OTAN est-elle encore la meilleure organisation pour contenir l'ours et le dragon ? Notre expert Waldemar Brun-Theremin vous livre son analyse dans ce nouveau Momentum, votre incontournable rendez-vous financier !
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L’AMF propose des mesures pour une adoption plus large des outils de gestion de la liquidité

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) annonce ce mardi 8 février soumettre à une consultation publique des mesures susceptibles d’encourager l’adoption de ces outils. Ces mesures pourront donner lieu à des modifications du règlement général et de la doctrine de l’AMF. Les contributions doivent être adressées, d’ici le 15 mars 2022, à l'adresse directiondelacommunication@amf-france.org

Comment limiter les risques

Les outils de gestion de la liquidité permettent d’assurer, dans le meilleur intérêt des porteurs, une équité de traitement entre eux. A l’occasion d’une récente étude réalisée avec la Banque de France pour évaluer dans quelle mesure les gestionnaires ont doté leurs fonds d’investissement d’outils de gestion de la liquidité susceptibles d’être utilisés en cas de dégradation de la liquidité de certains actifs ou du marché, l’AMF a fait le constat d’une augmentation encore trop lente de la proportion des fonds équipés a priori.

Ces outils permettent de limiter les risques que des demandes de rachat importantes font peser sur le fonds au détriment de l’ensemble de ses porteurs, si la liquidité à l’actif de ce fonds ne permet pas un désinvestissement équivalent dans de bonnes conditions. Il s’agit de faciliter la gestion de ces situations dans le meilleur intérêt des porteurs et de permettre un traitement équitable de chacun d’entre eux.

Quelques outils particuliers

Certains de ces outils n’ont vocation à être activés que dans des cas extrêmes et sont disponibles de plein droit, sans avoir besoin de les prévoir dans le prospectus des fonds. C’est le cas, par exemple, de la possibilité de cantonner des titres illiquides (side pockets) ou de suspendre les souscriptions et les rachats.

D’autres ont vocation à pouvoir s’appliquer plus largement en cas de besoin comme la possibilité d’ajuster les droits d’entrée et de sortie des fonds ou de modifier la valorisation des parts du fonds (swing pricing), pour faire porter le coût du réaménagement du portefeuille au portant entrant ou à celui qui sort. Ces derniers outils sont optionnels et ne peuvent être mis en œuvre que s’ils sont prévus dans le prospectus du fonds. C’est également le cas de la capacité à plafonner et étaler les demandes de rachats (gates).

Consultation publique

L’AMF soumet à consultation publique plusieurs mesures, qui visent spécifiquement ces outils optionnels existants (gates, swing pricing, droits ajustables). En parallèle des travaux européens liés aux révisions des directives AIFM et OPCVM et du règlement sur les fonds monétaires, elle souhaite créer des conditions favorables à une adoption plus importante de ces outils au cours de l’année 2023 tout en garantissant une bonne information des porteurs. Ses propositions poursuivent plusieurs objectifs : 

  • rééquilibrer l’asymétrie d’information entre les fonds qui ne disposent pas d’outils de gestion de la liquidité et ne communiquent pas sur l’absence de ces outils et les fonds qui en disposent et en informent les investisseurs ;
  • faciliter l’adoption par les fonds existants en ouvrant une période transitoire durant laquelle il sera exigé de ceux qui décident de se doter de la possibilité d’activer des gates de fournir une information par tout moyen, qui pourrait être fournie dans le cadre d’une communication couvrant plusieurs fonds et non plus une information individuelle par fonds ;
  • responsabiliser les gérants sur le respect de leurs obligations professionnelles en matière de gestion du risque de liquidité des fonds et en particulier ceux qui auraient fait le choix de ne pas se doter de tels outils en exigeant a minima une reconnaissance formalisée des risques encourus par les fonds concernés en cas de circonstances exceptionnelles de marché.
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ETF : Amundi finalise l’acquisition de Lyxor

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi — premier gérant d’actifs européen et spécialiste de l’investissement responsable — annonce ce vendredi 11 juin avoir signé avec Société Générale le contrat cadre en vue de l’acquisition de Lyxor. Cette signature arrive en avance sur le calendrier initialement envisagé.

Pour rappel, l’entrée en négociation exclusive avait été annoncée le 7 avril dernier. La finalisation de cette transaction est attendue en fin d’année 2021 — au plus tard en février 2022 — et sous réserve d’obtention préalable des autorisations des autorités réglementaires et de la concurrence compétentes.

Activité exclues de l'opération

Parmi les activités de Lyxor, certaines activités sont exclues du périmètre de la transaction et conservées par Société Générale :

  • la gestion structurée à destination des clients des activités de marché de Société Générale ;
  • et les activités d’asset management dédiées à l’épargne réalisées pour le compte de Société Générale (réseaux et banque privée) telles que la structuration de solutions d’épargne, la sélection de fonds et la supervision des sociétés de gestion du Groupe.
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Gestion obligataire : comment investir de manière responsable ?

Chris Bowie
TwentyFour Asset Management
L'intérêt des investisseurs va croissant pour les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur gestion d'actifs. Comment les gestionnaires obligataires peuvent-ils investir de manière responsable ? Les explications de Chris Bowie, Portfolio Manager chez 24 AM.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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L’AMF publie sa position sur la revue de la directive Alternative Investment Fund Managers (AIFM)

La Rédaction
Le Courrier Financier

En amont de la révision de la directive Alternative Investment Fund Managers (AIFM) et dans le prolongement de sa réponse à la consultation de la Commission européenne, l’Autorité des marchés financiers (AMF) fait part ce mercredi 17 mars de ses recommandations pour une supervision plus efficace des gestionnaires de fonds d’investissement alternatif.

Identifier les points de fragilités

Depuis sa mise en œuvre en 2013, la directive AIFM a permis l’émergence d’un marché interne des fonds d’investissement alternatifs (FIA) efficient et assorti de standards solides reconnus à l’international. Cependant des points de fragilité demeurent.

C'est le cas de la fragmentation des responsabilités de supervision entre plusieurs autorités compétentes nationales en cas de recours par les gestionnaires de FIA au passeport gestion, le fonctionnement de la délégation ou encore le caractère hétérogène de la disponibilité des outils de gestion de liquidité dans les différentes juridictions, en l’absence de règles harmonisées au sein de l’UE.

Pour une supervision plus efficace

Dans l’objectif de promouvoir une supervision plus efficace et mieux adaptée aux risques clés tels que les risques de liquidité, l’AMF prône un cadre réglementaire amélioré et harmonisé pour la gestion d’actifs, via des amendements à la directive AIFM, qui pourraient être répercutés également dans la directive UCITS lorsque cela permet de réduire les différences inutiles entre les deux directives. Dans ce contexte, l’AMF soutient les propositions suivantes :

  • dans les situations où la supervision est fragmentée entre plusieurs autorités du fait du recours au passeport gestion, un rôle de supervision prépondérant devrait être donné à l’autorité compétente en charge de la supervision du gestionnaire de fonds pour contrôler l’ensemble de ses activités dans l’UE. Cela comprendrait un accès à toute information pertinente à la supervision de cette entité pour tous les fonds gérés ;
  • tout en reconnaissant les bienfaits de la délégation en matière d’organisation et d’expertise, il conviendrait, comme le souligne l’ESMA, d’examiner certains types de délégation extensive – comme ceux qui conduisent les gérants à déléguer l’intégralité de la gestion de portefeuille pour fournir uniquement des services de middle et back-office – afin de vérifier que les gestionnaires AIFM et UCITS restent bien responsables des fonctions et décisions clés ;
  • un examen détaillé des règles de reporting est nécessaire pour améliorer la capacité des régulateurs à superviser les fonds d’investissements et à surveiller les différents types de risques liés à leurs activités, à la fois au niveau micro et macro ;
  • un cadre européen devrait être mis en place pour permettre l’usage des outils de gestion de liquidité dans toutes les juridictions de l’UE et imposer la possibilité de recourir au mécanisme de plafonnement des rachats (gates) ;
  • une harmonisation et une cohérence plus poussées devraient être introduits entre les directives AIFM, UCITS et MIF afin de minimiser les écarts de règles non justifiés pour les entités fournissant les mêmes services.

Concernant cette dernière proposition, l’AMF recommande des règles communes pour les gestionnaires d’actifs en matière de gestion des conflits d’intérêts, de reporting, de délégation, de gestion du risque de liquidité et de définition du levier. 

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TEASER / Webconférence Sycomore AM : rendez-vous le 5 février 2021 pour « définir la transition juste »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Sycomore AM annonce sa Conférence Annuelle 2021 sur la thématique « Quel nouveau monde après la crise ? ». Compte tenu des contraintes sanitaire, l'événement se déroulera le 5 février prochain à 100 % en ligne. Venez vous inscrire !
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Deuxième vague du coronavirus : les acteurs financiers pessimistes

La Rédaction
Le Courrier Financier

Luxembourg for finance (LFF) — Agence pour le développement du centre financier — publie ce lundi 9 novembre un sondage (en anglais) mené en octobre 2020 auprès de 400 dirigeants et cadres supérieurs, employés d’entreprises internationales de services financiers — grandes banques, gestionnaires d'actifs, assureurs et sociétés de capital-investissement — afin de collecter leur sentiment sur la situation macroéconomique.

Volatilité et incertitude économique

À la suite d'un précédent sondage mené en mai 2020 par LFF, cette dernière enquête révèle notamment la morosité des entreprises de services financiers — qui dû revoir à la baisse leurs attentes de revenus pour 2020 et à réduire les budgets opérationnels pour l’année à venir. Un quart des réponses montre l'incertitude et la volatilité de l'environnement :

  • 60 % prévoient désormais des recettes inférieures aux prévisions pour fin 2020 ;
  • 75 % des personnes interrogées ne s'attendent à aucune augmentation des investissements internationaux en 2021. Dans le détail, 31 % s'attendent même à une diminution ;
  • parmi les points positifs de leurs perspectives, 55 % des personnes interrogées se disent « plutôt confiantes » quant à la croissance des recettes en 2021, et 9 % supplémentaires se disent « absolument confiantes ». Cela pourrait être lié au fait que plus de la moitié (56 %) prévoient de réduire leurs budgets opérationnels pour 2021.

Evolution des méthodes de travail

Le sondage interroge les entreprises sur les nouvelles méthodes de travail prenant en compte la distanciation sociale et les mesures de confinement. À la question de savoir ce qu'elles feraient si les restrictions étaient levées et si la situation se normalisait en 2021, près des trois quarts (74 %) ont répondu qu'elles continueraient à adopter le télétravail au moins un jour par semaine, voir deux à trois jours par semaine pour 32 % d’entre elles.

« L'année 2021 s'annonce difficile, avec de nombreuses réductions des budgets opérationnels et une diminution de leurs investissements mondiaux. Toutefois, il est rassurant de constater que la confiance est grande quant au retour de la croissance du chiffre d'affaires l'année prochaine. Il est également clair que le travail à distance sera un héritage durable de cette crise », , commente Nicolas Mackel, directeur général de LFF.

« C'est un moment critique pour les décideurs politiques nationaux. Ils doivent travailler ensemble pour faire en sorte que le secteur financier puisse continuer à jouer son rôle de soutien aux économies réelles et de stimulation de la croissance et de l'emploi sur les marchés mondiaux. Il est essentiel que le secteur financier puisse soutenir le programme Build Back Better, et plus particulièrement l'audacieux Green Deal de l'Europe », conclut-il.

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Assurance vie : Forum de l’investissement OneLife

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, la compagnie d'assurance vie luxembourgeoise One-Life organise à Bruxelles l'édition 2020 du Forum de l’investissement. Face à la crise sanitaire, les visiteurs peuvent assister à l'événement en full digital. Venez vous inscrire !
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Franklin Resources s’apprête à racheter Legg Mason

La Rédaction
Le Courrier Financier

Franklin Resources — gestionnaire d'actifs, filiale de Franklin Templeton — annonce ce mardi 18 février la conclusion d’un accord en vue d'acquérir son concurent Legg Mason. Avec ses multiples filiales, Legg Mason va faire de Franklin Templeton l'un des plus grands gérants d’actifs indépendants et spécialisés au monde, avec un total de 1 500 Mds$ d'actifs sous gestion.

Création d'un géant du secteur

D'après l'Agence Option Finance (AOF), le rachat a été fixé à 50 dollars par action en numéraire. L'opération valorise la société 4,5 Mds dollars, soit une prime de 22,8 % par rapport au cours de clôture de ce lundi. L'opération comprend une reprise de dettes de 2 milliards de dollars. Elle devrait être finalisée au troisième trimestre 2020.

L'acquisition comprendra les principales filiales indépendantes de gestion d'actifs suivantes : Brandywine Global, Clarion Partners, ClearBridge Investments, Martin Currie, QS Investors, Royce Investment Partners, et Western Asset. Ensemble, les équipes d'investissement de Franklin Templeton et les filiales d'investissement de Legg Mason proposeront l'une des plus vastes gammes d'expertise en matière d'investissement du secteur.

Elargir l'offre produits multi-actifs

Les sociétés affiliées de Legg Mason vont compléter l'offre actuelle de Franklin Templeton à plusieurs niveaux :

  • en renforçant les capacités de Franklin Templeton en matière d’investissement obligataire aux États-Unis et dans le monde grâce à Western Asset et Brandywine Global ;
  • en élargissant l'offre de solutions alternatives avec le gérant immobilier, Clarion Partners ;
  • en approfondissant les capacités de solutions quantitatives multi-actifs et multi-facteurs avec QS Investors ;
  • en renforçant la gamme d'actions de Franklin Templetongrâce aux offres distinctes de ClearBridge, Brandywine, Martin Currie et Royce Investment Partners.

« Cette acquisition ajoutera des capacités différenciées importantes à nos stratégies d'investissement existantes (...) Elle apporte un leadership et une force supplémentaires notables dans le domaine des obligations, des actions et des produits alternatifs. L'acquisition élargit également notre offre produits multi-actifs, un domaine clé afin de répondre à la demande croissante des clients pour des solutions complètes et axées sur les résultats », résume Jenny Johnson, Présidente et CEO de Franklin Templeton Investments.

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