ESG : les engagements en faveur de la nature commencent à devenir sérieux

Michael Lewis
DWS
Forêts, océans, climat... En 2023, la protection de la planète arrive en tête des agendas politiques. Comment se traduisent les engagements financiers en faveur de la nature ? Quelles trajectoires se dessinent pour les investissement ESG ? Les explications de Michael Lewis, responsable de la recherche ESG chez DWS.
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L’AMF publie une note sur les engagements extra-financiers contractuels des fonds ESG-ISR

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce lundi 12 juin la synthèse d’une étude et de ses constats à la suite d’une série de contrôles thématiques courts appelés SPOT. L’étude concerne une analyse des réponses apportées à un questionnaire détaillé par 176 sociétés de gestion de portefeuille (SGP) généralistes, qui ont au moins un engagement extra-financier contractuel sur au moins un de leur fonds.

La campagne de contrôles a ciblé quant à elle cinq de ces 176 SGP dont les fonds ESG (intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) ou d’investissement socialement responsable (ISR) représentent entre 20 % et 90 % des encours totaux en gestion collective. Cette publication met en avant les bonnes et mauvaises pratiques constatées.

Respect des engagements ESG-ISR

L’AMF avait procédé à une première série de contrôles SPOT (supervision des pratiques opérationnelle et thématique) sur les dispositifs ISR et ESG des SGP, dont les enseignements ont été publiés en juillet 2019. Pour les contrôles SPOT menés au deuxième semestre 2022, l’AMF a sélectionné cinq SGP qui opèrent une gestion diversifiée à travers des fonds investis en actions, en instruments monétaires et obligataires.

L'AMF a adressé au T2 2022 un questionnaire aux SGP de la Place portant sur le dispositif de contrôle du respect des engagements ESG-ISR pris par les acteurs au sein de leurs fonds ouverts au 31 mars 2022. L’analyse des réponses par les 176 SGP exerçant une gestion traditionnelle et ayant défini au moins un engagement extra-financier contractuel dans au moins un de leurs fonds a servi d'appui aux contrôles SPOT et complété leurs conclusions et constats.

Les travaux menés ne ciblent pas la pertinence des engagements extra-financiers retenus par les SGP contrôlées mais uniquement les processus internes relatifs à ces engagements. Parmi les thématiques qui intéressaient plus particulièrement l’AMF, figurent :

  • l’organisation et les moyens mis en œuvre en matière de gestion ESG / ISR ;
  • la méthodologie de gestion et de notation ESG ;
  • le processus de sélection et de contrôle des fournisseurs externes de données extra-financières ;
  • le processus de construction et de revue de l’univers d’investissement initial des fonds et le dispositif d’investissement des fonds ESG / ISR ;
  • la cartographie des engagements en vigueur, notamment en termes d’exclusion des émetteurs ;
  • le contrôle du respect des engagements ;
  • les informations fournies aux investisseurs sur les engagements extra-financiers contractuels ;
  • le rôle des dépositaires dans le contrôle des engagements extra-financiers des fonds.

Dépendants des fournisseurs de données

L’AMF constate que les cinq établissements contrôlés ont mis en place des moyens humains et techniques importants et en augmentation pour la définition, la revue, le pilotage et le contrôle des engagements contractuels extra-financiers. Par ailleurs, les systèmes de notation ESG, bien que fréquemment développés par les SGP elles-mêmes, restent dépendants des fournisseurs externes de données ESG. Or, seule une SGP sur cinq contrôle la qualité de ces données extra-financières avant leur intégration dans l’algorithme de notation ESG.

La synthèse souligne une insuffisance des travaux de contrôle permanent ciblant la justification des corrections apportées aux notes ESG calculées par l’algorithme de notation (ce que l’on appelle le forçage). Seules 40 % des SGP du panel SPOT réalisent ces diligences de manière satisfaisante. Quant à la construction et à la revue de l’univers d’investissement des fonds ESG-ISR, l’AMF a identifié qu’elles étaient réalisées par une équipe indépendante de la gestion pour les cinq SGP contrôlées.

Cette pratique est moins courante au sein des 176 SGP du questionnaire. De plus, l’AMF a constaté que seules deux des cinq SGP du panel SPOT contrôlent a posteriori la cohérence des univers d’investissement avec la politique ESG des fonds. Un constat similaire est fait sur la base du questionnaire. 50 % des SGP interrogées ont déployé un contrôle de ce type.

Quelques pistes d'amélioration

La synthèse détaille également la réalisation des contrôles du respect des engagements avant et après investissements. Sur les 176 SGP ayant répondu au questionnaire, 77 % ont mis en place des contrôles d’ordre manuel et 74 % des contrôles automatiques (bloquants pour 65 % d’entre elles). Toutefois, la combinaison de ces deux types de contrôles n’est pas généralisée. En revanche, l’AMF a constaté l’existence d’une piste d’audit robuste s’agissant des contrôles exécutés pour quatre des SGP du panel SPOT.

Cette note aborde également deux types de non-conformité aux engagements extra-financiers contractuels : la non-conformité active, qui relève d’une décision volontaire de la gestion, et la non-conformité passive liée à des évolutions externes à la SGP. Sur le périmètre des 176 SGP du questionnaire, 55 % d’entre elles n’ont identifié aucune non-conformité de ce type en 2020 et 2021.

Quelles responsabilités pour les SGP ?

De plus, le volume de non-conformités extra-financières déclarées à l’AMF entre janvier 2021 et mars 2022 ne s’établit qu’à 0,4 % du volume total de non-conformités (financières et extra-financières) déclarées. L’AMF rappelle le besoin de renforcer en continu le processus de contrôle des engagements extra-financiers, notamment dans un contexte de renforcement des exigences réglementaires, en tenant compte du risque de promesses trompeuses aux investisseurs si ces engagements ne sont pas respectés.

L’AMF constate que le rôle des dépositaires dans le processus de contrôle du respect des engagements extra-financiers contractuels reste limité car seulement 30 % des 176 SGP indiquent avoir échangé sur le sujet avec les dépositaires des fonds gérés. Sur le panel SPOT, un seul des six dépositaires concernés intervient sur le contrôle a posteriori de certains engagements extra-financiers de ces fonds. L’AMF rappelle aux dépositaires leurs responsabilités dans le contrôle du respect de ces engagements et aux SGP la nécessité de mettre à disposition des dépositaires les données nécessaires à ces contrôles. 

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Refonte du Label ISR : des contraintes renforcées pour la gestion durable

Sabrine Aouida
WeeFin
La refonte du label ISR (Investissement Socialement Responsable) fait l’objet d’une consultation de place jusqu’à ce mercredi 31 mai. Sa nouvelle mouture est attendue pour fin septembre. Face à de nouvelles contraintes, l’offre risque de se polariser entre des fonds ESG (Environnement, Social, Gouvernance) « plus que parfaits » et des fonds articles 8 qui ne répondront plus aux critères de l’investissement ISR. Le point avec Sabrine Aouida, Head of ESG Expertise de WeeFin.
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ISR : Janus Henderson obtient le label pour deux fonds article 9

La Rédaction
Le Courrier Financier

Janus Henderson Investors — gestionnaire d’actifs international — annonce ce jeudi 5 mai l’obtention de label ISR  pour ses deux fonds Article 9. Il s'agit de « Janus Henderson Horizon US Sustainable Equity Fund » et de « Janus Henderson Horizon Sustainable Future Technology Fund ». Ces fonds viennent rejoindre le véhicule « Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity », qui détient le label ISR depuis 2019.

Six piliers pour le label ISR

Après une évaluation rigoureuse menée par Ernst & Young, Janus Henderson est parvenu à démontrer que les deux fonds étaient conformes aux exigences du label ISR. Le processus de labellisation ISR se concentre sur six piliers principaux : des objectifs ESG bien définis ; une stratégie de suivi des objectifs ; une intégration claire dans le processus d'investissement ; une politique d'engagement et de vote ; une transparence accrue dans la communication et le reporting ; et le contrôle et le suivi constants des performances et de l'impact ESG.

Ces critères de labellisation et de certification sont essentiels pour permettre aux investisseurs de distinguer les fonds qui mettent véritablement en œuvre une méthodologie d'investissement socialement responsable robuste et aboutissent à des résultats mesurables. « L'investissement responsable est au cœur de la démarche de nos clients français en quête de performance et d'impact. Le label ISR définit un cadre exigeant et minutieux, permettant aux clients d'investir en toute confiance dans des fonds qui privilégient la transparence », déclare Charles-Henri Herrmann, Directeur du Développement France & Distribution BeNeLux chez Janus Henderson.

Technologies durables

Le fonds « Janus Henderson Horizon US Sustainable », géré par Hamish Chamberlayne et Aaron Scully, a pour principal objectif d'investissement la durabilité. Le fonds investit dans des sociétés américaines qui font face aux défis que posent les mégatendances mondiales, telles que le changement climatique, les contraintes liées aux ressources, la croissance démographique et le vieillissement des populations, ainsi que dans des sociétés cherchant à opérer une transformation positive des secteurs dans lesquels elles opèrent.

Le fonds « Janus Henderson Sustainable Future Technologies », géré par Richard Clode, Alison Porter et Graeme Clark, investit dans des entreprises liées aux technologies durables. Il sélectionne celles qui tirent au moins 50 % de leurs revenus des thématiques relatives à ces technologies — à savoir démocratisation numérique, santé technologique, infrastructures à faible émission de carbone, sécurité des données, villes intelligentes, transports durables, optimisation des ressources et de la productivité, technologies énergétiques propres. Le fonds s'aligne ainsi sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.

Développer un cadre ESG

« Le fonds applique un cadre ESG cohérent à l'ensemble du processus d'investissement, de sorte que les investisseurs peuvent être assurés que leur capital est correctement orienté vers l'investissement durable et la création de valeur à long terme qui en découle », indique Hamish Chamberlayne, Responsable des actions durables internationales chez Janus Henderson Investors.

« La complexité de l'investissement durable et la nature encore récente des données, de la recherche et de la réglementation exigent une gestion active et une recherche fondamentale bottom up pour fournir à nos clients le double objectif dont ils ont besoin. Nous accueillons l'obtention du label ISR comme une reconnaissance de la rigueur de notre analyse durable », explique Richard Clode, Gérant de portefeuille chez Janus Henderson Investors.

La prise en compte des facteurs ESG n'est pas une nouveauté pour Janus Henderson. La société gère depuis longtemps des fonds durables, notamment la stratégie Janus Henderson Global Sustainable Equity, qui a fêté ses 30 ans en 2021. Au cours de l'année écoulée, Janus Henderson a renforcé la gouvernance et la transparence des pratiques ESG. La société a formé une équipe spécialisée dans les investissements ESG afin de fournir une gouvernance supplémentaire autour des investissements en particulier.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Stéphane Lévy – Chahine Capital : Digital Stars Eurozone, prochainement une offre ISR

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Fin 2021, Chahine Capital revient sur les performances de ses fonds actions face à l'inflation. Comment se comporte la gamme en zone euro ? Quel bilan pour le nouveau fonds Digital Stars US Equities ? Le gérant d'actifs revient également sur son développement ESG/ISR à horizon 2022.
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Olivier Chamard – Sycomore AM : ISR, « Sycomore Eco Solutions investit dans les sociétés à impact »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pour le T4 2021, Sycomore Asset Management (Sycomore AM) revient sur le déploiement de sa gamme. Quels fonds d'investissement ISR le gérant met-il en avant auprès des CGP ? Quelles perspectives de développement en termes de gestion thématique pour 2022 ?
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Europe : des fonds verts de plus en plus nombreux mais des objectifs peu clairs

Cesare Vitali
Ecofi
Novethic vient de publier son étude annuelle sur le marché des fonds verts en Europe. Il en ressort que les fonds verts représentent 1,3 % des encours de gestion d'actifs européenne, avec des objectifs parfois encore très flous. Quelles sont les pistes d'amélioration pour un réel impact de ces fonds verts ?
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Surplus d’épargne Covid : 4 solutions pour concilier acte citoyen et patrimonial

Vincent Cudkowicz
Primaliance
La pandémie mondiale, qui a permis à de nombreux Français d’accroitre leur épargne, a mis également en lumière leur envie de privilégier les placements, vertueux, utiles à la société et/ou respectueux des critères ESG. Quelles solutions de placements sont à disposition de ceux qui souhaiteraient concilier vertu citoyenne et patrimoniale ? Les explications de Vincent Cudkowicz, cofondateur et directeur général, BIENPRÉVOIR.FR et Primaliance.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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ISR : les fonds verts et la taxonomie européenne

François Lett
Ecofi
L'arrivée de la taxonomie européenne va-t-elle accélérer la croissance de la finance verte en Europe ? D'après une récente étude Novethic sur la part « taxonomie-compatible » des fonds verts, il y a encore du chemin à parcourir. Les explications de François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
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RSE : près de 60 milliards d’euros dans des fonds d’actifs verts non cotés

La Rédaction
Le Courrier Financier

Novethic, avec le soutien de l’ADEME, présente ce 29 janvier les résultats de l'étude « Les promesses des fonds verts non cotés européens ». Ce document quantifie les montants investis dans des actifs verts par 223 fonds européens non cotés : infrastructure, capital investissement, immobilier, etc.

L’étude présente les caractéristiques environnementales d’un champ encore peu exploré de la finance durable. Les informations disponibles sur ce type de fonds sont bien plus limitées que dans l’univers coté, et pourtant indispensables pour attirer les investisseurs institutionnels qui s’intéressent de manière croissante à cette petite portion de marché.

https://www.youtube.com/watch?v=JT8huCVqZf8&feature=youtu.be&utm_source=Novethic+Presse+FR&utm_campaign=f40df297f5-EMAIL_CAMPAIGN_EVENT_FONDS_VERTS_NC_ERRATUM_COPY_0&utm_medium=email&utm_term=0_2958c0036a-f40df297f5-171273957

L’impulsion de l'accord de Paris

La majorité des 223 fonds environnementaux d’actifs non cotés ont été lancés ces 4 dernières années. Ils témoignent de l’élan nouveau impulsé par l’Accord de Paris : l’année 2016 a ainsi enregistré un record de collecte avec 12 Mds€ investis sur 35 fonds. Les fonds verts représentent moins de 10 % des fonds non cotés mais leur part reste plus importante que celle des fonds verts cotés (moins de 1 % des fonds européens).

Les pays leaders concernant la gestion de fonds verts non cotés sont le Royaume-Uni, suivi à distance par la France et l’Allemagne. Ce sont eux qui concentrent aussi la majorité des projets d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique.

Les énergies renouvelables en tête

Plus de la moitié des fonds d’actifs verts non cotés recensés par Novethic sont dédiés aux énergies renouvelables dont les encours représentent plus de 26 Mds€ d’actifs. Ces fonds, qui misent plutôt sur le refinancement d’actifs en production désormais très matures comme les parcs éoliens terrestres, peuvent offrir des rendements moins élevés. Les produits les plus attractifs d’un point de vue financier sont ceux qui interviennent plus en amont dans la chaîne de financement des projets, ou qui se positionnent sur des thèmes d’investissement plus innovants comme les smart cities.

Une demande verte encore faible du côté des institutionnels

Si la tendance générale est à la diversification vers des investissements dits alternatifs comme les infrastructures, la demande de fléchage vert reste modeste chez les investisseurs qui souscrivent à cette offre de fonds d’actifs non cotés. Ils sont peu exigeants sur la qualité du reporting environnemental, qu’il s’agisse d’émissions évitées ou de puissance installée, à l’exception de la Banque Européenne d’Investissements (BEI) et de quelques investisseurs à dominante publique très engagés sur le climat. Pour eux, le label Transition Energétique et Ecologique pour le Climat (TEEC) proposé par le gouvernement français et dont Novethic est auditeur est un élément d’attractivité.

Des perspectives prometteuses

La mise en œuvre du plan d’action sur la finance durable de la Commission européenne devrait apporter de nouveaux développements à ce marché encore émergent. La publication d’une taxonomie standardisée des activités vertes permettra de mieux orienter les flux financiers vers la transition énergétique et écologique. Cela suppose que les investisseurs montent en puissance dans la définition de leurs stratégies vertes et leurs exigences de reporting. Ils devraient être incités à le faire par les nouvelles obligations de transparence sur la prise en compte de critères ESG et de gestion des risques climat.

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