Investir en biens divers : l’AMF met en garde contre plusieurs acteurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié ce lundi 2 octobre la liste des nouveaux sites internet identifiés qui proposent en France d’investir dans des biens divers, mais sans disposer des autorisations nécessaires. Voici la liste de ces acteurs non autorisés :

Investir en biens divers : l’AMF met en garde contre plusieurs acteurs
Source : AMF

Pour rappel, toute offre d’investissement dans des biens divers doit être enregistrée à l’AMF pour être commercialisée. La liste blanche des offres enregistrées en biens divers est également consultable sur le site internet de l’AMF. Depuis le 1er janvier 2023, l’AMF a ajouté cinq noms sur sa liste des sites non autorisés à proposer des investissements dans des biens divers. En 2022, elle avait inscrit 20 noms sur cette liste, dont 11 en catégorie « vins ». 

Vigilance constante

La liste de l’ensemble des sites non autorisés à proposer des investissements dans des biens divers est disponible sur le site internet de l’AMF (rubrique : Espace Épargnants → Protéger son épargne → Listes noires et mises en garde) et sur le site internet Assurance Banque Épargne Info Service – ABE IS (rubrique : Épargne → Se protéger contre les arnaques → Les listes noires des sites internet et entités non autorisés).

Cette liste est mise à jour régulièrement mais n’a pas vocation à être complète car de nouveaux acteurs non autorisés apparaissent régulièrement. Par ailleurs, les décisions d’enregistrement délivrées par l’AMF sont consultables sur le site internet de l’AMF. 

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Réseaux sociaux : l’AMF et l’ARPP lancent le certificat de l’influence responsable dans la finance

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) lancent ce jeudi 7 septembre un module de formation destiné aux influenceurs dans la finance. Objectif, favoriser la professionnalisation de l’influence commerciale, activité désormais encadrée par la loi. L'AMF et l'ARPP renforcent ainsi leur collaboration en faveur d'une publicité claire et responsable dans le domaine des produits financiers.

Près de 1 000 influenceurs certifiés

Dans le cadre de leur collaboration, initiée dès 2011, les deux autorités avaient annoncé en juillet 2022 leur projet de créer un module spécifique au secteur financier du « certificat de l’influence responsable » lancé par l’ARPP en 2021. A ce jour, l’ARPP a délivré ce certificat à près de 1 000 influenceurs français ayant suivi avec succès cette formation en ligne généraliste sur les bonnes pratiques en matière de marketing d’influence.

L’investissement est l’un des secteurs sur lesquels communiquent beaucoup d’influenceurs. Partant de ce constat, l’AMF a apporté son expertise à l’ARPP pour mettre en place ce parcours pédagogique sur les règles s’appliquant dans le secteur des produits et services financiers, dans son périmètre (hors banque et assurance).

Cette formation aborde les produits d’investissement (actions, obligations, ETF, fonds, dérivés), les différents services (conseil en investissement, gestion de portefeuille, réception et transmission d’ordres). Elle fait un focus sur le trading et les recommandations d’investissement, les professionnels autorisés et comment vérifier les autorisations, les crypto-actifs et les prestataires de services sur actifs numériques (PSAN), les biens divers (investissement en biens tangibles comme les forêts, le vin, etc.) et le financement participatif.

Les deux autorités détaillent aussi dans ce module les règles à respecter en termes de communication sur une offre d’investissement, en précisant les produits et services dont la publicité est interdite — contrats à haut risque de perte comme les options binaires, et certains CFD sur le Forex.

Assurer la protection des épargnants

Pour réussir le certificat d’influence responsable option « publicité financière », les influenceurs doivent obtenir au minimum 75 % de bonnes réponses aux 25 questions à choix multiples. Ce certificat vient en complément du certificat « généraliste », mis à jour des nouvelles dispositions instaurées par la loi du 9 juin 2023 encadrant l’activité d’influence commerciale — obligation de la mention « publicité » ou « collaboration commerciale », guide de bonne conduite des influenceurs du ministère de l’Economie, règles déontologiques du code de l’ARPP.

L’ARPP assure un suivi des créateurs de contenu certifiés et peut leur retirer le bénéfice de ce certificat en cas de non-respect des règles du code de la consommation sur la communication et de celles du code de l’ARPP.

« La protection des épargnants est notre première priorité. Si une publication d’un influenceur est rémunérée, il est crucial que le public en soit informé de façon claire. La finance est un secteur très encadré et la communication en matière d’investissement doit respecter des règles, être claire, exacte, non trompeuse, équilibrée. Il apparaît que certains influenceurs l’ignorent », commente Marie-Anne Barbat-Layani, présidente de l’AMF.

« Ce certificat de l’influence responsable en publicité financière contribuera à professionnaliser ce milieu et protéger les épargnants de produits financiers trop complexes ou trop risqués. Nous encourageons les professionnels faisant appel à des influenceurs à s’assurer que ces derniers ont bien obtenu le certificat », ajoute-elle.

Encadrer la publicité sur les actifs numériques

« Dans le cadre de sa mission statutaire de mener une action en faveur d’une publicité loyale, véridique, saine et responsable en faveur des consommateurs-citoyens et des professionnels, l’ARPP a mis en place le Certificat de l’influence responsable qui contribue à ses actions de prévention et à la pédagogie nécessaire aux créateurs de contenus dans le cadre de leur activité d’influence commerciale », explique précisé Stéphane Martin, directeur général de l’ARPP.

« Le Certificat est utile à tous. Combinant leurs expertises respectives, le travail avec l’AMF pour créer un module spécifique relatif à la publicité financière, permettant aux influenceurs d’appréhender les dispositions de droit positif et les Recommandations du Code de l’ARPP applicables, s’inscrit dans un objectif commun et partagé de protection des publics-épargnants », ajoute-il.

Par ailleurs, dans le cadre de leur programme de travail commun, les deux autorités ont collaboré sur la mise à jour des recommandations de l’ARPP portant sur le secteur financier (produits et services financiers et d’investissement, produits atypiques, produits et contrats à effet de levier) et la création d’une nouvelle recommandation sur la publicité sur les actifs numériques, afin d’intégrer les évolutions de la réglementation et des pratiques.

Ces recommandations seront applicables à compter du 1er octobre. Une session de sensibilisation des membres de l’ARPP (annonceurs, agences de communication, régies, médias) et des créateurs de contenus à ces enjeux par des experts de l’AMF et de l’ARPP est également prévue à l’automne.

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Regroupement de crédits : l’ACPR alerte sur des pratiques contraires aux intérêts des clients

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) — autorité administrative qui contrôle les secteurs de la banque et de l’assurance et veille à la stabilité financière — alerte ce mardi 16 mai sur des pratiques contraires aux intérêts des clients, dans le secteur du regroupement de crédits. Plus de détails.

Deux réseaux d'IOBSP concernés

Plusieurs contrôles sur place ont été conduits en 2021 et 2022 auprès d’intermédiaires en opérations de banques et services de paiement (IOBSP), à la fois chez les intermédiaires au contact du client mais aussi dans les têtes de réseaux, franchiseurs ou « packageurs en crédits » sur le modèle des courtiers grossistes.

Des carences importantes dans la commercialisation d’opérations de regroupement de crédits ont été mises en évidence, tant dans la transparence des informations précontractuelles que dans le montage des opérations qui tient trop peu compte de l’intérêt des clients. Deux réseaux d’IOBSP ont notamment été mis en demeure de cesser ces pratiques.

Pratiques préjudiciables

Parmi celles-ci, il a été fréquemment relevé que l’intermédiaire en opérations de banque et services de paiement (IOBSP) en charge de la commercialisation se présente à tort sous le nom de la marque commerciale du réseau distributeur et minore le montant réel de sa rémunération. Les contrôles montrent également que les intermédiaires ne recueillent pas de façon formalisée les informations sur la situation de leurs clients.

En conséquence, il ne leur est pas possible de vérifier si les crédits proposés correspondent à leurs demandes et besoins. En outre, le client n’est pas alerté sur les conséquences du crédit sur sa situation financière, notamment lorsque le coût global du crédit et/ou la durée d’endettement sont augmentés de manière significative.

Enfin, des pratiques préjudiciables aux intérêts de la clientèle se sont développées, notamment la multiplication des intermédiaires pour la commercialisation d’un même crédit, ce qui tend à augmenter le montant des honoraires à verser, ou encore l’augmentation systématique des montants financés (ajout d'un volant de trésorerie et intégration des honoraires et frais) sans l’accord exprès du client et sans que ce besoin soit avéré.

Les obligations de l'IOBSP

L’ACPR demande aux intermédiaires qui commercialisent les opérations de regroupement et aux établissements de crédit qui les financent de corriger rapidement ces pratiques qui augmentent les coûts supportés par les clients.

L’ACPR rappelle que l’IOBSP doit fournir par écrit au client des informations claires et précises sur son statut professionnel ainsi que des éléments sur la rémunération qu’il est susceptible de percevoir pour l’opération envisagée. Il doit vérifier la situation financière et les besoins du client afin de lui proposer une offre adaptée et s’assurer qu’il a bien compris les caractéristiques du regroupement de crédits, notamment en l’interrogeant sur ses connaissances financières.

Son rôle est aussi de présenter au client les caractéristiques essentielles du crédit proposé — durée, taux, frais de dossier, montant de l’assurance emprunteur, etc. et les éléments qui lui permettront d’évaluer le bilan économique  de l’opération, sans oublier d’attirer son attention sur les conséquences et les risques de l’opération sur sa situation financière.

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Crypto-actifs : l’AMF et l’ACPR mettent en garde contre les investissements non autorisés sur le Forex et sur des produits dérivés

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) ont publié ce jeudi 6 avril à destination du grand public une mise en garde contre les activités de plusieurs acteurs, qui proposent en France des investissements sur le Forex et sur des produits dérivés sur crypto-actifs sans y être autorisés.

Avec l’objectif de protéger les épargnants, l’AMF et l’ACPR mettent régulièrement à jour leurs listes noires de sites identifiés comme proposant des investissements sur le marché des changes non régulé (Forex) et sur des produits dérivés dont le sous-jacent est constitué de crypto-actifs, sans y être autorisés. Voici la liste des sites d’acteurs non autorisés récemment identifiés sur le Forex :

  • cint.pro
  • cintra.group
  • green-capitalz.com
  • hightrustcapital.com
  • ipgatetrade.pro
  • spotyfx.com
  • stbmarkets.com
  • superether.io

Comment identifier les acteurs fiables ?

Les listes de l’ensemble des sites non autorisés à proposer des investissements sur le Forex ou sur les produits dérivés sur crypto-actifs sont disponibles sur le site internet Assurance Banque Épargne Info Service – ABE IS (rubrique : Vos démarches → Se protéger contre les arnaques → Les listes noires des sitesinternet et entités non autorisés) ainsi que sur le site internet de l’AMF (rubrique : Espace épargnants → Protéger son épargne → Listes noires et mises en garde) et l’application AMF Protect Epargne.

Ces listes sont mises à jour régulièrement, mais ne sont pas exhaustives. De nouveaux acteurs non autorisés apparaissent régulièrement. Pour vous assurer que l'intermédiaire qui vous propose des produits ou services financiers est autorisé à opérer en France, vous pouvez consulter la liste des prestataires de services d'investissement habilités ou la liste des intermédiaires autorisés dans la catégorie conseiller en investissement financier (CIF) ou conseiller en investissements participatifs (CIP).

Pour toute information complémentaire

Si la personne ne figure sur aucune de ces deux dernières listes, l'AMF et l'ACPR vous invitent fortement à ne pas répondre à ses sollicitations. Celle-ci est en infraction avec la législation applicable, et n’est pas tenue de respecter les règles élémentaires de protection des investisseurs, de bonne information ou de traitement des réclamations. Si vous avez des questions, vous pouvez vous renseigner sur les sites internet suivants :

  • Assurance-Banque-Épargne Info Service : https://www.abe-infoservice.fr ou appeler au 0811 901 801 du lundi au vendredi de 08h00 à 18h00 (service 0,05€/min + prix d’un appel).
  • AMF : https://www.amf-france.org/ ou appeler AMF Epargne Info Service au 01 53 45 62 00 du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h00.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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L’AMF alerte le public sur des offres frauduleuses d’investissement par le biais de robots de trading

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) appelle le public ce jeudi 2 mars à la plus grande vigilance à l’égard d’offres de trading automatisé sur le Forex, qui sont issues de sociétés n’étant pas autorisées à proposer des services d’investissement en France. Ces offres s’appuient également sur des programmes de parrainage et ciblent particulièrement les DOM-TOM.

Ces derniers mois, l’AMF a reçu plusieurs signalements d’épargnants et d’institutions d’outre-mer concernant des offres frauduleuses d’investissement sur le marché du Forex — le marché des devises — par le biais d’un logiciel automatisé et d’une prétendue plateforme de trading partenaire, qui ne dispose pas de l’agrément requis. Ces propositions sont relayées dans des vidéos sur les réseaux sociaux et présentées lors de conférences promotionnelles, dans des salles louées pour l’événement, ou via des groupes fermés de messagerie.

Taux de rendement irréalistes

Plusieurs offres à l’argumentaire très semblable font miroiter des taux de rendement irréalistes (« 5 % à 15 % par mois », « jusqu’à 400 % par an ») grâce à un « robot de trading automatique » qui nécessite la souscription d’une licence, mensuelle ou annuelle, pouvant atteindre plusieurs centaines ou milliers d’euros. Les épargnants intéressés sont invités à ouvrir un compte auprès d’un broker désigné comme partenaire exclusif, nullement autorisé à proposer ce type de services à un public français, les dépôts et retraits s’effectuant uniquement en crypto-actifs.

Plutôt que de retirer leurs gains potentiels trop tôt, sous peine de frais, les épargnants sont encouragés à générer des revenus d’affiliation, en recrutant de nouveaux abonnés, sous la forme de bonus ou commissions de différents niveaux, avec un mode de fonctionnement similaire aux structures de marketing multi-niveaux (MLM), dont l’AMF avait dénoncé les pratiques agressives dans la vente de packs de formation au trading en juin 2020. Les mots clés utilisés, tels que « liberté financière » ou « revenus passifs », sont d’ailleurs les mêmes.

Règles de vigilance à observer

L’AMF rappelle que seules les sociétés agréées comme prestataires de services d’investissement en Europe sont autorisées à proposer des services de courtage tels que le trading, automatisé ou non, sur le Forex. L’AMF a engagé plusieurs actions de manière à faire cesser les agissements de ces sociétés non autorisées. D’une manière plus générale, l’AMF rappelle au public les règles de vigilance avant tout investissement :

  • méfiez-vous des promesses irréalistes de sites de trading garantissant des gains rapides ;
  • évitez le Forex, le marché des devises non régulé, où les risques de perte en capital supérieure à la somme investie sont élevés ;
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Réda Aboutika – XTB France : faillite de FTX, « la saga devrait accélérer la régulation » des cryptomonnaies

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Après la faillite de FTX, comment les marchés financiers réagissent-ils ? Quelles perspectives en termes de régulation des cryptomonnaies ? Réda Aboutika, Chef Analyste chez XTB France, répond en exclusivité au Courrier Financier.
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Transition énergétique : l’AMF met en garde contre les offres frauduleuses d’investissement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Suite à de nombreux signalements d’épargnants, l’Autorité des marchés financiers (AMF) appelle ce lundi 21 novembre à la plus grande vigilance à l’égard de propositions d’investissement dans des « éco-parkings » ou parcs solaires. Les fraudeurs usurpent généralement l’identité de grands groupes. 

D’après les témoignages recueillis par la plateforme AMF Epargne Info Service et les constats de l’AMF issus de sa veille publicitaire, de nombreuses offres frauduleuses proposent aux particuliers d’investir dans la transition énergétique. Par exemple par le biais d‘un « livret hydrogène » — parfois décliné en version « pétrole » ou « solaire » — ou dans des places de stationnement avec bornes de recharge électrique — présentées comme des « éco-parkings » — ou dans des centrales photovoltaïques en Espagne, au Portugal, en France ou en Belgique.

Fraude et usurpations d'identité

Ces offres frauduleuses s’appuient généralement sur l’usurpation d’identité de groupes connus du secteur de l’énergie ou de la grande distribution, d’opérateurs immobiliers — mais aussi de professionnels de la finance, sociétés de gestion ou conseillers en investissements financiers. Elles prétendent aussi parfois bénéficier d’une soi-disant garantie de capital de l’ACPR, de la Banque de France ou de la Banque centrale européenne (BCE).

Les fausses brochures commerciales font valoir qu’il s’agirait d’un « placement écoresponsable » ou « durable, à haut potentiel et sécurisé », avec un « taux de rendement élevé » (6 % à 12 % par an). Elles proposent à l'investisseur de « survolter son épargne », parfois sous la forme de « contrats de financement participatif ».

Les épargnants sont généralement sollicités par mail ou par téléphone, après avoir renseigné leurs coordonnées dans des formulaires de contact sur Internet. Certaines victimes de ces fraudes indiquent avoir découvert l’offre sur les réseaux sociaux. Il n’y a aucune réalité derrière ces offres frauduleuses. Peu après avoir effectué les virements, les victimes ne parviennent plus à joindre les faux conseillers ni à récupérer leurs fonds.

70 000 euros de préjudice moyen

Depuis le début de l’année, l’AMF a reçu plus d’une centaine de réclamations et signalements et plus d’une cinquantaine de demandes d’épargnants concernant ce type de propositions d’investissements. Les pertes déclarées par les épargnants ayant contacté l’AMF après avoir souscrit ce type d’offres frauduleuses sont élevées, avec un préjudice moyen de 70 000 euros.

L’AMF rappelle que le conseil en investissement est une activité réglementée. Seuls des prestataires de services d'investissement agréés, figurant sur le registre Regafi ou des intermédiaires autorisés dans la catégorie des conseillers en investissement financier (CIF immatriculés à l’Orias) y sont habilités. L’AMF recommande aux épargnants de ne pas donner suite aux sollicitations des personnes les incitant à investir sans avoir vérifié que ces personnes disposent des garanties ou des autorisations nécessaires.  D’une manière générale, l’AMF invite les épargnants à appliquer des règles de vigilance avant tout investissement :

  • attention aux publicités que vous voyez sur internet et particulièrement sur les réseaux sociaux : ce sont les terrains de prédilection des escrocs pour hameçonner leurs futures victimes ;
  • ne communiquez pas vos coordonnées personnelles (téléphone, mail, pièces d’identité, RIB, IBAN, justificatifs de domicile, etc.) à des sites dont vous ne pouvez attester la fiabilité ;
  • méfiez-vous des promesses de gains rapides sans contreparties. Il n’y a pas de rendement élevé sans risque élevé ;
  • ne prenez pas pour argent comptant les informations données par les sociétés, que cela soit à l’oral ou à l’écrit. Les usurpations sont fréquentes, nombreuses et faciles à réaliser ;
  • ne cédez pas à l’urgence ou aux pressions de votre interlocuteur, prenez le temps de la réflexion. 
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Crypto-actifs et Forex : l’AMF et l’ACPR alertent contre des investissements non autorisés

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) mettent en garde le public ce mercredi 30 mars contre les activités de plusieurs acteurs, qui proposent en France des investissements sur le Forex et sur des produits dérivés sur crypto-actifs sans y être autorisés. L’AMF et l’ACPR mettent régulièrement à jour leurs listes noires de sites qui proposent des investissements non autorisés sur le marché des changes non régulé (Forex) et sur des produits dérivés avec un sous-jacent en crypto-actifs.

Sur le Forex

Voici la liste des sites d’acteurs non autorisés récemment identifiés :

  • alphatradeplus.com ;
  • fmarketx.com ;
  • igcmarkets.com/fr ;
  • investarea.com/?lang=fr ;
  • kapital-trade.com/langs/french/index.php ;
  • zmarket.global/fr ;
  • www.tandemmarkets.com/fr ;
  • www.infinity4x.com.

Sur les crypto-actifs

Voici la liste des sites d’acteurs non autorisés récemment identifiés :

  • www.centogx.com.

Vigilance constante des investisseurs

Les listes de l’ensemble des sites non autorisés à proposer des investissements sur le Forex ou sur les produits dérivés sur crypto-actifs sont disponibles sur le site internet Assurance Banque Épargne Info Service – ABE IS (rubrique :  Vos démarches → Se protéger contre les arnaques → Les listes noires des sites internet et entités non autorisés) ainsi que sur le site internet de l’AMF (rubrique : Espace épargnants → Protéger son épargne →  Listes noires et mises en garde) et l’application AMF Protect Epargne.

Attention, ces listes sont mises à jour régulièrement mais n’ont pas vocation à être complètes car de nouveaux acteurs non autorisés apparaissent régulièrement. Pour vous assurer que l'intermédiaire qui vous propose des produits ou services financiers est autorisé à opérer en France, vous pouvez consulter la liste des prestataires de services d'investissement habilités ou la liste des intermédiaires autorisés dans la catégorie conseiller en investissement financier (CIF) ou conseiller en investissements participatifs (CIP).

Si la personne ne figure sur aucune de ces deux dernières listes, l'AMF et l'ACPR vous invitent fortement à ne pas répondre à ses sollicitations. Celle-ci est en infraction avec la législation applicable et n’est pas tenue de respecter les règles élémentaires de protection des investisseurs, de bonne information ou de traitement des réclamations.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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L’AMF met en garde le public contre des offres frauduleuses d’achat d’actions cotées à prix préférentiel

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) appelle ce lundi 28 mars les épargnants à la vigilance concernant des propositions d’investissement dans les titres de grandes entreprises, étrangères ou françaises, à un prix inférieur à leur cours officiel, par des acteurs non autorisés ou usurpant l’identité d’acteurs régulés. D’après AMF Epargne Info Service, les épargnants sont sollicités surtout par mail ou par téléphone, après avoir laissé leurs coordonnées sur un formulaire de contact internet.

Ces propositions frauduleuses d’achat d’actions d’entreprises cotées — par exemple des valeurs technologiques américaines ou des valeurs françaises bien connues du grand public — s’appuient le plus souvent sur des usurpations d’identité d’établissements financiers ou de paiement européens et peuvent être présentées sous la forme de « livrets ». 

55 000 euros de préjudice moyen

Des épargnants ont reçu des propositions d’investissement, par exemple, dans un « livret GAFA avec capital garanti et une indexation à la performance des actions Google Amazon Facebook Apple », ou un « livret Tesla Apple Facebook », des soi-disant « livrets diversifiés » ayant pour support des actions de sociétés n’étant parfois même pas cotées, de faux « contrats d’achat d’actions » ou encore des « livrets THF » (trading à haute fréquence).

De faux intermédiaires proposent également d’acheter des actions Française des jeux (FDJ) à prix prétendument décoté. En novembre 2019, l’AMF avait déjà alerté le public sur ces propositions frauduleuses d’achat d’actions FDJ. Il n’y a en réalité aucune acquisition d’actions derrière ces offres frauduleuses. Peu après avoir effectué les virements, les victimes ne parviennent plus à joindre les faux conseillers ni à récupérer leurs fonds. 

Depuis le printemps 2021, l’AMF a reçu plusieurs centaines de demandes d’épargnants concernant ce type de propositions d’investissements et plus d’une centaine de réclamations et signalements. Les pertes déclarées par les épargnants ayant contacté l’AMF après avoir souscrit ce type d’offres frauduleuses sont élevées, avec un préjudice moyen de 55 000 euros. 

Règles de vigilance à respecter

L’AMF rappelle que le conseil en investissement et la souscription d’actions pour le compte de clients sont des activités réglementées. Seuls des prestataires de services d'investissement agréés, figurant sur le registre Regafi ou des intermédiaires autorisés dans la catégorie de conseiller en investissement financier (CIF immatriculés à l’Orias) y sont habilités.

L’AMF recommande aux épargnants de ne pas donner suite aux sollicitations des personnes les incitant à investir sans avoir vérifié que ces personnes disposent des garanties ou des autorisations nécessaires. D’une manière générale, l’AMF invite les épargnants à appliquer des règles de vigilance avant tout investissement : 

  • méfiez-vous des promesses de gains rapides sans contreparties ; il n’y a pas de rendement élevé sans risque élevé ;
  • ne cédez pas à l’urgence ou aux pressions de votre interlocuteur, prenez le temps de la réflexion ;
  • méfiez-vous des demandes de transfert d’argent vers des pays sans aucun rapport avec cet intermédiaire ni avec l’Etat dans lequel vous résidez ;
  • ne prenez pas pour argent comptant les informations données par les intermédiaires, que cela soit à l’oral ou à l’écrit ; les usurpations sont fréquentes, nombreuses et faciles à réaliser ;
  • ne communiquez pas vos coordonnées personnelles (téléphone, mail, pièces d’identité, RIB, IBAN, justificatifs de domicile, etc.) à des sites dont vous ne pouvez attester la fiabilité ;
  • attention aux publicités que vous voyez sur internet, vos terminaux mobiles et particulièrement sur les réseaux sociaux ; ce sont les terrains de prédilection des escrocs pour hameçonner leurs futures victimes ;
  • si l’intermédiaire qui vous contacte n’a pas fait l’objet d’une mise en garde de la part de l’AMF, cela ne signifie pas pour autant que celui-ci est autorisé à vous fournir des services financiers.
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Bernard Madoff : l’escroc financier est mort en prison

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Bernard Madoff est décédé dans sa prison de Caroline du Nord (Etats-Unis). Connaissez-vous les ressorts de la plus grosse affaire d'escroquerie financière de ces dernières décennies ? Le point avec Le Courrier Financier.
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