Chirine Ben Zaied-Bourgerie – Finastra : reporting ESG, « une bonne gestion des données permettrait une meilleure gestion des risques »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Comment favoriser le développement d'une finance plus durable ? Comment le reporting ESG peut-il contribuer à optimiser la gestion des risques climatiques ? Chirine Ben Zaied-Bourgerie, Directrice de l'innovation chez Finastra, répond en exclusivité au Courrier Financier.
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France : les marchés s’inquiètent d’une victoire de Marine Le Pen à la présidentielle

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Avec l'élection présidentielle 2022 en France, le risque politique fait son retour en bourse. Comment la possibilité d'une victoire de Marine Le Pen affecte-elle les marchés financiers ? Comment les investisseurs s'adaptent-ils ? Le point avec Le Courrier Financier.
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iBanFirst nomme sa Directrice Risque

La Rédaction
Le Courrier Financier

iBanFirst — acteur international des services financiers — annonce ce mardi 27 avril la nomination en interne de sa Directrice des risques. Dans ce cadre, Diane Reille devient « Head of Risk » sous la direction de Pierre-Antoine Dusoulier, CEO de la fintech. Elle est nommée au comité exécutif, où elle assurera le déploiement et l'évolution du dispositif de pilotage des risques dans le cadre du développement à l'international de iBanFirst.

Développer la culture du risque

Pour ce faire, Diane Reille tiendra compte des spécificités locales et de la stratégie business de l'entreprise. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, elle a notamment pour ligne directrice de s'appuyer sur l'expertise technologique de la fintech pour automatiser et ainsi accélérer les procédures et méthodes de suivi des problématiques liées au risque.

Diane Reille diffusera la culture du risque en interne, par la sensibilisation et la formation des nouvelles recrues au sein des équipes commerciales, produits et opérations des différents bureaux européens. Forte de son expérience en gestion de projets stratégiques, elle conduira des projets transverses et fera office de relais auprès de partenaires stratégiques.

Focus sur le profil de Diane Reille

iBanFirst nomme sa Directrice Risque
Diane Reille

Diane Reille est diplômée de Sup de Co' Reims, et détentrice d'un MBA à l'IE Business School. Forte de 6 années d'expérience au pôle Capital Markets de BNP Paribas Londres, elle rejoint en juillet 2018. Elle sera chargée de développer l'activité de couverture du risque de change de la fintech. Diane Reille définira le cadre du dispositif d'évaluation et de maîtrise des risques. Elle mettra aussi en place les processus et outils de mesure et de suivi.

Cette nomination illustre l'hypercroissance de la fintech, malgré le contexte inédit de la crise sanitaire. « À mesure que nous grandissons, la gestion des liquidités, le crédit et le risque deviennent de plus en plus importants. Depuis 3 ans maintenant, Diane Reille a mis à profit son expertise pour nous aider à consolider une forte stratégie de risque. Elle a toujours été un membre clé de l'équipe et cette nomination s'inscrit dans la continuité de tout ce qu'elle a déjà apporté à iBanFirst », commente Pierre-Antoine Dusoulier.

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Développement durable : les risques liés à l’eau, d’après une étude DWS

La Rédaction
Le Courrier Financier

DWS — Deutsche Asset & Wealth Management — publie ce lundi 30 novembre une étude sur les risques liés à l’eau (en anglais). L'enquête a été menée par Francesco Curto, Responsable mondial de la recherche, Michael Lewis, Responsable de la recherche thématique ESG, et Murray Birt, Stratégiste senior ESG chez DWS. L'entreprise fait partie d'un groupe de travail, organisé par le Forum économique mondial (WEF), sur les « transformational investments ».

Cette initiative vise à mettre en place de nouvelles approches pour convertir les risques systémiques mondiaux en un rendement durable, l'eau étant considérée par le WEF comme l'un des six risques systémiques. Les dépenses annuelles nécessaires jusqu'en 2030 pour atteindre les objectifs durables liés à l'eau sont estimées à 670 milliards de dollars US. K'eau est le risque pour lequel les progrès ont été les plus faibles.

Traiter les risques liés à l'eau

Les risques auxquels l'humanité est confrontée sont potentiellement catastrophiques puisqu'aujourd'hui, 785 millions de personnes ne disposent pas d'une source d'eau potable de base et deux milliards de personnes n'ont pas accès à des installations sanitaires élémentaires. Le manque d'assainissement et d'hygiène a entraîné près de 1,6 million de décès en 2017, soit plus que les décès dus aux suicides, aux homicides, aux conflits armés et au terrorisme réunis.

Un tiers des décès dus aux maladies diarrhéiques touchent des enfants de moins de cinq ans. En outre, si l'environnement naturel continue à se dégrader et si des pressions non durables sont exercées sur les ressources mondiales en eau, on estime que d'ici 2050, 52 % de la population mondiale, 45 % du PIB mondial et 40 % de la production céréalière mondiale seront menacés.

L'incapacité à traiter correctement les risques liés à l'eau est probablement due à des facteurs tels que le caractère fragmenté de la régulation de l'eau, les caractéristiques des investissements dans l'eau et la conviction erronée que l'eau est abondante et bon marché.

Qu'est-ce qu'un « transformational investment » ?

En outre, la croissance démographique, le changement climatique et l'incapacité à réparer les dommages causés par les actions passées sont susceptibles d'aggraver encore une situation déjà mauvaise. DWS considère qu'un « transformational investment » doit commencer par un « cadre transformationnel » qui :

  • garantit que le citoyen lambda, le consommateur final, l'investisseur particulier et les investisseurs institutionnels sont conscients des risques liés à la durabilité et à l'eau ;
  • réévalue les rôles des différentes fonctions le long de la « chaîne logistique » en ramenant le concept de séparation des pouvoirs d'Aristote et de Montesquieu. Les gouvernements devraient légiférer : en utilisant la Charte européenne de l'eau pour orienter les politiques. Les commissaires aux comptes devraient mesurer, parce que les gérants ont besoin de principes comptables ESG mondialement acceptés (GAAP) complets avec un audit des pays, des entreprises et des investisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux complets ; les investisseurs doivent investir : mettre en œuvre un cadre d'investissement pour toutes les catégories d'actifs en établissant une distinction claire entre « ne rien faire », intégration des facteurs ESG (extérieur-intérieur) et investissement d'impact/de transformation (intérieur-intérieur).
  • les produits d'investissement qui traitent réellement des risques liés à l'eau et/ou à d'autres facteurs ESG devraient être assortis de frais moins élevés que les produits d'investissement non ESG ou non transformationnels. Les gouvernements devraient appliquer une « redevance de durabilité » aux produits d'investissement qui ne relèvent pas du défi de la durabilité. Les frais les plus élevés devraient être appliqués aux produits d'investissement qui ne font rien, les frais intermédiaires aux produits d'investissement qui intègrent les facteurs ESG et les frais de durabilité gouvernementaux plus faibles ou nuls pour les investissements

Mieux anticiper les risques

L'absence de cadre transformationnel exposera probablement l'eau et éventuellement d'autres facteurs ESG aux risques que les investisseurs tentent simplement d'éviter, même s'ils deviennent le prochain grand défi pour l'humanité d'ici la fin de cette décennie.

DWS invite donc les sociétés de gestion d'actifs à envisager le risque lié à l'eau d'une manière différente, moins cloisonnée et plus holistique, à anticiper les dynamiques et la législation futures et à adopter une charte de l'eau en vue de piloter leurs propres opérations ainsi que leurs activités d'investissement, et éventuellement en collaboration avec d'autres sociétés de gestion d'actifs, demander aux sociétés de faire de même.

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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La SCPI Pierre Expansion Santé cède un actif parisien

La Rédaction
Le Courrier Financier

Au terme d’une consultation restreinte, PIERRE EXPANSION SANTÉ a cédé un hôtel particulier d’environ 1 000 m² et ses dépendances, anciennement à usage de maison de retraite, au groupe DELTA IM, dans le cadre d’un projet de réaménagement en établissement d'enseignement.

Cette cession permet à la SCPI de dégager une plus-value conséquente sur un actif détenu depuis 1996, et à l’acquéreur d’associer un bâtiment historique à un programme neuf en cours de construction sur une parcelle contiguë.

Le site est intégralement pré-loué à un prestigieux établissement d’enseignement italien dans le cadre d’un bail de longue durée.

La SCPI PIERRE EXPANSION SANTÉ était conseillée par les sociétés Flabeau et BNP Paribas Real Estate, ainsi que par l’Etude Michelez Notaires.

L’acquéreur était conseillé par l’étude Monceau Notaires.

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RSE et développement durable : transformer le DAF en Chief Value Officer

Delphine Gibassier
Audencia
Les entreprises se montrent de plus en plus sensibles aux enjeux du développement durable. Comment l'intégration des critères ESG est-elle devenue centrale ? Quels changements pour la fonction de directeur financier ? Les explications de Delphine Gibassier, titulaire de la chaire « performance globale multi-capitaux » et directrice académique de l’Executive MBA Chief Value Officer à Audencia.
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Cygne noir ou rhinocéros gris : les investisseurs auraient-ils dû anticiper l’épidémie de Covid-19 ?

L'équipe de gestion d'Aviva Investors
L’épidémie dévastatrice de coronavirus a relancé le débat sur les « cygnes noirs ». Le Covid-19 est-il vraiment un cygne noir ? Dans quelle mesure les investisseurs peuvent-ils s’assurer que leurs portefeuilles sont capables de résister à la soudaineté de chocs de ce type ? Les explications d'Aviva Investors avec Euan Munro, Directeur général, Mark Robertson, responsable des fonds multi-stratégies et Alistair Way, responsable des actions émergentes.
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Crise sanitaire : Altares ouvre un accès gratuit à son outil de gestion du risque

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le contexte de la crise sanitaire, les entreprises sont confrontées à une crise économique d’une envergure sans précédent. Altares  — spécialiste de la Data Intelligence — annonce ce jeudi 2 avril l'ouverture d'un accès gratuit à son outil de gestion du risque client « intuiz+ », valable jusqu’au 30 juin 2020. Objectif, aider les entreprises à traiter le risque de défauts de paiements et à sécuriser leur trésorerie pour maintenir leur activité.

« La crise inédite que nous traversons plonge les entreprises dans l’incertitude. Plus que jamais, pour assurer la poursuite de leurs activités, elles ont besoin d’informations fiables sur la santé financière et comptable de leurs clients. C’est pour les accompagner au mieux dans cette période difficile et les aider à limiter les répercussions économiques de la crise que nous avons décidé de leur donner à toutes, quelle que soit leur taille, un accès gratuit à notre outil intuiz+ », note Frédéric Barth, directeur général d’Altares France.

Prendre en mains l'outil intuiz+

La plateforme en ligne intuiz+ permet d’extraire des informations exhaustives et en temps réel sur la santé économique de 20 millions d’entreprises. Les utilisateurs peuvent ainsi recueillir des informations clés pour piloter leurs relations avec leurs clients, prestataires, fournisseurs et potentiels nouveaux partenaires :  

  • Données « risques » : score de défaillance et niveau de risque, retard moyen de paiement ;
  • Données financières disponibles : bilans, comptes de résultats, analyse financière ;
  • Données légales : évènements de la vie légale des entreprises et les procédures collectives ;
  • Informations sur les dirigeants et liens capitalistiques : actionnaires, participations directes et indirectes.

L'outil intuiz+ est désormais en accès libre sur simple inscription. Pour en profiter, l'utilisateur doit remplir un formulaire. Il recevra ensuite un e-mail de confirmation d’inscription avec les identifiants à utiliser pour se connecter. Pour faciliter la prise en main d’intuiz+, des formations gratuites sont disponibles en ligne L’offre comprend l’accès à des webinaires de formation à l’outil. La consommation est limitée à 500 entreprises (SIREN).

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