SPAC : Tikehau Capital lève 210 millions d’euros avec Pegasus Entrepreneurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Tikehau Capital — groupe de gestion d’actifs alternatifs — annonce ce vendredi 10 décembre que son deuxième SPAC, Pegasus Entrepreneurial Acquisition Company Europe (« Pegasus Entrepreneurs ») a levé 210 M€ au travers d'un placement privé. L'offre a été augmentée de 10 M€ en raison de la forte demande des investisseurs.

Ce placement privé inclut 31 M€ investis par les Sponsors soulignant ainsi un fort alignement d'intérêts avec l’ensemble des actionnaires. « Pegasus Entrepreneurs » sera coté sur Euronext Amsterdam à partir de ce vendredi 10 décembre. Il s’agit du deuxième SPAC sponsorisé par Tikehau Capital lancé avec succès en 2021.

Développement de l'activité

Tikehau Capital a lancé « Pegasus Entrepreneurs » aux côtés des co-sponsors Financière Agache, Pierre Cuilleret qui intervient en tant que sponsor et CEO, Jean-Pierre Mustier et Diego De Giorgi. Cette initiative s'inscrit dans la stratégie globale de Tikehau Capital, qui consiste à développer son offre de produits en s'appuyant sur son réseau et sa présence mondiale.

« Pegasus Entrepreneurs », et les SPACs en général, constituent une extension naturelle des activités de Tikehau Capital, afin d’offrir aux entreprises de nouveaux moyens d’accéder au capital d’une part et de permettre aux investisseurs d’accéder à des véhicules d'investissement différentiants d’autre part.

L'appétit des investisseurs

« Pegasus Entrepreneurs » compte s'associer à une entreprise européenne entrepreneuriale, qui a déjà un historique de forte croissance et un plan de développement et de création de valeur ambitieux. Les cibles potentielles peuvent inclure un large éventail de business models, y compris des entreprises matures avec des franchises établies et bien capitalisées.

Pierre Cuilleret sera soutenu par Baptiste Desplats, CFO de « Pegasus Entrepreneurs », un spécialiste des marchés de capitaux et de l'exécution de fusions et acquisitions, qui a conseillé des entreprises de premier plan dans des secteurs diversifiés en Europe.

« Pegasus Entrepreneurs » fait suite à Pegasus Europe qui a levé avec succès 484 M€ en avril 2021 et qui vise à s’associer avec une société de services financiers à fort potentiel de croissance. Tikehau Capital, Financière Agache et leurs co-sponsors sont les premiers à avoir lancé en 2021 deux SPACs qui répondent avec succès à l'appétit des investisseurs.

Expertise dans l'investissement

« En tant qu'entrepreneurs, nous avons toujours travaillé main dans la main avec des personnes qui partagent notre vision et notre approche entrepreneuriale. Le financement et l'accélération de la croissance des entreprises sont au cœur de l'ADN de Tikehau Capital. Nous sommes ravis de sponsoriser ce deuxième SPAC, dirigé par Pierre Cuilleret qui a un solide parcours d'entrepreneur, avec Financière Agache et l'équipe Pegasus », déclarent Antoine Flamarion et Mathieu Chabran, co-fondateurs de Tikehau Capital.

« Le SPAC est une solution de financement efficace aux côtés du capital investissement et des introductions en bourse et permettent de déployer des capitaux. C’est une extension naturelle de l'expertise de Tikehau Capital en matière d'investissement. Pegasus Entrepreneurs s'appuiera sur notre réseau et nos capacités de sourcing en Europe, ainsi que sur nos relations avec les entrepreneurs. Pegasus Entrepreneurs offrira aux investisseurs une occasion unique d'accéder à des opportunités d'investissement de premier ordre dans des sociétés privées performantes dirigées par des entrepreneurs », conclut-il.

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Cyberassurance : la CNCEF Assurance salue le rapport parlementaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CNCEF Assurance — association de représentation des courtiers en assurance et de leurs mandataires, présidée par Stéphane Fantuz — annonce ce mercredi 20 octobre avoir pris connaissance du rapport parlementaire de la députée LREM Valéria Faure-Muntian (3e circonscription de la Loire) dédié à la cyberassurance en France.

L'association salue les 20 propositions du rapport sur la cyberassurance —dont la création d’une nouvelle branche d’assurance dédiée ; le développement de solutions pour les PME et les collectivités ; la création d’un pôle de cyberdéfense offensif ou encore un partenariat public-privé. « Il était nécessaire de clarifier et définir le champ du risque cyber ; ce qui permettra de déboucher sur une législation efficace », explique Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Assurance. 

Dynamiser le secteur

L’association y voit également la possibilité de dynamiser le marché de la cyberassurance en France, jusqu’ici trop discrétionnaire. L’occasion pour les intermédiaires de se former sur le sujet, de monter en compétences et de développer la croissance de leurs cabinets. « Nous voyons dans ces travaux la suite logique de la Loi sur la régulation du courtage, notamment mieux accompagner les professionnels face aux défis des nouveaux modes de distribution numérique », plaide le Président de la CNCEF Assurance. 

Enfin, la CNCEF Assurance — qui a été auditionnée lors des travaux préparatoires de la députée — estime que ce rapport contribuera à la résilience de l’économie française, dans la mesure où les entreprises et collectivités ne sont pas encore suffisamment préparées et assurées. Elle estime que les courtiers et leurs mandataires seront les professionnels experts pour les conseiller et les protéger dans les meilleures conditions. 

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Le fonds d’investissement 2050 accueille un nouveau Directeur Général

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le fonds d'investissement 2050 — spécialisé dans la tech et la finance à impact — annonce ce mercredi 24 mars l’arrivée d'un nouveau gérant financier, au poste de Directeur Général (DG). Dans ce cadre, Olivier Mathiot rejoint la société fondée par Marie Ekeland.

D'entrepreneur chez PriceMinister à investisseur chez 2050…

En 2001, Olivier Mathiot co-fonde avec quatre associés PriceMinister, la première place de marché française d’e-commerce, vendue au groupe japonais Rakuten en 2010. Nommé Président de Rakuten en 2014, il se retire de l’entreprise début 2019 après avoir intégré l’entreprise française dans ce groupe mondial.

Depuis mi-2018, Olivier Mathiot est Président non-exécutif de thecamp, un centre d’innovation unique à Aix en Provence, dédié à la transformation positive des entreprises privées et publiques.

En parallèle de ses activités, Olivier Mathiot est également un investisseur, business angel, actif et engagé auprès des entrepreneurs. Il a ainsi soutenu plus de 40 startups dans divers secteurs — tels que la foodtech, la fintech, les places de marché et la mobilité.

De la transformation numérique à la révolution durable

En 2012, chargé de promouvoir l’écosystème de la French Tech, Olivier Mathiot co-préside France Digitale. L’association — qui regroupe les startups et les investisseurs — est devenue l’une des principales en Europe avec 2 000 membres.

Depuis 2017, Olivier Mathiot est resté membre du conseil d’administration et vice-président de cette organisation, consacrant son énergie à soutenir les entrepreneurs et les VCs, en particulier ceux engagés dans le mouvement Tech4Good.

Son action quotidienne auprès du numérique français et sa réflexion sur le futur avec thecamp le poussent à rejoindre le fonds d'investissement 2050 , en tant qu’investisseur en 2020. Objectif pour le fonds, enrichir le secteur du capital-risque en posant la question du sens pour investir à long terme.

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Momentum – Le retour de l’entrepreneur américain

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Face à une crise économique violente, se dessine une transformation en profondeur de la société américaine. Coincé entre les GAFA et l'administration fédérale, l'entrepreneuriat américain connaît un regain de vigueur. Vendre la peau de l'ours américain reste un sport dangereux. Notre expert Waldemar Brun-Theremin vous livre son analyse dans ce nouveau Momentum, votre incontournable rendez-vous financier !
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Auto-Entrepreneurs : la Fédération demande de rouvrir le fonds de solidarité

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Fédération Nationale des Auto-Entrepreneurs (FNAE) revient sur les résultats de sa récente enquête menée auprès des populations affiliées au régime. Malgré les aides gouvernementales, les auto-entrepreneurs sont nombreux à ne pas voir l’horizon s’éclaircir. La reprise de l’activité est encore faible. Le syndicat professionnel demande au Gouvernement ce vendredi 4 septembre de rendre le fonds de solidarité à nouveau accessible.

Faible reprise de l'activité

La FNAE vient de réaliser un état des lieux économique s’agissant des conditions de reprise des auto-entrepreneurs auprès de 3 305 personnes physiques. Nonobstant les aides gouvernementales et le plan de relance, les affiliés au régime ressentent les effets négatifs de la crise sanitaire.

Plus de 70 % d’entre eux ne voient pas l’horizon s’éclaircir ; la reprise de l’activité étant encore faible. Les secteurs d’activités les plus impactés sont la communication et l'événementiel, le tourisme, le service aux entreprises et le sport. Enfin, viennent le transport et la logistique.

Deux problématiques

Cette dégradation intervient malgré les dispositifs gouvernementaux consommés par les auto-entrepreneurs. Ils ont eu recours en grande masse aux dispositifs en place, mais beaucoup moins cet été. De fait, la FNAE pointe deux problématiques à ce jour : 

  • le fonds de solidarité ne vient plus en soutien des auto-entrepreneurs dont la trésorerie est en décalage avec leurs activités. « Les bénéficiaires du régime qui ont redémarré cette rentrée n’encaisseront leur chiffre d’affaires qu’au dernier trimestre 2020 » explique Grégoire Leclercq, Président ;
  • La barrière du code NAF prive un grand nombre d’auto-entrepreneurs de l’aide, alors qu’ils travaillent dans un secteur pourtant soutenu. « Par exemple, les communicants dans le monde de la culture ou du sport sont particulièrement touchés pour ne citer qu’eux » témoigne la FNAE.

300 000 auto-entreprises

Enfin, les auto-entrepreneurs sont critiques au sujet de l’arrêt brutal du fonds de solidarité alors que les TPE/PME vont bénéficier d’un plan de relance massif. C’est pourquoi, la FNAE propose d'ouvrir à nouveau ce fonds pour tous, jusqu’à la fin décembre 2020 avec une aide dégressive et le rendre accessible à tous les secteurs, en exigeant un justificatif de diminution du chiffre d’affaires en contrepartie.

« Cela éviterait la radiation d’environ 200 000 à 300 000 auto-entreprises », estime la FNAE. D'après l'association, cette approche progressive permettrait à la fois de sauver les structures les plus en difficulté tout en optimisant les fonds publics de soutien. Consciente de cet enjeu, la FNAE se déclare « prête à dialoguer avec les pouvoirs publics ». 

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Innovation : Olivier Brourhant lance le fonds Aonia Ventures

La Rédaction
Le Courrier Financier

Olivier Brourhant — entrepreneur et fondateur du groupe Mantu — annonce ce lundi 27 juillet la création du fonds d'investissement Aonia Ventures, afin de soutenir des projets innovants. Ce véhicule investira 5 millions d’euros par an, avec des tickets compris entre 100 000 et
500 000 euros, dans des startups françaises et internationales.

Transmettre l'expérience

Aonia Ventures s’inscrit dans une vision long terme afin d’accompagner de nouveaux entrepreneurs à bâtir un projet pérenne. En tant qu’entrepreneur, Olivier Brourhant est convaincu de la puissance de la transmission d’expérience et de compétences pour faire réussir les projets. En créant Aonia Ventures, son objectif est de conseiller les jeunes entrepreneurs, dans le but de les aider à progresser.

« La crise sanitaire et économique que nous sommes en train de traverser m’a donné envie d’accélérer et de continuer à soutenir l’innovation. Je crois en une vision long terme avec une croissance responsable et j’ai la conviction que le développement durable de l’économie mondiale passera par des projets innovants portés par les entrepreneurs eux-mêmes », déclare Olivier Brourhant.

Promouvoir l'entrepreneuriat

L’entrepreneuriat repose sur les personnes qui portent le projet. Cette caractéristique constituera le principal critère de sélection du fonds. Toutes les startups de l’économie de service digitale pourront présenter leur dossier à Aonia Ventures. Le fonds accompagnera des entrepreneurs dans l'étape de la « scalabilité » — ou développement à l’échelle — et du déploiement à l’international.

De quoi les aider à atteindre des objectifs de croissance tout en créant un modèle de développement long terme. La création d’Aonia Ventures est le prolongement de l’activité d’investisseur d’Olivier Brourhant. En tant que Business Angel, il a déjà investi depuis 2019 dans une quinzaine de startups françaises innovantes, comme Ekwateur, fournisseur d’électricité 100% renouvelable, ou encore Euveka qui crée des robots mannequins connectés.

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Covid-19 : une aide exceptionnelle pour les travailleurs indépendants

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Conseil de la Protection Sociale des Travailleurs Indépendants (CPSTI) a a entériné une aide exceptionnelle pour les travailleurs indépendants, ce vendredi 10 avril suite à son assemblée générale (AG). Cette aide monte à 1 250 euros nets d’impôt et de cotisations sociales. Elle sera octroyée en avril à l’ensemble des cotisants à la Retraite Complémentaire des Indépendants (RCI), dans la limite des cotisations versées en 2018 par le bénéficiaire.

Le paiement de cette somme sera uniquement conditionné au fait d’être en activité au 15 mars 2020 et immatriculé avant le 1er janvier 2019. Elle sera prochainement versée par le CPSTI, sans que les indépendants concernés n’aient la moindre démarche à accomplir. Cette aide demandée par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) est cumulable avec le Fonds de Solidarité mis en place par le Gouvernement.

Intervention de la FFB

La Fédération Française du Bâtiment (FFB) a fortement soutenu la mise en place de cette aide pour les indépendants. Ses représentants, et notamment Valérie Copin, Vice-Présidente du CPSTI, Pierre Tountevich, Président de la Commission des Finances du CPSTI, ainsi que Guy Beyel et Alexandre Bataille, ont insisté pour que l’aide bénéficie automatiquement et dès la mi-avril aux travailleurs indépendants.

« Dans une période de grande incertitude pour nombre d’artisans qui ne bénéficient d’aucun dispositif de maintien de leur revenu, cette aide est un véritable ballon d’oxygène. Nous nous félicitons que les Pouvoirs Publics aient validé les propositions que nous avons formulées », a réagi Jacques Chanut, président de la FFB jusqu'au 12 juin prochain — date à laquelle il sera remplacé par son successeur élu Olivier Salleron.

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Coronavirus : quelles mesures de soutien pour les entreprises et les entrepreneurs individuels ?

Benoît Berchebru
Nortia
Afin de tenir compte de l’impact de l’épidémie de coronavirus COVID-19 sur l’activité économique, l’Administration fiscale a proposé des mesures pour accompagner les entreprises et les entrepreneurs individuels qui rencontrent des difficultés pour déclarer ou payer leurs prochaines échéances.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Levée d’amorçage : France Active lance un fonds pour les entrepreneurs de l’innovation sociale

La Rédaction
Le Courrier Financier

France Active — réseau associatif d'aide à la création d'entreprise — annonce ce lundi 27 janvier le lancement du premier fonds d’amorçage dédié à 100 % aux entrepreneurs qui se lancent dans l'innovation sociale. La phase d'amorçage se révèle souvent délicate pour l'entrepreneur. Le fonds vise à leur faciliter l'accès au financement.

D'après un récent sondage OpinionWay pour France Active, si 42 % des 18-30 ans déclarent avoir envie de créer leur propre entreprise, près de 80 % d’entre eux reconnaissent que cela est impossible sans aide pour amorcer et concrétiser leur projet : besoin de financement (31 %), appui d’un réseau professionnel (21 %), suivi par un coach (20 %), etc.

10 millions d'euros investis

Le fonds sera lancé le 4 février à 17h30 au Hasard Ludique dans le XVIIIe arrondissement de Paris, en présence de Christophe Itier, Haut-commissaire à l’Economie sociale et solidaire et à l’innovation sociale. Dans ce cadre, 6 entrepreneurs ayant bénéficié d’une levée de fonds auprès de France Active — Simplon, Label Emmaüs, Moulinot, ÉcoMégot, Écov et Le Drive tout nu — partageront leur expérience.

Placé sous la bannière French Impact, ce fonds a été sélectionné par la Commission Européenne (CE) pour renforcer la capacité de France Active en conseil et investissement. France Active accélère son action auprès des entrepreneurs sociaux en phase d’amorçage, avec :

  • la mobilisation de 12 conseillers qui vont apporter dans chaque région des conseils sur-mesure aux entrepreneurs qui placent l’innovation sociale au cœur de leur projet ;
  • la création de ce Fonds d’amorçage, offre de capital-amorçage solidaire dédiée aux structures d’innovation sociale qui va leur permettre d’obtenir des financements en fonds propres entre 50 000 euros et 200 000 euros, ainsi qu'un accompagnement à la première levée de fonds.

L’ambition de France Active est de financer et d’accompagner 100 startups de l’innovation sociale en 2 ans sur l’ensemble des territoires, pour un montant total investi de 10 millions d’euros.

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Entreprise : comment choisir son statut juridique ?

Grégoire Leclercq
Groupe EBP
Entreprise individuelle, SARL, SAS, SASU…Le point sur les statuts juridiques de droit commun possibles pour créer son entreprise.
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