Risque carbone : les fonds Actions Europe et zone euro sont-ils vraiment verts ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce jeudi 18 novembre, Axylia publie une enquête exclusive sur le risque carbone des 50 plus gros fonds actions Europe. D'après cette étude, 72% d’entre eux ne survivraient pas à un prix du carbone. Le point avec Le Courrier Financier.
Lire (6 min.)

Finance durable : quel bilan de la COP26 ?

François Lett
Ecofi
La COP26 qui se tenait à Glasgow s'est achevée le 12 novembre dernier. Entre négociations et concessions, l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C conformément aux Accords de Paris est-il encore tenable ? Les explications de François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
Lire (4 min.)

Neutralité carbone : la SICAV d’Ecofi Choix Solidaire approche les 150 millions d’euros d’encours

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ecofi — société de gestion du Groupe Crédit Coopératif, membre de BPCE — annonce ce mercredi 10 novembre que sa SICAV Choix Solidaire, au double label Finansol et ISR, atteint 148,3 M€ d’encours au 5 novembre 2021. Le fonds s’engage encore davantage vers la neutralité carbone.

3,4 % de performance annualisée

Choix Solidaire finance les entreprises à forte plus-value sociale et/ou environnementale. La SICAV répond aux exigences de la Loi PACTE sur les contrats d’assurance-vie qui s’appliqueront dès 2022. La SICAV enregistre une progression de + 74 % depuis début 2021 et de + 320 % sur 5 ans. Elle a connu une performance annualisée de 3,4 % ces 19 dernières années.

De plus, Choix Solidaire — en cohérence avec la politique d’Ecofi — s’engage encore plus pour le Climat avec trois décisions structurantes : exclusion du pétrole ; exclusion du gaz non conventionnel ; objectif de faire mieux que son univers en matière d’intensité carbone, en prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre (GES) scopes 1, 2 et 3.

Economie sociale et solidaire (ESS)

Choix Solidaire, comme son nom l’indique, finance, pour la partie non cotée, les entreprises de l’économie sociale et solidaire autour de quatre thématiques : agir pour la planète ; agir pour une société plus juste ; agir pour la solidarité internationale ; agir pour entreprendre autrement.

Ecofi finance à taux préférentiel plus de 75 entreprises solidaires, par exemple Villages Vivants (entreprise foncière pour les territoires ruraux), Solifap (société d’investissement de la Fondation Abbé Pierre) ou Acted (Agence d’Aide à la Coopération Technique Et au Développement).

La mission de ces entreprises solidaires est de sauver des vies et de répondre aux besoins essentiels des populations dans les zones les plus difficiles d’accès. Choix Solidaire est référencée sur 14 plateformes d’assurance vie comme Ageas, Apicil, Axa Thema, Generali, etc. Ainsi que sur Boursorama et Fortuneo.

Lire (2 min.)

Tikehau Capital entre en négociations exclusives en vue de l’acquisition du Groupe Sterne

La Rédaction
Le Courrier Financier

Tikehau Capital — groupe de gestion d’actifs alternatifs — annonce ce jeudi 28 octobre être entré en négociations exclusives avec les actionnaires historiques du Groupe Sterne, menés par Meanings Capital Partners, plateforme d’investissement pour la transformation d’entreprises. Ces discussions visent à l’acquisition de la majorité du Groupe Sterne, spécialiste européen du transport et de la logistique durable.

L’équipe de management du groupe devrait réinvestir significativement aux côtés de Tikehau Capital et de Meanings Capital Partners, dans une logique d’accompagnement et de partenariat étroit des trois entités dans la prochaine phase de croissance du groupe Sterne. Tikehau Capital investirait par le biais de son fonds dédié à la transition énergétique « T2 Energy Transition ».

Objectifs de développement

Ce projet d’acquisition s’inscrit dans la stratégie de développement du Groupe Sterne, qui, avec Meanings Capital Partners, a transformé son business model dans le transport et la logistique « premium » à valeur ajoutée. Sur les quatre dernières années, le Groupe Sterne a ainsi vu croître son chiffre d’affaires de 90 M€ à près de 270 M€, grâce à huit opérations de croissance externe et à une croissance organique soutenue. 

L’arrivée de Tikehau Capital comme actionnaire majoritaire représenterait une étape majeure pour le développement du Groupe Sterne — notamment vers l’international — pour poursuivre la stratégie initiée en Europe et en Chine. Aux côtés d’une équipe de management bien représentée au capital de Sterne, Tikehau Capital et Meanings Capital Partners souhaite : 

  • accompagner la stratégie de développement organique et externe du Groupe Sterne dans ses  activités de transport et de logistique à l’international ;
  • renforcer sa position d’acteur de référence du transport et de la logistique durable ;
  • et maintenir un actionnariat salarié significatif. 

Acteur du transport européen

Créé en 1972, le Groupe Sterne est un acteur européen incontournable du transport et de la logistique multi-services avec de fortes positions historiques dans les opérations sur-mesure et à forte  valeur ajoutée. Autour de son offre historique de transport régulier et de livraison de nuit, il a développé trois offres de services complémentaires (time critical, urban delivery, aftermarket), ainsi qu’une plateforme digitale best in class.

L’acceptation de l’offre de Tikehau Capital interviendrait, le cas échéant, à l’issue de la procédure d’information et de consultation des instances représentatives du personnel du groupe Sterne, et  l’opération envisagée pourrait être réalisée d’ici à la fin 2021, sous réserve de l’approbation des autorités  administratives et réglementaires compétentes. 

Limiter les émissions de CO2

« Nous sommes ravis de l’arrivée de Tikehau Capital, pour poursuivre la transformation et la croissance  du Groupe Sterne, afin d’accélérer son développement à l’International et l’accompagner dans sa  transition énergétique. Nous remercions Meanings Capital Partners du parcours extraordinaire réalisé ensemble, pour développer le Groupe sur l’ensemble de ses métiers, sur sa digitalisation, son  internationalisation, et de poursuivre l’aventure avec nous », déclarent Daniel Desage, Président du  Groupe Sterne, et Laurent de Rosnay, Directeur Général. 

« La logistique routière en Europe représente aujourd’hui 33 % des émissions de CO2 liées au transport.  L’optimisation des trajets, le remplissage des camions, la livraison de nuit et l’efficience énergétique des  véhicules sont les principaux leviers identifiés par l’Agence Internationale de l’Energie pour atteindre  l’objectif de 2030. La proposition de valeur du Groupe Sterne, que nous souhaitons encore renforcer en  France et dans les pays limitrophes, répond en tout point à ces recommandations », ajoute Pierre Devillard, Executive Director au sein de l’équipe Private Equity de Tikehau Capital. 

Lire (4 min.)

Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

Lire (3 min.)

La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

Lire (2 min.)

Investissement responsable : LBP AM et Tocqueville Finance réaffirment leur engagement actionnarial

La Rédaction
Le Courrier Financier

Pionniers de l’investissement responsable et gérant de conviction multi-spécialiste, La Banque Postale Asset Management (LBP AM) — société de gestion de La Banque Postale — et sa filiale Tocqueville Finance, dressent ce mercredi 21 juillet le bilan de la saison 2021 des assemblées générales (AG) et de leur politique d’engagement actionnarial.

Cohérence avec sa raison d'être

LBP AM a exercé son droit de vote sur plus de 90 % de ses investissements en actions lors de 630 Assemblées Générales, organisées par 586 sociétés dans 27 pays. Cette saison a été l’occasion pour LBP AM de « marquer une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la transition juste, en termes de climat, de biodiversité, de respect pour les droits humains et, plus globalement, en matière de responsabilité sociale des entreprises ».

Cette position — cohérente avec la raison d’être de La Banque Postale — s’est traduite par le soutien aux résolutions externes (ou résolutions d’actionnaires) qui encouragent les entreprises à adopter des pratiques plus responsables, mais également par l'analyse des résolutions extra-financières proposées par les entreprises elles-mêmes (telles que le « Say on climate »). Dans ce cadre, LBP AM a soutenu 91 % des résolutions d’actionnaires relatives aux sujets environnementaux et sociaux.

Par ailleurs, sur les 10 477 résolutions votées, LBP AM n’en a pas soutenu 2 922 — soit 28 % du total des votes exprimés. Les votes en ce sens portaient principalement sur les élections au conseil (diversité, indépendance), les rémunérations des dirigeants, et les autorisations financières.

Enjeux ESG, au cœur des AG 2021

Dans le bilan des AG 2021 auxquelles le groupe a participé, LBP AM souligne l'importance des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Parmi eux, figurent notamment :

  • Le « Say on Climate », une nouveauté qui doit encore porter ses fruits

La saison 2021 des AG a mis en exergue l’émergence de la prise de conscience environnementale au sein des entreprises, notamment à travers les résolutions « climatiques ».  LBP AM se réjouit que le climat fasse ainsi l’objet d’un dialogue formel et public entre les entreprises et leurs actionnaires et a soutenu 10 résolutions « Say on Climate » sur les 14 auxquelles elle a voté.

Toutefois, certaines stratégies de transition énergétique présentées étaient parfois « insuffisamment précises et ambitieuses ». LBP AM continuera d’être attentif au suivi et à la précision des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), et à leur alignement avec la trajectoire de l’Accord de Paris sur le climat. Elle s’engage également à poursuivre le dialogue engagé avec le management de plusieurs sociétés pour les accompagner dans le processus complexe de transition.

  • Des progrès en matière de rémunération des dirigeants ;

Filiale d’un groupe public, LBP AM fait de la modération des rémunérations des dirigeants un principe de vote important, afin de préserver la cohésion sociale. A ce titre, elle constate les efforts mis en œuvre par certains dirigeants — qui ont renoncé à une partie de leur rémunération en période de crise. Le renforcement des critères RSE dans la rémunération variable est aussi une tendance positive observée en 2021. Le taux d’opposition aux résolutions relatives aux rémunérations s’est élevé à plus de 40 %.

  • A la recherche du « juste dividende » ;

Convaincue que la crise sanitaire et économique exige que les investisseurs contribuent aux efforts collectifs au même titre que les autres acteurs économiques (entreprises, salariés, fournisseurs, pouvoirs publics), LBP AM avait encouragé en 2020 la réduction des dividendes, voire leur suppression si nécessaire.

En particulier, LBP AM recommandait le non-versement dès lors que le groupe avait fait appel à l’aide de l’Etat et des pouvoirs publics — garantie publique de certains financements, recours au chômage partiel, etc. En 2021, LBP AM s’est opposée à près de 10 % des dividendes et 15 % des rachats d’actions.

Politique de vote...

En parallèle de sa politique de vote, LBP AM s’est une nouvelle fois associée à plusieurs initiatives de place dont :

  • 30 % Club France Investor Group : LBP AM s’est associée à 5 autres sociétés de gestion, représentant près de 3 000 milliards d’euros d’actifs sous gestion, afin d’accroître la représentation des femmes au sein des instances dirigeantes du SBF 120 de sorte qu’elle atteigne au moins 30 % en 2025. Maintenant composé de douze membres, le Groupe d’Investisseurs ne vise pas la mise en place de quotas obligatoires, mais soutient une approche volontaire visant à réaliser un changement significatif et durable au sein des entreprises.
  • Climate Action 100+ : aux côtés de près de 600 investisseurs, LBP AM est membre actif de l’initiative qui incite les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre au monde à réduire leurs émissions et à améliorer leur gouvernance sur le climat. LBP AM a notamment participé aux échanges collectifs avec TotalEnergies et avec Engie.
  • Forum pour l’Investissement Responsable : LBP AM soutient activement les travaux du FIR, et en particulier leur campagne annuelle de questions écrites aux entreprises du CAC40 à l’occasion de leurs assemblées générales. Le FIR a posé en 2020 et en 2021 douze questions sur des thèmes tels que la biodiversité, le salaire décent ou la fiscalité.
  • Finance for Tomorrow : LBP AM a également rejoint la 1ere coalition mondiale d’engagement initiée par Finance for Tomorrow, qui représente 3 600 milliards d’euros, pour promouvoir une transition socialement juste vers des économies bas-carbone

...et initiatives fortes

« Cette saison 2021 des assemblées générales a confirmé, après une saison 2020 marquée par le choc de la crise sanitaire, la montée en puissance des thèmes chers à LBP AM en matière de transition juste » explique Guillaume Lasserre, Directeur adjoint de la Gestion de LBP AM.

« Les différentes résolutions déposées en matière de transition énergétique, de lutte contre les discriminations ou encore de rémunération de dirigeants tout comme les premières initiatives de Say on Climate proposées à cette occasion par plusieurs entreprises illustrent cette prise de conscience et l’évolution favorable des pratiques des entreprises », ajoute-il.

« Et parce que nous sommes convaincus que notre rôle d'actionnaire est un vecteur important d'impact dans l'alignement des sociétés sur les meilleures pratiques, LBP AM s’est efforcée d’intensifier encore son dialogue actionnarial avec les entreprises, outil clé pour améliorer l’analyse des résolutions, expliquer de façon constructive les motivations de nos oppositions et accompagner la transition juste de leurs activités », conclut-il.

Lire (6 min.)

Climat : la pression s’intensifie sur les pouvoirs publics

François Lett
Ecofi
D'après un récent rapport, la France a encore des progrès à faire concernant ses émissions de carbone. Comment le pays peut-il remplir les objectifs de sa transition vers une économie bas-carbone ? Le point avec François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
Lire (4 min.)

Climat : les nouvelles ambitions

l'équipe Etudes et Stratégie de CPR AM
CPR AM
L’arrivée au pouvoir de Joe Biden a impliqué un virage à 180° dans la politique environnementale des Etats-Unis. Cela s’est notamment matérialisé par l’organisation d’un sommet sur le climat, auquel ont participé les dirigeants des principales puissances, dont la Chine, et lors duquel plusieurs annonces ont été faites ou répétées. Pour s’y retrouver, nous faisons ici le point sur les objectifs climatiques des grandes puissances et sur les stratégies qui y sont associées. Nous nous attardons en particulier sur la possible mise en place d’une taxe carbone aux frontières.
Lire (4 min.)

Neutralité carbone : vers une dérive de l’objectif ?

François Lett
Ecofi
Après le Sommet Climat d'avril 2021, de nombreux pays s'engagent pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Comment l'objectif de neutralité carbone peut-il se transposer à un territoire, une entreprise, un citoyen ? Faut-il craindre une dérive de l'objectif initial des Accords de Paris ?
Lire (3 min.)

Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

Lire (2 min.)

Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

Lire (2 min.)

[ETUDE] Climat : le secteur financier sous-estime les risques les plus importants

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Carbon Disclosure Project (CDP) — organisation mondiale à but non lucratif — publie ce mercredi 28 avril son rapport Le temps de la Finance Verte (en anglais), consacré aux émissions de gaz à effet de serre (GES) financées par les activités d'investissement. Ce document passe au crible les données environnementales structurées et comparables fournies par 332 institutions financières (investisseurs institutionnels, sociétés de gestion, banques et assureurs) qui représentent 109 000 Mds$ d'actifs.

Quel impact des portefeuilles ?

Les GES associées aux activités d’investissement, de prêt et de souscription d’assurance des institutions financières, sont en moyenne plus de 700 fois supérieures à leurs émissions directes. La quasi-totalité des impacts et des risques climatiques liés aux institutions financières proviennent du financement de l’économie. Pourtant, seules 25 % des institutions financières interrogées ont déclaré les émissions de leur portefeuille.  

84 organisations ont déclaré l’impact de leur portefeuille, dont AXA Groupe, Société Générale, Allianz SE et Legal and General, qui représentent un total de 27 000 Mds$ d’actifs sous gestion. Plus de la moitié d'entre elles ont inclu moins de 50 % de leurs portefeuilles dans leurs rapports sur les émissions financées. Un nombre croissant d’institutions financières qui s’engagent en faveur d’une économie neutre en carbone. Le secteur doit donc prendre des mesures supplémentaires pour aligner les portefeuilles sur cet objectif.

Moins de la moitié des banques (45 %), des investisseurs institutionnels (48 %) et des gestionnaires d'actifs (46 %) déclarent prendre  des mesures pour aligner leurs investissements sur un objectif bien inférieur à 2 °C, et seulement  27 % des assureurs le font pour les primes. Ces mesures comprennent, par exemple, la fixation d’objectifs de réduction des émissions financées, par l’engagement auprès des entreprises  financées ou l’investissement dans les énergies renouvelables.

Mesurer les risques liés au climat

En plus de sous-déclarer les émissions de leur portefeuille, les institutions financières sous-estiment également les risques liés au climat. Si elles identifient plus couramment les risques opérationnels directs liés au climat, tels que les dommages physiques (41 %), la grande majorité ne déclare pas  encore les risques de crédit (65 %), tels que le défaut de remboursement des emprunteurs, ou les  risques de marché (74 %), tels que les actifs échoués (stranded assets) et la dévaluation des valeurs  de marché.  

Pourtant, ces risques de crédit et de marché ont un impact financier potentiel déclaré beaucoup plus  élevé, de plus de 1 000 milliards de dollars US cumulés (contre seulement 34 milliards de dollars  US pour les risques opérationnels déclarés). Cela montre que de nombreuses institutions financières  ne déclarent pas encore et/ou ne gèrent pas leurs risques climatiques les plus importants – comme  ceux liés aux financements.  

Néanmoins, les institutions financières semblent se concentrer sur les opportunités de transition vers  une économie bas carbone. 76 % d'entre elles identifient des opportunités dans les produits  financiers durables, tels que les prêts liés à la durabilité (sustainability-linked loans), les obligations  vertes et de transition (green and transition bonds), les fonds d'investissement durables et les solutions assurantielles, dont la valeur s’élève à 2 900 milliards de dollars US. 

Essor de l'engagement actionnarial

La plupart des institutions financières font d’ailleurs état d'un suivi des questions liées au climat par  leur conseil d'administration, même si celui-ci reste largement axé sur les opérations directes plutôt  que sur les activités de financement. Cette tendance est encore plus notable dans le secteur de  l'assurance, où la supervision du conseil d'administration ne couvre l’impact du changement climatique généré par la politique de souscription que chez 31 % des assureurs.  

Les institutions financières doivent s’assurer que les entreprises qu’elles financent sont préparées à la transition vers une économie neutre en  carbone, à travers la mesure et la publication de leur impact environnemental. Seuls 46 % des investisseurs institutionnels et 50 % des gestionnaires d'actifs ont fait état d'un engagement — le plus souvent par l’engagement actionnarial. Les initiatives d'engagement collectives comme la Non-Disclosure Campaign et la Science-Based Targets Campaign du CDP offrent aux  investisseurs un premier pas vers le dialogue actionnarial. 

Vers l'accélération du changement ?

« Les institutions financières détiennent la clé de l'économie neutre en carbone et protectrice des  ressources naturelles dont nous avons besoin. La totalité de l'impact environnemental du secteur financier provient de ses activités d'investissement, de prêt et de souscription de polices d'assurance, et plutôt que de contribuer à notre crise climatique, ce capital doit au contraire être exploité comme un accélérateur de changement », déclare Laurent Babikian, Directeur des engagements investisseurs, CDP Europe.

« Les institutions financières qui entendent jouer leur  rôle dans cette transition doivent rapporter pleinement l'impact de leurs financements et aligner  rapidement leurs activités en fixant des objectifs fondés sur la science. Alors que l'UE et d'autres  pays améliorent les règles de reporting obligatoire, le CDP - avec ses plus de 20 années  d'expérience dans la fourniture de données environnementales aux marchés financiers - est  idéalement placé pour évaluer le niveau d'action du secteur financier »

Titre

Le rapport Le temps de la Finance Verte cite les meilleurs exemples de pratiques des institutions financières qui ont communiqué leurs informations — notamment BNP Paribas pour les processus  d’évaluation de ses portefeuilles, Allianz SE pour sa gestion des questions liées au climat, et ABN AMRO pour la mesure et la publication des émissions de ses portefeuilles.

Le rapport Le temps de la Finance Verte du CDP analyse les données environnementales structurées et comparables fournies par 332 institutions financières représentant 109 000 milliards de dollars d'actifs. Ces institutions ont répondu au premier questionnaire 2020 du CDP sur le changement climatique destiné au secteur des services financiers et aligné sur les recommandations de la TCFD.

Lire (6 min.)

Changement climatique : la Candriam Academy lance un module de formation

La Rédaction
Le Courrier Financier

Candriam — société de gestion d’actifs multi-spécialiste, dotée de plus de 25 ans d’expérience en l’investissement durable — annonce ce jeudi 15 avril le lancement d’un nouveau module de formation dédié au changement climatique au sein de la Candriam Academy. Il s'agit du dixième module proposé par cette plateforme mondiale de formation en ligne — gratuite et en libre accès — dédiée à l’investissement responsable et durable.

Module d'information

Le nouveau module dédié au changement climatique vise à analyser les changements liés aux évènements climatiques extrêmes, dus à l’activité humaine et aux émissions de gaz à effet de serre (GES) associées. Le module explore également la compensation carbone et les risques liés à la transition vers une économie bas-carbone. En une heure de formation, le nouveau module couvre :

  • les causes du changement climatique et du réchauffement planétaire, en expliquant la distinction entre ces deux phénomènes ;
  • l’évolution des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre au fil du temps ;
  • l’Accord de Paris : comment en sommes-nous arrivés là et quel en sera le fonctionnement ? ;
  • les principes qui encadrent le système des crédits carbone et les « Dirty 100 » qui sont responsables de 70 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

Changement climatique

Selon l’édition 2021 du Rapport sur les risques mondiaux publié par le Forum économique mondial, les évènements climatiques extrêmes sont reconnus comme l’un des principaux risques susceptibles de survenir à l’échelon mondial — suivis de près par le manque d’action climatique. Les investisseurs, les entreprises et les gouvernements s’efforcent d’obtenir un statut « net zéro » et prennent des mesures pour empêcher une hausse des températures mondiales de plus de 2⁰C. Dans ce cadre, la collaboration et le partage des connaissances sont appelés à jouer un rôle crucial.

« Le changement climatique continue de représenter la priorité principale de la communauté internationale, qui joue un rôle déterminant dans la gestion des risques pour les entreprises et les investisseurs. En raison de la nature complexe du changement climatique, nous estimons qu’il est important de tirer parti de notre savoir-faire en matière d’investissement responsable afin de développer un module ouvert à tous et facile d’accès, qui chercherait à éduquer et informer notre base de membres grandissante sur ces risques », déclare David Czupryna, responsable du développement ESG.

Ces dernières années, Candriam s’est attaché à répondre de manière active à la question du changement climatique, en développant de nouveaux produits innovants afin de répondre aux besoins croissants de ses clients. En juin 2019, Candriam a lancé son premier fonds neutre en carbone, « Candriam Sustainable Equity Climate Action ». Il investit dans des entreprises internationales développant des solutions au changement climatique à long terme. Le fonds associe la durabilité à l’investissement thématique, deux savoir-faire clés de Candriam.

Lire (3 min.)